Hum... Hum... Tout le monde est là ? Vous devez vous dire : elle est encore vivante celle-là ? Oui, je ne me suis pas fait attaquer par un vampire assoiffé de sang...

Pour les personnes lisant mon autre fiction (Le hasard fait bien les choses...) je suis désolée de vous faire attendre depuis :se cache: le mois de décembre ! J'ai entièrement relu mon histoire et peux vous dire que c'était pas la joie ! Il y a des passages où je devais être hantée par un fantôme voulant se venger de moi ! En gros il y a des passages, à chier, si je peux dire ! Donc, hop, j'ai décidé de tout réécrire, ça allègera ma conscience et votre lecture en même temps !

Donc je me permets de vous poster une petite histoire pour vous faire attendre, encore... J'espère que je n'aurais pas besoin de la réécrire celle-là !

Si certaines personnes veulent m'aider, que ce soit pour relire mon texte ou même corriger les fautes que je risque de faire, j'accepte volontiers ! Je ne fais pas des fautes énormes qui valent la guillotine mais j'en fais, quelques fois...

Donc, don't panic, je n'ai pas abandonné mon autre histoire ! Je vous laisse avec celle-là et vous aurez bientôt des nouvelles de l'autre, ne vous inquiétez pas !

En comptant bien sûr sur votre avis, chères lectrices (ou lecteurs !)... Bonne lecture !

Twilight appartient à Stephenie Meyer, je ne fais que jouer avec ses personnages...!


Je tapai furieusement du pied contre la chaussée. Elle était encore en retard, comme toujours... Ma patience avait des limites et elle avait fini par les franchir ! Un moteur vrombit et des éclats de voix fusèrent. Comme d'habitude.

- Ferme ta gueule, sale merde ! Et ne viens plus jamais m'adresser la parole ! Connard ! Rugit-elle.

Bien décidée à lui faire la tête, j'empoignai mon sac qui trainait au sol et pénétrai dans le magasin sans un regard dans sa direction. Ses talons claquèrent derrière moi tandis que j'entrai dans un des rayons.

- Bella, bordel, attends-moi !

Je lui fis face, les sourcils froncés.

- C'est toujours la même chose avec toi, Rosalie ! Je t'ai attendu pendant une heure ! C'est soûlant à force, tu vas finir par les faire toute seule tes courses ! Déclarai-je, passablement énervée.

- Excuse-moi... C'est Royce...

- Encore un ? Quand est-ce que tu vas avoir une relation stable ?

Rosalie avait un faible pour les hommes. Elle ne savait pas en tenir plus d'une semaine. C'était un coureur de jupons, au féminin. Des fois, je ne la comprenais pas.

- Moi au moins, j'ai un petit ami ! Enfin... j'avais un petit ami...

Ma bouche s'ouvrit quand elle prononça cette phrase. Je rejoignis rageusement le rayon des surgelés. De la glace au chocolat, c'est ce qu'il me fallait.

- Arrête de remplir ton panier de cette merde ! S'exclama-t-elle.

- Je n'ai pas de petit ami donc je peux prendre du poids ! Je finirai bonne soeur, écoute ! Répliquai-je en balançant un autre pot dans le panier.

- Ce n'est pas ce que j'ai dit !

- C'est tout comme ! La contrariai-je.

Elle leva les yeux au ciel et me dépassa pour rejoindre les yaourts. Elle m'énervait, littéralement. Elle n'était pas le genre de fille à souffrir en essayant d'enfiler un jean trop petit, non, Rosalie Hale rentrait dans du 34, même si le pantalon en question était en cuir ! Ses cheveux ne partaient pas dans tous les sens après la douche, non, ils étaient lisses naturellement. Elle n'avait pas non plus les yeux d'un marron fade, non, leur couleur ressemblait plus à de la lavande. Elle m'énervait !

- Je voulais juste souligner ton célibat qui dure depuis, elle posa son doigt manucuré de rouge sur son menton, je ne peux même plus compter tellement c'est long !

Je roulai des yeux tout en faisant trainer le panier roulant derrière moi.

Ma maladresse n'avait pas encore frappé pour mon plus grand bonheur. Par exemple, j'aurais pu par inadvertance, tomber sur une grand-mère faisant tranquillement ses courses, ce qui aurait envoyé valser son chariot dans la vitrine d'une bijouterie. Elle se serait brisé et l'alarme aurait sonné. Rosalie aurait levé les yeux au ciel en insultant le vigile qui serait en train de nous renvoyer du magasin. Ou alors, elle l'aurait dragué s'il est à son goût...

- Rosalie ! S'exclama une voix tout à fait charmante.

Celle-ci releva le regard de son paquet de yaourts 0% et sourit. D'un geste brusque, elle m'entraîna avec elle vers l'homme. Je tombai sur deux pupilles vertes. Je haïssais Rosalie et son corps : elle s'était tapé un dieu vivant.

- Hey Edward ! Ça fait plaisir de te revoir ! Comment vas-tu ?

- Bien, sourit-il, et toi ?

- Extrêmement bien ! Je te présente Bella, une de mes amies les plus chères.

Son regard se posa sur moi et le coin de ses lèvres se souleva. Mes joues prirent directement leur habituelle teinte rosée.

- Enchanté, dit-il en effleurant ma main de la sienne.

- Enchantée, bégayai-je.

Un pincement au niveau de mon dos me fit retirer ma main de la sienne. C'était Rosalie. Elle me lança un regard peu amène. Celui qu'elle me lançait à chaque fois qu'elle voulait des explications.

- J'ai été ravi de te revoir, Rosalie... et de te rencontrer, Bella, déclara-t-il après un bref silence. J'espère qu'on se reverra.

Je ne pus empêcher le sourire qui se formait sur mes lèvres.

- Ne t'inquiètes pas pour ça ! Ria-t-elle.

Il s'éloigna après nous avoir lancé un signe de la main. Nous fîmes le tour des rayons en quelques minutes seulement. C'était notre rite à nous, les courses du vendredi après-midi. Nous séparâmes nos provisions une fois arrivées en caisse et payâmes chacune de notre côté.

- Où est-ce qu'Alice nous attend ? M'enquis-je.

- Chez elle.

Nous prîmes la route de nos appartements respectifs pour pouvoir poser toutes nos affaires et nous repartîmes avec la voiture de Rosalie, rouge flamboyante, en direction de chez Alice. Je toquai contre la porte, en fixant les environs.

- Enfin ! Qu'est-ce que vous avez foutu ? S'exclama-t-elle.

- Les courses, comme d'hab.' !

Une fois installées et sirotant notre thé, Rosalie décida d'ouvrir la bouche.

- Bella a rencontré un mec.

Alice ouvrit en grand ses yeux bleus pétillants. On aurait dit que c'était le scoop du mois.

- C'est même pas vrai, d'abord ! C'est juste un mec que Rosalie s'est tapé et qu'on a croisé, me défendis-je.

- On n'a jamais couché ensemble. Il est professeur en maternelle et a été celui de ma petite-cousine. On s'est rencontrés comme ça, une des fois où je suis allé la chercher.

- Oh c'est extra chou ! Un mec qui travaille avec les petits ! S'extasia Alice.

- Et pour en revenir au sujet de la conversation, tu as bavé ! M'accusa Rosalie.

J'allais répliquer mais cela ne servait à rien, elle voulait toujours avoir raison. Je ne fis que boire une gorgée de ma boisson, espérant qu'elles oublient le sujet 'Edward'.

- D'ailleurs, une collègue au boulot m'a parlé d'un bar vers la plage. On y fait un tour ce soir ? Demanda Alice.

- Comme vous voulez mais vous commanderez un ou deux verres pour moi, les prévins-je.


Alice poussa le battant de la porte en verre. Une grande affiche indiquant le thème de cette soirée me cloua sur place.

- Une soirée dansante ? Mais vous savez très bien que je ne sais pas danser ! Les accusai-je.

- Ça c'est ce que tu dis...

Elles agrippèrent chacune un de mes bras et nous firent rentrer dans la salle, déja bien bruyante. Cette soirée s'annonçait... bien. Les deux furies m'avaient affublée d'une robe courte, ne cachant rien de mes jambes ainsi que d'une paire d'escarpins que j'avais réussi à troquer contre ma paire de ballerines, que j'avais stratégiquement placées dans mon sac, pendant qu'elles discutaient Prada à l'avant de la voiture.

- Souris et trouves-toi un mec ! Déclara Rosalie, louchant déja sur un des hommes présents au bar.

Nous trouvâmes une table au fond de la salle. La musique était moins forte ici, ce qui permettait à mes tympans de tenir encore un peu.

- Emmett va venir ? Demanda Alice.

À l'entente du prénom de celui-ci, le sourire de Rose se fana. Je m'éclaircis la voix en fusillant du regard Alice. Elle savait comme tout le monde qu'Emmett était le sujet sensible de Rosalie.

- Je crois que je vais aller parler au beau gosse là-bas, sourit celle-ci, soudainement remise de ses émotions.

Puis elle partit, non sans bouger exagérément ses hanches. Alice roula des yeux et m'envoya un sourire pétillant. Cette fille était le bonheur incarné. Juste un sourire de sa part et vous étiez heureux. Elle trouvait le comportement de Rosalie effrayant et croyait au grand amour mais était toujours célibataire, tout comme moi.

Ses yeux s'écarquillèrent soudainement quand ils se levèrent vers la porte d'entrée. Un blond parcourut la salle du regard.

- Il faut que je lui parle ! S'exclama-t-elle.

Puis elle partit, elle aussi. Je restai à table, abandonnée par mes deux traîtres d'amies.

Au bout d'un certain temps, je décidai de sortir prendre l'air, sur la plage. La lune éclairait l'océan Pacifique. Je m'assis sur le sable bordant l'eau et sortis de mon sac le plus fidèle ami que je puisse avoir : mon appareil photo.

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été passionnée par la photographie. C'était comme une sorte de sixième sens chez moi, j'avais ça dans le sang. Ma mère l'avait compris dès la première fois où j'avais touché son appareil, il y a bientôt quinze ans... J'étais âgée d'à peine six ans et mon rêve était de conquérir le monde. Il avait bien vite disparu quand j'avais découvert le centre de mon monde : les couleurs et les effets.

Depuis, c'est devenu mon métier. Alice et Rosalie me soutenaient qu'importe la décision que je prenais. Elles étaient mes plus fidèles spectatrices lors des expos. Nous habitions le même quartier de Los Angeles étant plus jeunes, c'est comme ça que nous nous sommes connues. Elles savaient que j'aimais bien venir ici, sur la plage de Santa Monica, pour photographier les paysages.

- C'est magnifique.

Je fis tomber mon appareil sous la surprise mais deux mains s'en emparèrent avant le choc. Edward me faisait face, un sourire en coin toujours collé aux lèvres.

- Désolé, je ne voulais pas te faire peur.

- C'est... Ce n'est rien...

Il s'installa à mes côtés tout en me tendant mon appareil et un verre.

- Je suis arrivé peu de temps après vous. Rosalie m'a demandé de voir si tu étais ici... et a rajouté que tu aimais la vodka cerise.

- Merci. Les filles m'ont abandonnée sans m'en commander un... Murmurai-je en souriant.

Il but une gorgée de son cocktail en haussant un sourcil.

- Je n'ai pas l'âge légal pour boire... Expliquai-je.

- Quel âge as-tu ? Je ne voudrais pas que les flics me poursuivent car je t'ai rendue saoule... Me taquina-t-il.

- J'ai eu 20 ans en septembre et pour les flics, mon père en fait parti et il me fait lui-même boire, riai-je.

Il secoua la tête et reporta son regard sur l'océan. Je cliquai sur le bouton ''on'' de mon appareil photo et fis defiler les différents clichés. Ma carte mémoire était presque pleine et mon ordinateur regorgeait d'énormément de clichés.

- Depuis combien de temps es-tu photographe ? S'enquit-il.

- Professionnellement, un an mais j'ai réellement commencé à l'âge de six ans.

- Tu étais toute jeune, sourit-il.

- Hmm... Rosalie m'a dit que tu étais professeur des écoles. J'ai toujours adoré les petits, avouai-je.

Ses yeux s'illuminèrent immédiatement. Cela prouvait réellement qu'il aimait son métier, autant que moi j'aimais le mien.

- Je crois que je ne pourrais jamais me passer de leur sourire quand ils réussissent à accomplir quelque chose qu'ils n'arrivaient pas avant. Ces petits détails me font encore plus aimer mon métier...

- Je sais, soufflai-je.

C'était exactement ce que je ressentais quand des personnes venaient me féliciter après une exposition. C'était du bonheur à l'état pur, vous vous sentez douée dans ce que vous faîtes.

Une sonnerie retentit dans le calme de la plage. Mon compagnon de détente soupira et répondit en me lançant un sourire.

- Oui, Jasper ?

- ...

- Je suis sur la plage, pourquoi ?

- ...

- J'arrive...

Je fus soudainement triste en sachant qu'il allait partir. Il se leva agilement et me tendit sa main.

- Ça ne te dérange pas de retourner au bar ?

Je sentis mes lèvres s'étirer et ma main fondre contre celle d'Edward. Le trajet se fit en silence. J'essayai de ne pas penser à la main de l'homme à mes côtés sur mon dos, évitant ainsi de faire sortir des bruits étranges de ma bouche. Son autre main s'empara de la poignée de la porte, me faisant avancer dans le bar grâce à l'autre.

Rosalie avait enfin lâché son mec et était maintenant avec Alice et son blond, qui semblaient très proches... Sans m'en rendre compte, Edward nous dirigeait vers eux.

- Enfin vieux, qu'est-ce que tu faisais ? Demanda le blond, que j'identifiais comme étant Jasper.

Mon coeur loupa plusieurs battements quand Edward sourit, le sourire en coin qui pouvait faire fondre la calotte glaciaire. Jasper ne demanda rien d'autre et s'occupa d'Alice tandis que Rosalie m'envoya un clin d'oeil. Elle me réclama un câlin, que je lui fis.

- Que voulez-vous boire ?

Le serveur nous coupa dans nos moments sentimentaux. Je me calai entre elle et Alice qui était plus avachie qu'autre chose sur Jasper. Je commandai un verre d'eau, ne voulant pas finir ivre morte sur la route, surtout si mes deux accompagnatrices décidaient de réclamer d'autres verres...

- Tes cheveux ressemblent à du blé...

Je pouffai dans mon coin. Alice était nulle quand il s'agissait de drague, pas que je sois une pro, j'étais comme elle. Rosalie rejoint mon hilarité et nous éclatâmes de rire en même temps. Je pris une gorgée d'eau pour me calmer mais cela augmenta mon hilarité. Nous finîmes par nous calmer petit à petit.

- Y aurait-il une âme charitable qui puisse briser une loi et me commander un verre ? M'enquis-je.

Je rentrerai à pied s'il le faut... Jasper se porta volontaire et ma téquila arriva rapidement. Je m'enfilais la moitié une fois que le serveur fut parti. Edward était parti, faire je-ne-sais-quoi.

Un homme se présenta vers Rosalie et l'invita à danser. Elle accepta. C'est vrai qu'il était plutôt pas mal... Une main chaude me fit sursauter. Je tournai vivement la tête et découvris Edward, accroupi derrière la banquette du siège, les bras croisés. Il souriait cet idiot !

- Deux fois que tu me fais peur. Je vais finir par croire que tu veux me tuer... L'accusai-je.

- Je veux juste t'inviter à danser.

- Une fois sur la piste, tu ne voudras plus... Le rassurai-je.

J'étais une vraie catastrophe quand il s'agissait de danser. Je tenais ça de mon père. Nous étions les plus maladroits sur cette Terre, rien ne pouvait nous changer.

- Si, encore plus... Viens, souffla-t-il.

Une seule chose me persuada... Non, deux. Le regard d'Edward à ce moment-là et surtout, les deux personnes qui étaient en train de se laver la bouche sur la même banquette dans laquelle j'étais assise : Alice et Jasper. Je m'enfuis à toute vitesse avec Edward sur la piste. Autant me ridiculiser devant lui que d'entendre des bruits que je n'aurais jamais dû entendre.

Il enroula ses bras autour de ma taille tandis que les miens effectuaient le même geste autour de sa nuque. Il était un peu plus grand que moi mais ça ne gênait pas plus que ça. Une nouvelle musique passa, signant définitivement mon arrêt de mort. Le rire d'Edward parvint jusqu'à mes oreilles, me faisant jeter un coup d'oeil vers lui.

- Ne grimace pas, je suis là. Je ne vais pas te laisser tomber.

- C'est moi qui vais te faire tomber, déclarai-je.

Il ria encore plus et secoua la tête. Sa bouche se plaça juste en dessous de mon oreille, me provoquant un frisson. Pourvu qu'il n'est pas senti ça...

- Aucune chance.

Puis il me transporta jusqu'au milieu de la piste, aux côtés de Rose et son mec. Celui-ci avait l'air absorbé par ce qui lui servait d'attributs féminins. Pauvre type. Une claque résonna et je riais intéurement. Bien fait.

- Ouille, ricana Edward.

- Rosalie a toujours été... sauvage, expliquai-je.

- Je vois ça...

La musique s'arrêta. J'avais réussi à ne pas marcher sur les pieds d'Edward ! Mais le temps était passé vite, je trouve... Edward ne semblait pas vouloir bouger, tout comme moi. Il prit ma main entre ses doigts et y posa un baiser. Ses yeux naviguèrent sur le trèfle en argent qui ornait mon poignet et ses sourcils se froncèrent. Il lut à voix basse ce qui était écrit dessus.

Riley...


Voilà... Pensez aux commentaires...

à bientôt pour le prochain chapitre !