Avec ce vingtième épisode, j'avais vraiment envie d'écrire quelque chose! Je n'ai pas pu me retenir, alors voici une très courte fic (à l'origine c'était un OS mais il est devenu un peu plus long que prévu, il y'aura donc deux chapitres, je posterai le second demain) Cette fic est du point de vue de Stefan (c'est pas souvent dans les fic) et elle raconte ses sentiments après qu'il ait laissé partir Elena puis le sacrifice...J'espère que celà vous plaira!

Le début peut paraître lent et ennuyant, mais le chapitre 2 contient beaucoup plus d'action.

Disclaimer: Vampire Diaries ainsi que ses personnages et son univers ne m'appartiennent pas mais appartiennent à leur propriétaire (CW...) Seule l'idée et les mots m'appartiennent.

Rating: T, pour souffrance et blessures..

Timeline: Fin de l'épisode 20.


Elle était partie… En un battement de cils. Non, rectification je l'avais laissé me la prendre. Comment ai-je pu ? Pourquoi ai-je été trop pusillanime pour voir la vérité en face ? Pourquoi n'ai-je pas agis ? Réagis ?

Klaus avait emmené Elena. J'avais laissé ce monstre me la prendre et elle avait été la plus forte de nous deux, la plus courageuse. C'était presque elle qui me consolait et me rassurait, alors qu'elle était celle qui était en danger, celle dont la vie se jouait ce soir. Et j'avais simplement fermé les yeux. Si un seul souvenir devait rester dans ma mémoire c'était bien celui-ci, un je t'aime, un baiser, un battement de paupières et elle s'était envolé. J'avais l'impression d'avoir lamentablement échoué, je n'avais pas pu la protéger. La protéger de Damon et de ses actions irréfléchies, la protéger de Klaus, la protéger de tous.

Sa main avait lâché la mienne et elle m'avait laissé. Non je l'avais laissé partir. Et elle fait tous ça pour nous. Pour Jenna, pour Jeremy, pour Damon et pour moi. Pour nous protéger. J'aurais dû remarquer que les rôles s'inversaient dangereusement mais je me suis voilé la face jusqu'à ce que le moment crucial soit arrivé, jusqu'à ce que je sois confronté à la réalité : le sacrifice était ce soir. Ce soir, pas un autre, l'action se jouait maintenant. Et un tel sacrifice impliquait la mort du double et encore une fois le double : c'était Elena. Elle avait beau avoir le sang de Damon dans son organisme, la fin de la nuit ne serait en aucun cas glorieuse. Elle se résumerait à deux mots : Morte ou Vampire ?

Aucune de ces deux options ne plaisaient à Elena et je la comprenais terriblement. Je laissais l'option de la mort bien présente, malgré que l'énoncer m'angoisse horriblement, car avec Klaus tout était possible, le meilleur comme le pire. Nous n'avions aucune idée à propos du fait que du sang de vampire permette réellement au double de survivre à une telle mort et lui octroie une transformation. Après tout, est-ce qu'au final nous avions réellement su quelque chose un jour ? Une malédiction de la lune et du soleil totalement fausse, des relations insoupçonnées entre Elijah et Klaus, plus rien ne pourrait me surprendre dans ce lugubre cérémonial. Mais, je continuais d'espérer que, pour une fois, nos bases fondées ne s'écroulent pas, et que le sang de mon frère 'sauve' réellement Elena. Je l'espérais si fort…

Mais maintenant il était trop tard. Mon temps d'agir était expiré. Le sacrifice allait commencer et je ne pourrais pas m'interposer. Je ne le devais pas. Je me devais de respecter ses choix et surtout d'être là, bel et bien 'vivant' si l'on pouvait me qualifier d'un tel terme, pour pouvoir la serrer dans mes bras une fois tout cela passé. Pouvoir m'assurer qu'au lever du jour, même si son cœur ne battait plus et que la soif de sang l'avait envahie, je sois là pour la soutenir, comme je l'avais toujours fais et n'espérais pas cesser cela de sitôt.

Péniblement, je scrutai une dernière fois l'obscurité dans laquelle elle m'avait laissé, près de ma voiture et, pitoyable, je me traînai vers la pension, le gout de ses lèvres toujours sur les miennes, la chaleur de son corps qui semblait persister à me réchauffer, son souffle, et le mélodieux son des battements de son cœur m'hantaient toujours et pourtant ce n'était qu'illusion. Elle n'était plu là, et je n'entendrais peut-être plu jamais son cœur tambouriner contre sa poitrine.

Je passai le seuil sans m'en rendre compte, trop absorbé par mes pensées. Alaric était là, mais je n'écoutais même pas ce qu'il avait dire. Soudain, je relevai la tête, l'espoir et la confusion se mêlant en moi alors que j'accélérais le pas et que ma main venait d'agripper mon téléphone portable si bien que j'eus l'impression que mes doigts composèrent tout seul un numéro que je ne pris même pas la peine d'essayer de reconnaître. Peu importe qui j'appelais, au point où nous en étions, cela ne changerait rien. J'avais décidé d'être fataliste et d'accepter ses choix, parce que je l'aimais, n'était-ce pas compréhensible ?

Ou du moi une partie de moi essayait de les respecter, l'autre la combattait ardemment, comme le prouvait la voix qui répondit à mon appel.

C'était Damon. J'avais appelé Damon.

La conversation fut brève, si bien que je ne réalisais qu'à peine ce que je lui disais. Les seuls mots qui retinrent mon attention furent : « Je sauve la journée » et « m'occuper d'Elena» avant que je ne coupe la communication. J'aurais dû être en colère que mon frère s'apprête à tout gâcher et pourtant je me sentais soulagé. Damon avait pris les choses en mains…et je venais de décider de le laisser agir. Je le regretterais peut-être plus tard, mais pour une fois je plaçais ma confiance et mon espoir sur les épaules de mon aîné, malgré tout ce qu'il avait fait. Peut-être étais-je trop lâche pour le faire moi-même ? Peut-être étais-ce pour ça que je le laissais sans charger ?

Je n'en savais rien, mais ma loyauté envers Elena m'interdisait d'agir comme Damon. Alors j'attendrais : j'attendrais des nouvelles de mon frère, j'attendrais que quelqu'un m'appelle à l'aide, ou j'attendrais que le soleil se lève pour découvrir les tristes conséquences de cette pleine lune. La nuit me condamnait à attendre, sans rien faire, juste patienter. Je ne serais pas capable de faire autre chose : j'avais d'ores et déjà la peur, la peine et la souffrance d'Elena qui s'abattaient sur moi alors que je n'avais aucune idée de ce qu'elle allait réellement subir, ou si le rituel avait commencé. Je savais que Klaus allait boire son sang, jusqu'à sa mort, et cette image, bien qu'encore non-effectuée me tourmentait, pire que ça, elle me tuait de l'intérieur, me mettait au supplice. Oh oui j'aurais grandement donné mon sang jusqu'à la dernière goutte à Klaus si ça pouvait la sauver. Mais le monstre n'en voulait pas, mon sang ne lui servirait à rien, j'étais impuissant face à lui, et ce sentiment de faiblesse mêlé à cette douleur fantôme venue de mon imagination, lorsque mon esprit s'imaginait ce que ressentirait celle que j'aimais, ces deux choses mêlées m'anéantissaient.

Je m'assis sur un fauteuil, le dos raide, ne parvenant pas à me détendre, des larmes persistant à vouloir perler à mes yeux. Je pinçai les lèvres et les refoulai, fixant hagard l'extérieur par la fenêtre. La lune dominait, majestueuse, son cercle parfait éclairant les arbres qui oscillaient au gré du vent. Je détournai vite la tête, remarquant que mon esprit vagabondait déjà, ce demandant bien ce qu'il pouvait se passer dehors. Je me surpris même à tendre l'oreille pour vérifier si elle était toujours en vie, mais me ravisai aussitôt.

Je ferais ce qu'Elena voudrait : j'attendrais, et demain matin, tout sera finit. Je me disais que rien ne pouvait être pire qu'à l'heure actuelle mais que finalement il n'y aurait aucune tragédie, tout reprendrait son cour. Si seulement tout cela était des certitudes et non des stupides illusions dont j'essayais de me persuader…

Je fermai les yeux, me rappelant les derniers mots de ma bien-aimée, ma tête tombant en arrière contre le dossier du fauteuil, laissant le bruit de l'horloge me bercer.

Une heure plus tard, ce qui me parut durer une éternité, la porte d'entrée claqua me faisant rouvrir les yeux et bondir sur mes pieds. Je me demandai immédiatement qui pouvait bien être là. L'idée d'une Elena déjà de retour saine et sauve m'effleura brièvement l'esprit mais je la chassais aussitôt. Qui cela pouvait être ? La démarche, fatiguée, lente, presque boiteuse ne pouvait être celle de Damon alors j'en déduisis que c'était Jenna, ou Alaric. Et pourtant, les pas s'accélèrent au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient pour devenir assurés et lorsqu'il apparut dans l'encadrement de la porte du salon je ne sus quoi penser. Damon était là. Bon ou mauvais signe ? Je n'osais lui demander et le fixait, le regard presque oppressant, quémandeur, attendant qu'il parle. Mais il n'en fit rien et alla s'appuyer contre la cheminée, gémissant lorsque son côté gauche toucha le mur de brique.

-J'ai merdé annonça-t-il d'une voix chevrotante, les yeux perdus dans les flammes. Encore une fois, je n'ai pas réussi. Il avait un plan B. Un loup de secours, un vampire de secours continua-t-il alors que sa voix laissait transpercer des sanglots refoulés.

-Elena ? Me sentis-je obligé de demander, alors que mes propres larmes revenaient à l'assaut.

-je ne sais pas avoua-t-il en s'éloignant du feu pour s'approcher du canapé. Certainement en plein sacrifice admit-il en clignant nerveusement des yeux pour y chasser les petites gouttes d'eau.

Je me laissais tomber sur le fauteuil soupirant vainement quand un bruit sourd me fit sursauter. Mes yeux précédemment mi-clos s'écarquillèrent et j'eus le temps de me relever pour me précipiter vers la provenance du son…et rattraper Damon qui venait de s'effondrer à côté du sofa.

-Damon ? Lâchai-je ébahis alors que je le soulevais et le déposais doucement sur le canapé.

Sa seule réponse fut un long gémissement. J'inspectai son visage rongé par l'inquiétude, celle de perdre Elena, le regret de lui avoir fait boire son sang et …la souffrance ?

Il resta un instant absent ses yeux bleus presque vitreux avant de se redresser, secouant la tête.

- Ca va ? M'enquis-je en posant mes doigts sur son menton pour l'obliger à tourner la tête et à me regarder. Il frappa ma main pour l'écarter et grogna :

-Ca va Stefan !

Je voyais sa tête baissée toute seule, comme s'il n'arrivait plus à la supporter et agrippais ses bras pour le forcer à se redresser afin de mieux l'examiner tout en insistant.

-Tu es sur que ça va aller ?

-Puisque je te dis que je vais bien ! Gronda-t-il en arrachant violemment ma main fermement posé sur son bras gauche.

Je me relevai en même temps que lui et mon regard dévia vers son coude alors que la réalité s'installait dans ma tête et que tout ce mettait en relation : pleine lune, besoin d'un loup garou, Damon sauve la journée…

Je saisis son bras et relevai brutalement sa veste en cuir, laissant apparaître sa peau immaculé…jusqu'à ce que j'atteigne le creux de son coude où sommeillait une terrible plaie. Un regard avec lui suffit. Nos yeux se rencontrèrent alors qu'il savait que j'avais compris et il détourna tristement le regard.

-Non, Damon, non me lamentais-je en fixant la blessure, horrifié. Ne me dis pas que

-Si Stefan, c'est une morsure de loup garou confirma-t-il en déglutissant bruyamment. Il me laissa l'inspecter quelques secondes avant de se ressaisir et de me pousser pour rabaisser sa veste en cuir et camoufler la plaie.

Mon monde entier s'écroulait ! Je pensais que ça ne pouvait pas être pire…grave erreur. Si cette nuit avait décidé me prendre celle que j'aimais, elle ne pouvait pas m'enlever mon grand frère. Cette fois-ci, les larmes que je retenais depuis un bon bout de temps s'échappèrent de mes yeux pour glisser doucement sur mes joues alors que mon souffle fut entrecoupé de sanglots.

-C'est pas important Stef'. Je vais trouver un moyen de sauver Elena

-Non Damon, le coupai en pressant mes yeux, comme ci lorsque je les rouvrirais, tout irait bien. Non, je…je ne peux pas te perdre. Tu ne peux pas mourir.

-Il faut croire que les vampires ne sont pas aussi immortels qu'on avait l'habitude de le prétendre déclara-t-il sous un ton tout à fait naturel.

-Ne dis pas ça lui interdis-je en le dévisageant gravement. Tu ne mourras pas ce soir…

-Je ne sais pas…c'est possible. La morsure me laissera peut-être souffrir plusieurs jours avant que le moment soit venu de…

-Non ! Intervins-je en mettant mes mains des deux côté de son visage pour essayer de traverser le voile d'indifférence qu'il essayait d'adopter et dont ses yeux étaient remplis. Tu ne mourras pas, ni ce soir, ni un autre jour Damon !

-Ce n'est pas ton genre de nier l'incontestable soupira-t-il en tournant la tête, mes mains retombant faiblement le long de mon corps. Malgré que tu t'en sois contrefiché tu as vu ce qui est arrivée à Rose ?

J'hochai faiblement la tête.

-Attends-toi à la même chose pour moi, une morsure ne fait pas d'exception.

-Tu n'en sais rien ! Le contredis-je bien que je n'avais pas beaucoup d'espoir et que je commençais à me faire une raison. Le processus pourrait être différent…

-Ah oui ? Lâcha-t-il en enlevant son blouson avant de le laisser tomber à terre. Il m'exposa la morsure et posa sa paume dessus : Il y'a moins d'une demi-heure, ma main la couvrait entièrement, regarde maintenant.

La morsure était tellement étendue qu'il ne pouvait la camoufler totalement avec sa paume.

-Je vais mourir Stefan et personne n'y pourra rien…mais pour l'instant ce n'est pas le moment de se préoccuper de moi…

-Si bafouillai-je en disparaissant en super vitesse à l'étage. Je retrouvai Alaric, qui inspectait chacune des pièces au pas de course.

-Alaric, s'il te plaît tu peux faire quelque chose pour moi ? Lui demandai-je en l'obligeant à s'arrêter.

-Je ne retrouve plus Jenna, Stefan…

- Tu as des seringues de verveines ?

-Oui, quelques une me répondit-il déboussolé. Pourquoi ?

-Donne m'en une ordonnai-je.

-Très bien, tiens m'obéit-il sans poser de question.

Je me saisis de la seringue et me ruai au rez-de-chaussée, ou mon frère touchait sa blessure entre deux verres de bourbon.

-Je vais aller au sacrifice commença-t-il résolu, sans même se retourner.

-C'est à moi de sauver la journée cette fois murmurai-je en prenant une grande inspiration. Alors qu'il se retournait pour me regarder, j'enfonçai la fléchette dans son flanc et il gémit avant de tomber à genoux.

-Qu'est…ce que tu fais Stef' ? Suffoqua-t-il en se tordant de douleur.

-Je ne peux pas te perdre. Tu n'iras pas te faire tuer au sacrifice !

-Mais qu'est ce que ça change que je meure en sauvant Elena ou d'une stupide morsure ! répliqua-t-il en luttant contre la verveine.

-Je ne compte pas te laisser mourir. Ni d'une morsure, ni par la main de Klaus ! Je suis désolé, si je ne t'avais pas donné de la verveine tu m'aurais empêché d'agir

Je le tirai sur le canapé et m'éclipsai du salon avant qu'il n'ait pu broncher me dirigeant vers le lieu du sacrifice.


Lorsque j'y arrivai, Klaus était au centre d'un cercle enflammé, Elena posté à son opposé, la tête baissée. De part et d'autre d'elle, dans deux cercles différent : un loup garou Jules, et un vampire…Jenna ? Je restai ébahis un instant, dans l'ombre, mais l'originel ne tarda pas à me remarquer.

-Que fais-tu là ? grogna Klaus d'une voix enrouée, ouvrant ses yeux : qui étaient devenu incolore.

Je m'avançai prudemment, respirant bruyamment. Dès que les flammes m'éclairèrent, Elena me remarqua et hurla :

-Stefan !

-Silence ! Gronda Klaus en la fusillant du regard. Que viens-tu faire ici ?

-Je voudrais faire un marché…tentai-je mal assuré.

Son rire diabolique résonna dans la forêt, un frisson me parcouru l'échine mais je ne cillai pas.

-Tu crois être en position de demander un marché ? Je te laisse la vie sauve par principe : tu n'as pas encore interféré dans mon plan et tu as fait tous ce que j'ai jusqu'alors demandé…

-C'est un marché qui serait également en ta faveur…osai-je le couper en déglutissant.

-Vraiment ? fit-il en souriant mesquinement.

-Une fois loup-garou ta seule envie sera de déchiqueter un vampire non ?

Il hocha la tête, pensif.

- Tue-moi ! Une fois loup, mords moi, tue moi, fais ce que tu veux de moi.

Je remarquai Elena se tendre et son cœur s'accélérer.

Klaus parut déstabilisé un instant et me toisa un moment avant de reprendre :

-Pourquoi ferais-tu ça ? Qu'est ce que ça t'apporterait?

-Je veux quelque chose en échange.

Je fis une pause, guettant sa réaction puis poursuivit :

-Je veux que tu sauves mon frère.

Je vis le prénom Damon se dessiner sur les lèvres d'Elena alors qu'elle fronçait les sourcils.

-Il a été mordu par un loup-garou…et étant un hybride de plus de 1000ans…

-Tu voudrais que je le soigne en échange de ta vie…

-Oui approuvai-je en baissant la tête.

-Comme c'est touchant…souffla Klaus sarcastique. Mais, les vampires ici ce n'est pas ce qui manque…une fois loup j'aurai l'embarras du choix pour mon casse croûte…

-Oui, mais aucun n'accepterai de t'aider à créer ta nouvelle race…répondis-je à contre cœur, presque écœuré par mon comportement.

L'originel leva un sourcil, étonné.

-Tu serais prêts à m'aider pour sauver ton frère…

-Je ne peux pas me permettre de le perdre avouai-je gêné.

-Disons que j'accepte, qui te dis qu'il y'aurait un remède contre une morsure ?

-Il doit y'en avoir un ! Me persuadai-je.

-J'espère que ce n'est pas un coup fourré grommela-t-il, son regard passant d'Elena à moi. Je gardai mon air sérieux et confirmai :

-Non, sauve Damon, et je suis tout à toi…

Je baissai la tête au souvenir de mon frère et de cette morsure puis à la vue de mon avenir que je mettais dans les mains de Klaus. Ce dernier sourit diaboliquement avant d'ordonner à Greta de me tenir hors de porté du sacrifice, mais pas trop loin pour que je puisse lui servir de défouloir une fois transformé. La jeune femme acquiesça et je fus violemment projeter contre un arbre…sur la branche duquel je m'empalai durement. Je retins un cri alors que le bois brulait mes entrailles et que je devinais que je n'arriverais pas à me décrocher seul.

-Au moins ici tu ne pourras t'enfuir…en déduit Klaus en m'observant souffrir avec un air sadique.

Le rituel reprit, les flammes se ravivèrent, j'entendis Jules hurlé en tant que loup et Jenna pleurer. Greta recommença sa récitation de formule lorsque je l'interrompis, me servant de mes dernières forces :

-Klaus !

-Quoi ? Rugit-il en se retournant vers moi, ces crocs et ses veines apparentes, le visage monstrueux.

-Je veux ta parole…pour Damon.

-Et bien tu l'as si ça peut te rassurer Salvatore ! Maintenant ne nous interromps pu !

Il se détournait pour reprendre alors que j'insistai, malgré ma voix faible j'essayais de mettre de la détermination dans mon ton :

- Dis-le !

-Je te donne ma parole ! Maintenant, tais-toi ! hurla-t-il agacé.

Je voyais Elena me regarder horrifiée, alors que la branche me faisait souffrir de plus en plus, si bien que je ne pu me retenir longtemps de gémir comme le bois irritait tout mon corps et le moindre de mes organes.

-Fais le taire ordonna Klaus sans même me jeter un coup d'œil.

La sorcière me fixa, fit un geste de la main, ma tête frappa violemment l'arbre et tout devint noir…