Les larmes du prince
Disclaimer : Harry Potter ne m'appartient pas. Cette histoire est une traduction de celle de Tassy Riddle : « Lágrimas de um Príncipe ».
Bêta-correctrice : Cinnam.
Remerciements : Je tiens à remercier particulièrement ma bêta "Cinnam" pour ses corrections et ses conseils. Ensuite, tous ceux et celles qui suivent cette histoire et qui l'ont commentée. Un grand merci à ceux qui l'ont lue.
Notes: les pensées et (les commentaires) - « dialogues ».
Chapitre 1 : Annonce de fiançailles…
Il était une fois, il y a de nombreuses années, dans un pays très à l'est de la Grande-Bretagne, un beau et fortuné royaume appelé Poudlard. Il était divisé en quatre royaumes plus petits très prospères qui vivaient en pleine harmonie : Gryffondor, Serpentard, Serdaigle et Poufsouffle. Le royaume de Gryffondor était la région dans laquelle vivait la famille royale. Depuis des années, les Potter régnaient sur ce royaume, mais lorsque le roi Alan Potter et sa femme, la reine Helen Potter, moururent, ils n'avaient pas d'héritier mâle dominant destiné à prendre la relève. Ainsi, le trône passa à leur fils unique qui était un homme soumis, c'est-à-dire un homme capable de mettre au monde des enfants. Il se prénommait James Potter. Mais étant un homme capable d'enfanter, il ne pouvait pas régner seul et avait le devoir de se marier à un autre homme afin d'assurer la poursuite de la lignée royale. James Potter s'était alors marié à son meilleur ami, Sirius Orion Black, et était donc devenu par les liens sacrés du mariage James Potter-Black. Par ce mariage, il avait enfin pu accéder au trône et devenir le roi des royaumes de Poudlard et Gryffondor.
James et son mari Sirius eurent quatre enfants. Le plus vieux, âgé de dix-sept ans, était le plus beau prince de tous les royaumes. Son nom était Harry James Potter-Black et il était un porteur (= homme soumis) tout comme sa mère James Potter. Puis ses cadets, âgés de douze ans et au nombre de deux : les jumeaux Alice et Isabelle Potter-Black. Et enfin le dernier né, âgé de huit ans, était un homme dominant et héritier légitime du trône. Son nom était Alexander Orion Potter-Black.
Agé de dix-sept en ce mois de juillet, le jeune prince de Gryffondor était maintenant sexuellement mature afin d'assurer sa lignée et cela à son grand désespoir. C'était le moment pour lui d'épouser le fils héritier d'une noble et grande famille aristocratique. La beauté du prince de Gryffondor était légendaire et traversait tous les royaumes. Des centaines de nobles se déplaçaient jusqu'au palais seulement pour l'apercevoir du coin de l'œil, et ils étaient émerveillés chacun leur tour par son charme.
Harry était un jeune homme compatissant, humble et délicat en même temps. Ses traits étaient minces, ses lèvres charnues et roses, la peau douce comme la pêche et les cheveux noirs comme la nuit et tournés vers le haut de façon sexy -ce qui faisait baver et fantasmer tous ses prétendants-. Son corps était incroyablement mince et bien formé grâce à la pratique de l'escrime et de l'équitation. Il était doué d'une petite taille absolument charmante qui contrastait parfaitement avec l'air doux et angélique qu'il dégageait. Cependant, ce qui coupait le souffle à ses prétendants, c'était la paire d'émeraudes brillantes qu'il possédait en guise d'yeux. Oui, car jamais auparavant il n'avait été vu dans aucun royaume connu un vert aussi brillant que celui des yeux du jeune prince. Des yeux qu'il avait hérité de sa grand-mère paternelle, la Grande Duchesse Lilian Black, la mère de Sirius.
À l'heure actuelle, la question de « le marier avec un héritier d'une famille noble » était discutée dans la salle des banquets, dans laquelle Harry et James avaient l'habitude de prendre leur petit-déjeuner. Sirius était en réunion diplomatique avec le Comte de Serdaigle, les jumeaux étaient avec leurs professeurs particuliers probablement en train d'apprendre le latin, le français ou l'allemand, et le petit Alex jouait dans le jardin sous les yeux attentifs de ses nounous.
-"Ne le fait pas ! Pas avec n'importe qui, ma !" intervint Harry avec colère et James secoua la tête.
Il avait compris que son fils ne soutenait pas son choix au sujet du prétendant qu'il lui avait choisi, mais il savait aussi que c'était la bonne chose à faire, notamment pour des alliances politiques. Malheureusement la noblesse fonctionnait comme ça.
-"Harry ... Nous n'aimons pas ça non plus, mais c'est comme ça, Harry !"
-"Mais, il n'est rien d'autre qu'un pédant, égocentrique, vaniteux, insupportable et pourri gâté de fils de duc à la noix, par Merlin…"
-"Harry !" l'interrompit brusquement James, sachant que s'il ne l'arrêtait pas immédiatement, Harry continuerait à cataloguer la myriade de « qualités » de son prétendant jusqu'au coucher du soleil. "Je sais que tu ne t'entends pas bien avec lui, mais c'est une opportunité de mieux le connaître. Son père a déjà demandé ta main et Sirius la lui a accordée."
-"QUOI ? Mais je ne veux pas épouser Draco Malfoy ! Si je l'épouse, je me jette du haut d'une falaise !" James soupira seulement.
Son fils était si dramatique, caractère qu'il avait sûrement hérité de la famille de Sirius.
-"Écoutez bien, mon fils. Ce mariage sera très important pour renforcer les alliances dans notre royaume."
-"Mais je ne l'aime pas !"
-"Harry ..." James plissa les yeux et répéta les mots qu'il avait une fois entendu de sa propre mère : "L'amour est quelque chose que tu trouveras uniquement dans ces livres que tu aimes et que tu lis voracement. La vraie vie est complètement différente, aucun prince n'apparaîtra sur un beau destrier blanc pour venir te sauver comme une jeune demoiselle en détresse."
-"Tu n'aimes pas Papa ?" A-t-il demandé en état de choc. Ses beaux yeux verts brillaient d'incompréhension. L'homme plus âgé sourit.
-" Bien sûr que je l'aime, mais cet amour est venu après le mariage et après un long moment. Nous étions amis et cela a aussi beaucoup aidé."
-"Et tu n'étais jamais tombé amoureux de quelqu'un avant de l'avoir rencontré ?"
-"Euh ..." James se remémora une paire d'yeux noirs étincelants qui avaient fait battre son cœur il y a plusieurs années de ça. "J'étais trop jeune, Harry. Je n'ai pas eu le temps pour ça." Le garçon semblait le croire, car il hocha la tête et revint à une expression indignée.
-"Ce n'est pas juste, ma !"
-"Donnez-lui une chance, peut-être que les choses peuvent s'améliorer entre vous. Saviez-vous qu'il n'y a qu'un pas entre la haine et l'amour ?"
-"Belle philosophie, mais je veux la voir mise en pratique."
Le cauchemar de Harry n'était nul autre que son cousin Draco Lucius Malfoy. Et même s'il était terrifié à la seule idée de l'épouser, Harry savait que le garçon insupportable était définitivement le meilleur prétendant à sa main. Après tout, il était le fils unique de la famille la plus riche et la plus influente de la région : le duc de Serpentard, Lucius Henrique Malfoy, et sa femme Narcissa Black-Malfoy, la sœur de Sirius.
-"Harry, je sais que c'est dur pour toi, mais promets-moi que tu feras ce que tu peux et que tu nous rendras fier ton père et moi !", dit-il sincèrement, fixant le garçon avec affection et compréhension. Le jeune prince savait qu'il ne pourrait jamais désobéir à sa mère adorée - il était parmi les enfants de son père et de sa mère, le plus proche de cette dernière - et il soupira.
-"D'accord, mais s'il commence à me faire chier, je jure que je vais le jeter dans une fosse !" Partageant un sourire avec sa mère, Harry ne put s'empêcher de se souvenir de son enfance pas si lointaine que ça, quand Draco l'avait harcelé avec l'idée absurde d'un mariage qui aurait lieu entre eux.
(Flashback)
Un soleil majestueux baignait les terres du royaume de Poudlard de son éclat majestueux tandis que la famille royale s'amusait dans le jardin du palais. Le roi-conjoint, assis confortablement à l'ombre d'un arbre afin de protéger le petit bébé gazouillant sur ses genoux des dangereux rayons du soleil, regardait avec un sourire sur le visage son fils aîné qui jouait avec un lapin blanc. Ils couraient l'un à côté de l'autre, sans se soucier de salir sa tunique couleur vert bouteille qui accentuait la belle lueur de ses yeux. Le petit garçon de dix ans donnait du bonheur à ses parents à chacun de ses sourires, offrant une image digne d'être admirée, car aucune créature ne pouvait être aussi douce, belle et aimée par la nature que ne l'était Harry.
-"Que Dieu garde cette innocence," pensa James à voix haute, en s'occupant d'Alex -tout juste âgé de deux ans, et qui venait finalement de s'endormir sur ses genoux- sans quitter des yeux son fils aîné.
À quelques mètres, les sœurs jumelles de six ans se disputaient gaiement pour savoir laquelle d'entre elles portait la plus belle robe en dentelle rose, robes qui se gonflaient grâce à leurs tours sur elles-mêmes et à la légère brise qui s'y engouffrait. Le roi Sirius, d'autre part, était dans la salle du trône avec son beau-frère, le duc Lucius Malfoy, conversant - plus précisément, négociant – à propos de l'avenir d'Harry. Lucius était accompagné de son fils unique, un jeune homme de treize ans nommé Draco Malfoy, qui écoutait toutes les négociations en silence et avec une expression indifférente, mais qui souriait intérieurement.
Draco était amoureux de son cousin depuis qu'il avait dix ans. Depuis qu'à l'un des bals royaux, le petit enfant de sept ans avait aidé Harry, qui rigolait avec un charmant sourire étirant ses belles lèvres roses, à se remettre debout, car il avait trébuché sur le bord soulevé d'un beau tapis. À ce moment, Draco avait pensé avoir vu un ange un bel ange aux yeux émeraude et aux cheveux en désordre. Et comme un bon fils gâté, il voulait cet ange pour lui-même. Harry, cependant, s'éloigna comme si rien ne s'était passé pour jouer avec les autres enfants qui l'appelaient, laissant le blond perplexe et indigné d'être exclu. Cette nuit-là, Draco essaya d'approcher du petit garçon de la seule façon qu'il avait apprise, en se vantant et ridiculisant les amis d'Harry. Évidemment, ça n'avait pas marché. Et la seule chose qu'Harry pouvait faire pour les défendre de cet affront était de le rejeter.
Dès lors, Draco essayait sans cesse d'attirer l'attention de Harry. Il essayait tout, mais comme cela ne fonctionnait pas, il tourmentait le garçon de façon arrogante et hostile juste pour avoir ces beaux yeux émeraude sur lui. Durant ces trois années, le désir d'avoir ce petit ange pour lui ne fit qu'augmenter, tout comme l'aversion d'Harry envers sa présence agaçante.
-"Pourquoi n'irais-tu pas dans le jardin jouer avec ton cousin, Draco ?" l'invita doucement Sirius.
Le garçon blond, à son tour, jeta un rapide coup d'œil à son père, et voyant qu'il hochait la tête, il fit un salut subtil pour montrer son accord aux paroles du roi.
-"Excusez-moi, Votre Majesté, je vais y aller."
-"Vas-y."
-"Excusez-moi," dit-il poliment, mais imperturbable, en suivant des yeux l'objet de son désir tout en conservant son masque de froideur que son père lui avait enseigné à porter.
Arrivé dans le jardin, il salua respectueusement l'époux du roi et se dirigea vers les quelques arbres qui surplombait cette magnifique partie de l'immense jardin, où le beau garçon aux cheveux noirs cherchait quelque chose. L'attitude de Draco était naturellement hautaine, assortie à ses robes impeccables : une chemise de soie bleu marine légère et un pantalon noir avec des bottes de cuir de la même couleur.
-"Tu as perdu quelque chose, petit prince ?"
Harry arrêta immédiatement la recherche de son petit lapin qui s'était enfui et roula des yeux au son de la voix familière et ennuyante de son cousin.
-"Qu'est-ce que tu veux, Draco ?" avait-t-il demandé avec impatience, se tournant vers le garçon plus âgé.
-"Tu es sensible aujourd'hui". Il sourit moqueusement, aimant voir ces brillantes émeraudes luire de fureur. "A-t-on oublié de mettre du chocolat dans ton lait chaud ce matin, mon prince, pour te laisser dans une humeur pareille ?"
-"Non, mais c'est la venue d'un certain serpent albinos insupportable qui a gâché ma journée !"
- "Oh, tu me lance ta grande liste d'insultes en plein visage, félicitations. Mais si j'étais toi, mon cher Harry, j'aurais plus de respect pour mon futur mari."
-"Quoi ?" le beau visage du brun avait montré sa confusion et son dégoût.
-"Tu as bien entendu", dit-il avec autosuffisance, s'approchant de manière suggestive de l'enfant. "Dans quelques années, tu m'appartiendras et tu m'obéiras pour absolument tout. Et je n'accepterai aucune sorte de rébellion ou d'insultes de ta part, alors habitues-toi y dès maintenant."
-"Tu es devenu fou… je préfères me jeter dans la fosse aux lions que d'épouser un imbécile comme toi."
-"C'est ce que nous verrons, Harry." Il rétrécit ses jolis yeux gris, le tirant soudainement vers lui par la taille. "Encore quelques années, et quand nous nous marierons, tu apprendras à faire tout ce que je t'ordonne, est-ce clair ?"
-"Dans tes rêves, espèce d'idiot !" dit-il à travers ses dents serrées de colère.
-"Oh, oui ... Tu ne perds rien pour attendre ..." Le prenant par surprise, Draco joignit ses lèvres aux siennes dans un baiser chaste, juste en un contact bref, qui apporta une couleur rouge vif aux joues d'Harry.
Avec une forte poussée, le brun réussit à le faire lâcher prise et se précipita immédiatement aux côtés de sa mère, se disant qu'il préfèrerait mettre sa main dans un nid de najas (famille de serpents dont les cobras font partie. Ceux-là possèdent un venin qui provoque la paralysie et certains de ces serpents peuvent provoquer un gonflement voire même une nécrose des tissus et peuvent posséder également un pouvoir anticoagulant important) plutôt que d'être forcé d'épouser ce blond audacieux.
Ce dernier, cependant, semblait être dans les nuages après avoir savouré les douces lèvres de son ange, promettant qu'il ne le laisserait jamais s'échapper, car ces lèvres mielleuses devaient être les siennes.
(Fin du Flashback)
Deux jours s'étaient écoulés depuis que James avait annoncé à Harry le choix de son fiancé. Maintenant installé confortablement dans l'un des carrosses royaux, le jeune prince allait au château de Archiduc Albus Dumbledore qui était son parrain. Le voyage durait à peine une heure. Pendant le trajet, Harry regardait le paysage tout en sentant le regard attentif de sa gouvernante personnelle sur lui, car même en brodant ceci ou cela elle ne négligeait pas son prince. Minerva McGonagall était avec lui depuis sa naissance, et depuis lors elle l'avait soigné comme s'il était son propre fils. Après tout, avec quelqu'un d'aussi doux que Harry, il était difficile de ne pas s'attacher.
Bientôt, ils s'arrêtèrent devant le château magnifique de la famille Dumbledore, où Albus vivait isolé du monde, ne vivant qu'avec ses quelques domestiques et un oiseau exotique nommé Fumseck. On savait que le seul descendant de cette noble famille ne s'était jamais marié, même s'il était un homme, et qu'il ne se souciait pas des regards étranges qu'on lui adressait il offrait toujours des sourires amicaux et des gestes doux envers tout le monde.
C'était une personne qui avait toujours été un ami des Potter et un conseiller royal, car sa grande sagesse avait aidé à créer et faire prospérer ce beau royaume. Mais derrière ses sourires aimables, si on regardait profondément dans ses sages yeux turquoise, on pouvait clairement y lire qu'il avait vécu une grosse déception par le passé. Mais le brave homme n'en avait jamais parlé à personne, et quand on lui demandait pourquoi il ne s'était pas marié, il souriait juste et disait qu'il n'avait pas beaucoup de chance en ce qui concernait le cœur.
-"Le prince Harry est là pour voir l'archiduc Dumbledore", annonça calmement Minerva à l'un des serviteurs du château alors qu'ils descendaient du carrosse.
-"Immédiatement, madame" dit-il après un profond salut au prince, "s'il vous plaît, suivez-moi."
Le domestique les conduisit alors dans le hall principal pour attendre l'archiduc et alla dans la cuisine pour prendre le thé. Bientôt le noble gentilhomme apparut avec un sourire radieux indiquant sa satisfaction de recevoir la visite de son filleul. Avec un ensemble composé d'un pantalon de lin beige et d'une magnifique tunique brodée bleu marine sur le dessus, Dumbledore se faisait toujours remarquer par sa présence élégante et juvénile.
-"Mon jeune prince !" Harry sourit et rompant le protocole se précipita pour l'embrasser.
-"Parrain ! "
-"J'imagine la raison de votre visite," dit-il, tenant toujours le garçon dans ses bras. "La semaine dernière, j'étais avec votre père et il m'a parlé de la demande en mariage."
Le petit soupira, s'asseyant sur le confortable canapé en acajou, avec l'archiduc à ses côtés. Avec une révérence respectueuse, Minerva s'était éloignée pour leur donner plus d'intimité.
-"Tu sais que je ne peux pas le supporter."
-"Je sais."
-"Pourquoi, dans toute l'immensité du royaume de Poudlard, mes parents devraient-ils le choisir lui ? Il semble qu'ils l'ont fait juste pour me condamner et me rendre malheureux."
-"Ne dis pas ça, Harry. Tu sais très bien que la famille Malfoy est la plus influente dans tout le royaume. Sans parler du fait qu'il partage le sang royal en étant ton cousin."
-"Mais Alex héritera du trône."
-"Cependant, la noblesse est comme ça. Ils prêchent la « pureté du sang », le plus noble, le meilleur et le plus pur."
-"C'est injuste", murmura-t-il avec une moue gracieuse.
-"Sans doute petit, mais nous ne pouvons pas toujours vivre ce que nous rêvons."
Harry remarqua que les yeux du noble s'obscurcissaient légèrement alors qu'il parlait, comme s'il voyageait vers un passé lointain qui prouvait exactement ses mots. Il avait toujours voulu connaître les détails de la jeunesse de son parrain, mais quand il demandait, il esquivait avec une dextérité impressionnante la question en le faisant changer de sujet. Mais il croyait qu'un jour il découvrirait la vérité quand le plus grand serait décidé à lui dire.
-"Le pire, c'est que je ne ressens rien pour lui, pas même une affection fraternelle, seulement de l'aversion et de la répulsion."
-"Qui sait, avec du temps ..." soupira-t-il "Vous aurez l'occasion de mieux vous connaître, Harry, parfois toute cette arrogance n'est qu'un masque."
-"Un masque bien placé, au fait." Albus ne pouvait pas contenir un petit sourire.
-"Il est très difficile de voir un mariage fait par amour de nos jours, surtout dans l'environnement dans lequel nous vivons. Malheureusement, les alliances politiques sont essentielles pour la bonne administration d'un royaume."
-"Ma mère m'en a parlé mais assez évasivement, mais elle l'a fait."
Les deux regardèrent en silence le serviteur leur servir un délicieux thé au jasmin, puis le prince reprit la parole.
-"Elle a dit que l'amour était quelque chose que je ne trouverai que dans les livres et que jamais ce héros idéalisé ne viendrait pour sauver le pauvre personnage sans défense."
-"Et tu sais que c'est vrai " sourit-il en goûtant le thé.
-"Je sais, mais ... je ne veux pas de héros. Je veux juste ne pas être livré au méchant." L'archiduc laissa échapper un rire amusé, secouant la tête.
-"Ne t'engage pas dans cette promesse avec une telle pensée, Harry. Pour l'instant, le jeune Malfoy est ton fiancé, mais les choses peuvent changer. Tu ne sais jamais ce que demain est fait."
-"C'est ce que à quoi je m'attends."
-"Avoir de la patience et la foi que les choses suivront leur cours de la meilleure façon possible. Que les anges t'écoutent, mon enfant."
La conversation avec Dumbledore et ses conseils avisés lui prirent le reste de son après-midi. Alors que le soleil se couchait, Harry et Minerva rentrèrent de nouveau à la cour. Le jeune prince était plus serein, car les paroles de l'archiduc avaient quelque peu adouci son indignation, lui offrant l'espoir que le mariage ne se ferait pas. Cependant, sa soudaine bonne humeur s'était évanouie quand, en arrivant au palais, son père lui avait dit que dans quelques heures les Malfoy arriveraient pour dîner.
Harry se tenait devant le miroir, contemplant le faux sourire qu'il devrait porter toute la nuit. La belle chemise nacrée qu'il portait sous la tunique d'une épaule vert émeraude accentuait son air angélique, car les manches étaient trop larges et longues, dépassant d'une poignée ses douces mains. Le pantalon en soie blanche correspondait parfaitement aux jambes galbées et un magnifique collier, des bagues en or et des bracelets enrichissaient encore plus l'image tendre. La délicate couronne qui se moulait aux cheveux noirs sensuels du jeune prince témoignait de sa condition royale et, selon Harry, représentait des tristes menottes qui l'amèneraient à ce mariage.
-"Harry !" Deux voix exactement pareilles sortirent le jeune prince de sa stupeur.
Les jumelles grimaçantes vinrent se jeter dans son lit, ne se souciant pas de froisser leurs belles robes bleues, pleines de plis, d'arcs et de broderies. Les jumelles Potter-Black avaient sans aucun doute la beauté de leurs parents, avec une paire d'yeux noisette comme ceux de James, et des cheveux noirs à la taille, malléables, comme ceux de Sirius. Et bien sûr, elles adoraient leur frère aîné, bien qu'elles aient souvent rendu sa vie impossible. Comme en ce moment ...
-"Votre cher fiancé est arrivé !" Isabelle sourit. Il était simplement impossible de distinguer l'une de l'autre, seul James le pouvait.
-"Lui et nos chers oncle et tante ..." ajouta sarcastiquement Alice "Ils ont l'air contents de vous voir."
-"Tu apprécies de me voir sur le chemin du purgatoire, n'est-ce pas ?"
-"Ouais."
-"Comment as-tu deviné ?"
-"Mais on t'aime ... Tu es notre grand frère. Et ne sois pas en retard, M. Malfoy !" En même temps, elles s'enfuirent toutes les deux, avant que leur cou ne soit tordu par un Harry énervé.
Et à ce moment même, une des familles les plus prestigieuses du royaume entrait dans le château. Ses beaux yeux, froids comme des glaçons, parcouraient la structure majestueuse. Parce que, sans aucun doute, le Château Potter-Black était un véritable symbole de magnificence.
À l'entrée, de la cour royale, on pouvait accéder au Pavillon de l'Horloge du Pendule situé dans l'aile nord ; un grand escalier en marbre conduisait au premier étage, à l'Opéra Royal et à la chapelle, eux-mêmes conduisant au corps central et à l'aile du midi, où il y avait à la salle des Gardes et le salon de la Paix. Ce dernier conduisait à la Salle des Maréchaux, occupant tout l'étage au-dessus du Pavillon de l'Horloge. A côté de ce dernier, au rez-de-chaussée, il y avait la cour de marbre, la Salle Blanche, puis le Salon Louis Potter II, la Salle du Trône (aussi appelé salon d'Apollon), la salle de Hermès Potter XIV et, enfin, la Galerie d'Antoinette Potter, qui à son tour conduisait au pavillon de Flore.
L'aile du Midi abritait, au premier étage, près du jardin, les appartements du roi et de son épouse, et les appartements des princes et des princesses. Un petit escalier en spirale leur permettait de rejoindre le rez-de-chaussée, du côté de la cour, entre le Cabinet de la pendule et le pavillon de Flore.
L'aile nord abritait la chapelle, son pavillon ainsi que l'Opéra Royal. L'aile entre le pavillon de Flore et celui de Marsan, à l'extrémité nord du palais, était occupée par la salle des spectacles, délimitée du côté de la cour du marbre par un étroit couloir menant au pavillon Marsan ; qui était occupé par les appartements destinés aux chefs d'état en visite officielle et aux nobles qui voulaient rester à la cour. Tout le palais avait été décoré de la manière la plus belle, avec des peintures, argenteries, ornements en argent, or et pierres précieuses, et de riches meubles en acajou foncé ou en chêne royal.
-"Le duc Lucius Henri Malfoy, sa femme, la duchesse Narcissa Black-Malfoy et l'héritier Draco Lucius Malfoy" un serviteur annonça solennellement l'entrée de la famille dans la salle des Maréchaux, une sorte de foyer gigantesque et magnifique, où les invités attendent le départ du dîner.
-"Messieurs." Le duc Malfoy s'inclina respectueusement.
La famille Potter-Black était déjà sur les lieux, sauf Harry, et ils s'inclinèrent poliment. Les jumelles jouaient avec leurs poupées, assises sur le magnifique canapé, et le petit Alex Orion, jouait avec amusement avec quelques soldats jouets assis sur le beau tapis persan. James et Sirius demandèrent aux invités de s'installer pour un apéritif, une liqueur de pomme verte, pendant qu'ils attendaient Harry.
-"Il devrait arriver maintenant," dit James, essayant de retenir la nervosité dans sa voix, sachant que son fils bien aimé retardait autant que possible la réunion avec son fiancé.
-"Ce n'est pas convenable pour un porteur d'être en retard."
-"Nous le savons, Lady Malfoy, mais Harry se fait beau pour son fiancé."
Narcissa était une belle femme avec un air d'arrogance, même quand elle était fâchée. Parfois, elle laissait le masque des Malfoy de côté et laissait échapper un brin de chaleur dans ses paroles, surtout avec son frère, mais elle était généralement une femme impeccable et fière qui regardait tout le monde de haut.
-"Harry est très excité par le mariage," continua Sirius.
-"Nous le sommes également." Le patriarche Malfoy sourit avec son arrogance naturelle, caressant distraitement la tête du serpent or blanc qui ornait le sommet de sa canne. "L'attente de voir un enfant au Château Malfoy est énorme. Un garçon, pour continuer l'héritage de la famille."
-"Harry ne va sûrement pas vous décevoir."
-"Nous avons pleine confiance en cela, mon cher frère." Narcissa sourit froidement.
Pendant ce temps, Draco était inconscient de la conversation autour de lui. Ses pensées étaient centrées sur le fait de revoir son bien-aimé Harry.
Pendant des mois, lui et son cousin ne s'étaient pas vus, et quand son père avait annoncé que le roi Sirius lui avait donné la main de son fils, Draco était presque immédiatement allé au palais pour kidnapper son fiancé, parce qu'il était impatient de l'avoir avec lui dans ses bras. Et peu importait que Harry le détestât, un jour il apprendrait à l'aimer.
L'héritier du nom et de la fortune Malfoy était un jeune homme dominant de 20 ans, et convoité par n'importe quelle femme, homme, princesse, prince, reine ou roi. Ses beaux yeux gris, avec des cheveux blonds encadrant son visage aristocratique, accentuaient toute la fierté qui émanait de lui naturellement. Son corps était musclé et bien proportionné, caché par les robes coûteuses, et il faisait pousser plus d'un soupir à ses admiratrices et admirateurs partout où il passait. C'était un bel homme, mais il ne pouvait pas obtenir l'admiration et la nostalgie de la seule personne qu'il voulait, la seule personne qui avait fait briller ses yeux à l'âge de dix ans. Parce que Harry ne s'était pas laissé attirer par son charme. Il ne voyait que l'arrogance, la vanité et son air de garçon gâté à la place de sa beauté.
-"Harry ..." murmura Draco, embelli, regardant le beau prince entrer dans le couloir.
Comptant mentalement jusqu'à dix, Harry mit sur son visage le sourire forcé auquel il s'était entraîné si fort à avoir devant le miroir et s'approcha de la famille Malfoy et de ses parents.
-"Bonsoir, je suis désolé pour le retard." Il s'inclina légèrement devant les trois invités. "Seigneur Malfoy, Lady Malfoy."
Ses yeux ne reposaient pas du tout sur Draco, ce qui exaspéra son fiancé.
-"Je pense que nous pouvons passer à la salle de banquet."
Suite à la suggestion de James, tout le monde rentra dans la belle salle qui avait une grande table rectangulaire en bois de noyer, plusieurs tapisseries ornant les murs et un énorme lustre en cristal situé au-dessus de la table. Les rois étaient assis à chaque extrémité de la table, leurs enfants d'un côté et les invités de l'autre, ils regardaient les domestiques entrer et déposer sur la table des centaines de plateaux. Le nom "Salle des banquets" n'était pas anodin puisque c'était la salle où l'on se régalait de repas délicieux lorsqu'il y avait des invités de marque. De délicieux repas tels que ceux qui étaient servis lors des banquets y étaient dégustés avec gourmandise.
De toute évidence, Harry avait du mal à apprécier les merveilleux plats, car les yeux insistants de son cousin n'arrêtaient de suivre tous ses mouvements avec un sourire exaspérant et autosuffisant au coin de la bouche. Harry envisageait sérieusement, même si c'était un manque d'étiquette, ou briser le protocole, de coller son couteau à la gorge de son promis afin de retirer le sourire victorieux de son visage. Bien probablement, son Pa ne serait pas très heureux.
Sirius et Lucius discutaient des affaires, Narcissa commentait avec désapprobation les robes froissées des jumelles, James s'occupait d'Alex en essayant de lui donner à manger, et Harry et Draco échangeaient des regards, meurtriers de l'un et victorieux de la part de l'autre.
-"Pourquoi n'allez-vous pas discuter dans le jardin ?" suggéra Sirius à Harry et Draco pendant qu'ils finissaient leur dessert, composé d'une délicieuse tarte au chocolat et d'une crème glacée au caramel trempée dans du sirop de framboise.
Il ne remarqua pas le regard mortel que son fils lui lançait.
-"Excellente idée" approuva Narcissa.
-"Euh ... je ne pense pas que ce soit convenable ..."
-"Oh, Harry, votre nounou vous accompagnera de loin. "
-"Mais ... "
-"Oui, Harry, montre-moi le jardin, je ne t'ai pas rendu visite depuis un bon moment. "
Si les regards pouvaient tuer, Harry n'aurait plus à s'inquiéter de ce mariage.
-"Comme tu veux, Malfoy," dit-il entre ses dents.
Les adultes sourirent alors qu'ils quittaient la pièce, suivis par la nounou personnelle de Harry, McGonagall. Mais James soupira intérieurement, sachant que son cher fils n'en était pas du tout content. Malheureusement, c'était la chose la plus sûre à faire. Il ne pouvait pas penser avec son cœur ... Sa mère le lui avait dit plusieurs fois.
Le jardin du palais était un vrai rêve, et l'un des endroits où Harry aimait le plus rester, suivi par l'immense bibliothèque. Des milliers de fleurs entouraient les arbres gigantesques, les bancs de marbre, les balançoires des jumelles et les belles fontaines qui étaient surmontées de statues de de nymphes et de cupidons de la mythologie grecque. C'était un endroit d'une beauté impensable et plein de paix, habité par quelques petits lapins, écureuils et oiseaux qui entouraient toujours le jeune prince les matins ensoleillés. Un lieu magnifique, mais à ce moment-là, pour Harry, il avait perdu toute sa beauté.
-"De quoi veux-tu parler, Malfoy ?" demanda-t-il froidement, assis sur l'un des bancs de marbre.
-"Eh bien, je veux faire une promenade avec mon fiancé."
-"Je ne veux pas être votre fiancé, et vous le savez très bien." Le sourire arrogant sur les lèvres du blond n'avait fait que s'accentuer.
-"Dommage que tu n'aies pas le choix, n'est-ce pas ?"
-"Tu n'es rien d'autre qu'un idiot", répondit-il avec haine.
-"Fais attention à ce que tu dis, mon cher Harry, je ne permettrai pas de telles insultes quand nous nous marierons."
-"Nous ne nous marions pas !"
-"C'est ce que nous verrons, cousin."
Draco lança un regard à Harry et vit qu'il était distrait par des roses pourpres qui ornaient le devant d'une des fontaines, et sans réfléchir à deux fois, il saisit la taille de Harry, leur corps s'approchant dangereusement. Les yeux gris, luisants de méchanceté et de fierté, rencontrèrent les yeux verts déconcertés du jeune homme, mais ils se dirigèrent ensuite vers les lèvres roses qui se séparaient de surprise.
Si la tentation était personnifiée, son nom serait Harry Potter-Black.
Et Draco Malfoy n'avait jamais été un homme avec un grand contrôle sur lui-même face aux délices de la chair.
À cause de la terreur, les lèvres de Harry s'étaient étirées brusquement, et sa bouche fut envahie par la langue affamée de Draco, qui était occupé à savourer chaque morceau de la délicieuse bouche qui avait un goût de chocolat et des framboises. Harry lutta, essayant de le repousser, mais la force du plus grand était définitivement incomparable à la sienne.
-"M. Malfoy !" Une voix sévère obligea finalement le blond à rompre le baiser.
-"Quoi ?" Il regarda avec de la vraie haine la gouvernante. Mais elle ne fut pas intimidée.
-"Ce n'est pas correct pour vous de prendre ce genre de liberté avant le mariage."
-"Bien sûr ... Mais comprenez, pour deux jeunes gens, il est difficile de résister à la passion."
-"Je vois. Mais je vous supplie de vous retenir, et s'il vous plaît, libérez le jeune prince."
Draco obéit à contrecœur à la demande de la stricte bonne et laissa Harry choqué et qui finalement pu s'échapper de ses bras. Pour l'instant il était content, mais bientôt ce beau brun serait dans ses bras et personne ne l'empêcherait de faire ce qu'il voulait avec lui. Cette simple pensée créa une chaleur bouillonnante dans son bas-ventre.
-"Il est temps de partir, jeune prince."
À la voix chaude de sa gouvernante, Harry sortit de sa stupeur, sentant ses joues rougir.
Comment ose-t-il oser le toucher !
Qui pensait-il qu'il était !
-"Dors bien et rêve de moi, mon cher Harry."
Cette voix cynique fit se rétrécir les beaux yeux verts de Harry et le faire agir avec impulsion, souhaitant effacer ce petit sourire agaçant des lèvres de l'autre. Sa main droite frappa douloureusement le visage pâle du blond, qui le fixa les yeux écarquillés, tout comme McGonagall, complètement décontenancée.
-"Reste loin de moi, Malfoy."
Avec un dernier regard froid sur son cousin, Harry le quitta et retourna au palais, avec sa gouvernante derrière lui. Elle le regarda avec réprobation, mais sourit intérieurement, car elle savait que l'insupportable garçon Malfoy méritait cette gifle douloureuse et bien d'autres. Et tandis que le prince et sa gouvernante s'éloignaient, des yeux gris étincelèrent de haine. Une seule pensée dominait l'esprit de Draco Malfoy.
Harry le regretterait.
Oh oui, personne ne se confrontait à Draco Malfoy en restant impuni.
Lui-même s'assurerait que l'homme brun regretterait amèrement et ne l'insulterait plus jamais. Bientôt, Harry ne serait plus qu'un porteur docile, car il l'apprivoiserait le plus agréablement possible…
-"Attends et vois, cousin."
Commentaires:
Bonjour ! Pour une nouvelle année, une nouvelle histoire traduite ! J'espère que vous l'aimeriez. C'est un UA, c'est-à-dire, un univers alternatif comme vous pouvez le voir, et comme dirait mon professeur de latin : soyez ouvert d'esprit !
Alors voilà, si vous aimez et que vous voulez le prochain chapitre, s'il vous plaît laissez vos commentaires ! - Des yeux brillants - Beaucoup de choses sont encore à venir, certaines bonnes et d'autres pas vraiment, mais j'espère que vous suivrez et apprécieriez cette nouvelle histoire.
Des commentaires, des critiques, des compliments ou des suggestions ... Vous êtes toujours les bienvenus !
Pour plus d'histoire sur le couple de Tom et Harry ou d'autres couples, faites un tour sur mon profil et sur mes autres histoires.
Clarifications :
L'intention de l'auteur était que l'histoire reste le plus proche possible de la réalité du Moyen Âge, mais tout de même avec des différences significatives.
A l'origine, Narcissa était la cousine de Sirius, mais dans cette histoire ils sont frères et sœurs, de sorte que la relation entre Draco et Harry soit différente et qu'ils soient cousins. Le mariage entre cousins était très normal à l'époque médiévale. "Marier un homme soumis ou aussi appelé soumis ou encore porteur amène beaucoup de prestige à la famille à laquelle il doit se marier, car ils sont beaucoup plus rares que les femmes. Ceux-ci, quand ils tombent enceintes, ont toujours plus d'un enfant et tous très fertiles. Les femmes, d'autre part, sont généralement capables de produire seulement un enfant en bonne santé (par exemple, Narcissa Malfoy, parce que Draco est un enfant unique) et peut rarement mettre au monde à nouveau. "Posséder" un homme soumis, après tout, est un signe de grandeur, de puissance et de prestige. (Encore une fois, en se rappelant que c'est une histoire UA).
Le château des POTTER ressemble essentiellement à celui du Palais des Tuileries.
