Bonjour/Bonsoir,
Voici le premier chapitre de ma fiction Weakness. J'espère que celui-ci vous plaira. C'est la première fois que je publie sur le site fanfiction ... Le prochain chapitre sera publié dans deux semaines normalement.
Chapter One
Dans cette prison de Seattle, je ne voyais pratiquement plus le soleil depuis 1 ans. Je voyais les rayons lumineux à travers les barreaux de ma minuscule fenêtre beaucoup trop haute pour que je puisse jeter un oeil au monde extérieur. Le monde qui vivait, qui vieillissait, qui s'activait sans moi. Moi... j'étais une délinquante qui rêvait d'entendre le tic tac d'une horloge pour m'enlever cette foutue impression de figement. Oui, j'avais cette impression d'être figée dans un monde qui n'appartenait pas au réel, au monde des vivants mais plutôt à celui des fantômes en uniforme orange.
Moi, je rêvais de courir, mais je devais marcher. Je rêvais de me doucher SEULE dans une douche PROPRE, mais je devais me doucher dans une salle de bain commune, dans des douches où la crasse et les résidus de cheveux persistaient sur le sol et les murs. Je rêvais de respirer l'air matinale, mais je devais me contenter de l'odeur abominable de la transpiration des détenus et des gardiens. Je rêvais de manger un vrai repas, mais je devais manger les portions minuscules de bouillis et de pain rassis. En faite je rêvais de liberté, voilà de quoi je rêvais !
Je sais parfaitement que je paye ce que j'ai semé, mais croyez-moi lorsque que je vous dis qu'une journée avec tous ces rats vous vous enfuirez de ce lieu gris en courant.
Les personnes que je côtoyais ici étaient du même acabit que moi, parfois pire, je n'étais tout de même pas membre de la mafia ! Une routine s'était imposée à moi au bout d'une semaine de prison. Se lever avec les grosses voix des gardiens de notre couloir, se rendre au réfectoire des mafieux où régnait le plus souvent le chaos total, retourner dans sa cage jusqu'à midi, déjeuner, et normalement j'avais les travaux d'intérêts généraux mais j'avais purgé cette peine depuis 1 ans ( au moins ces foutus travaux me permettaient de sortir quelque peu de cette prison ) je devais donc retourner dans le cachot, dîner et ensuite aller à la douche commune qui se déroulait seulement le lundi et jeudi, et enfin on allait se coucher dans nos cellules. Voilà à quoi se résumait ma vie merdique depuis maintenant 3 ans.
En cet instant, j'étais dans ma taule froide et sombre qui puait cette odeur d'emprisonnement. J'étais allongée sur mon lit dur, yeux clos, attendant la grosse voix de Mickey (Mike Newton) pour le réveil. C'était mon gardien et il s'occupait le plus souvent des réveils. Il avait des airs de rongeur aux oreilles de Dumbo, l'éléphant de Walt Disney. Tous les détenus l'appelait Mickey comme la souris. Sa voix rauque hurla en frappant à chaque cellule du couloir F.
- DEBOUT LES CONNARDS !
On avait le droit à la même rengaine tous les matins.
Il ouvrit la première cellule, celle où avait élu domicile James Giganti, un mafieux qui avait commis plusieurs crimes.
Aujourd'hui, comme il y a de cela 8 mois, lorsque James avait intégré sa cellule, ça dégénéra ! Avant que Mickey ait pu lui passer les menottes, le mafieux lui envoya un chassé dans l'estomac, ce qui le mit à terre. Pendant que les détenus s'excitaient contre les barreaux de leur cage en hurlant comme des bêtes sauvages, James eut le temps de lui écraser le visage d'attraper son arme dans sa ceinture en lui décochant une balle en pleine tête. Et ensuite il pointa son flingue sur les gardiens qui accouraient sur sa droite pour le stopper dans sa manoeuvre.
- BOUGEZ PLUS SALES CLEBARDS OU JE VOUS ENFONCE UNE BALLE DANS LE TROU DU CUL !
Les gardiens se figèrent net et levèrent les mains en signe de "paix". Ce que ne vit pas James et aucun prisonnier; parce que croyez-moi même si, ici, les rivalités engendraient le chaos de cette prison, il y régnait un sens de solidarité contre ceux qui les enfermaient dans ces cages; c'est un gardien se faufilant silencieusement dans l'enfer du couloir F que celui-ci réussit à percutait James d'une balle à l'arrière crâne. Le mafieux s'écroula. Son sang s'échappait de son crâne aussi vite que l'on fuit la peste. Oui, ce liquide rouge le fuyait, fuyait son organisme pourri par ses crimes.
Un silence de 2 minutes régna dans mon couloir, un blanc inhabituel pour le commencement d'une journée. Cette journée avait débutait par deux morts du côté de notre taule. Certainement tous les prisonniers prenaient conscience maintenant de la fatalité qui régnait dans cet endroit du monde. Cette fatalité qui ne demandait qu'à s'enlacer autour de vous pour vous donner une étreinte mortelle. Cette fatalité qui n'éprouvait aucune pitié pour le genre humain.
On eut pas le droit au petit-déjeuner aujourd'hui, les gardiens devaient s'occuper des corps inertes et du côté administratif de cet incident. Ne vous méprenez pas, ce genre de chose arrive plus souvent qu'on ne le croit dans notre secteur. Et bien entendu la taule de James sera remplacée par un autre criminel et le poste de gardien de Mickey sera remplacée par un autre gardien qui s'occuperait de moi. Parce que Mickey, était le gardien qui devait m'accompagnait au réfectoire, aux douches communes etc. Chaque détenu du couloir F avait un gardien attribué. Et chaque gardien avait un jour de la semaine attribué pour le réveil.
Le lendemain j'eus la bonne surprise de me réveiller sur un ténor ma foi inhabituel et terriblement apaisant. Cela devait être le nouveau gardien. Au bout de quelques minutes, il ouvrit ma cage et je fus éblouie par son visage. Il était tout bonnement magnifique ! Il avait la peau pâle, comme celle de tous les gardiens, des cheveux bronzes qui contrastaient avec sa peau. Ses cheveux étaient un appel au sexe. Ses lèvres étaient légèrement charnues et rosées, on avait une folle envie de mordre dedans. Son nez aquilin correspondait parfaitement à ses mâchoires carrées. Et enfin ses yeux. Ses yeux étaient tout ce qui était de plus indéfinissable, un océan de pureté, avec une couleur à damner les plus grandes stars de Hollywood, un vert jade certainement. Je restais momentanément hébétée par cette vision chimérique.
- Il faut vous levez mademoiselle dit l'ange gardien
- Euh ... oui bien entendu. bégayais-je
C'était la première fois qu'une personne en ce lieu me parlait aussi poliment et posément.
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