OS: Peur
Ben et Randy se connaissaient depuis enfants, précisément depuis que la famille de Ben était venu habitée en face de chez Randy. Dés l'instant où les garçons âgés de 10 ans à cette époque, se sont vus ils ne se sont plus quittés. Leurs parents sont devenus amis et c'est comme ça qu'un lien unique s'est formé entre les adultes et les enfants. Les deux garçons avaient des caractères opposés mais dans l'ensemble ils compléter l'autres. L'un était calme, et réfléchit, l'autre était nerveux et fonceur, mais si l'un s'énerver la présence de l'autre agissait comme le meilleur calmant au monde. Les parents de Randy et ceux de Ben adorés chacun l'enfant de l'autre couple. Les années passèrent calmement jusqu'à l'adolescence, à ce moment là l'amitié qui liée les garçons prit une tournure différente. Les premiers émois, la première prise de bec, les envies différentes. Tous les deux avaient des envies de carrière différente, mais tous les deux voulaient suivre les traces de leurs pères. Le père de Randy était un catcheur de la WWE et le père de Ben était policier à St Louis. Les garçons étaient fiers à l'idée de faire comme leurs papas, chacun soutenant l'autres, promettant à l'autres de toujours être là jusqu'à la fin de leur vies. Ils avaient fait ce pacte peu de temps après s'être rencontrés, mais voilà aujourd'hui l'un des garçon avait changé, il s'éloigna de son meilleur ami sans motif, sans explication. Du jour au lendemain il prit ses distances, plus de déjeuner ensembles, plus de voyage jusqu'à l'école ensembles, plus de virée, bref plus rien. Leurs parents s'inquiétés, la situation touchée tous le monde, mais que faire. Les ados souffraient mais pour des raisons différents, et seulement l'un des deux connaissait la raison de cela.
Ben ne comprenait pas, il ne savait pas pourquoi tous d'un coup son meilleur ami le rejetait, pourquoi il ne lui parlait plus. Il ressassait tous leurs moments dans sa tête, cherchant le mot, la phrase qu'il avait bien put dire pour blesser Randy. Mais voilà il ne trouvait pas, il devait accepté que du jour au lendemain celui-ci avait décidé que leur lien était mort et qu'il ne voulait plus de lui dans sa vie. Accepter cette situation pour Ben était dur, il voulait savoir pourquoi au moins, mais Randy l'évitait, partait à l'école avant lui, manger à l'opposé de lui,. Quoi que Ben essai de faire pour approcher son ami, celui-ci s'arranger pour le contrer. Les parents de Ben le voyait sombré, son copain lui manquer, et chaque retour d'école était plus difficile que le précédent. Même eux n'avaient pas comprit le choix de Randy, ils avaient parlés avec Bob et Elaine de cette situation, mais même son de cloche de ce côté-là, pas d'explications de Randy.
Randy souffrait bien sur, mais il préférait ne rien dire du pourquoi, à personne, surtout pas à Ben. Il avait prit conscience d'une chose et c'était la raison pour laquelle il avait prit ses distances. Sa découverte avait tous changé en lui, et il avait fait la seule chose qu'il croyait bonne, il avait coupé les ponts avec Ben. Continuer à être à ses côtés aurait été risquer, car forcément à un moment Ben aurait comprit, il aurait été dégouté de Randy et l'aurait rejeter voir même pire. Randy avait découvert l'amour, celui qui vous donne des papillons dans le ventre à chaque regards, chaque sourires, chaque mots prononcés. Il était amoureux pour la première fois mais devait taire cet amour là, personne ne devait savoir, ce n'était pas bien, il devait souffrir de cet amour en silence et loin. Bon dieu que c'était difficile, quand la seule chose qu'on veut, la seule personne qu'on veut, peut être avec vous, vous regarder mais pas de la manière qu'on voudrait.
Les deux jeunes gens découvraient l'amour mais de façon différente, chacun de son côté, alors qu'en générale c'est dans ces moments là qu'on a besoin d'un amis, pour parler de cette découverte, de ce que l'on ressent, pouvoir partager ça et plein d'autre chose encore, mais voilà c'était seul chacun de son côté qu'ils le vivaient.
Leurs parents s'étaient réunis, essayant de voir s'il y avait un moyen de faire quelque chose, leurs fils souffraient. Tous savaient que Randy était l'auteur de cette rupture, mais ils avaient aussi réussis à comprendre qu'il cachait quelque chose et c'était là la raison de son rejet. Et puis les regards pleins de douleurs à l'évocation du nom de l'autre, faisait que les parents voulaient plus que tous que leurs fils se parlent. Sans le savoir ils avaient la même idée que Ben, car celui-ci en avait assez de ne pas savoir, il était bien décidé à mettre Randy au pied du mur, à le pousser à bout pour savoir ce qu'il avait fait de mal, quitte à ne plus se parler autant savoir pourquoi. Profitant de la présence de Bob et Elaine chez lui, il alla leur signifier ses intentions et obtint leur accord. Il alla donc chez Randy, monta directement dans sa chambre et entra sans frapper.
Randy: Qu'est-ce que tu fais là, je veux plus te voir.
Ben: Tu vas la fermer et m'écouter. Je veux savoir pourquoi du jour au lendemain mon meilleur ami me rejette, pourquoi il fait comme si je n'existais plus, comme si rien de ce qu'on avait vécut n'avait été réel. Alors seulement après ça je partirais. Je veux savoir et tu vas me le dire.
Randy: C'Est-ce que tu crois, tu vas faire quoi hein, me frapper peut être.
Ben: S'il le faut oui, et sache que tes parents ne m'en voudront pas le moins du monde.
Randy: Je n'ais rien à te dire c'est clair, dégage de ma chambre, de ma vie, fiche moi la paix.
Ben: Non, pas avant de savoir pourquoi.
Randy: Putain mais fou moi la paix, va voir ta copine et lâche moi ok.
Ben: Que viens faire ma copine dans cette histoire, c'est entre toi et moi et tu as intérêt à ce que ton explication vaille le coup.
Randy: Tu veux savoir, très bien, c'est toi le responsable, j'en ais marre de te voir, de t'entendre, je ne te supporte plus, voilà t'es heureux. Va voir ta pouf et laisse moi.
Ben: Tu m'aurais dis ça en me regardant droit dans les yeux peut être que je t'aurais crus. Et puis arrête de parler d'elle, je vois pas ce qu'elle vient faire dans cette affaire. A moins que tu sois jaloux?
Randy: Jaloux, tu veux rire, qui voudrait où serait assez con pour être jaloux d'une chaudasse qui a dus se taper la moitié de l'école. Décidément tu n'as pas peur de choper des maladies toi.
Ben: Je vois maintenant, tu es bien jaloux, jaloux que j'ai une copine et pas toi. Jaloux que je ne sois plus avec toi à tous moments, punaise je le crois pas, tous ça pour ça.
Randy: Je ne suis pas jaloux de cette conne c'est claire.
Ben: Si tu es jaloux, un putain de jaloux même. Tu fais pitié mec.
Randy: Si je te fais pitié qu'est-ce que tu fou là alors. Barre toi, vis ta vie et laisse moi tranquille. Je te raccompagne pas, tu connais le chemin connard.
Ben allait faire demi tour, mais il entendit un léger sanglot venant de Randy, le même qu'il retenait. Il avait mal, leur histoire ne pouvait pas se finir comme ça et surtout pas après ce qu'il avait découvert. Il prit une inspiration, son rêve le plus fou allez peut être se réaliser où alors il perdrait Randy pour toujours, à cette pensée une pointe au cœur se fit ressentir, non il ne pouvait pas le perdre. Alors il se retourna, de dirigea lentement vers Randy qui était toujours de dos et le fit se retourner face à lui. Il vit les larmes de Randy qui baissa la tête face à lui, ne voulant pas montrer sa faiblesse, mais surtout montrer ce qu'il cachait désespérément depuis plusieurs jours à tous.
Ben: Regarde moi Ran, s'il te plait.
Randy ne leva pas la tête, alors Ben mit sa main doucement sous son menton et le fit pour lui. Chacun vit les larmes de l'autres, Randy fut surpris de voir Ben pleurait, il avait mal à cette vue mais c'était le prix à payer pour qu'il ne sache pas.
Ben: Je ne partirais pas, je ne te laisserais pas foutre en l'air notre histoire pour des conneries.
Randy: Ecoute ça s'arrête là, on a des envies différentes, des choix de vies différents, alors mieux vaut reprendre chacun sa route.
Ben: Oui on va faire des métiers différents, et alors ça veut pas dire qu'on ne doit plus être ensembles. On s'est promis le contraire, toujours là pour l'autre, peut importe la distance, peu importe l'heure, être toujours là et je vais tenir cette promesse parce que je tiens à toi et ça pour toujours.
Randy: Une promesse de gosses, moi j'y renonce. Je vais faire ma vie et sans toi. Maintenant retourne auprès de ta famille et de ta copine et laisse moi vivre.
Ben: Je n'ais plus de copine, c'était une erreur, une expérience en faite. Tu le répète pas mais je suis sortis avec elle pour savoir.
Randy: Savoir quoi?
Ben: Savoir si la personne dont je suis amoureux m'aimait aussi et là j'ai ma réponse.
Randy: Tu t'es servis de cette meuf, c'est nul. Franchement je souhaite bon courage à la personne que tu aime parce qu'elle en aura besoin.
A ce moment là Ben tourna Randy face à son miroir.
Ben: Bah dis lui.
Randy: Dire quoi. De quoi tu parle.
Ben: Bah dire bon courage à la personne que j'aime, dis lui.
Randy: Pauvre con, tu te crois drôle peut être, franchement tu fais pitié.
Ben: Non je suis amoureux, amoureux comme jamais, et la seule personne avec qui je veux être est là. J'vais peur de lui dire, peur de la perdre si jamais je lui avouais, peur d'être rejeter. Aujourd'hui j'ai plus peur, non aujourd'hui je suis heureux. Je reconnais que mon idée pour savoir était nul, cruelle mais elle était bénéfique au finale. J'ai ma réponse et je sais que je suis aimé en retour, tu vois maintenant je peux dire « je suis amoureux ».
Randy: Je comprends rien là, t'es malade où quoi.
Randy voulut sortir de l'emprise de Ben mais celui-ci le bloqua, il regarda son meilleur ami dans les yeux, faisant passer tout son amour à travers et doucement il rapprocha son visage. Randy ne bouger plus, comme dans un rêve, son rêve, il vit Ben se rapprocher doucement de lui, emprisonner son visage dans ses mains et lentement poser ses lèvres sur les siennes. Les deux garçons bougèrent leurs lèvres en même temps, leur premier baiser, celui que chacun rêver de faire depuis un moment, mais que leur peur avait momentanément retardé. Ils avaient découvert l'amour, pas forcément celui que beaucoup juge normal, mais c'était le leur. Ils s'aimaient tous simplement et totalement, peut importe les jugements des autres, le fait que probablement leurs familles ne seraient pas pour, ils se fichaient à ce moment de tout, ils étaient enfin ensembles comme ils le rêvaient et c'était à leurs yeux le plus important. Doucement ils prirent leurs distances, ne se lâchant pas des yeux, le sourires sur leurs lèvres, ils était heureux.
Ben: Si tu savais depuis combien de temps j'en rêvais.
Randy: Pourquoi? Pourquoi cette fille?
Ben: J'avais peur, peur que tu ressente pas la même chose, que tu me rejette parce que je suis un mec et que je te perde. Alors je suis sortis avec elle pour voir comment tu réagirais.
Randy: T'es un con tu le sais ça. Moi aussi j'avais peur de te le dire, mais j'aurais jamais fais ça, te faire souffrir pour savoir.
Ben: Pardon bébé, je m'en veux, je suis désolé de t'avoir fait du mal. Mais ton éloignement lui aussi m'a fait mal? Sans toi j'arrive pas à respirer, je suis que la moitié de moi. Ne plus être avec toi me tue. Tu me pardonne dis?
Randy: Ne plus être avec toi aussi m'a fait mal, mais je n'arrivais plus à supporter de te voir avec elle, ça faisait trop mal. Je la haïssais , la voir coller à toi me rendait dingue, j'en pouvais plus. Je te pardonne si toi aussi tu me pardonne.
Ben: Bien sur que je te pardonne, on a était stupide, dorénavant on se fait la promesse de tous se dire, ça évitera qu'on se fasse du mal pour rien.
Randy: D'accord promis plus de cachoteries. Je t'aime.
Ben: Je t'aime aussi bébé. Bon si on allait rejoindre nos parents. Ils doivent se demandaient si on est toujours en vie.
Randy: Bon d'accord. On leur dis rien.
Ben: Tu as honte de moi, honte de nous?
Randy: Non, mais je ne sais pas comment ils vont prendre le fait que leurs fils soient homosexuels.
Ben: D'accord on dit rien, enfin pour l'instant.
Les deux amoureux se dirigèrent vers chez les parents de Ben, ils se souriaient, se tenaient la main, et avant d'affronter leur parents ils échangèrent un derniers baisers. En voyant leur enfants arrivaient ensembles, souriants et heureux les parents comprirent de suite. Ils avaient déjà des soupçons mais là ils avaient la preuve en face d'eux. D'un accord visuels entre eux ils décidèrent de dire à leurs fils que leur amour était accepter pour eux, seul leur bonheur compter.
Elaine: Alors tout est régler entre vous?
Randy: Oui c'est bon, on a parlé et tout va bien.
Bob: Ben tu as réussis à le faire parler je vois.
Ben: Oui et j'en suis heureux, j'aurais pas supporter un jour de plus sans lui.
Randy: Moi non plus.
Les parents: Nous non plus.
Daniel ( papa de Ben): Content de vous revoir ensembles.
Germaine ( maman de Ben): oui il était temps, vous voir séparés nous faisais du mal à nous aussi.
Ben: Pardon maman, papa, Bob et Elaine. On voulait pas vous faire du mal.
Randy: Pardon à tous.
Bob: vous êtes pardonnés, tant que vous êtes heureux ça nous va. Ah c'est beau l'amour quand même.
Daniel: Oh que oui.
Randy: L'amour euh…
Elaine: On a compris les garçons, on respecte votre choix et on l'approuve même.
Germaine: Oui du moment que vous êtes heureux c'est bon pour nous, peut importe que se soit une fille où un garçon, seul le bonheur de nos enfants comptent.
Ben: Vous êtes sur, je veux dire que le fait que Randy et moi on soit amoureux ne vous gènes pas?
Bob: Pas le moins du monde. Mais ne fais pas souffrir mon garçon Benjamin sinon gars à toi.
Daniel: Pareil pour toi Randal.
Ben-Randy: Promis et merci.
Les garçons embrassèrent leurs parents et ceux de leur petit amis, finalement la peur d'être rejeter avait était dompter et leur amour accepter. Maintenant ils reprenaient leurs vies ensembles, avec leur amour en plus. L'avenir devant eux et leur amour en renfort
