Salut !
Je poste ici un Hogwarts AU, ma première fanfiction sur le fandom d'Haikyuu!
J'espère que ça vous plaira, ce premier chapitre est plus un petit prologue histoire de m'entraîner à écrire les différents personnages !
Les chapitres seront pratiquement toujours du point de vue d'Oikawa et d'Akaashi !
Bonne lecture :)
Chapitre 1 : Prologue
Vendredi 2 Septembre
Poudlard. Être de retour dans cette école de sorcellerie emplissait le cœur d'Oikawa d'une douce allégresse.
Cette rentrée, comme les six précédentes, le rappelait immanquablement à l'excitation éprouvée le jour de ses onze ans, lors de l'ouverture de la lettre cachetée qui avait transformé sa vie.
Il se souvenait encore de l'empressement avec lequel il avait couru jusqu'à la maison d'Iwaizumi, extatique et impatient d'annoncer l'incroyable nouvelle à son meilleur ami. Sans se soucier des instructions de l'employé ministériel qui avait expliqué la situation à sa famille, il lui avait fièrement montré sa précieuse lettre.
Iwaizumi l'avait observé, incrédule, avant de partir dans un grand éclat de rire. Lui, il l'avait déjà reçue il y a un mois. Et il lui avait révélé avec beaucoup d'amusement que son père était un sorcier, et que Poudlard était la meilleure école de magie du monde. Puis, avec un sourire radieux, il avait avoué être soulagé qu'Oikawa soit avec lui, et qu'ils ne soient pas obligés de se séparer pour leur entrée au collège.
Oikawa n'oublierait jamais avec quelle intensité les yeux de son meilleur ami avaient brillé ce jour-là.
La fin de leur été avait consisté à en apprendre le plus possible sur le monde magique, et Iwaizumi s'était fait une joie de lui partager son savoir : le Ministère de la Magie, les créatures fantastiques, le Quidditch (la curiosité du jeune garçon avait immédiatement été piquée à la mention de ce sport). C'était un tout autre univers qui s'ouvrait à Oikawa, immensément rassuré d'avoir son ami de toujours à ses côtés pour cette nouvelle aventure.
Rien n'avait réellement changé, en somme. Ils entamaient à présent leur septième année à Serpentard, mais l'émerveillement perdurait. Et, au centre du terrain de Quidditch, son Nimbus 2000 à la main, Oikawa redevenait cet élève de onze ans.
— Eh Oikawa !
Ce dernier porta enfin son attention sur Iwaizumi. Il le regardait avec une impatience à peine voilée.
— On n'a pas beaucoup de temps avant d'aller manger, alors bouge-toi !
— Iwa-chan, laisse-moi graver cet instant dans ma mémoire, c'est quand même...
— Ouais, peu importe. Dépêche-toi, si tu veux qu'on commence à jouer.
— Merci de ruiner mon moment !
Iwaizumi soupira.
— C'est parce que maintenant t'es Capitaine que tu fais tout ce mélodrame ?
La bouche d'Oikawa forma une moue boudeuse. Il croisa les bras en détournant la tête, l'air faussement vexé.
— Pourquoi tu es toujours aussi méchant, Iwa-chan ?
— Parce qu'on est à peine rentrés et que tu penses déjà qu'à t'entraîner !
Il s'offusqua à cette remarque. En tant que Capitaine de Quidditch, il se devait de mener sa Maison à la victoire ; les Gryffondors avaient toujours remporté la Coupe ces dernières années, et il était temps que cela change. Il portait son nouveau titre avec une immense fierté : sa détermination n'en était que plus forte.
— On n'a pas de temps à perdre si on veut écraser Gryffondor et les autres. Si on s'y prend tôt et sérieusement, on pourra détruire Ushiwaka... et son équipe !
Le sourire qu'Oikawa adressa à son ami fut légèrement plus crispé qu'à l'habitude. Iwaizumi leva les yeux au ciel, sûrement exaspéré par cette haine obsessionnelle envers Ushijima Wakatoshi. Revenir à Poudlard signifiait malheureusement le retour d'un Oikawa acharné et frustré, désireux de surpasser son rival à tout prix.
— Franchement, t'étais beaucoup plus détendu pendant les vacances, marmonna finalement Iwaizumi.
— Ça veut dire quoi ça ?
— … Bon, dépêche, à ce rythme-là on n'aura pas le temps de jouer avant d'aller manger !
Oikawa scruta un instant le visage de son ami, avant acquiescer.
— Cette année, c'est Serpentard qui gagnera la Coupe !
Sur ces paroles, Iwaizumi tendit sa main, l'air déterminé. Avec un sourire narquois, Oikawa frappa dedans.
C'était leur dernière année à Poudlard. Leur dernière chance de faire briller Serpentard après toutes ses défaites. Ils ne la gâcheraient pas.
L'un des plus grands privilèges des préfets en ce début d'année particulièrement froid était sans conteste l'accès à cette merveilleuse salle de bain privée. Akaashi pouvait bien supporter les rondes nocturnes dans des couloirs déserts, ou même la surveillance des premières années à bord du Poudlard Express : si cela lui donnait la possibilité de se relaxer après les cours dans cette magnifique pièce, il ne s'en plaignait pas.
Ce fut avec l'esprit reposé et le corps détendu par un bain moussant que le Serdaigle s'apprêtait à quitter le cinquième étage pour regagner sa Salle Commune. Il avait un peu de temps avant sa ronde, et il préférait largement le consacrer à étudier au calme plutôt qu'à retirer des points à de jeunes sorciers déviants. Il s'agissait de la première journée de cours : l'excitation de la rentrée était toujours fraîchement présente, surtout chez les premières années.
En rejoignant le Grand Escalier, Akaashi soupira en songeant au nombre d'élèves qui auraient la curiosité de vouloir explorer le château cette nuit.
Cette seule perspective le fatiguait d'avance.
Perdu dans ses pensées sur le chemin de la Tour Ouest, il ne prêta que peu d'attention à ce qui l'entourait. Pourtant, il se considérait d'ordinaire comme un fin observateur.
Alors pourquoi n'avait-il pas remarqué la personne qui fonçait droit sur lui ?
Peut-être parce qu'Akaashi, captivé par ses quelques réflexions, ne possédait pas les réflexes surhumains requis pour esquiver quelqu'un qui dévalait le Grand Escalier à toute vitesse.
Fatalement, il se fit bousculer. Il perdit l'équilibre et bascula en arrière. Le souffle coupé dans la confusion de l'instant, il chercha maladroitement la balustrade, pour éviter une chute douloureuse du haut des escaliers mouvants.
Il ne fut pas assez rapide.
Si une main ne lui avait pas brusquement saisi le bras pour le retenir, Akaashi se serait sûrement brisé la nuque contre les marches de pierre.
Pourquoi ne pouvait-il pas être détendu plus de dix minutes ?
Il étouffa une exclamation de surprise après cette violente reprise d'équilibre et leva les yeux vers la cause de cet événement.
Il aurait dû s'en douter.
— Akaashi ! Je suis vraiment désolé ! Tu vas bien ?! Akaashi ?
Bien évidemment, la seule personne capable de courir à vive allure dans un escalier bougeant à ses envies et haut de plusieurs mètres ne pouvait être que Bokuto Kōtarō. Comment Akaashi avait-il pu un instant songer à quelqu'un d'autre ?
Le Serdaigle massa légèrement son épaule malmenée par ce brusque sauvetage. Il ravala son soupir d'exaspération pour faire taire la profusion d'excuses qui s'échappait de la bouche du Gryffondor affolé.
— C'est pas grave, Bokuto-san...
— Je regarde jamais où je vais ! Désolé ! J'aurais pu te tuer !
Akaashi prit un instant pour examiner le septième année : en dehors de son apparence habituellement extravagante, il était vêtu de son uniforme de Quidditch rouge et or, et tenait fermement son balai dans la main qui n'agrippait pas le bras d'Akaashi.
— Bokuto-san, répéta-t-il, je vais bien. Tu peux me lâcher maintenant.
L'intéressé mit quelques secondes pour comprendre la demande d'Akaashi, puis s'exécuta sitôt qu'il posa les yeux sur sa main.
— Oh, désolé !
Mais, malgré ça, le Gryffondor ne sembla pas vouloir continuer sa ruée vers le terrain de Quidditch ni laisser passer Akaashi.
Il restait là, quelques marches au-dessus de lui, un grand sourire aux lèvres et des yeux luisant d'excitation. Il paraissait attendre quelque chose.
Akaashi soupira légèrement.
— Où est-ce que tu vas, Bokuto-san ?
— Je vais m'entraîner au Quidditch !
Les sélections pour les postes vacants ne commençaient que la semaine prochaine… Et puis, qui s'entraînait le 2 septembre après dîner ?
Bokuto, évidemment.
Il ne savait pas si le sourire du Gryffondor pouvait être plus radieux, et pourtant, à la mention du sport des sorciers, il rayonnait.
Bokuto témoignait toujours beaucoup trop d'entrain dans tout ce qu'il entreprenait, si bien qu'Akaashi sentit son énergie s'amoindrir par cette simple interaction. À le regarder, il paraissait presque frémir d'impatience.
— Vous avez une très bonne équipe cette année, tous vos septièmes années sont d'excellents joueurs.
— Oui, c'est vrai ! D'ailleurs si tu veux, on pourrait s'entraîner ensemble un de ces jours !
Le Serdaigle s'arrêta un instant, surpris par la spontanéité de cette invitation.
— Bokuto-san... nos équipes sont censées être rivales...
— Et alors ? Tu es un très bon Poursuiveur ! On progresserait tous les deux en s'entraînant ensemble, et puis t'es super sympa, ça pourrait être bien !
Les pensées d'Akaashi vagabondèrent jusqu'au jour de leur rencontre, la première fois qu'ils s'étaient adressé la parole. C'était l'année dernière, un pur hasard, dû à un escalier capricieux qui avait choisi de rester immobile, suspendu au-dessus du vide. Akaashi avait manqué ses cours de la matinée, et il avait fait la connaissance du Gryffondor d'un an son aîné. Plus tard dans sa cinquième année, le Professeur Yachi lui avait proposé avec beaucoup d'insistance de donner des cours particuliers en Potions à Bokuto. Comme il était le meilleur élève de la discipline, et que les résultats de l'ancien sixième année étaient catastrophiques, l'affaire avait vite été réglée. Avec le temps et la proximité, il avait appris à bien le connaître, lui et ses brusques changements d'humeur. Il était capable de passer de l'euphorie à la tristesse la plus totale en quelques secondes.
En croisant les yeux brillants d'espoir de Bokuto, Akaashi se laissa convaincre.
— Oui, pourquoi pas ?
Le sourire de Bokuto s'agrandit encore.
— Super ! T'es génial, Akaashi ! Bon, je vais à mon entraînement, sinon je vais être en retard !
En le regardant descendre les escaliers à une vitesse toujours aussi alarmante, Akaashi songea à quel point cette année serait éprouvante. Surtout s'il n'apprenait pas à dire non.
Petite précision: normalement quand un Né-Moldu reçoit sa lettre pour Poudlard, ce n'est pas un hibou qui l'apporte mais un employé du Ministère de la Magie qui doit expliquer la situation à la famille. Par contre du coup je sais pas pourquoi Harry l'a reçue avec un hibou vu qu'il vivait chez des Moldus... Peut-être parce que les Dursley étaient déjà vaguement au courant.
Et oui le Professeur de Potions sera Madoka Yachi, la maman d'Hitoka :3
Le titre vient de l'inscription sur le miroir du Rised : "Je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir"
Merci d'avoir lu, n'hésitez pas à donner votre avis! :D
