Disclaimer : les personnages ainsi que le concept de la série ne m'appartiennent pas. Même pas Bosco ! gros soupir lol
Les nouveaux persos sont cependant à moi et rien qu'à moi mdr
Laissez moi des reviews et je posterais la suite. 22 « épisodes » c'est assez long à poster alors il faut qu je sois certaine de ne pas les poster pour rien ;)
Ps : la saison 8 est en cours d'écriture lol
Bonne lecture
New
York cuisait sous un soleil plombant tandis que la voiture de Maritza
Cruz s'arrêtait devant un vieux hangar. Bosco attendit qu'elle soit rentrée pour appeler des
renforts. Une fois les unités prévenues, il décida
de rejoindre Cruz dans le hangar. Il sortit du véhicule et
dégaina son arme, qu'il pointa sur le molosse de l'entrer: Arrivé près du hangar Swersky soupira et regarda le
bâtiment pendant que les unités se mettaient en place.
Les policiers ne mirent pas longtemps à
maîtriser la situation et à pénétrer dans
le bureau de Hollis. Bosco prit Cruz dans ses bras et partit dans le
couloir qui menait vers la sortie. Il expliquait la situation à
Swersky pendant que l'officier Jonson s'occupait de menotter Marcel.
Bosco
se jeta à terre et protégea Cruz des débris.
5
ambulances arrivèrent à peu près au même
moment à l'hôpital. Les blessés furent pris en
charge, et à La Pitié résonnait une agitation
étourdissante pour Faith, qui venait d'être prévenue
de l'explosion du Hangar. Elle était assise, et quand elle
aperçu le corps de Bosco, inerte…encore une fois, elle
s'effondra en larme. Carlos s'approcha d'elle pour la rassurer. Il
mit ses deux mains sur ses bras, et la fixa droit dans les yeux : Une
heure plus tard, les choses semblaient s'être calmé.
Tandis que Monroe était partit voir l'état de Davis,
Faith attendait que le médecin lui donne le feu vert pour voir
Bosco. Après
avoir fait le tour de l'hôpital pour voir ses coéquipiers,
Bosco décida de s'asseoir dans la salle d'attente. Il ne
voulait pas partir sans connaître l'état de Cruz. Il
prit un magasine et commença à le parcourir quand
Santiago s'assit en face de lui et s'en procura un aussi. La
nuit était tombée lorsque Bosco rentra chez lui. Il
pris une douche rapide et s'assit sur le canapé. Il zappait
les chaînes de la télé avant de s'arrêter
sur une émission animalière. Il la regardait sans
vraiment y faire attention car il songeait à cette journée
étrange. Il pensait aussi aux intentions de Swersky. Que
voulait-il vraiment « changer » ? A ce moment précis,
son téléphone sonna. C'était le lieutenant.
Le bar était bondé
Bosco eu du mal à retrouver le lieutenant parmi ce monde.
Elle se
tourna vers son passager.
« C'est ici ! »Lui dit-elle
-On aurait du venir avec des renforts !lui répondit-il
-Non ! C'est mon affaire ! rétorqua le sergent !
-Tu
ne changeras jamais ! Ils doivent être combien là
dedans…. 2 ou peut-être 10 ! On ne peut pas y aller seuls !
C'est de la folie !
-Tu ne viens pas….
-Quoi ?
coupa-t-il.
-J'y vais toute seule ! continua-t-elle
-Pourquoi
tu m'as emmené alors ? demanda le passager, désorienté.
-Pour que tu appels la centrale…enfin d'autres unité si
jamais il y a un truc qui foire !
-Comment je saurais que quelque
chose ne va pas ? demanda-t-il
-Tu le sauras ! Tes la
seule personne qui puisse le savoir ! C'est pour ça que tes
ici!
Le sergent déposa son arme près du levier de
vitesse avant de regarder Bosco qui l'interrogeait du regard.
«
Je n'en aurais pas besoin » se sentit-elle obligé de
dire…
-Tu te fou de ma gueullle là ? Non parce que si
c'est le cas tu le fais très bien ! Tu comptes t'incruster
dans la planque d'un gang sans ton flingue ? Il te manque vraiment
une case…
-Ecoute Bosco…
-Non c'est toi qui vas m'écouter
! coupa le jeune homme, je suis pas là pour te
chaperonner mais si tu comptais te faire buter il fallait y aller
seule !
-Très bien ! J'y vais seule ! dit Cruz, exasperé….
Lorsqu'elle s'apprêta à sortir de la voiture Bosco
la retint par le bras et lui dit énervé :
-N'y vas
pas ! Attendons des renforts. Je peux les appeler maintenant et…
Il n'eu pas le temps de finir sa phrase car la jeune femme se
pencha vers lui et déposa un baiiser sur ses lèvres.
« Tu les appelleras une fois que je serais à
l'intérieur ! »
Maritza Cuz sortit de
la voiture et s'avança vers un homme corpulent qui commença
à la fouiller. Elle garda les mains dans les poches….il ne
fallait pas qu'il les sente. Il fallait qu'elle garde ses deux mains
dessus. Elle croisa le regard de l'homme, surpris de constater qu'un
flic se pointait sans arme ! Il la laissa finalement passer et elle
pénétra seule, dans l'antre de Marcel Hollis et de ses
hommes.
Dès qu'elle fût à l'intérieur,
un jeune dealer qu'elle connaissait vaguement la pria de le suivre.
Elle traversa des pièces toutes plus insalubres les unes que
les autres.
Mais les lieux poussiéreux et sombres
n'effrayaient pas plus Maritza Cruz que les deux grenades qu'elle
tenait fermement dans ses poches.
Le hangar était
suffisamment grand pour permettre à la jeune femme de penser à
sa vie pendant qu'elle le traversait.
Elle revécu
une seconde fois tous ses souvenirs pénible pour se donner le
courage d'accomplir ce dernier acte. Ainsi, elle vit sa sœur sombrer
jusqu'à la mort, son viol, le 11 septembre où personne
ne s'était soucié de savoir si elle était encore
en vie….
Elle revécût la moindre parcelle de
malheur. La moindre douleur encore attachée à ses
blessures….
La vue de Marcel Hollis la retira violement à
son passé et la fit revenir sur terre.
«
Bonjour Marcel. »
- Cruz ! Je suis content de te voir ! Je
suis désolé de la gêne occasionnée…
-Il faut qu'on parle toi et moi ! dit-elle
-Tu appelé
tes amis pour qu'ils se joignent à nous ? demanda-t-il
-
Tu vois pas que je suis seule ?
-Encore et toujours ! Pas vrai
Cruz ?
- Concernant NY, tu compte y foutttre la merrde encore
longtemps ?
A ce moment précis deux coups de feu se firent
entendre à l'extérieur du bâtiment. Ils
résonnèrent dans tout le hangar. Hollis se leva d'un
bon et pointa son arme sur Cruz.
-Tu es sûr que tu es venu
seule ?
Les policiers était peut-être
arrivés….il ne fallait pas les mettre en danger. Cruz
réfléchissait à une solution quand un
homme de taille moyenne entra dans le bureau de Hollis, effrayé.
« Les fics vont arriver ! Johnny vient de se faire arrêter
par un mec qui était avec elle ! Qu'est-ce qu'on fait patron
?! »
-Bien jouer Cruz ! Lança Hollis.
Il
tira dans le ventre de la jeune femme qui s'écroula aussi tôt.
«
Tu compte faire quoi avec ce flingue petit ? » lui demanda
l'homme
-Tu vas vite le savoir si tu ne me laisses pas rejoindre
ton boss ! » répondit Bosco
-Tes un poulet de
la 55 c'est ça ? dit-il en ricanant. On a fais un joli boulot
pas vrai ?
Bosco tenta de garder son calme.
-Tes fidèle
à ton patron jusqu'a quel point? Non je te pose cette question
parce que d'ici 10min tu entendras les « poulets »
qui se feront un plaisir de te faire bouffer les cendres de la
centrale ! Tas encore le temps de te barrer !
A cette
menace, l'homme dégaina son arme à son tour mais Bosco,
ayant anticipé sa réaction, lui tira deux balles dans
l'épaule. Le criminel tomba subitement à genoux et
lâcha son pistolet. L'officier se mit en face de lui et le
regarda de haut.
« Attends bien gentiment mes amis du
55….petit ! »
Il s'apprêtait à entrer
lentement et prudemment dans le local jusqu'à ce qu'il y est
un coup de feu et qu'il ne décide finalement d'accélérer
le pas.
Bosco fut surpris de constater que les criminels le
laissaient passer jusqu'au bureau de Hollis.
Il pénétra
lentement dans le bureau et s'assit en face de Marcel.
«
Officier….Boscorelli, n'est-ce pas ? »
-On t'a
parlé de moi ? demanda Bosco étrangement calme
-J'ai pour habitude de tout savoir à propos de mon
adversaire.
-De ton adversaire ? Tu te crois dans un jeu connarrd
?demanda l'officier sarcastique,
-Oui ! répondit Marcel,
enfaîte on est dans le jeu de la vie et il se passe à
New York !
-C'est vrai que tes grave ! « le jeu de la vie !
» Tu sais ce que je fais aux malades de ton genre ?
-J'ai
aussi entendu parler de ça….de vos méthodes…
-Mes méthodes elles t'emmerdennt ! Où est Cruz
?demanda-t-il sans lâcher Hollis du regard.
-Cruz ?
Marcel
Hollis appela un de ses hommes d'un geste de main. L'homme arriva
près de lui et fixa Bosco tout en donnant deux objets à
son patron.
« Cruz est une garce ! »dit l'homme !
-Tas fait une découverte abrutie ? Lui demanda l'officier
en souriant
Hollis ne fit pas attention aux remarques que
s'échangeaient Bosco et le dealer et déposa lentement
les grenades sur la table, face au policier.
A la vue de
ces objets Bosco ne put s'empêcher de sourire.
«
Qu'est-ce que qu'il y a ? Tu sais plus comment ça marche ? »
-Cruz le sait apparemment. Elle les avait dans ses poches !
Marcel Hollis observait minutieusement le visage de
Boscorelli. Celui-ci ne paraissait pas être au courant des
intentions de son sergent. Bosco était perdu, en effet. Il se
demandait ce que Maritza Cruz voulait faire avec deux grenades. Après
quelques secondes de réflexion, il arriva à une
conclusion qui l'effraya.
« Où est-elle ? »
demanda-t-il d'une voix crispé.
Au moment où Hollis
allait lui répondre, un autre criminel entra dans son bureau :
« Patron ! On est encerclé par les flics ! »
Hollis regarda à nouveau Bosco :
« Laisse nous
partir et on te la rend ta « garce » »
Marcel
fit un geste de main et un de ses hommes se pointa en traînant
le sergent par le bras, inconsciente.
A la vue de Cruz dans cet
état Bosco dégaina son arme d'une rapidité si
surprenante que personne n'eu le temps de réagir. Il la pointa
sur Hollis.
« Là tu rêves ! Tu ten sortiras
pas ! »
Bosco regardait autour de lui.
«
Tu vas attendre ! Ils vont très bientôt arriver. »lui
dit-il.
Pour la première fois, Hollis paraissait
désorienté. Des coups de feu se firent entendre
dans le local. Les policiers venaient certainement d'y
pénétrer…
« Ils ne m'écouteront donc jamais ! » dit-il
doucement.
« Patron ! cria Finney. Il faut que l'on
rentre ! »
Swersky reprit ses esprits et se tourna vers son
équipe.
-Oui vous allez y aller ! Toi et Davis vous entrez
en premier, suivit de Monroe et du reste de l'équipe. Défonce
la porte Finney.
« Une grenade ? demanda le chef »
-Non deux
patron. Répondit l'officier
A ses mots, Bosco posa son
regard sur Cruz, inerte.
-Il n'y en avait qu'une seule sur la
table Boscorelli ! remarqua le patron
Bosco se retourna
précipitamment vers la porte du bureau où il croisa le
visage de Marcel, qui souriait…
Une explosion énorme
expulsa les membres de l'équipe qui étaient encore
présent.
Lorsque il se réveilla, il était dans l'ambulance.
Carlos s'agitait au dessus de lui.
Quand Nieto vit
l'officier ouvrir les yeux, il lui demanda comment il se sentait.
Bosco ne pu répondre. Il était beaucoup trop
angoissé pour le reste de l'équipe.
Comment
allait Davis, Finney Monroe et …Cruz ? Les forces l'abandonnèrent
il ne put réfléchir d'avantage. Il perdit connaissance.
Lorsque Carlos constata que Bosco n'avait
plus de force il décida de prendre la radio.
«
Ici 55 Adam nous nous dirigeons vers l'hôpital de la Pitié
avec un blessé léger. »
«
Il est juste endormit ! Il n'a presque rien ! Tout va bien se
passer…. »
Faith s'assit pleurant toujours, mais quelque
peu rassuré. Elle regardait les corps de ses collègues
passés un à un. Il y avait celui de Swersky et celui de
Davis, à peine blessé eux aussi. Ensuite il y avait le
corps de Brendan Finney. Son cas semblait un peu plus grave. Il avait
de multiples brûlures sur le visage et sur le torse. Faith se
sentit désolé, lorsqu'elle vit Grace suivre en larme le
brancard de son petit en ami. Yokas pris la decision de se
rassoir calmement quand tout à coup une autre vague
d'agitation se fit entendre à l'entré des urgences.
Le brancard de Maritza Cruz était poussé par 2
pompiers et suscitait l'attention de 3 medecin. A la vue du corps du
sergent, Yokas se sentit étrangement triste. Le sang qui
s'écoulait de l'endroit où s'était logé
la balle contrastait étonnement avec le blanc cadavérique
du reste de son être. Cruz était comme morte.
Monroe se plaça à côté de Yokas et dit
:
« Elle aurait pu être dans un plus piteux état
si Bosco ne l'avait pas protégé de l'explosion ! C'est
grâce à lui qu'elle est encore en vie…. »
Faith
ne répondit pas, subjugué par la tournure dramatique
que prenaient les événements.
La première
explosion, sa fille qui avait faillit mourir, et maintenant son
équipe et son meilleur ami qui avait risqué leur vie
pour sauver cette femme, qui était quand même entrain de
la perdre…..
Après quelques minutes, le docteur Jullian
s'avança près d'elle.
« Bonjour inspecteur.
L'état de votre ami est stable et les blessures sont
superficielles… »
-Je peux le voir ? Coupa-t-elle
-Oui, lui répondit-il en souriant.
Elle traversa l'hôpital
le plus vite possible, mais une fois arrivée devant la porte,
elle ne put s'empêcher de marquer un temps, et de réfléchir.
Elle se souvenait de cette sensation. C'était
la même boule dans l'estomac, la même migraine…le même
battement de cœur que lorsque son meilleur ami fut grièvement
blessé il y avait quelque mois de cela. Elle mit la main sur
la poigné et respira un bon coup pour évacuer la peur
qu'elle ressentait de voir encore Bosco défiguré et sur
un lit d'hôpital.
Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle fut
soulagée de constater que l'état de son ami n'était
pas grave car il était assis sur son lit. Elle s'approcha de
lui tandis qu'il gardait les yeux perdu dans le vide.
«
Bosco ? Comment te sens-tu ? »
Il leva la tête et la
regarda avant de répondre.
-Bien. Comment vont les autres
? Risqua-t-il de demander, la peur au ventre.
Faith
s'assit près de lui.
-Et bien Swersky s'engueule avec les
infirmières, ce qui veut dire qu'il va bien, Davis et Monroe
sont ensembles ils n'ont rien, et Finney est toujours en soin
intensif mais il va s'en sortir.
Bosco ne lâcha pas
Faith du regard. Elle compris où son ami voulait en venir et
elle poursuivit avec quelques réticences.
-Cruz…est toujours en salle d'opération….
Bosco se
leva .
-Que disent les medecins?
-Et bien, elle se leva. Que
c'est grâce à toi qu'elle est en vie !
-Je te
parle de son état….insista-t-il
-La balle se serait
logée dans l'estomac. Ils ont eu du mal à la retirer.
Elle a perdu beaucoup de sang.
Bosco se rassit tandis que
Faith reprit la parole.
-Il parait qu'elle aurait tenté de
se suicider ?
-Il parait…répondit-il la voix
crispée.
-Elle…aurait pu te mettre en danger avec ses
connne…
-Elle…ne m'a pas mis en danger. Je devais rester dans
la voiture.
-Mais tu n'es pas resté. N'est-ce pas Bosco ?
-Non. Je l'ai suivis. Je savais que quelque chose n'allait pas.
Faith ressentait une profonde amitié pour Bosco. Il était
comme un frère pour elle et lorsqu'il pensait à quelque
chose, elle, le devinait. Là il songeait à Cruz. Faith
la détestait mais ne pouvais s'empêcher de la respecter
et elle savait que c'était réciproque. Cette femme
était ce qu'on pouvait qualifier selon Faith de « garce
qui a des principes ». Il ne fallait pas toucher à NY,
il ne fallait pas toucher au crime sinon Cruz devenait impitoyable.
On pouvait donc la haïr en tant qu'être humain mais on se
devait de la respecter en tant que flic.
Faith mit
sa main sur l'épaule de Bosco.
« Au cas où tu
te le demanderais, les pompiers ont retrouvé le cadavre
d'Hollis il y a une heure. »
Bosco se leva et sortit en
disant doucement :
-Je ne me le demandais pas.
«
Tu lis des magasines féminins Santiago ? » demanda Bosco
avec un léger sourire.
-Heu non…il le reposa.
-Tes
là pour Cruz? Demanda l'officier
-Ca semble évident,
répondit-il. Vous étiez avec elle n'est-ce pas ?
-Ouai
répondit-il machinalement sans lâcher le journal des
yeux.
-Alors c'est vrai qu'elle…
-Oui, coupa Bosco toujours
sans regarder Santiago.
Manny respira un bon coup et dit à
l'officier :
« Vous savez que Swerrsky n'a rien ? »
-Ouai je suis au courant. Et alors ? Tu sais quand il sort ?
-Ce
soir. Répondit Manny
Bosco souri.
-Ils expédient
tout le monde chez eux! Ils ont vraiment besoin de place dans cet
hôpital.
Santiago laissa s'échapper un petit
rire nerveux qui retira Bosco de sa lecture.
-Pourquoi tes
si stressé ? T'étais même pas là.
S'étonna-il
-Hé beh enfaîte, il parait qu'on
va avoir un nouveau local et que le patron va…comme qui dirait «
redistribuer » les rôles.
Bosco, intéressé
par les propos de Manny, se pencha sur sa chaise et posa le magasine.
-Qu'est-ce que tu entend par là ? demanda-t-il
-Moi
par exemple je suis à deux doigts de me faire muter à
Philadelphie parce qu'on a trop de flic pour nos nouveaux moyens.
Sullyvan devrait avoir une augmentation alors qu'il n'était
même pas présent lors de l'explosion. Sinon je n'en sais
pas plus.
Bosco se laissa retomber sur le dossier
de sa chaise et dit :
-C'est carrément le bordeel !
Manny se laissa retomber à son tour.
-Vous l'avez dit
!
A ce moment là, une jeune infirmière s'avança
vers eux :
« Vous êtes ici pour Maritza Cruz ? »
Les deux jeunes hommes se levèrent en même temp.
« Manuella ! »s'exclama Bosco.
-Monsieur
Boscorelli ! dit-elle cela faisait longtemps ! Votre blessure à
l'air d'aller beaucoup mieux !
-Oui répondit-il….
Comment va-t-elle ? On peu la voir ? »dit-il en reprenant son
sérieux.
-Juste l'un de vous. Elle est
endormie et les visites ne sont pas autorisées normalement.
-Pourquoi les autorisez-vous dans ce cas ?
-La ferme Santiago
… Elle va changer d'avis. Dit Bosco en souriant.
L'infirmière
lui rendit son sourire et demanda :
-Alors ? Lequel d'entre vous
veut y aller ?
Manny regarda Bosco :
-Tu l'as sauvé.
Je crois que tu devrais….
-Ok ! Merci.
Le jeune homme fit
un signe de tête pour lui dire au revoir et suivit l'infirmière
jusqu'à la chambre 610.
Il entra et remercie
Manuella. Il s'approcha du corps endormi et malgrès le visage
livide et les yeux cernés, il fut soulagé de constater
que les blessures au visage restaient superficielles.
Il pris une
chaise et s'assit un petit moment à côté de Cruz.
« Pourquoi t'as fais ça ! murmura –t-il. »
Il respira un bon coup et se leva. De la poche intérieure
de sa veste il sortit une rose rouge qu'il déposa sur la table
de chevet avant de sortir de la chambre.
« Boscorelli ? »
-Patron vous êtes déjà
rentré de l'hôpital ?
-Oui écoutes...j'ai
besoin de te parler d'un truc important là. Tu veux bien me
rejoindre « Chez Joe » ?
« Chez Joe »
était un bar et Bosco ne se sentait pas vraiment d'humeur à
y allé ce soir.
-C'est Vraiment important ? demanda-t-il
-Ecoute Boscorelli je sais qu'à l'extérieur de la
centrale je suis plus ton supérieur mais c'est pas parce qu'il
n'y a plus de meubles que tu dois contourner mes ordres.
Bosco
sourit car il avait besoin d'entendre ce genre de vocabulaire bien
policier pour retrouver une certaine énergie.
-Ok PATRON !
J'arrive dans un quart d'heure.
Il était assit au bar…seul.
Le jeune homme s'avança
vers lui et lui serra la main.
« Dur journée
hein…dit Swersky. »
L'officier ne répondit pas et
fit un signe à la serveuse.
« Une bière
s'il vous plait. » La jeune femme lui fit un signe de tête
tandis que Bosco se retournait vers le lieutenant.
«
Alors ? Qu'est-ce qu'y se passe ? Ca avait l'air important. »
Swersky but une gorgé de son whisky avant de répondre.
-Santiago m'a dit qu'il t'avait un peu prévenu de la
nouveauté.
-Ouai…un peu…. Répondit Bosco.
-Tu
veux pas en savoir plus ? demanda Swersky qui trouvait la réponse
de son officier peu optimiste.
-Oui. Rétorqua Bosco un peu
plus enthousiaste.
-Et bien voilà, je vais partir.
-Vous allez nous quitter ? S'étonna l'officier.
-Exactement. Tu sais aujourd'hui j'ai faillis mourir deux fois.
Et pendant ces deux fois j'ai pensé à ma famille. Tu
sais…je suis grand-père.
-J'y suis pour rien…répondit
Bosco en souriant.
Swersky se contenta de sourire à son
tour.
-…Bref, je suis grand-père et mes petits enfants
m'ont presque perdu aujourd'hui. En plus je n'ai plus Camelot…
-Vous l'avez dit vous-même patron. Ce sont des meubles….
- Mon heure a sonné, coupa le lieutenant. Il est temps que
je laisse un jeune prendre ma place…
-Vous pensez à qui
?
-Comme lieutenant ? Sullyvan…il est le seul à être
au courant.
-Il m'avait semblé vous avoir entendu dire le
mot « jeune » patron…dit Bosco en riant. Et Manny ? Il
s'en va ?
-Il a reçu un appel d'une des unités
de Philadelphie. Ils l'ont accepté. Il part dans la semaine
mais juste pour quelque temps….Tu veux pas savoir ce que tu deviens
Boscorelli ?
-Moi ? Moi patron je reste à NY ! dit-il sur
la défensive.
Swersky ricana.
- Je ne t'enlèverais
jamais à TA ville Bosco ! Je tiens à ma vie !
-Vous pensez à quoi alors ? demanda le jeune homme un peu
inquiet tandis que la serveuse lui donnait sa bière.
-A la
place de Sergent.
Bosco prit son verre et but une énorme
gorgé avant de répondre.
- La crime ? Ca c'est le
boulot de…
-Cruz est rétrogradée. Elle a mit en
danger tout Camelot avec ses connneries. Un vrai sergent aurait obéit
aux ordres ! Je lui avais dit de ne pas y aller. D'ailleurs, tu
devrais t'estimer heureux d'être gradé ! Toi aussi tu as
désobéi.
Bosco respira profondément.
« Tout ça va tellement…vite ! »
-J'en
suis conscient. Mais on va au rythme de New York. Les criminels ne
vont pas attendre que la centrale soit reconstruite pour fouutre le
bordeel dans la ville. Tu comprends ?
-On commencerait quand
?demanda Bosco quelque peu déboussolé.
-Mes
supérieurs sont au courant et sont parfaitement d'accord. Le
nouveau Camelot se situera près de l'ancien. De l'autre côté
de la caserne. Vous commenceriez dans trois jours. Cruz sort dans une
semaine. Dit Swersky
-Qui va la mettre au courant ? demanda Bosco
-Moi, répondit le lieutenant.
Le jeune homme se
mit à sourire tandis qu'il payait les deux aditions.
-Quoi
? demanda Swersky
-Plus d'uniforme….
-non, répondit-il
-Donc plus d'action !
-Ca c'est à toi de voir ! Je ne
me permettrais pas de t'empêcher de courir….
-Je suis
sous les ordres de Sullyvan l'ancien !
-Ca par contre je n'y peu
rien. Il faut que tu essayes de faire avec.
-Et…j'ai l'officier
Maritza Cruz sous mes ordres….dit-il en mettant son manteau.
-Et
alors ? demanda le lieutenant.
-Ca risque d'être
intéressant, répondit-il en souriant.
Bosco
serra la main à son désormais « ancien »
supérieur et sortit du bar.
