Titre : Tournant Décisif (merci Doly !)
Disclaimer : merci JK Rowling ! On sais bien que rien n'est à nous c'est pourquoi quelque commentaire de moa ou de Eidole sont nichés dans ce texte enfin… ils sont a la fin maintenant
Rating : J'en sais rien ché même pas ce que c'est… HELP Dédééééééééééééé !
•thamril arrive•
Thamril : koi ?
Gigiblue : dédé ! help meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee je sais pas quoi mettre à Rating !
Thamril : mmmmmmmmmmmm voyons voyons… Moi je mettrai un bon vieux T comme Troll ou comme Teenagers (adolescents), au choix…
Gigiblie : Troll ? koi troll ? j'ai une tête de troll moi ?
Thamril : non ! pas quand on te regarde deloindanslenoircompletdedos etc.. etc…
•thamril repart un grand sourire cynique au visage•
Gigiblue : euh… hein ?
Résumé : William, maître d'arme de profession, est depuis longtemps au service de la grande famille des Black, mais aujourd'hui Sirius est encore parti en escapade… En clair vous allez voir Mme Black péter une tonne et demi de câbles, découvrir des mystères, halluciner devant la bêtise de certaines scènes, et vous pourrez en prime me donner des conseils à moi, jeune auteur… alors ? Vous êtes partant ?
Dédicace : Je dédicace cet OS tout d'abord à Thamril qui m'a fait découvrir fanfiction et qui m'a bien aider pour cet OS grâce à la correction de mes (oh combien nombreuses) fautes d'orthographe… Son style d'écriture m'a bien inspirée aussi… MERCI ! (De rien)
Eidole merci à toi aussi ! J'ai découvert encore une personne merveilleuse en toi et j'en suis vraiment heureuse… MERCI FANFIC ! Elle est ma bêta lectrice héhé c'est elle qui à voulu en même temps… MERCI !
Ensuite à ma Zoo… bien que (j'en suis triste) je ne te vois plus souvent… RAAAAAAAAAAAAAAAAAh ! Bon à mon avis tu vas pas lire tant pis ! Donc elle m'a donnée l'envie d'écrire, elle qui à un irrémédiable talent pour l'écriture, qui à une imagination sans limite et vraiment un bon esprit de jugement ! MERCI !
Et enfin Tobby (les commentaires sont a la fin ! finalement enlevés heureuse ?), Jwulee (merci pour ce que tu as dit sur ma fic), Sucubei (t'as vraiment un talent fou… tu étais l'une de mes auteurs favoris sur ff tu sais ? je pense très fort à toi et te souhaite grand bonheur), Umbre, haryherron, MoiToiMoi, La Feuille D'Automne, Amandaaa, atalante01, dragonwing4, Imeldamizi, Mephisto-Thamril, Lasgalenya Greenleaves, Sealunis, maya1234, neny, Arcadiane, Selphie451, AnneOnyme, et aussi à tout les auteurs que je n'ai pas encore lu…
Pour vos fic, votre imagination, la joie que vous nous procurez, des fois la peine (pas de chapiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitre ! bouououh), les larmes quand c'est trop beau ou trop triste, Merci à vous tous de m'avoir donner envie d'écrire … Et j'espère à mon tour… comme vous, faire rêver et danser l'esprit d'un lecteur grâce à mon histoire… Oh… je rêve
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« MAIS OÙ EST ENCORE PASSÉ CET IMBECILE ? »
La colère règne aujourd'hui au manoir des Black.
En effet, il semblerait que notre Sirius adoré, l'un des célèbres maraudeurs de Poudlard, se serait… comment dire… volatilisé de sa maison.
La mère Black n'étant pas particulièrement une mère très attentionnée et attentive avec ses enfants et son mari, ayant aussi des occupations plus importantes. Ils décidèrent, comme la plupart des familles de sang pur sorcières, d'engager un maître d'armes et une gouvernante pour pouvoir apprendre à leurs fils, pendant leur absence, à devenir des puissants sorciers et tout le baratin que se doit de connaître un sang pur « digne de ce nom » selon les critères de Mr et Mme Black …accessoirement le kit pour être dans les bottes de Voldoudou (1).
Mais malheureusement pour eux, Sirius, dans sa logique siriusienne, s'était toujours dit, que les vacances étaient faites pour s'amuser et se reposer.
En même temps, même quand il est à Poudlard il s'amuse, mais passons.
Donc, en ce jour de mi-juin, il crut bon de sécher les cours de maniement d'armes magiques et d'aller mettre en application ses croyances…
Le résultat, à minuit passé le soir même, sa chère mère se retrouva à faire les 100 pas dans son salon en pestant contre cette erreur de la nature qu'était son fils d'après elle(2).
C'est vrai qu'à cause de lui, elle avait dû s'éclipsée d'une réunion très importante…
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RETOUR EN ARRIERE ! (Tin tin tin tiiiiiiiiiiiiiiiin)
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Il était dans les deux heures de l'après midi lorsque William Rennison dû interrompre l'aimable réunion où Mme Black était allée pour ses affaires…
William était le maître d'arme de ses fils Sirius et Regulus Black.
C'était un homme imposant, fort et, le plus étonnant que cela puisse paraître… noir.
Noir ? Me direz-vous, et oui noir.
Vous avez bien entendu, c'est sûr que cela peut vous paraître difficile à croire pour des personnes qui le connaissent bien, surtout quand on sait sa répugnance pour sa « race »…
En bref, pour un maître d'arme, il faisait plutôt bonne figure, avec ses cheveux argentés courts de deux millimètres, juste assez pour pouvoir colorer son crâne, ses 2 perles noires qui lui servaient à remplir ses orbites et son allure imposante.
Mais son apparence n'était pas tout, il était l'un des meilleurs dans sa profession et c'était pour cela qu'il avait été engagé des années auparavant par l'illustre Mr Black, en outre son amitié avec celui çi…
Donc William se trouvait fier dans ses deux mètres à attendre que le majordome du château où il se trouvait veuille bien l'annoncer à l'ensemble des dames présentes dans la salle.
Le majordome daigna enfin annoncer sa présence.
Avant d'entrer dans la salle il lança un regard noir(3) au pauvre employé qui baissa la tête à son passage.
- Que nous vaut cet honneur Mr Rennison ? Lança d'une voix froide Mme Hock, l'illustre organisatrice de cette « charmante » réunion entre femmes.
- Mesdames, je tiens humblement à m'excuser de vous interrompre dans vos activités par ma présence non voulue, mais je souhaitais informer Mme Black d'une affaire importante qui nécessite sa présence au manoir.
Un teint livide s'installa sur le visage déjà très pâle de Mme Black, ce qui lui donna dans l'instant un aspect fantomatique…
- Ce n'est pas encore…
- Si Madame… c'est cela même.
Celle-ci se tourna vers l'organisatrice de cette réunion, avec la colère de quelqu'un dont la patience à lAAAAAAAAAAAAAAAAAAArgement dépassée ses limites.
- Je suis désolée Abigaëlle, je dois malheureusement vous soulagez de ma présence…
- Rien de grave au moins ? S'inquiéta Mme Kenyon, une charmante dame ayant eu la malchance d'épouser un véritable salaud, ce qui avait d'ailleurs bien amélioré sa situation car elle l'avait empoisonné un soir où elle avait décidée qu'il avait été trop loin. Elle fut alors découverte par Voldemort et était devenue l'une des premières femmes à son service pour ses talents en potions, plus particulièrement dans la confection des poisons, sans avoir pour autant la marque des ténèbres sur le bras.
Tous ceux qui avaient vu la tête de son mari empoisonné avaient été entièrement d'accord pour le choix de leur maître, bien qu'ils n'en doutent jamais, bien entendu.
Elle avait finalement donné des informations importantes sur les mangemorts à l'illustre Dumbledore mais avait désiré ne rien savoir de l'autre camp, au cas où on saurait qu'elle était une traîtresse.
C'était pour cela que l'on ne pouvait l'appeler ni mangemort, ni espionne.
Mais là je m'éloigne…
- Non, rien d'important, mais cela nécessite quand même ma présence au manoir…
- Oh, qu'elle dommage que vous deviez partir si tôt Mme Blaaaaaack, Soupira
Jessica Morler, une jeune cruche épousée plus pour son physique que pour son pauvre petit grain que l'on pourrait nommer « cerveau » qui s'était mise en tête de devenir l'amie la plus chère de Mme Black. Elle redoublait alors de flatterie pour mettre en sympathie la dame (4).
- Nous la reverrons au cours de la prochaine réunion Jessica, n'est ce pas Elisabeth ?
- Bien sur Abigaëlle. Au revoir, mesdames.
Sur ce, elle se leva, s'inclina brièvement et partit vers la salle de transplanage accompagnée de son domestique.
Arrivée là-bas, elle remit son chapeau et son manteau assorti, lança un regard noir à William et transplana.
Celui-ci soupira en pensant à ce qui l'attendait au manoir en transplanant à la suite de sa chère employeuse.
Le calme avant la tempête. Se dit il.
Et en effet…
- MAIS QU'EST-CE QU'IL A ENCORE FOUTU CET ABRUTI DE GAMIN !
- Calmez-vous Madam…
- Que je me calme, QUE JE ME CALME ! MAIS JE NE PEUX JAMAIS ALLER NUL PART AVEC CE GAMIN ! C'EST UN VRAI BON A RIEN ! UNE ABOMINATION !
TOUT CE QU'IL SAIT FAIRE C'EST ME POURIR LA VIE !
QU'A-T-IL ENCORE FAIT ? HEIN ?
- Mme… il a juste…
- IL A ENCORE FAIT QUOI HEIN ? FAIT EXPLOSE LA COLLECTION DE VENINS DE SERPENTS DES GALAPAGOS DE LA TANTE SLYVIA ?
OÙ ALORS LA RÉSERVE A ÉNERGIE MAGIQUE DE SON PÈRE ?
CET ENFANT EST VRAIMENT UNE PLAIE !
OÙ EST-IL ? OÙ EST-IL ? JE VAIS L'ÉTRAAAAAAAAAAAAAAANGLEEEER !
Telle une furie, elle se dirigea vers la chambre de son « fiston adoré » comme aurait pu le dire celui-ci…Et William suivait avec difficulté sa folie destructrice…
En effet, elle faisait exploser tous les meubles sur son passage, toutes les tapisseries s'enflammaient, les tableaux hurlaient… et dire que c'était comme ça à chaque fois qu'elle était en extrême …
IMMONDE AVORTON ! SORS DE TA CACHETTE !
D'un coup de tête, elle renversa le lit, révélant ainsi plusieurs farces et attrapes, des sucreries, des magazines sur le Quidditch, euh… et d'autre chose dont il ne vaut mieux ne pas savoir ce que c'est…
Elle renversa l'armoire, la bibliothèque personnelle, les lampes, les vêtements, tout volait dans cette chambre qui aurait pu sembler rangée … avant l'arrivée de sa mère.
- MAIS OU EST-IL CE BATARD QUE JE LE DONNE A BOUFFER AU DRAGON PUTRIDE ! IL NE VERRA PAS LA DIFFERENCE ! IL NE MANGE QUE DES ORDURES !
- MADAME ! Madame…
Épuisé par sa folle poursuite, le maître d'armes reprit son souffle un instant.
Mme Black possédait d'énormes pouvoirs magiques et elle pratiquait quotidiennement de la magie sans baguette, si bien qu'elle était redoutable pendant ses crises de colère…car c'est pendant celles-ci que tous ses pouvoirs se révélaient, et la vitesse exorbitante en faisait partie.
- Madame ! Calmez-vous ! Sirius n'est pas ici !
Elle s'arrêta net dans son geste.
- Il, il s'est échappé de la maison…
- Qu… Quoi ?
- Quand j'ai voulu aller le chercher pour sa leçon de maniement d'armes magiques, il n'était plus dans sa chambre … J'ai cherché partout dans la maison et dans le parc… il n'y est pas …
L'expression de surprise de Mme Black s'envola tout aussi vite qu'elle été venu, laissant place à une expression de haine profonde qu'elle réservait la plupart du temps pour son fils aîné.
Voyant le regard de Mme Black, William comprit tout de suite. Et d'un geste rapide, il sortit sa baguette et la pointa sur Mme Black au même moment où celle-ci lui lança un sort.
Qui ricocha sur le puissant bouclier du maître d'armes.
- C'est toi… C'est toi qui l'as aidé à partir. Dit t'elle d'un ton froid à William qui tentait bien mal de comprendre le raisonnement de sa maîtresse.
- Mais de quoi parlez…
- NE ME PREND PAS POUR UNE IDIOTE ! COMMENT UN GAMIN DE SEIZE ANS AURAIT PU S'ENFUIR D'UNE MAISON OU TOUT LES SORTILÈGE POSSIBLES ET INIMAGINABLES ONT ÉTÉ MIS EN PLACE POUR QUE CET IMBECILE NE PARTE EN AUCUN CAS DU MANOIR !
Elle lança en disant cela une pluie de sorts que William eut du mal à stopper ou à esquiver malgré sa grande expérience…
- Mais je n'aurais, il esquiva un sortilège qui aurai du l'atteindre au menton, Je n'aurais en aucun cas aidé Sirius à sortir du manoir sans votre consentement ou celui de votre mari !
- MENTEUR !
Elle lança un doloris qui l'atteignit en pleine poitrine.
Elle contempla longuement son serviteur se courber sous la souffrance avant de stopper le sortilège. On n'entendait plus que le souffle haletant du maître d'armes.
Il se releva tant bien que mal le bras sur la poitrine, la tête baissée.
Elle avait un sourire démentielle collé au visage… le voir ainsi si faible l'avait ravie au plus au point, il faut dire qu'il était toujours si maître de lui même… cette immonde horreur.
Quand il fut totalement debout, il releva la tête, ses yeux étaient devenus totalement noirs, ce qui n'était pas bon du tout.
- Ah tu veux jouer à ce jeu…
Il sortit de nul part une longue épée donc le manche formait un dragon de couleur rouge.
On va jouer…
Il s'élança sur elle, qui n'eut le temps que d'esquiver son bond et de rétorquer par le sort de la flamme de dragon.
Lumières bleues, jaunes, rouges remplissaient la salle déjà bien en bordel…
Des bonds, des esquives, peu à peu les deux « joueurs » s'épuisèrent, et profitant d'une perte d'équilibre de Mme Black, William trancha sa baguette d'un coup net.
Elle regarda sa baguette, qui allait maintenant être bien moins efficace.
- RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! TU VAS ME LE PAYER ! ESPECE DE …
- Oh ! Mais vous n'avez que ce mot à la bouche ou quoi ? Dit il agacé.
Elle se tournait partout, telle un lion en cage, enfin, euhhhhhh… on va dire panthère hein ? C'est bien panthère. (5)
Donc telle une panthère en cage (6)
JE DISAIS DONC TELLE UNE PANTHERE EN CAGE, elle se tournait, se retournait, cherchant une arme susceptible de pouvoir faire le plus de mal possible à cette espèce d'immonde négro gerbant, il en devenait presque pire qu'un moldu tellement sa haine était immense.
Soudain, elle trouva un grand et long morceau de miroir brisé, qu'elle attrapa aussitôt que ses yeux l'avait vue.
Cela lui coupa la main et du sang coula, mais elle s'en foutait pas mal, la douleur était comme euphorisante pour un esprit comme le sien.
Elle se releva, son morceau de miroir se transforma peu à peu en une épée longue qui reflétait toutes images comme le miroir qu'il avait été, son sourire et son regard fous.
William frissonna, mais d'excitation, les bons adversaires à l'épée se faisaient rares de nos jours, et ce combat allait être des meilleurs de toute sa vie, il le sentait.
Mme Black, les yeux exorbités, les cheveux suivant chacun de ses pas furieux, l'épée au dessus de la tête, s'élança sur William dans un râle inhumain.
Et c'est ainsi que le combat reprit.
A armes égales ? Qui saurait le dire.
L'une possède une aura magique exceptionnelle mais instable, c'était d'ailleurs pour cela que le dit « seigneur des ténèbres » n'avait jamais eu l'intention de lui demander de rejoindre sa cause, et l'autre une expérience hallucinante en armes magiques et en combat.
S'il y aurait eu un amateur de combat, il aurait vraiment apprécié.
A la fin du spectacle, William n'avait plus qu'une loque de ses vêtements et une énorme blessure qui s'étendait de sa poitrine jusqu'à son bras, laissant voir une partie de son os.
Mme Black, quand à elle, avait maintenant les cheveux couverts de sang à cause de sa blessure à l'arrière de la tête et sa jambe était littéralement cassée en jugeant l'angle étrange qu'elle faisait.
Ils étaient tout les deux ravagés par terre, telles des carpettes.
- Je suis trop fatiguée pour encore te frapper, siffla les yeux fermés Mme Black.
- De toute façons je suis trop fatigué pour te stopper. Confia William en un demi sourire révélant ses belles dents blanches tachées de sang.
Ils regardèrent le ciel maintenant visible grâce au magnifique trou qu'avait fait Mme Black en éjectant Mr Rennisson à travers tout le champ de bataille qui avait été autrefois une chambre à coucher.
Belle technique madame, redoutable même … Coupant le silence reposant qui s'était installé.
Cette phrase qui avait échappée à William aurait pu vexé Mme Black d'habitude.
Il se retourna pour observer la réaction de sa maîtresse.
Pour la première fois depuis qu'il la connaissait, il la vit sourire, un tout petit, un fatigué, mais un sourire quand même.
Mais peut-être était-ce dû à la fatigue, peut-être qu'il avait une hallucination, ou peut-être qu'elle faisait une grimace de douleur ?
Bah ! Il arrêta de se poser la question et retourna son attention vers le beau ciel bleu de cette fin d'après-midi.
- En même temps, cette nouvelle lucarne sera très utile pour cette belle pleine lune que nous aurons ce soir… fit il remarquer avec humour
- LA PLEINE LUNE ! Cria-t-elle faisant sursauter et redresser d'un coup William.
- Mais que vous arrive-t-il ?
Mme Black s'était tant bien que mal levée et se dirigea maintenant vers la porte.
- C'EST LA PLEINE LUNE ! Mon mari rentre ce soir avec Regulus et cet avorton n'est toujours pas rentré !
ET S'IL RENCONTRAIT UN LOUP GAROU ET QU'IL ETAIT MORDU ? S'égosilla Mme Black.
- Ne vous inquiétez pas pour Sirius, madame… C'est un garçon très débrouillard et il…
- Jamais tu m'entends ? JAMAIS !Jamais de mon vivant un Black deviendra un hybride !
Ces yeux lançaient des éclairs et elle partit enragée de la « chambre » et s'époumona à appeler cet « imbécile d'elfe de maison »
J'ai bien cru deux secondes qu'elle s'inquiétait pour son fils.
Il expira faiblement en se disant que ces quelques minutes de tranquillité n'étaient plus qu'un lointain souvenir.
Il se releva alors avec peine, en se demandant comment faisait sa maîtresse pour s'être levé si vite avec toutes ses blessures…
Il avait maintenant la certitude qu'elle ne pouvait rien ressentir… même pas la douleur.
Etait-ce un bien ou un mal ? Il n'en savait totalement rien.
Décidément, il ne s'ennuyait jamais avec la famille Black…
Une mère folle, enragée et incontrôlable, un père dont l'ego était directement l'inverse de son intelligence, un fils, pire qu'un chien, capable de ramener la baballe ou tout ce que vous vouliez à vos pieds et le meilleur pour la fin, un imbécile qui ne pense qu'à faire justement l'imbécile et qui était tout aussi incontrôlable que sa mère …
Bien sûr pas de la même manière, mais quand même.
Raaaaaaaaaaaaaah ! Sirius et Mme Black le tueraient pour penser cela… Juste cette pensée d'eux deux sur lui, fous de rage, le faisait littéralement pleurer de rire.
Décidément… la famille Black ça rend fou, ou maso en l'occurrence.
Une fois levé, il se dirigea vers sa chambre qui se situait au couloir du premier étage.
Il savait qu'il aurait du boulot alors autant ne pas trop aggraver ses blessures avant d'aller à Ste Mangouste.
Il fit apparaître des bandes, de la pommade, une bassine pleine d'eau chaude, et tout le matériel qu'il lui fallait pour panser ses plaies, il avait l'habitude des blessures, les graves comme les minimes. Il savait prodiguer les soins de premiers secours mais rien ne remplace jamais un bon médicomage.
Il pouvait encore entendre Mme Black hurler sur l'horreur des hybrides et enchaîner en ligne direct sur « les sangs de bourbes », ainsi de suite…
Kreattur, l'elfe de maison, ne cessait de passer et de repasser devant sa porte, les mains sur la tête, complètement paniqué, il ne cessait de se poser la question de comment il allait faire pour tout laver et ranger avant le retour de son maître.
Et Mme Black semblait avoir trouvé une nouvelle pièce à démolir…
Avec sa jambe fracturée, ça tiendrait presque du miracle…
Sa blessure au bras avait l'air conséquente… il ne restait plus qu'à calmer Mme Black pour l'emmenée avec elle voir un médicomage et laisser Kreattur s'occuper de la maison.
Il se leva et se fiant à son ouïe pour repérer où se situait Elisabeth Black.
Il ne savait pas comment faire pour l'emmener, mais il était bien obligé de trouver.
Il entra dans la bibliothèque macabre du manoir, macabre à cause des os de diverses créatures qui y traînaient et divers objets de torture dont Mr Black faisait collection, Mme Black avait déjà ravagé la moitié de la bibliothèque, cherchant sûrement tout les moyens pour tuer les loups garous.
Elle s'était sûrement mise dans la tête que Sirius allait se faire mordre et en devenir un.
AAAAAAAAAAAAh ! L'amour d'une mère ! C'est beau non ? Ça ferait presque pleuré… enfin.. Presque.
Il tenait sa baguette fermement serrée au poing et chercha dans sa tête tous les sorts qu'il connaissait pour assommer quelqu'un… Mais malheureusement… il n'en connaissait aucun.
« Bon tant pis. » se dit-il et il frappa à l'arrière de la tête de Mme Black qui était trop plongée dans des masses et des masses de feuilles pour l'avoir vu arriver.
Je ne savais pas que ça allait être aussi facile, dit il en contemplant Mme Black allongé inconsciente sur les livres.
Une fois la furie assommée à la moldu, Mr Rennisson appela l'elfe de maison et lui dit de faire ce qu'il pouvait pour ranger les « bêtises » de sa maîtresse et transplana comme il pouvait à Ste Mangouste avec Mme Black amorphe sur le dos.
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Arriver à Ste Mangouste, ils furent pris en charge sur le champ.
On administra des calmants à Mme Black sur la demande de William Rennisson.
La médicomage qui l'avait ausculté réussit à faire disparaître sa balafre à la poitrine, quand au bras, elle devait carrément régénérer un muscle, ce qui était beaucoup plus long…
Mais grâce à d'innombrables excuses, arguments et promesses, il réussit à avoir l'autorisation de sortir dés le soir de St Mangouste
Elle lui mit un bandage imbibé d'une solution magique qu'il devait changer toutes les cinq heures plus un flacon d'anti- douleur, s'il avait trop mal. Le soir, il devrait ensorceler la bande pour qu'il puisse quand même dormir.
Il avait aussi l'interdiction de se servir de son bras ou de s'appuyer dessus, ce qui reviendrait au même.
Cool il est droitier ! Pas cool, c'est justement le bras droit ! Hem…
Quand à Mme Black, elle n'avait rien de bien grave mais avait quand même trop forcé sur sa jambe ce qui l'avait beaucoup fatiguée, d'après les médicomages.
Vous vous demandez peut être pourquoi ils ne se posent pas de questions à propos de ses blessures ? Ils ont juste l'habitude de la voir…
Pourquoi ils ne l'ont pas encore mis en traitement ? Ben … ils ont déjà essayé avec un spécialiste qui la suivait, mais … il a comme qui dirait été très légèrement décapité.
Ils ne sont donc pas assez fous pour réessayer de lui donner un traitement.
Donc elle pouvait rentrer chez elle à la seule condition qu'elle se repose bien, voulant surtout se débarrasser d'elle le plus vite possible.
Pour le retour, il opta pour un portoloin en forme de carte de visite, qu'il tendit aussitôt vers Elisabeth qui semblait totalement absente.
Tenez madame.
La carte tomba à terre, et Mme Black ne semblait n'avoir rien remarquer de ce que l'on avait attendu d'elle.
Elle regardait le plafond, totalement inattentive au monde qui l'entourait.
William soupira une fois de plus.
S'il avait su qu'en travaillant pour les Blacks il devrait joué le rôle de « nounou » !
Il ramassa la carte, la mit dans les mains de la distante et activa le portoloin qui les emmena, eux et leurs nombrils au manoir Black.
Les hommes de la maison n'étaient toujours pas rentrés…
Ni Mr Black, ni Regulus, ni Sirius.
- Quel misère…. KREATTUR !
L'elfe arriva d'un « pop » dans la pièce.
- Va mettre Elisabeth dans sa chambre veux-tu ? Elle a pris des calmants, elle est donc un peu… dans les nuages.
- Bien Monsieur, Kreattur n'a pas fini ce que Monsieur lui avait demandé de faire Monsieur.
- Ce n'est pas grave je vais reconstituer les meubles, mais il faudra ranger et fignoler.
- Bien Monsieur.
- Allez, va mettre ta maîtresse au lit.
- J'y vais Monsieur.
Kreattur semblait tout content que sa maîtresse ne lui crie pas dessus pour une fois, il l'attrapa par la main en lui parlant tout doucement avec des mots simples comme on parlerait à un gamin de quatre ans.
Lui alla vers la chambre de Sirius, elle n'avait pas changé depuis son départ, Kreattur avait du s'occuper d'abord de la bibliothèque.
Par chance, il arriva à se servir de sa baguette avec sa main gauche. Il reconstitua donc le lit, l'armoire, la bibliothèque et encore d'autre objets avec un savoir faire qui révélait son expérience en ce domaine.
Il était alors à peu prés six heures lorsqu'il reçu un hibou de Mr Black les informant qu'ils prolongeaient leur séjour et qu'il reviendrait le lendemain.
Enfin une bonne nouvelle ! Se dit-il tout haut, il n'aurait au moins pas à expliquer tout ce qui s'était passé, et, avec encore un peu de chance, Sirius serait revenu avant eux.
Si ce n'était pas le cas, il risquait sûrement sa tête.
En tout cas, il avait fini.
Kreattur fignolait les pièces, Elizabeth dormait dans son lit, il pouvait ENFIN se reposer.
Il s'affala littéralement sur le fauteuil en cuir noir du salon et ferma les yeux.
Il somnolait quand il entendit un pas traînant arrivé.
Il se retourna. Ce n'était que Mme Black.
Elle était dans l'encadrement de la porte, semblant très fatiguée et incapable de tenir sur ses jambes, prête à s'effondrer d'une minute à l'autre.
Il se précipita pour l'aider à s'asseoir sur l'un des confortables fauteuils et alluma ensuite la cheminée pour donnait un peu de chaleur et de lumière à cette pièce sans fenêtre.
- Un hibou de votre mari est arrivé tout à l'heure, il prolongera son séjour chez ses amis jusqu'à demain dans l'après midi. Regulus reste avec lui. Je pense que lui et Mr Miles s'entendent à merveille.
Elle fronça les sourcils. Semblant réfléchir.
- Et Sirius ? est-il rentré pendant que je dormais ?
- Non madame.
Elle fixait toujours intensément le feu.
Appelle Kreattur, qu'il nous prépare le dîner.
Il inclina la tête en signe de compréhension et sortit de la pièce.
Il appela alors l'elfe de maison qui arriva presque aussitôt dans un pop sonore.
- Kreattur ? As-tu fini de ranger les salles ?
- Oui Monsieur, je viens juste de terminer.
- Très bien, maintenant va préparer le dîner et la table.
- J'y allais justement Monsieur.
Et il partit dans la cuisine.
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Un temps plus tard, Mme Black bien assise sur sa chaise se faisant servir le repas préparé quelque temps plus tôt pas Kreattur.
Une louche, deux louches, trois louches, et….
VRAAAAAAAAAAAAOUUUUUUUUUUUUMBAOUUUUUUUUM !
Sursaut général !
William balance le plat qui se retrouva sur la tête du portrait du patriarche de la maison qui lui lança alors un regard noir derrière ces yeux coulant de peinture diluée par la soupe.
- MAIS QU'EST-CE QUE C'EST ENCORE QUE CE BRUIT INFERNAL ! S'écria Mme Black, une main toujours tenue sur l'accoudoir de sa chaise renversé par la surprise.
- ça vient de dehors ! Signala William, aussi interloqué que Mme Black pouvait l'être face à ce bruit monstrueux.
Mme Black, d'une colère noire face à cette chose osant interrompre son repas se précipita hors du manoir.
ATTENDEZ ! MADAME ! ATTENDEZ VOYONS ! VOUS N'AVEZ PAS VOTRE BAGUETTE ! ÇA PEUT ETRE DANGEUREUX !
Trop tard… elle était déjà partie.
William sorti sa baguette de sa poche et alla à la rencontre de sa maîtresse.
Et là…
En haut de l'allée du manoir, arrivant à toute allure, une sombre créature fonçait sur Mme Black qui regardait l'œil brillant de la créature sans exprimer autre chose que de la surprise et… une lueur de peur !
- RECULE TOI ELIZABETH !
William avait tiré Mme Black en arrière et tenait sa baguette, prêt à lancer un sort.
- PARS DEMON ! QUITTE CES LIEUX !
Mais la créature n'arrêta pas sa folle course, de plus en plus vite, elle avait déjà franchi 2 des 7 protections qui entouraient le manoir.
- PARS TOUT DE SUITE OU JE REDUIS TOUTE TA PEAU EN CENDRE !
La créature n'écoutait pas, elle avançait, avançait, franchissant une à une les défenses de l'illustre habitation des Back… plus que 4 protections, 3…,2…
IN FLAMMAS REMEA !
Le sort jailli de la baguette mais… passa à travers du monstre qui, toujours aussi fulgurant, n'était plus qu'à quelque mettre d'eux.
MERDE ! LE SORT ANTI-DEMON NE MARCHE PAS !
William sortit de nul par son épée en s'apprêtant à combattre l'épouvantable créature, dont il ignorait l'origine et la race.
Un ennemi inconnu est d'autant plus difficile à combattre.
Posté en position d'attaque, il s'apprête à encaisser la créature d'aspect d'acier lui fonçant dessus quand…
VRAAAAAAAAAAAAAAAAOUUUM HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIK…
Dans un bruit infernale et un nuage de poussière, la créature stoppa net à pas plus d'un mettre de Mr Rennison et Mme Black.
William s'apprêta à frapper quand… une créature qui était sur le dos de l'animal se redressa !
Une créature qui n'était autre que… Sirius ?
A suivre…
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Pour ne pas dénaturer l'histoire.. :
(1) : Doly : j'aurais Voldinouchet moa..
Gigi : ouaip, mais moi je préfére Voldoudou.
(2) : Doly: elle se tromperait pas un peu la vieille ?
Gigi: touche pas a mon Elisa adorée !
(3) : Gigi : Huhuhu.. regard noir.. pour un noir .. huhuhu c'est drôleuh !
Doly: °
(4) :Gigi : j'la vois bien faire la météo sur M6 moa
(5) : Gigi : Evite de me frapper Elizabeth stp ! y a des lecteurs qui veulent lire !
(6) : Gigi : raaaaaaaaa ma fic ne fait pas sérieuse du tout ! -o-°
Doly : parce que c'est pas sensé être marrant ?
Gigi : En fait Doly.. Je sais pas… à méditer.
MERCI ! (dit t'elle dans une révérence)
Béta-lectrices : Eidole et Thamril.
Auteur : Gigiblue.
