Hey !
Aujourd'hui on enchaine sur : La violence familiale ! YEAH ! Que du bonheur !
En temps normal, je n'aurais pas écrit sur le sujet, (j'aborde mieux ce thème pour un projet futur) puis en cherchant un brouillons, je suis retomber sur celui-ci, qui à la base était sur les personnage de Naruto (Tenten) mais en beaucoup moins développé (et plus barge aussi) et j'ai repensée a une fic d'une vielle pote. Du coup, voila.
Remerciement spécial : Ma maman pour avoir corriger le texte (Je déconne pas. Elle est gentille ma maman Muaha °v° )
Disclaimer : Les personnages ne sont pas miens. (excepté le père...mais bon.) Tout ceci n'est que fiction, même si ce genre de chose arrive bien en vrai.
Sur ce, à toute à l'heure et bonne lecture bande de petits insectes en sashimi radioactif.
Aux alentours de dix sept heures trente, un jeune homme aux yeux bleus quittait sans hâte le lieu de ses cours.
Le collège n'était pas un endroit qui lui plaisait grandement, ce qui amusait le petit homme était les parcs d'attractions, ou sa cabane dans les arbres qu'il avait bâtie avec son meilleur ami, ou simplement passer du temps avec ce jeune homme qui le faisait rire comme personne, et dont les sentiments avaient changé depuis quelque temps.
Mais en ce moment, il aurait vraiment préféré passer sa soirée au collège.
À l'inverse de chez lui, il aurait été tranquille.
Adossé contre le portail entrouvert de l'école avec Harold, il tentait de gagner du temps, discutant gaîment avec lui.
Par chance, le châtain se faisait ramener en voiture, et il connaissait bien son père et sa manie d'être toujours en retard.
Mais il l'adorait.
Cet homme robuste parfois têtu, mais au cœur tendre.
De la tendresse, c'est ce qu'il aurait voulu.
Alors qu'il sort une nouvelle vanne, Harold éclate de rire, lève le bras droit et lui frotte le crâne, le traitant d'enfoiré.
Un sourire joyeux naît aux creux de ses lèvres, et il profite de la douceur et de la chaleur de la paume qui se retire bien trop vite à son goût.
Ce moment d'échange prit fin quand un long bruit de klaxon fut émis en face d'eux.
Jack se crispa.
Il sentit une boule dans son ventre, sa gorge se serrer, des sueurs froides tout le long de son corps.
Il déglutit difficilement, enfouissant ses mains dans ses poches, serrant ce qui était à sa portée, le droit du tissu, la gauche son téléphone.
Le fanatique de dragon fit signe à son père, demandant d'arrêter et saisit son sac au sol. Il porte un regard sur son ami, commençant a s'en aller, mais s'arrête, se postant face a lui.
-Jack ? Qu'est-ce qui ne vas pas ?
-Je…
"J'ai peur ? Je ne veux pas retourner chez moi ? Je veux m'enfuir ? M'incruster chez toi et connaître une soirée normal, sans peur ni douleur ? Que je joue la comédie pour ne pas que tu te fasses de soucis ? Ou pour ne pas que tu me prennes pour un faible ?" Ce sont les pensées qu'il voulait lui confier, mais qu'il ne pouvait pas. Il n'était pas question de fierté mal placée, ho non, mais les gens ne disaient-il pas que les hommes ne devaient pas pleurer, ou bien ceux qui se faisaient harceler ou agresser n'étaient-il pas sujet à moqueries ?
Société de merde.
Ça, il le pensait haut et fort.
Il se doutait que son ami ne pensait pas comme ça, mais... Il ne pouvait tout simplement pas lui avouer. Cela était une chose trop honteuse.
Le regard qu'il portait au sol remonte, croisant les deux émeraudes inquiètes, alors que de nouveaux sons de klaxons résonnent.
Il esquisse un sourire amusé, fermant ses paupières.
-Je veux voler sur un Dauphin en Nutella !
Haddock lève un sourcil.
-Quoi ?
-Remarque le Nutella ça ressemble assez à de la merde quand on y réfléchit un peu, du coup, ça serait mieux si c'était un Dauphin en tacos.
-Qu'est-ce que tu as fumé encore ? Plaisante-t-il .
-Juste trois kilos de cannabis, comme d'hab' quoi.
Son sourire s'agrandit, laissant apparaître sa rangée de dents toutes bien alignées et d'une blancheur éclatante. Harold tire la moue.
-Tu me prends vraiment pour un con ?
-Non ! Je... Ma sœur me manque juste depuis qu'elle est partie avec maman, ce n'est rien...
-… Désolé.
-Ne t'en fais pas. Et puis je suis sûr qu'elles vont bien... Maintenant bouge ton cul, ton père s'impatiente. Et crée un embouteillage.
Harold se retourne et sursaute devant la masse de voitures qui s'allonge derrière celle de son père, d'où l'on pouvait entendre de multiples klaxons résonner. Les deux amis se saluèrent, se souhaitant chacun de bonnes vacances de noël, l'un filant au pas de course dans la voiture, l'autre profitant encore de la rigidité du mur de métal.
Son regard se posa sur ses chaussures pendant plusieurs secondes, le visage crispé, alors qu'il faisait bouger ses orteils. Un sourire inquiet s'affiche sur ses fines lèvres, émettant un bruit, un mélange de rire et de sanglot, recouvrant les cheveux blanc de sa capuche bleu.
-Il est temps qu'on rentre apparemment.
En plus des trente minutes qu'il avait pris pour rentrer chez lui, prenant son temps, s'arrêtant plusieurs fois pour s'asseoir, enviant les gosses qui jouaient dans le parc à enfants, il lui avait fallu plusieurs minutes pour enfoncer la clé et la tourner, et trois minutes pour saisir la poignée et ouvrir.
Avec prudence, il entre dans sa petite demeure grise, ou rien n'était accroché au mur, même pas un cadre de famille, comme si une telle chose avait existé un jour ici.
Il file dans sa chambre, et dépose son sac de cours sur sa table, avant d'aller dans la cuisine, espérant que rien n'avait été préparé.
Mais quand il vit que le repas était prêt, il ne put s'empêcher d'émettre un :
-Merde…
Et c'est un livre d'une grande envergure qui s'abattit avec force sur sa tête.
Il gémit de douleur, tombant en avant, se rattrapant sur ses mains, les yeux clos.
Il ne voulait pas les rouvrir, il savait parfaitement qui se tenait derrière lui.
-Les gosses ne disent pas d'insultes, petit con!
-Désolé père…
-Et tu signales quand tu rentres !
-Pardon...
Il se prit un deuxième coup, le livre "le journal d'Anne Frank" ayant été balancé de plein fouet au même endroit. Le coup lui faisait un mal de chien, en même temps, trois cent cinquante-deux pages dans la gueule ne faisait pas vraiment du bien, mais il se retenu de frotter la partie blessée, sachant qu'il recommencerait, mais cette fois sur les phalanges. Il prit une profonde inspiration et doucement se releva, récupérant le livre.
-Bonsoir papa, je suis rentrée.
L'homme d'âge mur récupéra son ouvrage, observant son fils, un sourire mauvais, le dépassant d'une bonne trentaine de centimètre. Jack n'osa lever la tête.
-Alors comme ça, tu as fait la cuisine... C'est cool.
-Et puisque cela l'est tant, alors dînons maintenant.
Ce n'était pas bon. Du tout.
À pas rapide, il s'installa à sa place, et pu voir de la vapeur s'échapper de sa viande. C'était chaud, il avait dû terminer i peine quelques minutes.
Le jeune Frost ne put s'empêcher de se traiter de con, s'il était rentré plus tôt, c'est lui qui se serait occupé de la bouffe, et ne devrait pas jouer à "Surprise repas" avec son assiette.
Son père s'absenta de la pièce, sans doute pour déposer son bouquin, laissant à l'argenté admirer le contenu de son assiette.
Un steak avec plusieurs trous sur le dessus, des laxatifs ayant été nul doute enfoncé dedans, des légumes à l'apparence normale, mais dont l'odeur de javel s'en dégageait et une purée industrielle mélangée à du piment fort.
Quelle joie.
C'était toujours mieux qu'une purée de cafard.
À ce délicat souvenir, sa gorge le brûle, l'irrite, l'odeur d'acide remonte doucement. Il pose sa main dessus, la serrant sans douceur, ravalant ce qui voulait sortir.
"Te plains pas, entendit il, on pourrait crever de faim."
Il se redresse, soupir et déglutis de nouveau, enviant l'assiette d'en face.
Ce qu'elle contenait ? La même chose, sans les douces merveilles qu'il lui avait été ajoutée.
Quand l'homme aux cheveux marron réapparut, il lui souhaita un bon appétit.
Le fils en fit de même, sarcastique, empoignant sa fourchette en main prenant une bouchée de purée.
Entre se vider l'intestin par l'arrière, l'avant, ou se brûler la bouche, il préférait de loin la troisième option. Il avait la dalle, et ne tenait pas à descendre sous la barre des cinquante kilos pour son âge.
-L'école s'est bien passée ?
-Je... Ouais, ça allait…Le cours de gym était rude...Et toi ?
Il ne lui répond pas. La pièce est plongée dans un silence pesant, dont le seul bruit qui se fait entendre est celle des couverts qui saisissent la nourriture. Les joues de Jack à l'accoutumé si blanche tournent aux rouges pivoines, sa cavité buccale et sa gorge le brûle en intensité. Mais il s'efforce d'avaler, de garder sa douleur pour lui, de maintenir sa posture, droite, bien que la tête légèrement penchée en avant, n'ayant le droit de lever la tête, le regard au ciel ou sur les côtés, fixant uniquement son repas.
Le père brise enfin le silence au grand calvaire de son fils, dont la phrase le crispe, resserrant sa prise, les sueurs froides refaisant à nouveau surface.
"J'ai reçu ton bulletin de notes aujourd'hui"
Il avait bruyamment déglutis et après quelques secondes enfourna la bouché de purée l'avalant aussi sec, espérant faire passer la brûlure, qui ne s'adoucit pas.
-Et…
Il le vit bouger, par réflexe, il mis ses bras devant son visage, le protégeant de la bouteille de jack Daniel qui se cogna contre, mais par chance n'explosa pas, vidant cependant son contenu dans son assiette.
-Tu es un enfant pitoyable Jack. Juste un bon à rien. Je suis gentil avec toi et au final, tu me craches à la gueule !
-...Quatorze n'est pas une…
-TU NE ME RÉPOND PAS !
La brute s'était levée et avait renverser la table sur son enfant, il n'émit pas un seul cri de peur, s'écartant avant qu'elle ne s'écrase au sol, l'évitant de justesse, reculant jusqu'au placard de la cuisine, appuyer contre, le cœur battant à cent a l'heure, les yeux remplis de crainte rivés sur son géniteur.
-Je crois te l'avoir déjà dit ça non ?
-Oui... Pardon papa…
-Regarde ce que tu as fais. Est-ce réellement comme ça que je t'ai éduqué ?
-Non. C'est la faute de maman, c'est elle la coupable.
-Précisément.
Les mains dans les poches, il se rapproche de sa progéniture, un regard arrogant posé sur lui. Le téléphone de Jack vibre, mais en aucun cas, il regarderait le message.
-Alors explique moi encore pourquoi tu as essayé de t'enfuir avec elles ?
Sur ces mots, il envoie un grand coup de tibia dans son ventre, le tordant de douleur sur place, crachant au sol. Énervé par sa réaction, il lui file de nouveaux coups, un sourire aux lèvres, amusé malgré tout de le voir souffrir.
-Et tu me dégueulasses le sol en plus ? Tu sais qui nettoie ici ? Petite merde !
Il ne répondit rien, et n'en avait pas plus envie que cela. Il ne désirait pas verser de larmes en repensant a celle qui avait cette tache à l'accoutumer, une chose qui renforcerait la colère de son géniteur.
Il désirait juste que cela se termine et vite. Mais pour le moment, subir en silence était la seule chose qu'il pouvait faire. Comme d'habitude. Au moindre mot, au moindre cri, le jeu allait se poursuivre.
Le père saisit ses cheveux blancs et le tire du sol. Il sert les dents, retenant des gémissements et étouffe un cri quand il lui porta un coup de poing. Puis le suivant quand il vient heurter violemment sa mâchoire. Il enchaîne ses attaques, alternant entre poings et pieds, puis le lâche, le laissant se recroqueviller sur le carrelage blanc et quelque peu ensanglanté. Il lui avait pété le nez ce con. Con qui reprit ces coups.
Cette manière de vivre, il y était habitué depuis plusieurs années, mais depuis sa tentative de fuite avec sa mère et sa sœur, à défaut d'être mort, il prenait le double.
Et bien que crever ne l'aurait pas dérangé plus d'une fois, il persistait à rester en vie. Comme quoi, dans un sens, il était fort. Après, c'était une raison qui aux yeux de certain pouvait être stupide, mais penser à la personne qu'il aimait lui donnait bien du courage. Même si sa santé mentale partait en couilles au fil du temps. Il s'était même inventé un ami imaginaire depuis la disparition de sa sœur et de sa mère. En apparence, c'était son double, qui était fan du noir tant il en était recouvert. Chacun ses goûts après tout. Pour le nom, il s'en moquait et n'avait désiré en avoir.
Raconter son malheur a quelqu'un n'était pas une chose facile et possible.
Voyons, les gens haut placé n'ont qu'a balancer du fric pour qu'on oublie tout sur leur sujet. Et il y a les autres, ceux qui manipulent, qui jouent la comédie a tels point qu'ils croient eux même a leurs propres mensonges.
L'être humain, une espèce si misérable et tordue.
Les coups cessèrent quand une petite alarme se fit entendre dans la pièce. Du regard, l'adulte repéra son téléphone et le saisit, quittant la salle pour répondre.
Le collégien ne fit pas un geste durant un moment, la douleur se manifestant au moindre mouvement, et le carrelage étant finalement devenu confortable. Il contemple le chantier de la pièce et soupir, et tente de se lever. Il avait une chance sur deux pour qu'il ne subisse plus rien au cours de la soirée alors il allait tenter.
-Tu es misérable mon pauvre Jack. fit son ami, assis sur le plan de travail.
-Je suis, donc tu es. Rétorque-t-il fatigué, se tenant à la cuisse de l'être imaginaire.
-Te souviens-tu de ce rêve que nous avions fait ? Quand au coup de trop, nous saisissions une fourchette au sol et la lui plantons dans son orbite ?
-Il hurlait et on avait profité pour lui faire sa fête, tout en étant englouti dans la folie…
-J'aimais particulièrement le moment où l'on prenait un bain avec sa tête.
Il descendit de son perchoir et attrapa un bout de table qu'il releva difficilement avec son créateur, décidé a l'aider, même si en réalité, tout le travail était fait par une seule personne...
-Complètement barge.
-Mais à la fin, on sortait avec Harold !
-Ouai. Ce n'était bien qu'un rêve.
-Nous pouvons encore le réaliser.
-Tu n'es qu'un être imaginaire, les rêves ne sont pas réalité, et jamais je ne pourrais avoir la force ou bien le courage de faire un truc aussi...démentiel ?
-La folie ?
-Je ne suis pas encore devenu totalement fou.
-Il est vrai que de se parler tout seul est une chose tout à fait normal de nos jours.
L'argenté esquisse un sourire, saisit le balai , et nettoie la salle des assiettes et verres explosés.
-Sinon, le téléphone à vibré tout à l'heure.
Il hausse les sourcils et stop son ménage, prenant appuie sur le balai , et sorti son natel de sa poche arrière.
Le reflet de l'écran noir lui montre dans quel sale état il était, bien qu'il sentait parfaitement ou. Du sang coulait de son nez, mais les mouchoirs avaient eux aussi fini par terre, et bon dieu que ça lui faisait un mal de chien que de bouger.
Il renonce à s'essuyer le nez, de toute manière, il sera dans l'obligation de laver ce fichu sol, alors avec ou sans taches de sang…
Tout en faisant attention a ne pas mettre du sang dessus, il manipule son portable et vit un message de son meilleur ami, et malgré la douleur, il sourit.
un sourire qui se perdit en lisant le message.
"On fait une randonnée ce week end, ça t'intéresserais de venir?"
Il tendit l'oreille, et constate que son père est toujours au téléphone. Il se hâte de lui répondre.
"Impossible. Il faut que je bosse ."
Il soupir et regarde la photo de contact peiné. Au moment ou il s'apprête à ranger le mobile, celui ci vibre de nouveau, le surprenant.
-Toujours aussi rapide…
" Le 14 n'a pas suffi ?"
Jack regarde l'être imaginaire, l'air suppliant. Il soupire et se poste à l'encadrement de la porte, surveillant le retour du père, tout en lui chuchotant de se bouger le cul.
"Toujours aussi collé au portable :D ?"
"Non, mais moi mon cher, quand je reçois un message j'y réponds tout de suite et non dans 10 ans."
"No life, oui -o-"
"Que tu dis. Bref. Tu veux de l'aide pour monter ta moyenne ?"
"Ne gâches pas tes vacances et profite en pour t'amuser. Et te trouver une meuf. Il doit y'avoir plein de belles ourses là bas.
"Si je propose, c'est que ça ne me dérange pas. Passer du temps ensemble hors des cours, c'est bien aussi non ?
"Pour travailler ? '-' "
"On jouera avec Krokmou pendant les pauses."
"Il revient !" Alerte finalement son double le coupant dans sa réponse par écrit alors que les bruits de pas résonnent dans le couloir. Il resserre sa prise et la range à sa place, reprenant son ménage, jetant les débris à la poubelle, balayant ceux qui s'étaient dispersés, tremblant, espérant qu'il ait la paix.
Les bruits de pas s'arrêtent , jack apercevant du coin de l'œil qu'il s'était arrêté dans l'encadrement de la porte.
Il reprend finalement sa marche jusqu'à son fils et l'enlace par-derrière. L'adolescent se crispe et serre les dents, attendant la suite.
-Tu es un bon garçon.
-Il est normal pour un fils que de ranger le désordre qu'il a commis.
-Et tu sais que je t'éduque pour ton bien.
-Bien sûr.
"Entre nous, je pense que c'est toi qui as perdu le plus la boule. Ou alors tu es juste un simple connard sadique." pense t-il
Il caresse le crâne et le lâche enfin, libéré de ce poids, de ce contact désagréable, lourd qui lui donnait des hauts-le-cœur.
-Je dois m'absenter pour la soirée, il y a eu un problème au boulot.
-D'accord. Je termine de ranger et je vais dormir.
Il s'éloigne de plus en plus. Jack regarde au sol et finalement l'appelle.
-Papa ?
-Qui y a-t-il ?
-Le second de la classe m'a proposé de me donner des cours particuliers, afin d'avoir une meilleure moyenne, cela t'intéresse-t-il ?
-Combien il a ?
-dix-huit.
-C'est prometteur... Et son père que fait-il ?
-Si je me souviens bien, il m'avait dit qu'il possède plusieurs banques.
-Bien. Tu ne le lâches pas alors. Il pourra toujours t'être utile plus tard.
-Tu peux compter sur moi.
Ils se sourient, l'un satisfait, l'autre remplie de dégoût et de mépris. Les relations n'étaient bonnes qu'à ça avec lui. Et ça marchait.
Il lui fallut moins de cinq minutes pour entendre le claquement de porte, l'avertissant qu'il était enfin en paix pour ce soir.
Il lâche le balai et se colle contre le mur, se laissant glisser lentement au sol, gémissant de douleur, saisissant enfin la boite de mouchoirs, afin d'essuyer la coulée de sang.
Avec douleur, il ressortit son natel et scrute son écran quelques instants et tape.
"Il a l'air d'accord. Je te redis ça lundi. Profite bien de la montagne et de la neige."
Il relève la tête et compta à haute voix. Arrivé à cinq secondes, le portable vibra deux fois.
Il étira un sourire, le traitant d'addict.
"Promis ! Je te ramènerais de la neige !"
"Au fait, tu es sûr que ça va ?"
"Non. J'ai le nez en sang, je me fais battre, mais ça ne date pas d'hier. Je hais entendre les gosses qui se plaignent d'avoir des parents méchants quand ils ne répondent pas à leur caprice. J'ai envie de crever, mais je survis juste parce que penser à toi me donne des ailes et me fait espérer qu'un jour, moi aussi, je sortirais de cet enfer et que peut être, on pourrait être ensemble et je pourrais recevoir de la douceur, de l'amour qui m'a tant été privé de la part d'une personne que j'aime."
Il relut son message puis étouffe un rire et le supprime pour finalement marquer.
"oui :)"
End
Une review = un sourire pour l'auteur.
Sinon, je dois résister à lui faire une suite...RÉSISTE PUTAIN.
Les prochain seront joyeux. Je le jure .
Il y'aura : Un cangel , Un Hijack , et un Tuffcup.
D'ici las, des bisous. des câlin, une tronçonneuse pour Déponia.
Bonne journée, bonne soirée.
Powo, l'escargot zombie bourrée †
