Note de l'auteure : Hey ! Comment allez-vous ? Bon, me voilà de retour, déjà, avec une courte fic cette fois, pas celle que je vous avais promis, mais une que j'avais déjà publié sur mon blog, et que donc certains connaîtront !
Mise à jour : Selon mon humeur ;)
Disclaimers : Rien de tout cela ne m'appartient, sauf l'idée ! Je ne tire aucun profit de mon écriture, si ce n'est le plaisir de savoir ce qu'en pensent les gens.
Ship : Tiva
Spoilers : Absolument aucun, sauf Jeanne... Je crois qu'elle est mentionnée...
Rating : K
Genre : Humour / Romance
« - S'il te plaît, Ziva, je t'en supplie !
- Non, Tony, je te l'ai déjà dit, je ne peux pas faire ça.
- Mais, lui dit-il sur un ton suppliant, ce n'est qu'un soir…
- Tu as bien le temps de te trouver quelqu'un d'ici-là ?
- Ziva… Tu es celle qui me connaît le mieux… »
Elle fit mine de réfléchir un instant. S'approchant de lui, elle réfléchit à ce qu'elle pourrait bien tirer de lui, à part passer une soirée toute entière avec lui…
« - A quoi penses-tu ? lui demanda-t-il.
- Je suis d'accord, lui dit-elle simplement.
- C'est vrai ??
- Oui.
- Oh, merci, merci, merci, Ziva !! Je ferai tout ce que tu veux !
- Tout ce que je veux ? »
Il hésita un instant.
« - Absolument, Ziva David, tout ce que tu veux.
- Alors, j'irai avec toi, à cette soirée d'anciens élèves
- Je t'en serai reconnaissant pour toujours, lui lança-t-il alors qu'elle quittait l'Open Space, un grand sourire sur les lèvres.
- Tu en fais trop, Tony… »
Et avec un sourire satisfait, il rangea ses affaires…
Le Lendemain.
« - Salut à tous ! lança Tony en arrivant
- Qu'est-ce qu'il t'arrive, Tony ? Tu as trouvé quelqu'un pour t'accompagner à ta soirée ? lui demanda McGee, tandis que son collègue déposait son sac près de son bureau.
- Affirmatif, le bleu ! Ziva n'est pas là ?
- Non, elle ne devrait pas tarder… »
Alors Tony s'approcha du bureau de sa coéquipière et déposa près de son pot à crayons une jolie boîte en velours bleu marine, entourée d'un ruban blanc. McGee observa la scène avec surprise.
« - Je vois, Ziva a finalement accepté de t'accompagner ?
- Oui, il me faisait pitié avec ses yeux de mérou frit, répondit Ziva en arrivant.
- Merlan, Ziva, on dit merlan frit.
- C'est aussi un poisson, non ?
- Oui, mais l'expression, c'est merlan.
- Vous me fatiguez avec vos expressions stupides, finit-elle par déclarer. »
Elle déposa ses affaires, se débarrassa de son manteau et s'assit à son bureau. Puis elle remarque l'écrin, derrière son clavier.
« - Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda-t-elle en observant ses deux collègues à tour de rôle. Tony se leva et se dirigea vers le jeune israélienne.
- Hum, c'est un petit avancement sur ma dette envers toi… »
Elle ouvrit la petit boîte et découvrit une jolie bague, enchâssée dans la doublure en soie.
« - Tony, je réitère ma question : qu'est-ce que c'est que ça ? le questionna-t-elle en examinant l'anneau couleur or, serti de ce qu'elle supposait être un diamant. Si elle voyait juste, Tony voulait qu'elle joue sa fiancée.
- C'est-à-dire que… Tu vois, ça fait longtemps que je les connais, et… euh, ils sont tous mariés et ça serait bien si…
- Je t'arrête. C'est hors de question. Non.
Elle ne prêta aucune attention à son regard implorant et repoussa le petit coffret vers lui. Il contourna son bureau et s'accroupit près d'elle.
« - Ziva, je t'en prie, je t'en supplie. Tout ce que tu veux ?
- Non DiNozzo, reprit-elle, j'ai accepté de t'accompagner à cette soirée, pas de mentir.
- Mais ce n'est pas mentir ! C'est me rendre un grand service…
- Peut-être, mais en attendant, tu as réfléchi à ce que tu vas leur dire l'année prochaine ? lui fit-elle remarquer.
- Bon très bien. Puisque c'est comme ça… »
Il se releva, attrapa la bague dans un mouvement d'humeur et repartit à grands pas vers son bureau.
Toute la journée durant, Tony manifesta sa contrariété par des répliques cinglantes, des regards froids et des silences glacials. Il était irrité et ça, même Gibbs put le remarquer. Mais personne ne le souligna.
Ziva s'en rendit compte et s'en voulait un peu d'être à l'origine de l'ambiance tendue du bureau. Elle détestait quand Tony était d'humeur massacrante.
Elle décida donc de faire un effort et d'accompagner son collègue à cette fameuse soirée. Mais pas question de le lui dire ; elle lui ferait la surprise. Et elle se délecta par avance de la réaction de Tony…
Heureusement pour les deux jeunes gens, la journée avait été très calme et Gibbs les autorisa à partir plus tôt.
Le jeune italien partit sans un mot, sans un regard, suivi quelques instants plus tard par Ziva, qui rentra chez elle rapidement.
A peine une demi-heure plus tard, elle était prête. Elle se considéra quelques secondes dans le miroir, réajusta sa jupe, ses cheveux et attrapa ses clés sur le guéridon près de l'entrée.
Tony était chez lui, un peu démoralisé par la rétractation de Ziva. Sans grande conviction, il noua sa cravate autour de son cou et se dit qu'après tout, ce n'était pas si grave d'être seul… D'autres y avaient survécu… Mais il fut interrompu dans ses pensées par la sonnerie de l'entrée qui retentit. Qui cela pouvait-il bien être ? Il n'attendait personne. Peut-être était-ce encore la vieille chouette du premier qui venait lui dire qu'il n'avait pas nettoyé les escaliers. Il n'était pas d'humeur et se préparait à l'envoyer promener. Il ouvrit le verrou de la porte et celle-ci s'ouvrit, laissant apparaître une ravissante brune, portant une robe noire et tenant dans ses mains un sac assorti. Il la contempla de haut en bas, contemplant ses jolis escarpins noirs et sa fine chaîne en or. Leva les yeux sur le visage de la jeune femme, il put reconnaître sa partenaire.
« - Ziva, qu'est-ce que tu fais là ?
- Oh, je venais faire un bowling, mais je vois que tu sors, ce soir ? ironisa-t-elle
- Très drôle. Entre. »
Elle s'exécuta et pénétra dans l'appartement du jeune homme. Lui était déjà venu chez elle, mais elle non.
« - Qu'est-ce que tu veux ? lui demanda-t-il, le ton faussement agacé.
- Tu as toujours cette bague que tu m'as montré ce matin ?
- Oui, pourquoi ? »
Elle l'observa un instant, puis entreprit lui resserrer sa cravate.
« - Je veux bien être ta fiancée ce soir. »
Il releva les yeux vers elle et son visage s'illumina.
« - C'est vrai ?
- Oui, après tout, pourquoi pas. Ca peut être amusant, n'est-ce pas ? »
Il lui offrit son plus beau sourire et tourna les talons. Quelques secondes plus tard, il revint avec le petit écrin entre les doigts. Il l'ouvrit, prit délicatement la bague et de son autre main attrapa la main de Ziva et déposa l'anneau sur la paume de la jeune femme. Elle referma ses doigts sur le précieux bijou et fixa Tony un instant.
« - Quoi ? lui demanda-t-il.
- Rien.
- Dis, je peux te poser une question ?
- Bien sûr, Tony. Lui répondit-elle en enfilant la bague sur son annulaire droit. »
Il lui prit la main et enleva la bague. Ziva lui lança un regard interrogateur.
« - Ca se met sur la main gauche, chérie. »
Et il enfila lui même la bague sur le bon doigt. Elle lui répondit par un sourire et reporta son attention sur la pierre qui ornait l'anneau.
« - Pourquoi ne portes-tu pas ton Etoile de David ? »
Elle fut surprise de la question.
« - Ah, euh, je ne voulais pas… Comment dire…amorça-t-elle, visiblement mal à l'aise. Je voulais t'éviter des questions, disons, embarrassantes… »
Elle baissa la tête, gênée.
«- Quelles questions embarrassantes ?
- Je ne sais pas, ça m'est arrivé, quelquefois, dit-elle, non sans difficultés.
- Je n'ai pas peur des questions, Ziva. Tu l'as sur toi ?
- Oui, bien sûr. »
Elle lui sourit, reconnaissante et chercha dans sa pochette le précieux pendentif. Elle le sortit et tenta de détacher sa chaîne.
« - Laisse, je vais t'aider. »
Ce qu'il fit. Elle enfila ensuite la petite Etoile sur le collier et il le lui remit autour du cou. Sur ce, elle se tourna vers lui et lui dit :
« - On devrait peut-être y aller, non ?
- Absolument, chérie. »
Il insista sur le dernier mot et ils quittèrent l'appartement.
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