Live despite

errors of the time…

Disclamer _ Le monde appartient à JK Rowling, tous les personnages cités appartiennent à son monde et je ne peux que la remercier pour son étonnant travail !


Bonjour à tous ! Je tenais à donner quelques précisions concernant l'histoire qui suit...

J'avais à l'origine prévu de publier quatre à cinq fictions qui se seraient suivies et complétées, mais la raison a eut fin de moi, et me voilà donc.

Live despite errors of the time est en réalité le condensé de "Size Love", de "All the time" ainsi que des fictions suivantes qui n'ont encore jamais été publiées...

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Les personnages principaux de cette fiction sont parmi les moins détaillés de la saga Harry Potter, et je me fais un plaisir de leur consacrer du temps et une personnalité !

J'espère qu'ils vous ferons passer un agréable moment malgré le sombre tableau dans lequel ils s'installent :

Cette fic se déroule plusieurs années après la tristement célèbre bataille de Poudlard !

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Je souhaite qu'elle vous plaise. Sur ce... bonne lecture !

Nana


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Partie I : Size Love

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Chapitre 1 – Une histoire de famille…

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Il était un peu moins de 8h… La pièce était calme. Aucun son, si ce n'est le bruit de sa respiration ne venait ébranler ce silence de mort. Néanmoins, ce silence était apaisant pour toute personne capable de l'observer.

Une douce lumière commençait à traverser les longs rideaux de couleur prune. La pièce commençait à se baigner de lumière, lorsqu'un rayon vint frapper la paupière close de Rose qui dormait, paisible, au fond de la pièce.

Aussi était-elle encore endormie quand une voix impressionnante se fit entendre de l'étage inférieur :

- ROSE, LEVE TOI !

Le résultat fut des plus efficaces. Réveillée en sursaut, Rose mit à peine quelques secondes avant de comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait. Une fois les pendule remises à l'heure, la rouquine se leva en trombe, encore à moitié endormie, et se rua en direction de la salle de bain. Complètement paniquée ! C'était l'état dans laquelle son père la mettait à chaque fois qu'il la réveillait de manière si brusque.

En effet, si son père se chargeait de la réveiller, il n'y avait que peu de choix : soit une catastrophe s'était produite ou était en train de se produire, soit une montagne de vaisselle se trouvait une énième fois accumulée dans l'évier, soit – et c'était l'hypothèse la plus plausible – elle était véritablement en retard…

Malheureusement pour Rose, un jour de rentrée scolaire, la troisième option était la plus vraisemblable ! D'ailleurs, il ne fallut pas longtemps à Rose pour choisir : en entrant dans la salle de bain, la pendule du couloir indiquait huit heures moins dix !

Manquant de s'étrangler, et à la seule pensée que onze kilomètres la séparaient de l'école dans laquelle elle était supposée se trouver à l'heure dite, Rose se jeta une giclée d'eau sur le visage, et rassembla ses lourds cheveux roux en une queue de cheval vulgaire et désorganisée.

En moins de temps qu'il n'en fallut pour ramasser son jean, un sweet propre et une paire de basket, elle se jeta dans les escaliers en trombe, hurla un « Bonne journée ! » à l'intention de son père, et claqua la porte.

Ce n'est qu'en ouvrant la portière de la voiture que ses parents lui avaient offert pour son dix-huitième anniversaire, qu'elle se rendit compte que son sac n'était pas sur son épaule comme d'accoutumée. Le temps de remonter en un éclair jusqu'à l'étage elle put croiser deux fois son père qui, apparemment, ne comprenait strictement rien de la situation. Il tenta d'engager une conversation, mais Rose filait déjà à toutes jambes sur le perron de la porte.

En moins de temps qu'il n'en faut, Rose actionna le moteur et parti en trombe dans l'allée à peine réveillée… Sa vitesse était des plus excessives, mais Rose était bien plus occupée par le nombre de kilomètres qui la séparait encore de son école. Arrivée à hauteur du 879 Prince Avenue, elle ne put s'empêcher d'observer avec satisfaction que la vieille dame qui résidait là s'époumonait à lui dire de rouler moins vite. Pour elle ne sait quelle raison, la vieille McGonagall l'avait pris en grippe dès les premières semaines où ils avaient emménagés à Cleveland.

Le temps était couvert, et il n'encourageait guère à sortir. Cependant, Rose n'avait pas à se soucier de la météo.

Elle était partie depuis moins de cinq minutes que déjà son téléphone sonnait.

- Allô ! répondit-elle mollement.

- Bonjour ma chérie ! ironisa son père. Alors on aurait des problèmes avec son réveil ? C'est à peine si je t'ai vu ce matin ! Un problème ? lança-t-il en rigolant.

Mais comment peut-il être doter d'un tel humour si tôt le matin ? se demandait la jeune fille pour la centième fois. Il est vrai que l'humour de son père avait déjà commis des dégâts par le passé : le plus important de tous fut … sa mère !

- NON AUCUN ! clama-t-elle d'un ton sec. Maintenant, si tu le permets, j'aimerais pouvoir avoir une conduite exemplaire, et pour cela, j'adorerais que tu raccroches ! Merci de ta compréhension !

Sitôt dit, sitôt fait, et Rose avait déjà raccroché !

Mais maman, comment as-tu fait pour supporter cet humour adolescent pendant 27 ans de ta vie ? Rose avait réellement du mal à comprendre comment ces deux êtres humains avaient pu passer leurs journées ensemble dès leurs 11 ans, et malgré tout, s'épouser ! Du moins sa mère ! Elle avait bien compris que son père ait voulu l'épouser : elle était tellement belle quand elle avait eu le même âge qu'elle ! En effet, jamais, jusqu'alors, elle n'avait vue une jeune femme de 19 ans aussi belle que sa mère ! Sa chevelure rousse, légèrement cendrée, était tellement bien entretenue et elle possédait un visage si fin ! Rose ne pouvait s'empêcher, chaque matin en se regardant dans la glace, de se demander pourquoi la génétique n'avait pas été en sa faveur. Elle n'avait tenu d'elle que ses cheveux, bien que leur couleur tirent plus sur un véritable roux Weasley que sur le roux aux reflets bruns des Granger…

Toujours est-il que ses parents s'étaient dis oui à 23 ans ! Pour une raison qu'elle ne connaissait pas, toutes les questions qu'elle avaient pu leurs poser sur leurs adolescences n'avaient provoqués que grimaces, regards dans le vide et réponses infructueuses tel que : « Eh bien, c'était une époque comme une autre. Pas très différente de la tienne en fin de compte ! Nous étions jeunes et un peu inconscients ! » Et à chaque fois, son père partait en claquant la porte… Des milliers de questions sans réponse trottaient encore dans la tête de Rose ! Elle ne les avaient jamais véritablement compris…

Cette époque avait vraiment eu l'air d'être étrange ! Plus jeune, elle avait eu beau fouiller dans leurs affaires, aucune (ou très peu) de photos n'imageaient leurs jeunes années, et toutes ne montraient que des portrais d'eux même ou de simple paysages ! Aucuns amis, sur aucune photo ! Pas même des photos de famille ! Ses parents étaient vraiment étranges ! La seule photo que la jeune fille ait trouvé avec une tierce personne était déchirée : on pouvait voir ses parents – ils devaient avoir quinze ou seize ans – riants aux éclats, bras-dessus bras-dessous, ainsi qu'un troisième bras qui enlaçait sa mère… Malheureusement, ce bras n'avait aucun propriétaire ! La photo avait été proprement découpée sur l'extrémité droite. Elle n'avait jamais compris ! Tout autant qu'aujourd'hui elle avait encore du mal à comprendre…

Bref, une adolescence apparemment oubliée, ou du moins cachée, et une séparation toute aussi étrange ! Ron et Hermione Weasley s'étaient soudainement séparés lorsque Rose venait d'avoir 11 ans…

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Bizarrement, comme tout le reste dans cette famille, Rose ne se rappelait en rien de cette époque ! C'est comme si elle n'avait commencée à vivre qu'à l'aube de ses 11 ans. Pourtant, l'amnésie n'était pas totale! Elle parvenait à se rappeler de brides de souvenirs… Mais tout paraissait farfelu ! Tous ses souvenirs restaient plus ou moins flous. Elle ne savait dire exactement s'il s'agissait de véritables souvenirs ou simplement de rêves tellement réels !

Souvent elle avait cru se souvenir d'une parfaite maisonnette ou tout était à sa place et où une grande joie de vivre était présente ! Cette image d'une balançoire au fond du jardin avait toujours été claire dans sa tête, et malgré les contradictions de ses parents, elle restait persuadée que cette balancelle et cette demeure avaient bien été réelles ! D'autres visions lui étaient claires, telle qu'une vieille voiture déposée au fond d'un garage… Dans ses rêves, encore aujourd'hui, elle apercevait cette vieille voiture voler à travers les prés du Nord de l'Angleterre. Dans ces mêmes rêves, elle voyait son père assis au volant, elle – alors âgée de 3 ou 4 ans – sur ses genoux, et riants tous deux aux éclats lorsqu'ils passaient à travers un trou d'air ou lorsqu'un chat égaré s'enfuyait en courant en apercevant cet voiture pour le moins étrange.

D'autres images flous lui traversaient perpétuellement l'esprit : une multitude de gens, tous roux, l'embrassant et lui donnant des cadeaux. Un petit garçon avec lequel elle aurait joué pendant des heures dans une autre maison, mais dans un décors quasi identique au précédant… Des noms restent également gravés dans un coin de sa tête sans qu'elle puisse s'expliquer pourquoi elle connaissait ces patronymes : James, Molly, Arthur, ou encore Harry. Mais pourtant, aucun de ces noms ne lui étaient familier ! Elle n'avait aucun souvenir de personnes ayant portées ces noms. Même ses parents n'avaient jamais su lui dire qui étaient ces personnes auxquelles elle attachait apparemment une si grande importance !

Cependant, elle se souvenait très clairement de son frère Hugo. Elle revoyait encore sa mère se promenant avec elle, Hugo dans une sorte de poussette , longeant tous trois une rivière … Ça, ses parents n'avaient jamais pu le nier ! Ils avaient essayés, puis ils avaient dû admettre que Rose se rappelait de lui ! Hugo avait été son cadet de deux ans. Elle ne s'en souvenait pas beaucoup… Elle le savait brun quand il était tout petit. Sa mère le portait souvent dans ses bras ! Comme si elle-même avait manqué d'un amour maternel !

Elle n'avait jamais su les conditions exactes de sa mort et elle ne tenait pas forcément à le savoir ! Apparemment, d'après son père – sa mère ayant éclaté en sanglot à chaque fois qu'elle avait mentionné le nom de son jeune frère – il aurait été assassiné, ou tué pour une raison qu'on aurait toujours ignoré ! Il serait mort à l'âge de neuf ans ! Mais n'ayant plus aucun souvenir de lui en cette période, elle n'avait jamais su si la vérité lui avait été révélée !

Néanmoins, une certitude lui trottait dans la tête depuis quelques années maintenant. S'il était encore vivant aujourd'hui, elle ne serait même pas dans la capacité de reconnaitre son propre frère… Cette seule pensée la pétrifiait ! Savoir qu'un membre de sa famille nous est devenu inconnu avec le temps était pour elle la pire des tortures ! Il en venait de même pour une amitié qui se serait détériorée au cours des années ! Quoi de plus dramatique que de voir évoluer ses amis sans pouvoir agir en conséquence ?

Malgré ses 19 ans, Rose avait acquis une maturité précoce durant les dernières années passées.

Les détails de son enfance lui faisaient donc cruellement défauts : aucune famille, aucun ami, aucun voisin… Aujourd'hui, elle continue de vivre en compagnie de son père. Elle avait vécu ( des dires de ces parents ) dans les îles britanniques pendant sa jeunesse, mais elle résidait maintenant dans l'Ohio, dans la banlieue de Cleveland. Suite à leur séparation, sa mère était retournée vivre en France, où elle aurait ses origines.

Ils s'étaient installés deçà six ans auparavant. Elle n'était alors âgée que de douze ans. Elle en avait aujourd'hui dix-neuf et rentrait en dernière année de lycée. Son lycée n'était pas un des plus grands, mais ils étaient néanmoins suffisamment nombreux pour tenir à trente dans une chaque classe.

Lorsqu'enfin elle arriva, le parking était désert. La pendule du tableau de bord indiquait huit heures et quart. Rien d'étonnant donc à ce qu'aucun élève ne traine dans les parages. Il pleuvait depuis environ cinq minutes, elle se mit donc à courir jusqu'au bâtiment principal.