Salut les Lecteurs/Lectrices !
J'ai pensé à un truc en cherchant des fanfictions un peu différentes de d'habitude et puis je suis tombée sur du 'Peter Pan'. Alors je me suis dit : Pourquoi Harry n'aurait pas pu aller au pays imaginaire ? Et ça a donné ça...
Résumé : Harry en a marre de se faire battre, il est triste, il veut s'en aller... Loin ! Très loin ! Et soudain son vœux est exaucé, « Bienvenue au pays imaginaire Harry ! »
Ps : C'est des petits chaps, alors dîtes moi si vous en voulez des plus grands. Mais si c'est des plus grands ça prendra plus de temps bien sur.
Disclaimer : Mon Dieu ! Elle va me tuer si je dis que Harry est à moi ? Oui ? Noooooooon... C'est cruel de tout garder pour toi J.K.R ! xD
Chapitre 1 : Où va le monde ?
- En êtes vous sûr Albus ? La voix étranglée d'une femme résonna dans le froid de la nuit. Ce garçon grandira en étant célèbre ! Tout le monde connaîtra son histoire, de celui qui a survécu. Je suis restée assise toute la journée, et je peux vous dire que ces moldus sont les pires de leur espèce.
Albus Dumbledore soupira de lassitude, le jeune Potter venait de battre le pire mage noir de son temps alors qu'il était âgé de tout juste un an. Oui c'est vrai, tout le monde allait connaître son histoire et c'est ce qu'il voulait éviter. Que le jeune Harry se prenne trop la tête et devienne incontrôlable. Le jeune enfant avait aussi perdu ses parents, par cette triste nuit du 31 octobre 1999 Voldemort avait fait de lui un orphelin. Il voulait dans tout les cas amener Harry ici, les Dursley était la dernière famille qu'il restait au petit même si elle n'était pas la meilleure. Mais apparemment sa directrice-adjointe n'était pas de cet avis.
- Minerva, ma chère, Harry n'a plus qu'une seule famille et c'est celle là.
-Alors... c'est vrai ? Lily... et James... Les yeux de Minerva brillèrent alors que Dumbledore hochait de la tête sombrement. Elle déglutit et lança un regard de pitié vers le petit Harry dont les cheveux noirs dépassaient de la couverture. Pauvre petit, ils étaient... si jeunes...
Ils restèrent silencieux pendant un certain temps, la guerre venait de se terminer mais pour eux c'était au prix fort. Lily et James Potter étaient morts pour sauver leur unique fils, qui en gardait une cicatrice en forme d'éclair au milieu du front. Personne ne se souviendrait réellement que les parents du jeune Potter étaient morts cette nuit, les sorciers célébreront le 31 octobre comme la chute de Voldemort et rien d'autre, sauf ceux qui auront la chance de connaître réellement Harry.
- Je sais qu'ils seront peut être un peu durs... reprit le vieil homme.
- C'est un euphémisme Albus ! Ils vont le détester. Minerva pinça ses lèvres en sachant que son supérieur ne voudrait rien entendre.
- …Mais ils devront le recueillir, Pétunia Dursley était la sœur de Lily elle comprendra. Poursuivit Albus sans tenir compte de l'interruption du professeur McGonagall. Je leurs laisserai une lettre pour expliquer tout ceci. Ils n'auront pas le choix.
- Vous vous fichez de moi Albus ? On n'explique pas le meurtre de deux personnes dans une simple lettre ! Elle le fusilla du regard.
- Professeur McGonagall, vous savez aussi bien que moi que ma présence ne ferait qu'aggraver la situation et sinon je repasserai une fois toute les tensions au ministère apaisées. Je n'aurai pas beaucoup de temps dans les jours à venir.
Un tic nerveux tressauta sur la tempe du professeur de métamorphose face au tons qu'Albus avait employé, d'habitude si jovial il venait de devenir pendant une fraction de seconde froid et tranchant telle une lame de rasoir. Elle se demanda ce que le masque que le directeur se recomposa rapidement cachait d'autre. Pour le moment ça n'avait pas d'importance, le problème était Harry. Elle se retourna vers le bambin et fixa la bouille d'ange endormie, pourquoi les pires choses devaient toujours arriver aux meilleurs ? Elle n'en savait rien mais regrettait déjà ce qui allait se passer. Son regard dériva vers la cicatrice.
- Ne pouvez vous rien faire pour cette cicatrice ?
- Même si je le pouvais je ne ferai rien. C'est une marque de son passé moi même j'ai un plan de métro derrière mon genoux. Sourit d'un air un peu trop faux Dumbledore. Bon il est temps.
Le barbu déposa le paquet au pied de la porte du 4 Privet Drive et s'éloigna laissant derrière lui une Minerva songeuse. Celle-ci observa pendant un instant le bébé en soupirant, elle avait perdu la bataille face au directeur mais pas la guerre. Elle ferait tout pour protéger Harry une fois qu'il sera à Poudlard, et elle savait à quel point le garçon aurait besoin d'aide pour survivre.
- Ce n'est qu'un au revoir Harry. Murmura-t-elle décidée, en déposant un baiser sur son front un peu brûlant.
Elle se retourna ensuite de la maison des Dursley et se dirigea à regret vers le directeur et Hagrid qui pleurait tout son saoul. Le directeur lui tapota l'épaule en signe de réconfort même si Minerva eut l'impression que cela l'ennuyait, elle fronça les sourcils en se demandant ce qu'il clochait avec le vieil homme à lunettes.
Les deux sorciers transplanèrent en laissant Hagrid rentrer avec la moto noire de Sirius qui fit une pétarade d'enfer et réveilla quelques voisins au passage.
Dans la nuit qui s'annonçait glaciale, Harry gigota mal à l'aise. Le froid gagnait chacun de ses membres et ses lèvres bleuirent à une vitesse ahurissante. Le vent soufflait tellement fort que sa petite couverture bleue s'envola dans les airs vers les étoiles.
Ces dernières scintillèrent plus brillamment.
Une silhouette noire s'approcha de lui une heure après, attirée par une lueur chaleureuse qui se dégageait du corps du bébé. La silhouette fronça les sourcils, qu'est ce qu'un bébé pouvait bien fabriquer dehors par une nuit pareille ? Un couverture bleue à la main elle hésita, l'appel venait bien de là il n'y avait plus de doute.
Elle s'avança doucement en se demandant si le bouclier allait le repousser, avec précaution elle passa au travers se rendant compte qu'il faisait plus chaud à l'intérieur. Elle recouvrit doucement le bébé de la couverture en lui caressant les cheveux totalement en pagaille. Le petit ouvrit ses yeux et la silhouette se retrouva face à un étonnant regard vert émeraude.
Le bébé gazouilla en lui tirant le doigt puis la silhouette s'assit face au panier en bois et commença à jouer avec lui. Redoublement en gazouillement le bébé lui fit un grand sourire et essaya d'attraper ses cheveux, mais il ne réussit heureusement pas. Vous avez déjà essayé de vous tirer des doigts d'un bébé qui avait attrapé vos cheveux ? Lui oui il ne voulait pas retenté l'expérience.
- Quelles personnes seines d'esprit laisseraient un bébé ici ? Soupira désespérément la voix d'un jeune garçon de onze ans.
Harry le regarda bizarrement.
- Tu peux me le dire petit ? Gloussa le jeune garçon devant la mine du bébé.
Le bébé aux cheveux noirs corbeau hocha la tête en rigolant.
- Quoi tu me comprends ? S'exclama avec stupeur le jeune homme mais le bébé ne lui répondit pas et se reloua dans ses couvertures. Je parle à un bébé qui n'a même pas un an. Secoua la tête avec amusement le jeune garçon. Les autres m'auraient déjà plongé dans un lac pour ne pas devenir barge. Sourit-il doucement en pensant aux enfants perdus.
- Là d'où je viens, c'est le pays imaginaire. Beaucoup d'enfants qui n'ont plus de parents ou qui se sentent abandonnés sont là-bas. Moi aussi je vis dans ce monde. Mais les méchants ne sont jamais loin et on se bat souvent avec le Cap' Crochet. Rigola Peter. C'est si amusant, surtout quand on est assez grand... Ah ! Mais qu'est ce que je dis moi ? On grandit pas là-bas. Cria-t-il avec horreur. Quoi que peut être un petit peu, tu es trop petit et tu seras en danger...
Plongé dans ses pensées le jeune garçon ne remarqua pas l'heure avancée qu'il était. Déjà le piaillement des oiseaux se faisaient entendre, l'alertant qu'il devait partir. La bulle de chaleur avait disparu et l'air du matin les entourait. Le plus âgé se retourna vers le bébé et le vit dormir avec son pouce dans la bouche.
- Je suis désolé... soupira-t-il avec tristesse en se relevant. Je ne peux pas te prendre avec moi maintenant. Mais foi de Pan je reviendrai te chercher.
Puis avec une dernière caresse sur la tête du petit il s'envola vers les étoiles qui réservaient des milliers d'aventures.
Et les futurs chaps feront la même longueur héhé (pour pouvoir les poster plus souvent normalement 2 par semaines, le prochain mercredi)
Moi je veux des reviews plein de reviews *baveeee*
