Titre : Deux héros valent mieux qu'un.
Auteur : Petou
Disclaimer : Les personnages ici présents sont l'entière propriété de JK Rowling, et je les lui emprunte quelques instants. Merci à elle.
Rating : Bon, étant nouveau, je ne connais pas les anciens ratings, et j'ai classé cette histoire en K+ (pour le moment du moins ;-) ). Mais dites-moi si vous jugez que je dois revoir ce classement.
Résumé : Post Poudlard (mais sur la base des 5 premiers volumes). Harry est hanté par le souvenir de Sirius, 2 ans après sa mort. Voldemort vit toujours, et il se pourrait qu'Harry ne soit pas le seul à pouvoir venir à bout du tyran…
Note de l'auteur :
Bonjour à tous !
Voici ma toute première création. Vous ne pourrez pas juger sur le premier chapitre à mon avis, car il s'agit plus de mettre en place le décor, mais j'espère vivement que ça vous plaira. N'hésitez pas à me faire part de vos impressions.
Bonne lecture !
Chapitre 1 :
Retour à la réalité
Le silence est parfois pire que tout… il reflète la solitude, et par moments, la solitude est la dernière chose dont on ait besoin..
Cette lune qui envoie ses reflets dorés, cette brise estivale qui venait lui caresser le visage… cette impression de vertige, un peu comme s'il risquait à la fois de tomber dans le vide et de se noyer… trop d'air dans ses poumons ou pas assez, paradoxal, mais pourtant c'était un peu la même sensation…
Harry aurait eu l'infini de l'univers face à lui qu'il n'aurait pas été en mesure d'y trouver assez d'air…. il sentait un poids sur sa poitrine, un poids énorme, et omniprésent depuis la disparition de Sirius, 2 ans auparavant… Depuis ce temps là, son cœur était une plaie béante et, à l'approche de son anniversaire, ce souvenir revenait le hanter sans cesse…un jour il comprendrait… il comprendrait ce qu'était devenu Sirius, où avait bien pu l'emporter cette… chose ? Il ne savait comment décrire l'arche mystérieuse au travers de laquelle son parrain avait disparu… son dernier parent…
Pourtant, il était là, lui, et plus Sirius, et il avait beau se dire que la guerre n'était pas finie, qu'il y aurait d'autres disparitions tragiques dans son entourage avant la chute du Seigneur des Ténèbres, il ne pouvait s'empêcher de s'apitoyer… Il avait juré la perte de Bellatrix Lestrange, puis de tous ses congénères, un par un, pour finir par le pire de tous… Voldemort, l'assassin de ses parents, celui qui a fait de sa vie une vie maudite en le marquant de son sceau alors qu'il n'était encore qu'un bébé.
Harry n'aimait pas ressentir de telles émotions, une telle haine, une si grande colère, et cette envie de tuer… ça le faisait ressembler à son pire ennemi, à celui qu'il haïssait tant… ces sentiments caractérisaient Voldemort, et lui les ressentait… mais « c'est normal, Harry, c'est normal, Voldemort t'a transmis beaucoup de sa propre personnalité à travers ce mauvais sort… », lui avait dit Dumbledore…
Dumbledore… Harry n'arrivait pas à lui pardonner complètement ce qui était arrivé à Sirius, même après tant de temps, même après les autres combats qu'ils avaient menés côte à côte tous les 2… Dumbledore qui était toujours là pour lui sauver la mise, qui se conduisait avec lui comme un vieux papy gâteau, le protégeant tour à tour de Voldemort, puis de ses Mangemorts l'an passé…
Comment pouvait-il lui en vouloir ? Il ne savait pas, il ne lui en voulait pas vraiment en fait, il avait compris avec le temps ce qui avait motivé Dumbledore, et Sirius aussi… et… et de toute manière, à cette période de l'année, tout comme à Noël, Harry était devenu acariâtre…
Personne à ses yeux n'était blanc à ce moment-là, et il arrivait même par moments à trouver des prétextes à se disputer avec Ron, ou Hermione… les deux personnes au monde pour qui il aurait donné sa vie sans réfléchir une seconde, ses deux meilleurs amis, ses confidents, ils étaient comme son frère et sa sœur, et ils occupaient dans son cœur autant de place que Sirius, si ce n'est plus…
Et il était là, oui il était bien là à essayer de leur en vouloir, quel idiot il faisait, quel crétin ! en même temps, la voix d'Hermione résonna dans sa tête… « Non Harry, tu n'es pas un crétin, tu es un humain, et tu souffres… et quand les humains souffrent, ils voudraient que la Terre entière souffre avec eux… »… Oui, Hermione aurait probablement dit quelque chose dans ce goût-là… cela fit sourire Harry, c'était déjà ça, se dit-il…
Alors il était là, à essayer de respirer… Il s'était dit que s'il arrivait à atteindre un endroit où il y aurait assez d'air, il pourrait peut-être enfin réussir à ôter ce poids de sa poitrine, mais au fond de lui il savait que ce n'était pas vrai, pas possible… ce serait trop facile…
Mais il était là, sur le toit de la maison des Dursley, à contempler la nuit… à chercher des réponses qu'il ne trouverait jamais…
Dans 2 jours, ce serait son anniversaire, et il pourrait rejoindre ses amis au terrier, mais en attendant, il était là, seul avec lui-même, et ses yeux bleus cherchaient quelque chose dans la nuit… quoi ? il ne le savait pas lui-même…
Tout ce qu'il savait, c'est qu'il n'avait pas envie de dormir, il était exténué, mais il savait ce qui allait se passer une fois qu'il serait endormi… les cauchemars allaient revenir, il allait revoir encore et encore la mort de Sirius, et çà, il ne le voulait pas… il ne le voulait plus…
Alors… alors, il était là…
…. Harry se releva, sa baguette à la main… Neville n'était pas très loin de lui, le nez en sang, et la bataille faisait rage autour d'eux, dans la salle de l'arche… Harry cherchait Sirius des yeux, et tout à coup, il le vit, oui il était là, bien vivant… Il essaya de l'appeler…
« Sirius ! Fais attention à Bellatrix ! »
… Sirius ne l'entendait pas, il lançait un sort à droite, puis un autre à gauche… il souriait… Sirius souriait…
Bellatrix arriva derrière lui, et lui lança un stupefix, qu'il évita de justesse…
« Ha ha ha ! alors Bellatrix, c'est tout ce dont tu es capable ? dit-il en riant…
- Attention , lui criait Harry, Attention !
Et Sirius qui continuait de rire….
Tout à coup, un éclair rouge fendit la semi-obscurité de la pièce… Harry eut à peine le temps de voir l'étonnement sur le visage de Sirius avant que l'éclair ne le frappe de plein fouet, et ne le projette à travers le rideau de l'arche…
« Nooooooooooonnn ! », Harry poussa un hurlement à glacer les sangs de Voldemort lui-même, s'il s'était trouvé là…
« Noooooooooooooooooooooooooooonnnnnn ! Siriuuuuuuus ! »……………….
Harry de redressa d'un coup sur son lit, le visage luisant de sueur, le cœur battant à 200 à l'heure… il voulait retourner dans son rêve et tenter d'empêcher çà, essayer d'éviter l'inéluctable sort qui était réservé à son parrain…
Il se passa la main sur le front… il ruisselait de sueur… il s'attarda sur sa cicatrice, perdu dans ses pensées, encore à moitié dans son rêve….
Des bruits de pas le ramenèrent à la réalité… apparemment, il n'avait pas crié uniquement dans son rêve, et il se dit que s'il avait crié aussi fort dans la maison des Dursley, il avait dû ameuter une bonne partie du voisinage, ce qui ne serait sans doute pas du goût de l'oncle Vernon… en effet, l'image qu'il voulait donner à ses voisins était celle d'une petite famille sans histoire, alors si les voisins commençaient à raconter que son neveu était battu, ou pire….
La porte s'ouvrit d'un coup, laissant apparaître le gros visage de l'oncle Vernon… il était rouge de colère…
« Potter, ma parole, mais tu veux tous nous tuer ou quoi ?
- Pardon, mon oncle, je crois que j'ai fait un cauchemar, s'excusa Harry.
- Encore , s'emporta Vernon Dursley, sûrement à cause des ces tours qu'on vous apprend dans cette école de fous ! Mais, tu l'as voulu… alors, fais ce que tu veux, mais arrête de réveiller tout le quartier avec tes hurlements de chat écorché !
L'oncle Vernon claqua la porte, laissant Harry assis sur son lit… il regarda son réveil de bureau, il était 4h48, mais il n'avait plus sommeil, et même si çà avait été le cas, il se serait levé…
Il entreprit de se lever, et alla s'asseoir à son bureau… Il prit un parchemin et une plume… mais à qui voulait-il écrire ? il ne le savait pas… il resta plusieurs minutes à réfléchir…
Il pensa que c'était peut-être la dernière fois que Vernon Dursley lui dictait sa conduite, ou l'une des dernières du moins, car dans maintenant 2 mois, il allait entamer sa formation d'Auror au Ministère de la Magie, et il serait logé aux frais du Ministère… cette pensée le réconforta un petit peu, et l'amena tout naturellement à penser à Cornelius Fudge, qui n'était plus Ministre de la Magie, puisque pour être Ministre, il fallait être vivant… et Fudge était mort… il y avait 2 ans, peu après l'attaque de Voldemort au Ministère d'ailleurs… un groupe de Mangemorts l'avaient pris à partie puis laissé mort sur son fauteuil de Ministre… lui qui l'aimait tant sa fonction, et bien il était mort dans l'exercice de ses fonctions, aurait-on pu dire….
Harry se rendit compte de son cynisme, et arrêta de penser à Fudge, pour penser à un autre fidèle employé du Ministère : Arthur Weasley… lui était bel et bien vivant, et toujours à la tête du Département de Détournement des Objets Moldus… et fidèle membre de l'Ordre du Phénix également… Mr Weasley qui avait tant fait pour lui, avec sa femme… ils l'avaient accueilli chez eux et l'avaient traité comme un de leurs propres enfants… il se sentait d'ailleurs comme tel, et les considérait un peu comme sa famille adoptive…
Il se demandait encore à qui il pourrait bien écrire… Dumbledore ? non, il n'aurait que faire d'un cauchemar sans importance… Mr ou Mme Weasley essaieraient bien de le réconforter, mais pourtant, il ne voulait pas les ennuyer avec ça… Ron, lui, le comprendrait, et il lui changerait certainement les idées avec ses plaisanteries, et ses friandises… mais il se disait que la seule personne qui pourrait vraiment le comprendre et le consoler dans ce genre de situation serait Hermione… oui elle était intelligente, et beaucoup la considérait comme une mademoiselle je-sais-tout, mais elle avait montré son courage et son dévouement à chaque fois qu'il le fallait… et elle était une fille, et les filles saisissaient mieux ce genre de problèmes sentimentaux… oui elle le comprendrait…
Il entreprit donc d'écrire sa lettre à Hermione…
« Chère Hermione,
Comme tu le sais, je suis encore chez les Dursley jusqu'à demain, et rien ne me tarde plus que de vous retrouver, toi et Ron, ainsi que tous les autres…
Cependant, je t'écris pour te parler de tout autre chose. En fait, on approche de mon anniversaire, et comme tu t'en doutes, Sirius me manque terriblement. De plus, la scène de sa mort me revient sans cesse dans mon sommeil, ce cauchemar que je ne peux effacer de mon esprit, comme s'il m'indiquait une solution…
En fait, je t'écris car je sais que tu es la seule à vraiment pouvoir me comprendre, enfin, je sais que Ron aussi, mais toi, tu es une fille, enfin j'espère que tu me comprends.
Ce cauchemar ne cesse de me rappeler la mort de Sirius, et ça me rend vraiment triste.
Réponds-moi s'il te plaît, j'ai besoin de ton avis, et de ton réconfort.
Sincèrement,
Ton ami Harry »
Il avait écrit cette lettre d'un trait, sans s'arrêter une seconde pour réfléchir ou relire, car sinon, il l'aurait réécrite au moins 10 fois… ensuite, il la cacheta, puis appela Hedwige..
« Viens, ma belle ! »
La chouette blanche eut l'air d'apprécier le compliment, et vint lui donner de petits coups de bec pour lui montrer sa satisfaction… ou peut-être était-ce parce qu'elle ressentait sa tristesse… peut lui importait en fait, du moment qu'elle lui montrait un peu de tendresse.
« Tiens, Hedwige, tu vas porter cette lettre à Hermione, et tu attendras sa réponse… tu as compris ? »
Hedwige émit un hululement qui voulait dire « mais oui, je ne suis pas une linotte, mais une chouette »…
Une fois le parchemin attaché à sa patte, Hedwige prit son envol dans le ciel clair de ce matin d'été…
Harry la suivit du regard jusqu'à ce qu'il ne la vît plus, ce après quoi il décida de s'habiller, puis de descendre dans la cuisine.
Après un court passage dans la salle de bains, où il ne réussit pas à se coiffer convenablement, il arriva dans la cuisine… Tante Petunia faisait frire du bacon.
« Et bien, il était temps ! Tiens, occupe-toi donc du bacon, et prépare le thé …
- Oui, Tante Petunia. »
Harry avait l'habitude de servir de larbin et ne rechigna pas… une fois qu'il eut fini de préparer le bacon et le thé, il les servit à la table, où étéaient déjà attablés l'oncle Vernon, et Dudley, qui mangeait déjà une tartine presque aussi grosse que lui, c'est dire si elle était énorme… Dudley se jeta sur le bacon dès qu'il fut posé sur la table…
« Ha ha ! Allons, Dudley, dit Vernon en riant, ne sois pas si pressé, il y en a assez pour tout le monde… »
Mais il en prit lui-même 3 tranches… Harry s'assit et fit de même. Il commençait à manger quand un magnifique hibou au plumage roux couleur feu vint se poser sur le rebord de la fenêtre… Il vit de suite l'expression de désapprobation sur le visage de son oncle, mais ce dernier ne prononça pas un mot.
Harry se dirigea vers la fenêtre en laissant là son bacon, erreur que s'empressa de rectifier Dudley en l'engloutissant.
Harry délesta le hibou de son fardeau, et le relâcha. Il prit la lettre et entreprit de la décacheter, bien qu'il sût déjà ce qu'elle contenait… Evidemment, il avait pensé tout à l'heure à sa formation d'auror, mais comment avait-il pu oublier qu'il ne pourrait l'entamer qu'à certaines conditions très précises. La première était bien entendu de réussir aux ASPIC, mais ça ne suffisait pas, il fallait qu'il ait les notes maximales en Défense contre les Forces du Mal, ainsi qu'en Potions, en Métamorphose, et en Sortilèges et, bien que son orgueil lui dise qu'il avait sans doute réussi, au dernier moment, au moment d'ouvrir cette lettre qui contenait ses résultats, il doutait, il avait le trac.
« Et bien… lui dit oncle Vernon, qu'attends-tu ? ce sont bien les résultats de tes examens si je ne m'abuse… n'es-tu pas impatient de les connaître ?
- Si, oncle Vernon, bien sûr… »
Et il termina de décacheter l'enveloppe, en sortit le parchemin qui s'y trouvait, le déplia, et lut les mots écrits à l'encre verte :
« Cher Monsieur Potter
Nous avons le plaisir de vous faire parvenir vos résultats pour l'examen d'Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante (ASPIC).
Ces résultats sont les notes des épreuves qui se sont déroulées du 1er au 8 Juin de cette année.
Matière Note
Défense Contre les Forces du Mal Optimal
Métamorphose Optimal
Sortilèges Optimal
Divination Acceptable
Histoire de la Magie Acceptable
BotaniqueExcellent
Potions Optimal
Soins aux Créatures Magiques Optimal
Nous avons donc le plaisir de vous informer que vous êtes reçu à l'examen.
Vous recevrez dans quelques jours un hibou qui vous indiquera si vos souhaits concernant la suite de vos études sont acceptés.
Veuillez accepter nos plus sincères félicitations et veuillez croire, Monsieur Potter, en l'expression de nos sentiments les meilleurs.
Elmira TILANDINE, Département des Examens et Diplômes Sorciers »
Harry relut la lettre au moins 5 fois… il était reçu, ça y est, il avait réussi…
« Alors ? demanda l'oncle Vernon en essayant d'adopter un ton détaché.
Harry leva la tête de la lettre… il restait sans voix… il voyait tante Petunia qui frottait sa vaisselle d'un air distrait, et l'oncle Vernon qui tournait les pages de son journal sans même les lire… Dudley lui, le monde aurait pu s'écrouler autour de lui qu'il aurait continué à s'empiffrer…
« Je… je.. j'ai réussi… je suis accepté à l'examen ! »
Harry crut entendre un bruit, un gémissement plutôt, qui serait venu de la tante Petunia, mais cette dernière n'en laissa rien paraître… oncle Vernon crispa ses grosses mains sur son journal…
« Et bien, mon garçon, voilà une bonne chose… pour toi comme pour nous, dit-il, et que vas-tu faire de ce… diplôme ?
- Je vais.. enfin, je veux devenir auror…
- Devenir quoi ?
- Auror… enfin je veux dire, c'est un employé du Département de la Justice Magique… le mot « magique » fit bien entendu grimacer Vernon Dursley, qui méprisait tout ce qui pouvait être ''anormal''…
- Ce sont ces hommes et femmes qui risquent leurs vie pour le Ministère c'est ça , c'était la tante Petunia qui avait parlé…
- Oui, on peut le voir comme ça… ça leur arrive… répondit Harry.
- Tu veux le faire pour traquer Lord V.. enfin, tu-sais-qui ?
Harry était estomaqué que sa tante ose lui parler si ouvertement de Lord Voldemort, et il se dit que malgré les apparences, elle avait un certain courage… mais après tout, elle était la sœur de sa mère, non ?
- Oui, en partie, et aussi parce que ça me plaît, mais Voldemort est pour moi une motivation supplémentaire.
Quand il prononça le nom du Seigneur des Ténèbres, tante Petunia ne fut pas la seule à sursauter, oncle Vernon se crispa à nouveau sur son journal… Tante Petunia sondait le visage d'Harry, et y vit une détermination et un sang-froid à toute épreuve… mon dieu, ces yeux, et ce regard…
- Ta mère aurait parlé comme toi, et elle avait ce regard par moments, quand il ne fallait pas se mettre en travers de son chemin.
- Oui, répondit Harry, en effet, rien ne pourrait m'en empêcher… mais il n'en revenait pas de parler de sa mère avec tante Petunia.
- Elle en est morte, Harry.. Cette détermination l'a tuée.
- Non, ma tante, c'est Voldemort qui l'a tuée (nouveau sursaut), elle s'est faite assassinée, et cela dans le but de me protéger. C'est pourquoi je vengerai sa mort, celle de mon père ainsi que celle de milliers de personnes qui sont tombées face à ce vulgaire Lord de pacotille.
Harry sentit à la fois les larmes et la colère lui monter… mais il se maîtrisait assez bien, les résultats de l'occlumancie sur la maîtrise de ses émotions étaient impressionnants… Tante Petunia se tut, l'air effrayé, ou peut-être n'arrivait-elle pas aussi bien que lui à maîtriser ses émotions.
Harry se dirigea calmement vers la porte de la cuisine… arrivé là, il se retourna vers la tante Petunia :
- Tu sais, ma tante, je réussirai… là ou papa et maman y ont laissé la vie, je réussirai…
Petunia Dursley releva la tête, et Harry croisa le regard de sa mère. Elle esquissa un sourire, et une larme roula sur sa joue… Harry sourit lui aussi, pour 2 raisons… la première, c'est parce qu'il était sûr de réussir comme il venait de le dire… la seconde raison, c'est parce qu'il venait de rencontrer sa tante pour la première fois, et elle était humaine, Dieu merci…
Il sortit de la pièce, puis de la maison… arrivé au bout de la rue, il se mit à courir… il pleurait, mais il souriait en même temps… oui, il était heureux, et déterminé plus que jamais à faire payer le bourreau et assassin de ses parents…
Il courut ainsi jusqu'à en perdre haleine, mais que c'était bon… oui c'était bon, car, à cet instant, une partie du poids qu'il avait sur la poitrine s'était évanouie.. oh bien sûr le poids était encore là, mais bien moins lourd à présent… beaucoup moins lourd…
