Titre de la fanfic : Contes de Saiyuki
Auteur de la fanfic :
Yuuki Seijaku ou
Disclaimer : Le manga de Saiyuki appartient à Kazuya Minekura
Genre de la fanfic :
Débile
Couple :
Là, je pense du Gojyo Hakkai
Notes :
Wouhou, j'aime les contes !

Conte numéro un : Le grand chaperon rouge.

Il était une fois, dans une contrée lointaine loin à l'est, vivait une mère et son enfant dans une maison paumée au milieu de la forêt. Personne ne savait pourquoi la femme habitait ici, quoique, vu le nombre de chance que son mari soit bucheron, ça devait être pour ça, car tous les contes, il y a au moins un bucheron. Et puis après tout on sait tous que bucheron est un métier où il y a beaucoup de débouchés, et de bûches. Bref passons, tout ça pour dire qu'il y vivait donc une mère et son enfant. L'enfant était malin, adorait provoquer les gens, et surtout jouer aux cartes. On l'appelait chaperon rouge, non pas parce qu'il portait un long chaperon rouge, mais bien parce que ses cheveux et ses yeux étaient rouges. En plus, comme il ressemblait à une fille, les gens avaient tendance à le confondre, et même sa mère avait parfois du mal à déterminer si ce qu'elle avait en face d'elle était de sexe féminin ou masculin. Ce pourquoi, elle donnait des tâches un peu bizarres à son fils, comme par exemple allez apporter des bouquins à sa grand-mère malade.

Mais bon, le chaperon que nous appellerons Gojyo, ne s'en plaignait pas, parce qu'il savait que sa mère avait des petits problèmes psychologiques, déjà pour le faire habiter au fin fond de la forêt fallait y aller, mais en plus, de croire que l'homme qui vivait lui aussi paumé dans les bois était la grand-mère du chaperon, ce n'était pas mieux. Donc, aujourd'hui même, Gojyo devait apporter un bouquin à cet homme grand-mère, et comme il l'aimait bien, il y alla un sourire aux lèvres. Mais sa mère le rattrapa et lui donna des informations qu'elle radotait toute les fois où son fils sortait dehors.

- Fait attention au singe méchant qui mange les petits enfants, et surtout ne parle pas aux inconnus.

Déjà, son fils avait la majorité, et enfin il n'en avait rien à battre de ce singe méchant qui ne mangeait que les petits enfants. Et puis, il parlait aux inconnus s'il voulait, notamment si c'était des belles femmes à grosse poitrine. Mais sa mère ne savait pas que parfois Gojyo allait au village d'à côté pour jouer à quelques parties de poker. Et d'ailleurs, heureusement qu'elle l', le chaperon rouge se mit en route, et aperçu un paquet de clope par terre.

*Mais qui est donc l'abruti qui laisse trainer ça par terre ?*

Profitant de cette occasion, il s'arrêta et ramassa le paquet, qui était vide. Car en effet, il avait du tomber, et les cigarettes s'étaient séparées de lui. Alors Gojyo releva la tête et pu apercevoir en effet des clopes éparpillés un peu partout sur le sol, il entreprit donc de toutes les ramasser. Pendant qu'il s'attardait à cette tâche, il s'éloigna de son chemin et entendit un bruit dans les buissons d'où surgit un brun. Celui-ci avait une vraie tête de singe, et semblait donc être un total inconnu.

- Oh bonjour ! fit l'inconnu

Le singe eut un sourire. Nous le nommerons Gokû pour plus de facilité et d'éviter de répéter les même mots pour le désigner.

- Hey salut monsieur le singe, qu'est ce que vous faites là ?

Gojyo se souvenu après sa phrase, des propos de sa mère à propos d'un singe méchant et annonça tout d'un trait :

- Serais-tu le con de singe qui bouffe les enfants ?
- Je suis pas un singe ! Et je mange pas les enfants !

Donc ce n'était pas lui. Enfin si, mais la mère du chaperon était dingue alors elle avait du croire que le singe était méchant et mangeait les enfants, sans raison valable. A ce moment, pendant que Gokû se plaignait, Gojyo remarqua quelque chose, à force de chercher des cigarettes, il avait perdu son chemin. C'était bête, et peut-être ce que ce mini singe allait pouvoir l'aider.

- Bon la guenon, tu saurais où se trouve la maison qui se trouve dans la forêt et que pour entrer dedans faut faire un truc chiant avec la porte ?
- Euh… Ah oui je sais ! Mais euh, pourquoi ?
- Parce qu'y a un type qui habite dedans et je dois aller le voir.
- Il a à manger ?
- Oui…
- Cool ! Bon euh… Je sais plus s'il faut aller à l'ouest ou au nord pour aller le voir…
- Génial. T'es vraiment inutile le chimpanzé !
- Je suis pas un chimpanzé !
- Si t'en es un ! Bon j'ai pas que ça à faire, salut !

Et Gojyo alla au nord, après tout c'était le sens des gens censés, non ? Enfin il n'en savait rien, il avait envie d'aller au nord et puis voilà. Gokû qui avait faim et qui voulait manger, se dit que peut-être en allant à l'ouest il irait plus vite que le type aux cheveux rouges, et qu'il allait pouvoir demander à manger au mec qui vivait dans la maison où il était compliqué d'entrer.

Et pour une fois, le singe eut raison et arriva le premier. Tout content de lui il toqua à la porte, une voix d'homme, plutôt douce à entendre lui répondit :

- Tirez la bobinette et la chevillette !

Gokû ne savait pas ce que c'était donc il fit un peu tout et n'importe quoi et finalement pu entrer. En face de lui se trouvait un homme assis sur son lit entrain de lire un énorme livre, cet homme était souriant et avait des cheveux noirs et des yeux verts. Tout chez lui était apaisant et la première pensée que le singe eut en le voyant fut :

*Je suis sûr qu'il cuisine trop bien !*

- Bonjour, dites, vous avez à mangez, hein ? J'ai faim, s'il vous plait !

Hakkai, vu que tel était le nom de l'homme qui vivait dans la maison, le regarda en souriant, ce petit garçon ressemblant à un singe était plutôt poli, et il paraissait réellement avoir faim, alors pourquoi ne pas lui cuisiner un petit quelque chose ?

- Très bien, je reviens dans quelques minutes, en attendant, faites comme chez vous. Oh, et quel est votre nom ?
- Son Gokû ! Et toi ?
- Cho Hakkai.

Ce fut sur ces derniers mots que le brun à lunettes s'en alla dans sa cuisine. Pendant ce temps, Gokû balaya la chambre du regard, et pu apercevoir une cheminée, mais aussi des habits appartenant à l'homme. Il les regarda, woah, c'était trop classe ! Le singe se demanda comment ça lui irait, et les enfila sans rien demander – tout ça pour les besoins du script, je précise -. Puis, le babouin s'installa sur le lit et regarda le livre que lisait Hakkai. Pendant ce temps, la chevillette et la bobinette étaient tirés, après trois toquements bien distincts et Gojyo entra.

Allez savoir pourquoi, il cru que c'était son ami qui était assis sur le lit. Seulement quelque chose clochait et il vit bien que ce n'était pas Hakkai, pourtant il voulu s'amuser et muni de son sourire narquois et moqueur il annonça sur un ton faussement étonné :

- Oh, comme tu as changé, Hakkai
- Euh…

Gokû voulu régler le problème et ne pu… Car…

- J'ai faim.
- Vraiment, je ne te savais pas ventre sur patte.
- Non mais j'ai vraiment faim !
- Tu ne sais plus cuisiner ?
- Je sais pas cuisiner et j'aaai faaaim !
- Ah, tu ressembles vraiment à un singe quand tu parles comme ça !
- JE SUIS PAS UN SINGE !
- Vraiment alors qu'est ce que t'es ? Une guenon ?
- TOI T'ES UN CAFARD !
- QUI EST-CE QUE TU TRAITES DE CAFARD ?

Hakkai sortit de la cuisine, surpris des habits de Gokû, ce qui l'énerva un peu – c'était de la mal politesse ! – et en même temps rire, et il dit doucement :

- Allons, du calme.

Seulement, Gojyo et Gokû continuaient de se chamailler et le singe eut un énorme gargouillement ce qui le fit crier une énième fois :

- J'AAAI FAAAAIM !

A ce moment là, la porte qui s'ouvrait difficilement fut défoncé par plusieurs coups de flingue, un blond habillé comme un moine mais qui était un chasseur débarqua en gueulant et en tirant presque sur Gokû :

- FERME LA ON T'ENTEND A L'AUTRE BOUT DU BOIIIS !

Et, le chasseur nommé Sanzô sorti son éventail, et frappa une dizaine de fois le singe qui eut bien mal à la tête et fut achevé. Gojyo fut rassuré de se dire que finalement sa mère n'était pas la seule dingue dans cette forêt, et Hakkai continuait de rire tranquillement, en finissant par dire doucement que le repas était prêt.

Fin.