ONLY HUMAN
Et voilà le premier chapitre de la super fic écrite par Amethyst Jackson. J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle m'a plu. Un grand merci à ma siam, sucrette et ma super bêta Virginie. Je vous aime les filles 3
Coucou à toutes les PP de TF.
Chapitre 1
Edward s'engagea dans la longue allée, plus lentement qu'il ne l'aurait habituellement fait. Rien que cela m'indiqua que quelque chose nous attendait à la maison, mais même s'il avait accéléré sous les arbres comme d'habitude, je ne pense pas que l'énorme bannière qui s'étendait en face de moi aurait pu me surprendre.
Bon anniversaire Bella
Edward et moi étions mariés depuis un mois jour pour jour, dans l'immense jardin des Cullen. Il m'avait offert la plus extravagante des lunes de miel, voyageant de Londres à Istanbul en incluant une quantité de destinations intermédiaires. Il voulait que je vois le monde de mes propres yeux ; j'étais heureuse de l'avoir partagé avec lui.
Ça avait été un réel bonheur. Edward m'avait offert l'expérience humaine que je désirais plus que tout – et il me l'avait fait revivre tous les jours depuis, parfois plusieurs fois dans la journée. Une vague de chaleur déferla en moi en repensant à ce que l'on avait fait avant de quitter Paris…
« Je n'arrive pas à croire que ça fasse déjà un mois, » Soupirais-je, alors que je tentais de fermer la valise. Edward écarta ma main et referma la valise avec facilité.
« On pourra revenir dès que tu en auras envie, » Me promit-il, en m'encerclant de ses bras. « L'Europe n'ira nulle part. »
« Ce n'est pas vraiment l'Europe qui va me manquer, » répondis-je tout en m'enfonçant en un peu plus dans le creux de ses bras. « Mais c'est nous qui va me manquer, comme ça, comme nous sommes en ce moment… Je n'ai pas envie que ça change. »
« Cela n'arrivera pas, » Ajouta-t-il, « Si tu peux penser une seule seconde que j'arriverais à garder mes mains éloignées de ton corps, tu es folle. » Comme pour appuyer ses dires, ses mains glissèrent de plus en plus bas, prenant mes fesses en coupe. Sa longueur durcie pressée contre mes hanches m'arracha un gémissement et c'est son nom qui se fit entendre.
« Même quand je ne serais plus humaine ? » L'interrogeais-je la respiration saccadée alors qu'il me reconduisait au lit. Il poussa la valise que je remplaçais aussitôt.
« Même après. » Ses lèvres effleuraient ma clavicule qui était mise à nue dû au débardeur que je portais. « Particulièrement après. » Ses doigts caressèrent ma peau « Tu ne peux même pas t'imaginer les choses que j'ai envie de te faire. »
Je ris maladroitement pendant que je cherchais l'ourlet de son polo. « Je ne suis pas si innocente. Je pense pouvoir en imaginer quelques unes. »
Son t-shirt atterrît bruyamment sur le sol. Ses puissantes mains déchirèrent facilement mon top en deux.
« Tu es obligé de faire ça ? » Demandais-je, la voix ridiculement faible alors que ses lèvres se rapprochaient de mon mamelon.
« Tu t'en fiches pas mal, » Me murmura-t-il, et j'étais beaucoup trop occupée à le toucher pour en débattre. L'ondulation des muscles en dessous sa peau me fascinait complètement, et il en tira avantage pour déboutonner mon jean et me le retirer, entrainant mes sous-vêtements avec. Il y a trois semaines j'étais encore embarrassée d'être si exposée devant lui qui était si parfait. J'y étais maintenant habituée – être mise à nue comme ça, me faisait comprendre que je ne serais jamais immunisée à sa beauté.
Ses mains étaient partout à la fois – ma poitrine, mes lèvres, mes cuisses. Je luttais pour respirer à chaque lente et douce caresse. Il me donnait des frissons. Je me battais afin de trouver assez de force mentale pour atteindre sa taille où son jean était boutonné à la limite de son intimité. Je traçais les lignes régulières de son os pelvien, excitée par l'idée de l'endroit où cela menait. En réponse il me gratifia d'un long ronronnement qui ne réussit qu'à le rendre encore plus désirable.
Sa bouche frôlait ma nuque et atteignit ensuite la mienne. Le goût qu'il laissait sur ma langue était suffisant pour me faire oublier le moment où il se sépara de son pantalon. Je ne le remarquais que lorsque je sentis sa fermeté se presser contre moi. Je haletais à la surprise.
« Désolé, » Me murmura-t-il tout en se retirant.
« Ne le sois pas, » Avait été ma réponse alors que je réduisais à nouveau l'espèce qui nous séparait. « J'ai aimé »
Il gémit silencieusement, me serrant contre lui, autorisant le bout de son érection à se frotter d'une lenteur désespérante en moi.
« Edward, » Soupirais-je en encerclant sa taille de mes jambes, « S'il te plait… »
Habituellement, à ce stade, il m'aurait taquiné pour mon impatience. Cette fois-ci – pour une fois – il semblait aussi impatient que moi. Il me pénétra d'un seul doux mouvement. C'était le moment que je préférais lorsque nous faisions l'amour, l'ultime achèvement et cette première explosion de plaisir. Je me fixais à son corps, si robuste et frais, si stimulant d'une certaine manière, alors qu'il entamait des aller et venu. Il bougeait sur un rythme régulier, parfaitement sous contrôle et calculé pour me rendre folle. C'en était plus que je pouvais endurer, le feu qui me consumait de l'intérieur alors qu'il augmentait le tempo, jusqu'à ce que je finisse par crier et enfoncer mes doigts dans son dos. Mes muscles se contractèrent avec une telle puissance autour de lui, je sentais chaque centimètre de lui, et je finis par perdre la raison. Ses grognements gutturaux furent tout ce que mes oreilles purent percevoir alors que j'atteignais mon paroxysme.
« Bon Dieu, Bella,» Respira-t-il, ayant du mal à ne pas s'allonger sur moi, « tu es trop. »
« Tu n'es pas mal non plus ! » dis-je alors que je luttais pour reprendre mon souffle.
Il fourra son nez dans mon cou et sa peau fraiche était parfaite contre la mienne, surchauffée comme je l'étais.
« C'est pas vrai ! » marmonnais-je, me souvenant de mon t-shirt en lambeaux. « Maintenant je vais devoir rouvrir la valise. »
Il se contenta de rire.
Les moments plus innocents de notre lune de miel avaient eux aussi été merveilleux, découvrir tous les endroits sur lesquels je n'avais pu que lire, avec Edward à mes côtés, me racontant leur histoire telle que Carlisle la lui avait expliqué. Nous nous étions tenus la main à Paris, blottis l'un contre l'autre sur les gondoles de Venise, et j'avais pu goûter à un nombre incalculable de spécialités pendant qu'Edward me regardait avec dégoût et amusement. Nous avions aussi acheté des tonnes de souvenirs et donc d'autres bagages pour pouvoir les ramener à Forks.
Je pouvais maintenant l'admettre – J'étais heureusement de toutes les expériences qu'il m'avait fait vivre, contente de ne pas m'être précipitée pour la transformation, et surtout qu'il fût à mes côtés.
Quand nous sortîmes de la voiture, je décidais de ne pas éviter la fête qui m'attendait à l'intérieur. Le fait d'avoir 19 ans aujourd'hui n'avait plus aucune importance. Les nombres avaient subitement arrêté de m'ennuyer, tant qu'Edward était heureux, et puis j'aurais l'éternité devant moi.
« Cela ne t'ennuie pas ? » Affirma-t-il, sa main caressant le bas de mon dos alors que nous nous stoppions sous le porche.
« Non, » Souris-je, « je pense que c'est le bon moment pour commencer à célébrer les évènements. »
Il me rendit mon sourire et m'embrassa rapidement avant de me presser à l'intérieur.
Toute la famille, même Rosalie, attendais dans le salon pour nous accueillir. J'entendis plusieurs exclamations suivies de « Bienvenus à la maison » et « Joyeux Anniversaire » alors qu'Alice s'abattait sur moi pour m'enlacer.
« Comment s'est passée le voyage de noce ? » demanda-t-elle joueuse. « Vous m'avez apporté des cadeaux ? »
Je souris, « le voyage était parfait, et oui nous avons apporté des souvenirs – mais je ne devrais pas être celle à poser cette question ? »
Le rire d'Emmett rugit derrière moi, plus proche que ce à quoi je m'étais attendue. « Quoi, tout ce temps avec Edward n'était pas un cadeau suffisant ? »
Le tortillement de sourcils d'Emmett m'indiquait exactement ce qu'il suggérait, et je rougie ; Edward râla derrière moi.
« Laisse-la tranquille, Emmett, » déclara-t-il en croisant les bras sur sa poitrine.
Emmett rit de plus belle pas du tout mal à l'aise. « Je vois que le fait de vous être posez ne t'a pas du tout rendu plus ouvert. T'as encore du boulot, Bella. »
« Emmett ! Ne l'embête pas ! » Lança Esmée alors que je rougissais de plus en plus. Alice rigola et m'entraina dans la cuisine, les autres sur les talons. De temps en temps j'entendais des coups ce qui suggérait qu'Edward et Emmett se chamaillaient toujours derrière moi.
La salle à manger était décorée avec des ballons et des fleurs qui avaient l'air sans risque, et je me sentais assez confiante pour ne pas répéter le fiasco de mon précédent anniversaire, ou les conséquences qui en avaient découlées. Edward et moi étions ensemble pour de bon à présent, et s'il arrivait que Jasper me morde… Et bien ça n'aura fait que précipiter l'inévitable.
Alice me conduisit à la chaise qui se trouvait en bout de table, les autres restèrent debout autour de la table, et je commençais à me sentir comme le plat principal à un banquet. Tout ce qu'il manquait étaient un plat en argent et une pomme calée dans ma bouche. Edward se plaça derrière moi, reposant sa main sur ma nuque, et je me détendais instantanément.
« C'est l'heure des cadeaux ! » Cria Alice, et fila dans la cuisine pour revenir une seconde plus tard avec une montagne de paquets. Quelques uns étaient ridiculement énormes.
« Oh, vraiment, maintenant. De quoi est-ce que je pourrais bien encore avoir besoin ? » Me plaignais-je alors que la pile se posait devant moi. La partie cadeaux de mariage avait été suffisamment déplaisante. Evidemment, nous n'avions nullement besoin d'appareils, de meubles et d'ustensiles de cuisine que l'on recevait habituellement en présents, mais ça n'avait pas freiné Alice de nous enregistrer dans différents magasins pour mon plus grand malheur.
« Ne soit pas bête Bella, c'est ton anniversaire, » Rouspéta Alice. « Il ne s'agit pas de ce dont tu as besoin mais de ce dont tu as envie. »
« Pourtant une partie est ce dont tu auras besoin quand on défera tes bagages, » Ajouta Emmett avant que je ne puisse protester.
Il s'avéra qu'Emmett avait raison. Deux des cadeaux étaient des étagères pour ma penderie et mes livres qui étaient sans fin – une magnifique armoire à l'ancienne, pour être précise – dont j'aurais besoin pour ranger mes vêtements, vu que celle d'Edward était déjà quasiment pleine avec presque l'équivalent d'un siècle de vêtements. Les vampires, s'étaient avérés être d'horribles amasseurs. Je devrais leur inculquer le concept de se débarrasser des vieilleries une bonne fois pour toute dans cette famille.
Carlisle et Esmée nous avaient offert quelque chose de plus simple, un cadre avec notre photo de mariage. En la contemplant j'avais l'impression d'enfin être à la hauteur. Je ne veux pas dire que je n'étais plus ordinaire comparée à sa beauté digne d'un dieu, mais c'était comme si son bonheur avait irradié sur moi. Comme si le fait qu'Edward même puisse me rendre belle.
Les lèvres d'Edward se posèrent sur mon oreille comme s'il avait lu dans mes pensées. « L'appareil ne t'a pas rendu justice. » Me susurra-t-il.
« Tu crois ? » dis-je de manière absente.
« La plus belle chose qui m'ai été donné de voir est toi le jour de notre mariage, » m'assura-t-il en m'embrassant sur la tempe. Je fondis. Il méritait tellement plus que ce que j'étais capable de lui donner, et pourtant lui m'avait tout donné… Au moins j'avais été capable de lui donner le mariage. J'étais heureuse de ne pas m'être enfuie quand j'entendis la joie qu'il y avait dans sa voix lorsqu'il l'évoquait.
« Arrêtez ça tous les deux, » nous coupa Alice. « Il est l'heure de fêter ton anniversaire dignement. »
Les lumières s'éteignirent brusquement, et je me tendis. Cela ne présageait rien de bon connaissant Alice. Mais elle apparût simplement de la cuisine, un petit gâteau dans les mains, éclairé de bougies. Le glaçage disait « 19 ans à jamais ». Je me devais de rire.
Alice le déposa adroitement devant moi, assez loin pour m'éviter de brûler tout la maison.
« Fait un vœux, » me dit-elle. J'y réfléchis un moment. J'avais tout ce dont je désirais. Si seulement je pouvais rendre Edward aussi heureux…
Je souhaiterais pouvoir offrir à Edward toutes les expériences humaines qu'il m'offre.
Je pris une profonde inspiration, souffla les bougies, et ensuite tout devint noir.
