Résumé:Severus vient d'être frappé d'un mal communément appelé le démon de midi. Il rencontre la fille de ses rêves mais le manque de pratique lui occasionne quelques râteaux. Une potion qui tourne mal et sa vie devient un cauchemar ...

Port nawak total écrit par un groupe de folles. Soyez indulgents c'est notre premier délire...

Le premier chapitre a été écrit par cassandre8.

Disclaimer : Tout à J.K. Rowling, rien à nous ...

--- : pensées de Severus Rogue

- Dialogues


Où comment une obsession prend forme.

Salle des professeurs, le 31 août, rentrée du corps enseignant :

La fatigue commençait à peser sur les yeux du maitre des potions.

--- et bla bla bla, et bla bla bla ... il ne s'arrêtera donc jamais de pérorer ce vieux sénile. Je me suis déjà tapé la rentrée des mangemorts ce matin, et ce soir, je dois me taper les divagations d'Albus...

Soudain le silence se fit.Notre vénéré maitre ouvrit un oeil et crut halluciner :

---- mais il se fait une ligne de tagadas le drogué !

Ignorant les regards ahuris de ses confrères, le directeur reprit :

- Comme je disais précédemment, j'ai enfin accéder à la requête de notre bibliothécaire, Mme Pince, qui me réclame depuis de longues années une assistante dans cette tâche si ardue qu'est la gestion d'une blibliothèque.

Toc, toc toc

- Ah, la voilà, pile à l'heure ! Laissez moi vous présenter Aristoloche Delacour, qui nous vient de France. Elle est la soeur de Fleur et m'a été chaudement recommandée par Mme Maxime. Inutile de vous demander de l'aider à s'acclimater, je pense que beaucoup s'en chargeront, dit-il d'un air goguenard en regardant l'attitude de ses collègues.

En effet, Flitwick se trémoussait sur son tabouret, l'écume aux lèvres, Hagrid se caressait furieusement la barbe, signe d'une grande agitation ( pour sa défense, on ignore si c'est la vue d'Aristoloche ou l'évocation du nom de Mme Maxime); et Rogue avait la bouche grande ouverte, tel un poisson sorti de son bocal.

Quelle surprise mes aieux ! La fille de ses rêves matérialisée devant lui ! Tout lui revenait en mémoire ...


Un an auparavant, du côté de la Bretagne.

Rogue avait été envoyé par Voldy en mission en France. Il devait enquêter sur les traces laissées par Merlin au cours de ses pérégrinations. Il faisait une chaleur cet été là et il prit sur lui de réserver un hotel du dernier chic, l'hôtel de la mère Poulard, En plus, vu le nom il avait l'impression d'être un peu chez lui. Mais revenons à nos moutons.

En arrivant à l'hôtel il fut surpris de voir des affiches pleins les murs, représentant une jeune fille splendide, un paquet de gâteaux à la main, souriant à pleines dents.En se renseignant, il apprit que l'hôtel faisait parti d'une chaine qui fabriquait également des gâteaux bretons. La jeune fille sur l'affiche était tout simplement la représentante de la marque.

Tout en elle respirait la beauté : elle avait de longs cheveux blonds, de grands yeux bleus, un petit nez tout fin, Son corps était tout simplement divin ! Aphrodite sortie des eaux ! Même Boticelli n'aurait pas fait mieux.

Il fut tout de suite conquis et très vite obnubilé par cette fille. Il commença par acheter des tonnes de gâteaux, puis n'y tenant plus, vola toutes les affiches de l'hotel.

De retour à Poudlard, il accrocha toutes les affiches dans sa chambre,

C'est vrai que ces couleurs vives et chatoyantes juraient un peu avec son intérieur si austère, mais, par Merlin, il lui fallait sa dose tous les jours !


Mais revenons à cette pré-rentrée...

Il ne pouvait pas détacher ses yeux d'elle, Il s'en voulait un peu, ce n'était pas dans son caractère. Il jeta un oeil à ses collègues et une rage sourde s'empara de lui :

--- ah non, saperlipopette ! Elle est à moi ! Ces saligauds ne me la prendront pas !

Alors il se leva et d'un geste gracieux offrit à la demoiselle sa place. Tous les regards féminins se tournèrent vers lui, médusés. Que lui arrivait-il donc ? Pas lui tout de même ! Il sourit alors, pour ne pas paraître déstabilisé par tous ces regards inquisiteurs. Bizarrement, ce sourire n'eut pas l'effet escompté, mais c'était du pareil au même. A la vue de cette grimace toutes les enseignantes eurent froid dans le dos et se retournèrent en même temps, refusant de le regarder ne serait-ce qu'un instant de peur de mourir de peur. Trelawney se leva même en criant:

- Le sinistros ! Et se rassit lourdement sur sa chaise, affolée en murmurant qu'elle finirait par perdre son troisieme oeil.

Aristoloche fut pour le moins surprise, mais pas apeurée. Elle lui rendit donc son sourire et prit place, Rogue s'empressa de prendre une chaise derrière lui mais ne put que s'installer entre Sybille et Pomona; Flitwick et Hagrid s'étant rapprochés à vitesse grand V.

---- Aarrgghh, ils ne perdent rien pour attendre ces deux-là. Ma vengeance sera terrrrriiiible !

Donc notre belle, sur les instances d'Albus, se présenta, d'une voix ensorcelante :

-Bonsoir, je me présente Aristoloche Delacour. J'ai 21 ans et j'ai effectué mes études à Beauxbâtons, dit elle en se retournant vers Hagrid et en lui décrochant un sourire,

---- Et de un ! Elle connait le penchant de se gros balourd pour La grande Bécasse ! Il est grillé comme un scrout à pétard en rut ! ah ah ah !

-... 6 mois à la BnF, comme assistante de bibliothèque, dans la réserve. Autant vous dire que j'ai l'habitude de manier de très vieux ouvrages ...

---- alors comme ça elle aime les vieux, se dit Rogue, comprenant ce qu'il voulait bien.

- ...La gouvernement moldu a une politique bizarre sur l'embauche de ses employés donc, et je préfère vous l'avouer maintenant, j'ai posé pour une société de gâteaux et j'étais leur représentante. Je le suis toujours d'ailleurs, mais ces obligations, et je vous le promets, n'empièteront pas sur mon travail ici. Je suis si heureuse d'être parmi vous !

---- et nous donc...

- Soyez la bienvenue parmi nous, je vous laisse aux bons soins de Mme Pince qui vous indiquera vos appartements. Malheureusement, je n'ai pour l'instant que des pièces au niveau des cachots, mais j'essaierai de vous arranger ça, dit Dumbledore en lui faisant un clin d'oeil.

--- Youpi ! dansons la carioca , se chantonna Severus, le vieux grigou rentre dans mon jeu, que le spectacle commence !

Il se retourna pour se présenter à la déesse mais son nez ne rencontra douloureusement que la porte. Elle venait de partir avec Pince. Les mains et le front collés à la porte il se promit :

--- un jour elle sera mienne, oh oui un jour elle sera mienne ...