BIENVENUE CHEZ MOI

Statut : En cours
Type : Fiction
Genre : Amour/Romance ; Humour.
Personnages principaux : Shikamaru - Temari

Petit résumé : Temari est l'Ambassadrice de Suna. Shikamaru est son guide lorsqu'elle vient passer quelques jours à Konoha. Mais cette fois-ci, sa venue au village caché de la feuille n'est que pour accompagner son frère, le Kazekage. La quatrième grande guerre shinobi n'aura jamais lieu et les relations entre Suna et Konoha sont au beau fixe. Sauf que ... la jeune femme se retrouve sans hôtel, ignorant la raison et se retrouve logée chez les Nara. Va s'ensuivre tout un tas de situations cocasses, des disputes, des larmes aussi. Mais n'était-ce pas elle qui avait prestement demandé à aller passer quelques semaines à Konoha ?

Diclaimer : Je tient à préciser que les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas. Ils appartiennent à leur créateur, Masashi Kishimoto.

CHAPITRE I : La prochaine fois, je reste chez moi.

Quelque part au milieu du pays du feu ...

— « Fait chier ! Sérieusement Tsunade-sama, pourquoi devrai-je perdre mon temps à accompagner cette folle furieuse ? Elle connais Konoha depuis des années, devrai-je encore lui servir de guide ? C'est chiant ! » S'insurgeait une voix, blasée. « Je dois prendre soin de Kurenai-sensei, je n'ai pas de temps à perdre à me faire engueuler ... » Mais il ne pu terminer sa phrase.

— « Shikamaru Nara ! Oses-tu contredire mes ordres ? Tu es le seul assez bien placé pour tempérer le caractère explosif de Temari. Elle et son frère sont venus à ma demande et j'ai d'importantes affaires officielles à voir avec le Kazekage. Maintenant sors d'ici, Temari t'attend en bas. Et dis à Gaara de monter, je te prie. Allez ! Ouste ! » Répondis la voix de Tsunade, sur un ton qui n'accordait aucune réplique ou contestation.

Le jeune homme soupira. Cette situation le faisait vraiment chier. Cependant, il n'avait pas le choix. Sortant finalement du bureau de l'Hokage, le shinobi s'engagea dans les escaliers, se préparant mentalement à subir les frasques de la jolie kunoichi du désert. Jolie ?! Passant sa main derrière sa nuque, il tendit une oreille presque attentive aux exclamations de voix provenant du hall. Il n'avait même pas besoin d'écouter réellement pour savoir où était ladite Temari. Poussant un nouveau soupir, il s'adossa contre le mur et ferma les yeux, gardant les mains dans les poches, se demandant combien de temps il aurait à supporter la blonde. De toute façon, Tsnade Oobaa-san n'en avait rien à faire.

— « Salut Gaara. La Vieille t'attend en haut. » Fit le Nara en guise de salutation pour le jeune Kage. Un sourire accueilli sa réplique. Jetant un coup d'oeil derrière lui, le Roux fit un signe de la main.

— « Bon courage. Elle est déchaînée. » Et il disparu dans l'escalier sans rien ajouter.

Au moins, il compatissait. C'était déjà ça. Se dirigeant vers le hall, le shinobi s'adossa à l'encadrement de la porte, toujours avec la même attitude nonchalante. Il n'avait d'autre choix que d'écouter râler Temari No Sabaku, qui semblait passer ses nerfs sur la pauvre Sakura, qui n'en menait pas large.

— « C'est hors de question ! » Râlait la blonde, en frappant du pied.
— « Mais voyons Tema ... »
— « Non c'est non ! Je ne veux pas perdre mon temps avec lui ! »

Nouveau soupir de la part du Nara, qui se senti anormalement blessé. Outrepassant ce sentiment inutile, il décida finalement de se monter, toujours les main bien enfoncée dans ses poches, visage fermé.

— « Comme tu voudra. En attendant, même s'il en est de même pour moi ... j'ai des ordres. J'ai pas envie de me faire doublement casser la tête, alors suit moi, je t'accompagne à l'hôtel pour ... » Mais il fut bien vite interrompu par une Sakura gênée et hésitante.

— « Heu ... Shikamaru ? Rappelle toi que l'hôtel est fermé pour rénovation pour une durée indéterminée et que les autres son entièrement réservés pour je ne sais combien de temps ... Tsunade-sama a convenu avec ton père que comme tu était le guide de Temari, elle logerait chez toi pendant toute la durée de son séjour ... »

Le jeune homme se retourne vers elle, estomaqué. Son regard n'est plus que surprise, tandis qu'il a la bouche grande ouverte, effet de la stupéfaction. Un seul regard dans la direction de la blonde lui aurai permis de découvrir un mimique quasi identique peinte sur son visage. Cependant, la nouvelle rendait l'Ananas (xD) heureux. Allez savoir pourquoi, le fait d'apprendre qu'il serait H24 avec la No Sabaku le rendait ... heureux. Sentiment qu'il n'avait plus ressenti depuis la mort d'Asuma, son sensei et ami, son second père.

— « Tu déconnes là j'espère Sakura ? » Lâcha-t-il finalement, la surprise passée.

— « Non Shikamaru, ce n'est pas une blague. » Cette voix. Le Nara n'eu même pas besoin de se retourner. « Ta mère et moi avons déjà vu cela avec Tsunade. Temari ... »

La jeune femme semble figée, comme prise de panique. Se saisissant du bras de son amie, elle l'entraîna hors du bâtiment en courant à moitié. Quand eux deux Nara ... Se tournant vers son père, Shikamaru le dévisagea, encore plus surpris qu'avant. En temps normal, il n'acceptait personne d'étranger à loger chez nous. Mais il n'eu pas le loisir d'interroger Shikaku, puisque ce dernier vaqua à ses occupations, laissant son fils planté, tel un piquet de bois, au beau milieu du hall. À n'en pas en douter, il allait devoir partager sa chambre aménagée en appartement, qui avait toujours été à l'écart de la maison familiale : le jeune Nara avait très tôt demandé son indépendance, chose qu'il avait obtenue grâce à sa maturité et ses 200 de QI. Temari, elle, semblait quelque peu ... terrorisée.

— « Sakura c'est impossible ! Je ne peux pas loger chez un mec qui passe son temps à dormir et qui en fait le plus possible pour m'énerver, d'autant plus qu'il à la fâcheuse manie de m'ignorer presque constamment ! » Se plaignit-elle, cherchant par tous les moyens d'échapper à sa condition ... même si au fond d'elle, elle était ravie.

La rose poussa un soupir en fermant les yeux, exaspérée. Comment son amie pouvait-elle penser à refuser le cadeau qui lui faisait Godaime en l'aidant à se rapprocher du Nara ?

— « Bon écoute Temari. Je ne pense pas que tu sois si bête que ça, alors tu vas me faire le plaisir de te détendre et de profiter de tes vacances pour analyser tes sentiments. Ensuite, concernant les parents du Shikamaru, tu ne es verra que très peu, puisque tout le monde ici sait que sa chambre est hors de la maison familiale. Aménagée en plus et assez grande pour accueillir tout le groupe. Et puis de toute façon, t'as pas le choix. Maintenant tu m'excuse, mais j'ai des choses à faire. »

Et elle planta la kunoichi du désert sur place, pressée de vaquer à ses occupation ... et de laisser nos deux handicapés sentimentaux se retrouver. S'approchant alors de la jeune fille, Shikamaru s'alluma une clope et se la fourra dans le bec, nonchalamment. Il devait maintenant la conduire jusqu'à chez lui.

— « On y va ? J'aimerai bien avoir le temps de manger avant d'aller regarder les étoiles. » Fit-il avant de se mettre en route, sans faire attention à sa compagne. De toute façon, elle n'avait pas le choix, elle devait le suivre, ou elle se retrouverait à la rue.

Lui jetant un regard surpris, Temari ouvrit la bouche et la referma. Il regardait les étoile maintenant ? C'était nouveau ? Ne relevant pas oralement la nouveauté, elle le rattrapa rapidement, calant son pas sur le sien, tout en regardant droit devant elle. Le reste du chemin se fit en silence, ni l'un ni l'autre ne voulant adresser la parole à l'autre. La situation était cocasse, puisque chacun brûlait d'envie de questionner l'autre sur les mois passées à attendre qu'il ou elle revienne. Finalement, il arrivèrent devant le domaine Nara. Bifurquant à droite, Shikamaru se dirigea vers une petit porte dissimulée, qu'il ouvrit, avant de laisser le passage libre.

— « Bienvenue chez moi. » Fit-il simplement, avec un sourire dissimulé.

Pénétrant dans la propriété, Temari se retrouva nez à nez avec un immense maison, à côté de laquelle trônait une modeste demeure, juste assez grande pour qu'une chambre aménagée y soit construite. Emboîtant le pas à son ananas préféré, elle découvrit bien assez vite qu'elle se trompait sur le jeune homme. Elle venait de pénétrer dans une grande salle, qui semblait comprendre deux pièces, seulement séparée par un rideau, vestige d'une partie de cloison sans doute éradiquée accidentellement par son ami. Les murs étaient peint en brun et beige, qui donnait à l'endroit un air chaleureux et agréable, tandis que le peu de décoration laissait à penser que le jeune Nara préférait le naturel et la simplicité de ses murs. Et contre toute attente, le tout était propre et rangé. Pas une seule boule de fringue, pas un seul cadavre de bouteille ou de nourriture ne jonchait le sol. Ce n'était pas ce qu'elle avait attendu du flemmard, vers lequel elle se tourna en souriant. Prenant la parole, ce dernier lui désigna différents parties de l'endroit, lui expliquant certaines choses qui lui serait primordial pour vivre ici.

— « Bon alors. » Fit Shikamaru, en ouvrant le rideau. « Au fond, tu as la salle de bain. Ici, en général, y'a un table. Là-bas, cuisine et frigo d'appoint. À ta gauche, armoire. Porte de gauche, la tienne. Droite, la mienne. En haut, futon. Tue le met où tu veux sauf ici. » Il désigna un emplacement non loin du rideau. « C'est ma place. J'te laisse le choix de dormir ici ou dans l'autre salle, y'a assez de place. Mais je serais toi, je resterait ici, fait plus chaud. Fait ta vie mais dérange pas tout et défonce pas le reste de cloison ou ma mère va me tomber dessus. » Expliqua-t-il platoniquement, avant de se diriger vers le frigo et de sortir deux boissons. « Soif ? » Proposa-t-il gentiment.

Temari accepta avec un sourire et s'empara rapidement de la canette, frôla la main du jeune homme au passage, la faisant frissonner. C'était comme si sa peau voulait que ce contact aérien dure plus longtemps. Poussant un grognement, le Nara s'empressa de boire sa canette, de la mettre à la poubelle puis d'aller se changer. L'opération faite, il se présenta devant la No Sabaku vêtu d'un simple short et d'un Marcel, laissant deviner les courbes attirantes de ses muscles. Ces bras ... mais ces bras ! pensa immédiatement la jolie blonde, qui dut se faire violence pour penser à autre chose : ce n'était pas le moment de céder.

— « Je vais dehors. Si tu me cherche, t'aura qu'à me rejoindre dans le jardin. » Fit soudainement le Nara, avant de disparaître par la baie vitrée.

Observant l'endroit où il avait disparu durant un long moment, la jeune femme se décida enfin à ranger ses quelques affaires dans l'armoire, porte de gauche, se disant que finalement, elle aurait peut-être du prévoir plus d'affaires. Se décidant à s'occuper, elle décida d'aller prendre une douche et de se changer, histoire de se mettre à l'aise : car après tout, elle était en vacances, non ? Et quelque chose lui disait que l'Ananas l'était lui aussi.

Voici donc la fin de ce premier chapitres. Des avis ?