*EDIT*
…
Ok, mon père n'est plus derrière moi, je publie vite cette fic!
Aaah….J'ai honte d'écrire un Drarry… Ce n'est pas très-très chrétien… Mais c'est un couple trooooooooop bien ;P
C'est ma première fic sur ce couple! On m'encourage et on ne se moque pas please? :)
Rating : M pas pour rien!
Genre : Romance/Humour
Avertissement : Homophobe s'abstenir (mais c'est bête, il me semble que vous ne devriez même pas ouvrir cette page sinon :P. C'est écrit avant que c'est un Harry/Drago, ils ne deviennent pas juste potes!)
Disclaimer : Tout est à moi, rien à J. K. Rowling ….. Oooook… le contraire! XD
oooOOOooo
Chapitre 1 : De belles et de moins belles découvertes…
POV Lucius Malefoy
NOM DE DIEU!
Mais on se perdait dans ce trou!
QUI avait eu la brillante idée d'agrandir ce satané manoir?
…
Ah, c'est vrai… c'était moi…
« Je veux le manoir 3 fois plus grand que le château de Versailles! ». Ah misère… L'art de ne pas savoir réfléchir et de gaspiller son argent.
D'un geste rageur, j'extirpai un plan (oui-oui, un plan!) de la poche de ma robe de sorcier et examinai le parchemin.
Bon, j'étais au troisième étage dans l'aile E, à côté de la quatrième salle familiale. Salle? Quelle salle?
Je me retournai et vis avec stupeur qu'il y avait effectivement de grandes portes devant moi.
Aaaah…! C'était de cette salle-là dont Cissy ne cessait de me parler! J'avais tenté de découvrir cette fameuse pièce pendant 4 heures, puis j'y avais renoncé après m'être égaré une dizaine de fois.
J'ouvris les doubles portes de l'illustre salle. En entrant à l'intérieur, je songeai que ma femme avait des raisons de l'aimer. C'était une gigantesque pièce chaleureuse avec son énorme foyer et ses longs canapés en cuir blanc. Des colonnes de marbre, décorées par des entrecroisements de racines et de feuilles d'or, venaient traverser de haut en bas la salle. Je levai les yeux au plafond et vis une superbe mosaïque en blanc, brun et beige, représentant une forêt dénudée par l'hiver et son froid glacial. Ma femme d'ailleurs, assise sur un des sofas blancs, cadrait parfaitement avec l'ensemble. Elle releva la tête de son journal et m'adressa un tendre sourire en m'apercevant.
-Bonjour trésor. Finalement, tu l'as trouvé! dit-elle en empoignant sa tasse de thé et en la portant à ses lèvres.
Après avoir bu une petite gorgée, elle redéposa sa tasse fumante sur la table basse devant elle et replongea dans son papier. Une mèche de ses longs cheveux blonds s'échappa pour aller brouiller la vue de sa propriétaire. De ses doigts fins, Narcissa emprisonna la mèche rebelle derrière son oreille et continua sa lecture d'un air serein.
J'eus la grande envie d'aller m'installer auprès d'elle et de la serrer contre moi. Comme au bon vieux temps, avant la guerre. Je décidai de suivre cette impulsion et je m'approchai d'elle tel un lynx s'apprêtant à dévorer son dîner. Elle sursauta légèrement lorsque je pris place à ses côtés et l'entourai de mes bras. Elle se détendit et s'appuya sur mon torse tandis que je lui baisai ses cheveux d'ange. Ma femme me gratifia ensuite d'un autre énorme sourire. Puis, ses yeux se plissèrent de malice et elle me murmura d'une voix suave :
-Oooh, mais c'est que le joli Lucius est affectueux aujourd'hui…
Je lui fis un regard charmeur et susurrai à son oreille :
-Mais je pourrais l'être encore plus, ma belle…
Narcissa gloussa comme une adolescente et commença à me donner de petits bisous sur tout mon visage, excepté ma bouche. Amusé de ce jeu, j'essayai de lui voler un baiser au passage, qu'elle esquivait avec adresse.
-Je vais t'en montrer moi! dis-je en me penchant sur elle pour lui baiser le cou.
Elle soupira de contentement et commença à me caresser les cheveux. Quand je me fis plus entreprenant, je la sentis faiblement remuer sous moi, excitée. Je relevai la tête et elle me lança un regard brulant.
-Je pense qu'on va faire des trucs cochons… me murmura ma femme en levant un sourcil, amusée.
Pour confirmer ses dires, je glissai ma main sous sa robe pour aller lascivement lui caresser la cuisse. Elle gémit doucement en renversant la tête en arrière. Profitant de son cou aussi bien dévoilé, je m'y attaquai en le parsemant de bisous mouillés, pour ensuite descendre lentement vers son décolleté. Narcissa ondula inconsciemment les hanches et glissa ses mains pour aller me labourer doucement le dos.
Tout à coup, un énorme craquement sonore retentit dans la grande pièce.
Narcissa poussa un petit cri aigu et s'éloigna illico presto de moi. Elle remit de l'ordre dans ses cheveux entremêlés, les joues rouges.
Je grognai de mécontentement en me redressant : Foutus elfes!
Keya, notre elfe de maison la plus dévouée, avait une tête rouge tomate et se tortillait maladroitement les mains en se confondant dans des excuses inaudibles et pitoyables.
-QUOI? claquai-je, énervé.
L'elfe courba l'échine sous le ton acerbe et s'empressa de débiter :
-Les effets du jeune Malefoy sont arrivés!
-Bien! J'irai le chercher! Maintenant ouste! crachai-je
Keya s'inclina en vitesse puis transplana avant qu'on ait eu le temps de cligner des yeux. Je lâchai un énorme soupir et me retournai vers ma femme. Celle-ci avait fait semblant de se préoccuper de nouveau de son journal et avait le nez plongé dedans. Quand l'elfe partit, et en sentant mon regard appuyé, elle abaissa le papier jusqu'à son nez puis me fixa à son tour. Ses yeux se plissèrent et elle éclata de rire. Sa bonne humeur fut contagieuse, car deux secondes plus tard, je riais avec elle.
Finalement, on se calma et je m'approchai d'elle pour continuer les petites douceurs qu'on se faisait avant qu'elles ne soient injustement interrompues. Mais ma déesse m'arrêta en pouffant :
-Va prévenir ton fils!
-Pas envie… répondis-je en posant mes lèvres sur son nez délicat.
Narcissa ferma les yeux et chercha ma bouche de ses propres lèvres. Après un baiser langoureux, elle chuchota :
-Tu vas prévenir ton fils et je te promets que tu ne dormiras pas cette nuit…
Je grognai de nouveau en me détachant de ma dulcinée. Je poussai ensuite un soupir à fendre l'âme en me levant et en me dirigeant vers la porte sous l'œil victorieux de ma femme :
-Tu regretteras ce soir… dis-je en ouvrant la porte du salon.
-Je n'attends que ça! entendis-je quand je fus dans le couloir.
Maintenant, trouver la chambre de mon fils. C'était bien un des seuls endroits que je connaissais dans ce château. Mais pas à partir de la salle familiale numéro 4. Même ma femme et Drago avaient l'air de s'en sortir mieux que moi dans ce labyrinthe.
J'allais devoir mettre des plans à chaque couloir, si ça continuait!
Furieux, je sortis encore une fois cette stupide carte de ma robe et l'observai attentivement. Puis je me rendis compte que la chambre de Drago se situait qu'à quelques étages plus hauts, au cinquième. Je fourrai le papier à sa place initiale en me dirigeant vers les escaliers et commençai mon ascension. Mais au bout d'un moment, mes jambes me firent souffrir.
Note à moi-même : Faire comme ces pas-si-imbéciles-de-Moldus et ensorceler toutes ces marches en escaliers roulants. Ou ces drôles de boites qui les faisaient monter tout seul… Ou envoyer des elfes pour faire les messages à mon fils, dorénavant.
Quand, épuisé, je parvins enfin à l'étage (je n'irai jamais jusqu'au septième! D'ailleurs, il y avait quoi là-bas?), je fus surpris d'entendre des étranges bruits.
Des cris?
Il gueulait tout seul, l'imbécile?
Oui il se disputait avec quelqu'un?
Secouant la tête je m'aventurai dans le couloir. Mais au fur et à mesure que j'atteignais le fond du corridor, les sons que j'avais entendus auparavant devinrent plus distincts.
Oh-oh.
Hum…ce n'était indubitablement pas des bruits d'une quelconque engueulade.
Mon pervers de fils, qui n'avait même pas été fichu d'insonoriser sa chambre, gémissait, haletait et émettait des râles de jouissance derrière la porte qui me faisait face.
Pfff! Il avait hérité de ses parents celui-là.
Levant les yeux au ciel, je fis volte-face et rebroussai chemin dans le couloir. Mais au milieu des gémissements de Drago, j'entendis un « Ooooh ouuuii Ériiiic…! ».
Je me stoppai instantanément.
Mon cerveau fit un blocage.
« Oooh ouuuiii Éric.. »…
Éric…
Éric…
Éric comme pomme d'Adam…
Éric comme pénis…
Éric comme…mec…
WWWWHHAAAAAAAAAAAAAAAAATTTTTT!
Je me retournai et sortis ma baguette d'un geste. En trois pas, je fus à nouveau devant la porte et la fis carrément exploser. Des bouts de bois furent expulsés un peu partout et un énorme nuage de poussières s'éleva autour de moi. Mais après un instant, il se dissipa me laissant voir un affreux spectacle.
Mon fils était bel et bien là, à quatre pattes sur son lit, chevauché par-derrière par un homme. Leurs deux corps nus étaient ruisselants de sueur et ils me montrèrent un dernier mouvement de hanche avant de se stopper.
J'allais me crever les yeux.
L'explosion les avait fait dangereusement sursauter et ils me lancèrent un regard empli de stupeur.
-P-père? bafouilla Drago en arborant une teinte livide.
Le dénommé Éric, un beau brun aux yeux ambrés, n'en menait pas large non plus. Il se retira de Drago (Oh Seigneur…) et se retourna vers moi, son…son… truc brandi devant ma tronche!
Il allait m'attaquer avec, c'est pas vrai!
Le visage de Drago vira au rouge écrevisse et il alla se réfugier sous les draps tandis que son amant s'apprêtait à prendre la parole pour me calmer:
-Monsieur, on vous jure que…ce n'est pas ce que vous croyez…
Je vis rouge. J'allais faire exploser sa tête et lui trancher ce qu'il avait entre les jambes!
D'un pas rageur, je m'avançai vers ma future victime qui commença légèrement à trembler, et avec raison. Je lui empoignai les cheveux avec vigueur et le força à se lever sous ses gémissements de douleur.
-AH OUI? ET TU VAS ME DIRE QUE JE N'AI PAS VU TA QUEUE ENFONCÉE DANS LE DERRIÈRE DE MON FILS?
-Père! s'écria Drago horrifié par le traitement que je faisais subir à son amant et par mon langage plus que grossier pour un Malefoy.
Je ne l'écoutai pas et entrainai un Éric pleurnichant hors de la chambre.
Moi j'allais lui enfoncer d'autre chose dans les fesses (désolé mère, que votre âme repose en paix), mon pied oui!
-Monsieur..,aïe! s'il vous plait! Je n'ai pas de, aïe! se débattit ma jeune victime en tentant de desserrer l'emprise de ma main sur ses cheveux.
Je l'ignorai en resserrant ma poigne. En moins de deux, malgré les innombrables escaliers, nous nous retrouvâmes devant l'entrée principale. J'ouvris la porte à volée et je jetai le Éric sans ménagement sur le perron. Le petit, toujours nu comme un ver, se retourna, le regard suppliant :
-Mais, monsieur, je vous en prie…
-HORS DE MA VUE!
L'adolescent se releva précipitamment, les yeux hagards. Il observa autour de lui, puis sa vue s'arrêta sur moi. Ses épaules s'affaissèrent et il joignit ses mains d'un geste implorant :
-Mais…mes habits…
C'en fut trop. Je me saisis de ma baguette et lui lançai un sort qu'il évita adroitement. Le pauvre dévala les escaliers et s'enfuit à toute jambe sous une pluie de maléfices que je lui jetai.
Lorsqu'il disparut, je claquai la porte en faisant trembler ce qui était aux alentours.
Il y en avait un qui allait m'entendre!
Oh mais… je ne pouvais pas aller dans sa chambre… il devait sûrement régler un petit problème…
J'allais vomir.
Répugné, je décidai d'aller rejoindre ma femme dans le salon familial. Je gravis les escaliers quatre par quatre et entrai avec fracas à l'intérieur de la salle en faisant sursauter Cissy.
-Mais quel est donc tout ce boucan? demanda-t-elle, les yeux ronds.
Je refermai la porte rageusement et m'approchai d'un pas énervé.
-Il se trouve que ton fils aime se faire RENTRER-DES-BAGUETTES!
Les yeux ma belle blonde s'agrandirent encore plus et elle ouvrit la bouche, ahurie. Elle fit ensuite une affreuse grimace de dix secondes sans bouger. Puis, comme s'il y avait eu un déclic, elle se détendit étrangement, haussa les épaules et retourna à son journal. Elle avait accepté.
Une grimace de 10 secondes. Pourquoi c'était aussi simple avec les femmes?
-Tu n'es pas plus étonnée que ça? demandai-je, ébahi. Il aime se faire rentrer des baguettes et tu ne dis rien?
-En tout cas, on sait d'où il tient ça! s'exclama ma femme en me lançant un regard noir.
Bon là, ça va! Je lui avais demandé qu'une seule fois! Puis moi c'était une vraie baguette.
Hum…bref.
-Puis je ne vois pas pourquoi tu t'énerves, poursuivit Narcissa. Ça ne réduira pas mon nombre de petits-enfants alors…
-Mais ça coûte une fortune!
-Fortune que nous avons largement, mon cher, répliqua-t-elle, cinglante.
Où était donc cette époque où les femmes ne pouvaient tenir tête à leur mari? Loin, décidément…
Un scintillement argenté, à quelques mètres de nous, détourna notre attention. Un puma se matérialisa devant nos yeux et nous chercha du regard. Quand il nous repéra, le patronus s'exclama de la voix paniquée de Drago :
-Père, je peux tout t'expliquer!
-On verra ça! répondis-je sèchement. Amène-toi, tout de suite!
-Justement…vous êtes où? demanda le patronus.
-Dans la salle familiale du troisième.
-On a une salle familiale là-bas?
Foutue-trop-grande-maison!
-Oui dans l'aile E, emprunte les escaliers centraux et tourne sur ta droite!
-Je…ok, j'arrive.
Dix minutes plus tard - il avait dû se perdre le pauvre – les deux portes du salon s'ouvrirent sur un Drago aux joues légèrement rosées. Au moins, il était habillé, c'était déjà ça.
Au secours, j'allais faire des cauchemars…
Dray s'avança d'un pas hésitant et se passa une main timide dans ses cheveux.
-Heu… père… c'est que… Je… m'expliqua très clairement mon si intelligent fils.
Il se tut en se voyant ridicule et nous nous toisâmes quelques secondes. Cissy nous observa mi-curieuse, mi-amusée par la situation.
Je n'y comprenais rien à rien! Drago était un homme beau comme un dieu, il était grand et surtout, viril! D'accord, il n'avait pas un seul poil sur le torse (et je le soupçonnais dangereusement de s'épiler), mais il était vraiment loin d'avoir l'air d'une tapette! Il ne marchait pas les fesses serrées, ne croisait pas les jambes en s'assoyant et ne levait pas le petit doigt quand il buvait dans un verre!
Alors pourquoi?
Mon stupide fils sembla avoir repris ses esprits, car il poussa un énorme soupir et lâcha :
-D'accord, c'est vrai! Ce que tu as vu ans la chambre (grimace de ma part) n'était pas le fruit de ton imagination! J'aime aussi les hommes, voilà.
« Aussi »? ? ?
-Comment ça « aussi »! m'étranglai-je.
-Heu… dit Drago perplexe. Ben, j'aime les femmes et les hommes, je ne vois pas…
-PARCE QU'EN PLUS TU NE PEUX PAS TE CONTENTER D'UN SEUL SEXE!
J'allais m'évanouir!
C'était pire que je ne croyais!
Ah misère! Comment avais-je donc éduqué mon enfant!
Drago cligna plusieurs fois des yeux. Il fronça ensuite les sourcils, un peu perdu.
-Papa, ce n'est qu'une mauvaise passe, tu sais bien que tous les adolescents sorciers passent par là…
Ah l'adolescence… Une époque où on avait de la gelée dans le cerveau et où on ne pensait qu'avec ce qui était entre nos jambes. Puis on faisait des choses stupides. Comme batifoler avec des hommes ET des femmes!
-Ça ne te permet pas à toi de faire des choses aussi dégradantes et ô honteuses pour un Malefoy! m'écriai-je.
-Ne me dis pas que tu n'as jamais essayé avec un homme! rétorqua ma progéniture.
Zut…
Où était donc cette époque où les femmes et les enfants ne pouvaient tenir tête à l'homme de la maison?... Loin, loin, loin…
Narcissa abaissa brusquement son journal sur la table basse devant mon silence et me fixa, étonnée. Elle s'attendait sûrement que je réponde d'emblée que non je n'avais jamais couché avec un homme.
Mais comme il l'avait dit… tout le monde passait par là…alors…
-Heu…dis-je. Peut-être une seule fois… Mais dans ma plus tendre-tendre-tendre enfance!
-Dans ta plus tendre-tendre-tendre enfance? me répondit Drago avec un petit sourire narquois. C'est encore plus répugnant, ma foi!
J'allais lui faire bouffer son sourire et lui arracher la tête tout de suite!
-Débarrasse le plancher et ne t'avise plus à ramener quiconque ne portant pas de soutien-gorge!
Triomphant, Drago s'enfuit joyeusement de la salle. J'espérais de tout cœur qu'il allait se perdre dans cette maison trop grande pendant un bon deux heures!
Je me retournai vers ma femme qui continuait à m'observer. Elle leva ensuite un sourcil :
-Dans ta plus tendre-tendre-tendre enfance…?
-C'est bon, la ferme… maugréai-je.
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POV Ginny Weasley
-Allez, Harry! s'écria Hermione.
Ça paraissait, le pauvre était épuisé, claqué, mort. C'était trop lui demander. C'était de la torture pure et simple. Il aurait abandonné si ce n'avait pas été l'insistance d'Hermione et la mienne. Cinq heures qu'on lui faisait subir toutes sortes de souffrances.
Le shopping, ce n'était pas le truc d'Harry Potter.
-Hermione, non, s'il te plait.., supplia le Survivant.
Catégorique, sa meilleure amie lui tendit une chemise à manche longue et un pantalon propre. Son ami baissa les bras et prit mollement les deux vêtements avant de se diriger tel un zombi dans sa cabine d'essayage.
Nous étions dans le magasin d'Alice Piguigui, sur le chemin de traverse. Ici, on y vendait autant des habits style sorcier, que style moldu. Hermione, Luna et moi avions pensé que ce serait le magasin parfait pour le petit relookage du jeune héros. Eh oui! C'était vrai quoi! La guerre était finie et on avait tous été récompensés, malgré nos refus, d'une énorme somme d'argent qui nous avait tous fait rougir. Et maintenant, les journalistes sorciers ne nous lâchaient plus. Un magazine, au grand dam de nous tous, avait même été publié sur nos vies. Allant de « Comment George Weasley supporte son deuil? » à « Qu'a mangé Hermione Granger au petit déjeuné? ». Pathétique hein? Ouai je sais… Mais bref, tout le monde avait été d'accord pour dire que le célèbre Harry Potter ne pouvait se permettre de se trimballer avec les vieux habits trois fois trop grands de son cousin. Alors, en si bonnes amies que nous étions, Hermione, Luna et moi, on avait décidé de remédier à ça!
Harry passa une tête hors de la cabine et pinça les lèvres, gêné :
-Les filles, quand même… cette tenue est ridicule…
-Harry… SORS!
Sous le ton impérieux de sa meilleure amie, Harry s'extirpa de sa cabine à contrecœur.
J'allais avoir une crise cardiaque.
La pire erreur de ma vie; avoir été d'accord pour qu'on rompe avant d'avoir couché avec lui. « Ginny, je crois qu'on ne s'aime plus! », la belle affaire!
On aurait dit que sa rupture lui avait donné l'envie de se muscler! C'était vraiment pas juste!
Harry, cet été, avait tenté d'oublier toutes les horreurs de la guerre en se défoulant dans le sport. Puis ça avait marché. Trop même. Il était encore très mince, mais son corps était maintenant finement musclé et me faisait, par le fait même, grandement baver!
Puis là, il était simplement trop beau avec son pantalon noir et sa chemise blanche sur laquelle il avait enfilé une simple veste acajou. À mon grand soulagement, il n'avait pas attaché la chemise jusqu'au menton, mais avait laissé ouverts 2 petits boutons.
-T'es super Harry, lui sourit gentiment Hermione. Tu achèteras cette tenue, peu importe ce que tu en dis.
Elle continua à lui sourire comme si de rien n'était. Mais au fond de ce petit sourire angélique se cachait une détermination sans borne. La preuve était qu'on avait réussi à faire acheter à Harry 5 paires de pantalons « trop moulants! », 4 chemises « encore trop moulantes!», 4 cols en V « RI-DI-CU-LE-MENT trop moulants! », plusieurs t-shirts et 3 vestes. Harry ne savait pas la définition de « moulant ». C'était loin de lui coller à la peau, ça lui allait parfaitement, tout simplement! Sauf peut-être celui qu'il venait d'enfiler. Comme c'était un pantalon propre, ce dernier était un tout petit peu plus ajusté. Mais bon, moulant ou pas, un simple regard d'Hermione le faisait capituler!
Bien que son fameux regard n'avait malheureusement pas marché avec l'ensemble; pantalon en cuir noir/petite camisole noir/ chapeau et bottes de cowboy… Même quand j'avais demandé à Harry s'il pouvait le mettre juste pour moi dans ma chambre et me faire une petite danse avec.
Je ne comprends pas pourquoi il avait refusé.
« Mais Ginny! On ne sort plus ensemble…! ».
Je ne vois toujours pas où était le rapport.
-Bien, maintenant, fais voir de dos, intima Hermione à Harry.
Celui-ci rougit sans explication, mais s'exécuta quand même en se retournant.
Wwwwwaaaaaaaa….
Gggggggggrrrrrrrr! Miam-miam miam! Wouf-wouf-wouf!
Harry nous offrit une magnifique paire de fesses superbement rebondie en spectacle. Ni trop gros, ni trop petit, ce joli popotin ne nous donnait qu'une envie; s'en saisir et ne plus le lâcher! Je vis même Hermione ouvrir la bouche, rougir et se détourner, honteuse. Une vieille vendeuse ne put non plus s'empêcher de jeter un coup d'œil devant cette merveille avant de se reprendre et de poursuivre son chemin.
Le Survivant semblait attendre notre réaction anxieusement. Voyant qu'on ne disait rien, il se passa une main sur la fesse gauche, comme pour déplisser le tissu. Un geste tellement innocent, mais qui m'envoyait vers des rêves pas trop catholiques…
-Tu as des splendides fesses, Harry, dit Luna d'une voix rêveuse.
Elle ne l'avait dit ni d'une voix taquine, ni d'une voix perverse, ni d'une voix sérieuse. Simplement perdue et rêveuse, simplement Lunaesque.
Les joues d'Harry s'enflammèrent. Hermione s'étouffa avec sa propre salive et moi je m'écroulai par terre de rire.
-Heu… merci, je suppose…hésita Harry, le visage toujours en feu.
-Le garçon ou la fille qui t'aura aura de la chance…continua Luna d'une voix perdue.
Harry tiqua au mot « garçon ». Il avait toujours eu un peu de mal avec notre philosophie sorcière, comme quoi l'homosexualité était considérée aussi normalement que l'hétérosexualité. Apparemment, les Moldus n'étaient pas aussi cléments.
Moi, j'avais eu des doutes sur Harry. Le jour où il m'avait plaqué.
Je veux dire… c'était rare les mecs qui me résistaient! J'étais bien foutue, j'étais belle, puis en plus, j'étais amusante!
Bon… Je me faisais trop penser à Malefoy là.
Mais quand même…
-Allons-y! Il faut encore passer chez le coiffeur et dans une lunetterie! Va te changer Harry! s'exclama Hermione en prenant la pile de vêtements qui trônaient sur une table.
-Co-coiffeur? Lunetterie! Non mais ça va pas! s'écria le concerné. Je vais me coiffer nulle part!
Harry croisa les bras, déterminé, et toisa Hermione du regard d'un air furibond. Il détestait qu'on parle de ses cheveux. Personnellement, je trouvais que ça lui faisait un genre assez mignon avec sa touffe indomptable. Mais ses lunettes, c'était l'horreur; une affreuse paire de verres rondes, dont la monture était toute distordue.
-C'est vrai que tu pourrais au moins changer tes lunettes, ça t'irait bien, dit Luna en tournoyant avec une robe fleurie qu'elle avait trouvée on ne savait où.
Harry Potter baissa les bras, vaincu. Luna avait parlé. Et quand Luna Lovegood disait un truc lucide, bien que ce fusse rare, c'était toujours vrai.
-D'accooord! J'arrive! soupira notre bel ami avant de retourner tête basse dans sa cabine d'essayage.
Hermione et moi, on se lança un regard complice : Harry allait faire fureur à l'école la semaine prochaine!
Notre ami ressortit sa tête de sa cabine et nous pointa du doigt :
-Mais pas question qu'on touche à mes cheveux!
On verra ça, Potter…On verra ça…
ooooOOOOooo
Make over, cliché? Oui cliché, ça c'est sûr. Mais il fallait que je mette quelque chose sur Harry dans le premier chapitre et je ne savais pas trop quoi faire. Puis, comme vous l'avez vu dans le résumé, c'est loin d'être l'histoire alors… Et avouez que c'est mieux que notre Harry chétif et mal fagoté!
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On m'encourage s'il vous plaît? :).
À la prochaine! (Bientôt-bientôt si vous aimez!) :)
