Bonsoir / bonjour
Précisions avant lecture: je suis "allship" pour moi ils se valent tous et ont tous leur intérêt car aucun n'est "canon", l'auteur n'en a montré que très peu et ce que "canon" signifie lorsqu'il s'agit d'un couple dans un média de mon point de vue. Pour cette raison comme je n'ai aucune préférence, il n'y aura aucun couple entre les "canons". Libre à vous de voir ce que vous voulez, mais je ne voulais absolument pas inclure un quelconque "paring." Merci de votre compréhension.
On va "commencer" par un peu de blabla désolée, mais il faut bien au moins ça pour comprendre. Je vais aller au plus simple.
Tout les Représentants des terres comme des eaux sont des êtres constitués d'une énergie qui est souvent appelée "magie". Tout les éléments à venir s'appliquent également aux personnages "canons", forcément.
Dans ma réappropriation d'Hetalia il existe un type de personnage que j'appelle des Cardinal, ce sont les Représentants du Nord, du Sud et de l'Ouest et de l'Est. On parle d'ailleurs de Cardinals, au pluriel pour éviter la confusion avec cardinaux. Donc, ne sera pas une faute ou une erreur de frappe. Les continents et les pays / nations sont les seuls à en avoir.
Un Représentant de type continent / pays partage la puissance de son énergie, de sa "magie" avec eux. Il y aura toujours deux Représentantes et autant de Représentants car la notion masculin / féminin est importante pour l'équilibre.
Selon la taille de son territoire un Représentant pourra utiliser son "influence" une sorte de capacité qu'ils ont tous pour faire plier l'autre. Les plus puissants sont les continentaux, celles que j'appelle la Première Fratrie mes oc. Ensuite vous avez les Cardinals continentaux, les pays / nations ( la majorité des "canons) les Cardinals de type pays / nation, les régions et enfin les villes. Voilà pour les terres. C'est à peu près pareil pour les représentants des eaux, les océans en premier donc les garçons de la première fratrie.
L'énergie d'un Représentant est quelque chose de totalement unique, cela leur permet de savoir si l'un entre eux est proche. Certains pas tous savent même identifier la nature de celui ou celle à qui ils vont avoir à faire. D'autres vont même plus loin, ils identifient exactement le Représentant qu'ils vont rencontrer. Quand ils se connaissent, ils vont jusqu'à se retrouver, se repérer. Pour les familles et les couples en majorité ils peuvent quasiment en se concentrant et si l'autre ne fait pas de résistance "pister" le Représentant choisi .
Bon il y a encore énormément à dire sur le sujet mais pour ce premier chapitre, nous avons fait le tour du "vocabulaire" brassé.
Voilà, j'espère ne pas trop vous avoir fatigué ni embrouillé mais il faut bien y mettre les formes et je me disais que vous plonger dans tout ça d'entrée de jeu pourrait être inaccessible et obscur pour vous qui n'avez absolument pas l'habitude.
Bonne lecture!
Merci à Arruna pour avoir permis de retirer les fautes de frappe que j'arrivais pas à voir.
- 300 avant l'ère Chrétienne, territoire inconnu
Un nouveau groupe d'esclaves avait accosté la veille. La jeune femme habillée dans d'amples vêtements, une coiffe dissimulant la moitié de son visage vint les accueillir. Pour ces humains, elle serait une simple habitante qui avait contribué à leur fuite, sur place. Depuis que ce système avait vu le jour, ils étaient la deuxième vague, en raison du temps que cela prenait, des difficultés qui en découlaient, du caractère incertain de la démarche. Vingt ans, cela paraissait terriblement long…
A l'origine de ce projet téméraire ? Trois Représentants appartenant à des Provinces désormais Romaines, plus des Continentales, lui semblait-elle. Elle ne connaissait pas la totalité des organisateurs derrière. Elle se comptait comme simple maillon de cette chaîne de résistance bien dérisoire face à la puissance écrasante de leurs adversaires, pratiquant l'esclavage. Ce dont elle était sûre, tous derrière appartenait à une nation, un peuple privé de ses droits, conquis, vaincu, dont les terres appartenaient à un autre.
Les Elus, les Candidats se comptaient sur les doigts d'une main, impossible d'arracher tout le monde à ce sort terrible. Quant à comment ils étaient choisis, ordinairement, du hasard, un concours de circonstances, selon la facilité. L'essai qui avait suivi le premier fut couronné d'échec, probablement causé par une trahison. Il ne fallait pas forcément se méfier que des humains, contrairement à l'idée générale…
Elle vivait trop loin pour craindre de véritables représailles parce qu'une minorité savait qu'il existait un continent de ce côté du monde. Deux en réalité. Seuls ces peuples vivant au plus profond de l'Afrique étaient au fait, parce qu'il était aisé pour eux, par leur position géographique d'envoyer des bateaux dans cette direction. Elle se disait que les indications venaient sûrement de quelqu'un de chez eux.
Ainsi cette partie serait principalement habitée par d'anciens esclaves ayant échappé à leur servitude. En plus des villes construites par les Africains. Voilà comment s'organiserait le Nord de ce continent. Tant pis, 's'ils ne sauvaient qu'une personne, ils ne pouvaient pas rester plantés sans essayer au moins. Seule inquiétude : pourvu que tous parviennent à s'entendre vivaient ils à plusieurs centaines de kilomètres, difficile de prévoir avec les humains…
100 Ouest du continent sans nom
Elle ne comptait révéler à personne où ces gens avaient disparu. Mais elle ne pouvait pas rester avec eux, au risque que les Kirkland ne remarquent son absence. Une Cardinale, ça ne pouvait pas s'éclipser comme cela. S'ils venaient à se poser des questions, à déployer d'énormes moyens pour la retrouver, ils y arriveraient. Ils n'avaient plus contrôle sur rien alors, elle pouvait le comprendre… Leur propre territoire ne leur appartenait quasiment plus. Tant de troubles, trop de souffrances, pourtant, elle allait devoir y retourner. Rien que d'y songer les larmes lui vinrent. Elle supprimerait son existence de l'esprit des survivants pour leur bien. Officiellement, le voyage avait été une véritable épopée, beaucoup y avaient perdu la vie, à sa grande tristesse. Mais préférer la liberté à l'oppression était un vœu qui se respectait, conduisit-il à leur perte.
Comment ils apprirent l'existence de ces terres inconnues ? Ca ne l'intéressait pas, elle avait joué les passeurs, contacté ceux, celles en mesure de les aider, cherché un endroit où ils pourraient s'établir. Le voyage avait duré plusieurs années, cinq ou dix ans. La Cardinale du Sud de l'Irlande ne posait aucune question. Un siècle, voilà le maximum où il était possible d'échapper à ses Maîtres pour les Représentants de son « type ». Si elle s'attardait, même la folie la plus dévorante ne parviendrait à faire taire l'absence de son énergie plus longtemps. Eire finirait par la rechercher. Aiofe n'en pouvait simplement plus, protéger sa population autant que possible demeurait un devoir symbolique de chacun d'entre eux. Qu'ils ne remplissaient effectivement pas toujours…
Alors qu'elle contemplait l'énorme montagne qui se dressait devant elle, sa mémoire la ramenait au commencement de ce périple. Un marchand et sa famille dont elle s'assurait la protection, elle les avait accompagnés jusqu'à Rome. Puis, elle manquait d'informations à ce niveau, le père était venu la trouver un soir à moitié ivre, cela justifia sans doute son agitation. Il avait rencontré une jeune esclave qui affirmait venir d'un peuple qui vivait sur un énorme territoire, tellement grand qu'ils n'en avaient jamais vu le bout encore. Très peu d'humains s'y étaient établis, des animaux uniques y évoluaient mais surtout, là bas ils pourraient vivre en paix. Seulement s'ils y parvenaient. Il faudrait traverser bien des épreuves.
Ce havre de bonheur, le pauvre n'en vit absolument pas une parcelle. Il mourut durant le voyage trois années après. Sa femme ensuite. Finalement, seuls trois de leurs enfants atteignirent cet endroit dont elle-même ignorait tout. Ils étaient partis à 15 de Grande Bretagne. Elle se fit une promesse, de donner cette chance à autant qu'elle pourrait. Maintenant qu'elle
ressentait l'énergie des Représentants de cet endroit, elle saurait y revenir plus facilement. A présent, il fallait partir, rentrer chez elle où elle offrirait cette possibilité de nouveau départ à quiconque le voudrait. Elle ne servait rien à sur le sol Breton, les Romains prenaient toute la place ne leur autorisant pas tellement à s'investir dans leur propre politique. Eire lavait régulièrement le sol pour le compte d'une insupportable Latine… Lui qui incarnait pourtant son pays… Aoife ferait ainsi honneur à l'esprit de révolte des Celtes en désobéissant aux envahisseurs à sa manière.
830, territoire inconnu période Viking
Les trois jeunes adolescents Vikings contemplaient l'horizon sans trop savoir comment ils avaient atterri là. D'autant qu'ils n'étaient pas n'importe qui, respectivement les Représentants de la Suède, du Danemark et de la Norvège, incarnation de la puissance du peuple navigateur. Ils avaient accompagné des guerriers à un raid, pour eux, ce trio était les fils d'importants dignitaires des pays précités, donc personne ne se posait de questions. Tout se passa au mieux, jusqu'à ce qu'une tempête ne se déclare, laquelle avait fait échouer le navire. De ce que les garçons constataient, eux seuls de par leur condition particulière avait réchappé à la mort.
Une belle plaie à la jambe, le plus grand de tous boitait pestant contre cette surprise des océans qui les avait fait dévier de leur chemin, perdre la totalité de l'équipage, la difficulté à s'orienter au sein d'un brouillard de plus en plus important. Le second ne cessait de poser des questions à ses camarades, visiblement incapable de se taire, cherchait il à pallier l'angoisse grandissante ? Son interlocuteur principal, drapé dans sa cape ne prononçait pas un mot, tapant parfois sur la tête du plus volubile, tandis que le blessé essayait de réfléchir à leur situation. Perdus au milieu de nulle part, sans présence humaine, lui qui ralentissait ses compagnons. La fatigue le gagnait, ils allaient devoir s'arrêter rapidement, il s'en voulait de gêner à ce point leur progression, si seulement ils pouvaient trouver un endroit sûr où se reposer.
Le plus silencieux, Représentant la Norvège cessa de marcher, mettant sa main devant le groupe, signifiant ainsi qu'ils ne devaient plus avancer. Il ferma les yeux un instant, son visage perdant un instant toute son impassibilité de masque.
- Je ressens quelque chose, ce territoire n'est pas vide, nous ne sommes pas seuls.
- Tu es sûr ? Je n'ai rien remarqué moi.
- Il a raison. Concentre toi un peu plus.
Deux contre un, il se fia à ses amis, le mensonge n'appartenant pas à leur caractère, il choisit de les croire. Les paupières closes, il remarqua soudain cette différence, l'imperceptible que seuls les Représentants connaissaient, un concentré de magie important. Celui ou celle à qui cela appartenait devait incarner un territoire conséquent de ce qu'il devinait.
- Je ne sais pas pour vous mais moi, ça, ce serait bien un Cardinal.
- Maintenant que tu le dis, c'est possible. Oui… Approuva le Suédois.
- Tu serais donc capable de dire des choses intelligentes et faire autre chose que frapper de ta hache, félicitations. Le railla le dernier membre du groupe essayant d'identifier de façon plus exacte la provenance de ce qu'ils ressentaient à eux trois.
Non, trop loin, s'il agissait en plus d'un Cardinal, comme le Danois le suggérait, normal que ce soit impossible de savoir précisément où il se trouvait. Ses deux complices ajoutèrent que la nature puissante de cette énergie évoquait de plus celle de leur propre Cardinal représentant du Nord de l'Europe. Un Continental ? En voilà une surprise ! Cette nouvelle était loin de les réjouir : si l'autre engageait le combat, les identifiant en tant que menace, malgré leur grande expérience des batailles, ils ne remportaient que difficilement la victoire.
Si un Cardinal de type « pays / nation » possédait une influence, une force inférieure à la leur, dans le cas qui les occupait, le rapport entre eux, s'inversait. Cela n'empêcha pas le trio Viking de se munir de leur arme, prêt à découdre si besoin. Ils demeuraient envers et contre tout des guerriers, pas question de se rendre sans défendre chèrement leur honneur ! Ils ne risquaient pas tellement de mourir, mais d'être affaiblis cependant.
Une décision s'imposait, rester là, tendant une embuscade à leur hypothétique ennemi ? si le dit adversaire venait à se montrer un jour, ou se déplacer. Fatigués par leur longue marche et les derniers évènements, ils optèrent à l'unanimité pour une nuit de repos. Une lune timide perçait la brume, cherchant presque à s'en échapper, comment regagner leur terre natale ?
Il fut voté que le plus énergique irait chercher du bois pour le feu. Ils ne pouvaient pas tellement s'en passer, d'autant que cela permettrait peut être de se débarrasser de la menace si jamais leur camp de fortune l'amenait à se montrer. Cette nouvelle ravit « l'autoproclamé Roi du Nord » qui ne perdit pas un instant. Désormais au calme, le placide Norvégien entreprit de soigner son camarade Suédois avec les moyens du bord. Cela se résumait à un bandage de fortune confectionné à partir de son propre vêtement, mais cela valait mieux que rien. Un « merci » fut renvoyé en guise de reconnaissance. Pourvu que la fièvre ne s'en mêle pas. Représentant ou non, si jamais son ami venait à en souffrir, il verrait ses forces réduites à néant. Il ne fallait pas que cela se produise, surtout pas maintenant ! Il se reprit intérieurement, rester maître de ses émotions, ils rentraient ensembles, ils ne comptaient pas s'éterniser !
Le tableau légèrement sombre ne déteignait pas sur la bonne humeur du dernier garçon comme le démontrait son sourire. En des circonstances moins problématiques, il aurait été tellement ravi d'explorer cette terre totalement étrangère. Alors que ses bras menaçaient de ployer sous la charge qu'il transportait courageusement, il réalisa avoir surestimé sa forme. Plus fort que lui, il avait encore voulu trop en faire. Ses réflexes amoindris ne l'empêchèrent pas de dégainer sa hache, un bruissement suspect l'alerta, la magie ressentie plus tôt ! Il bondit évitant une attaque qui ne vint pas. Un garçon de son âge se présenta à lui, totalement désarmé sans expression menaçante. Il ne portait rien qui puisse indiquer son lieu d'origine ou une possible appartenance à une quelconque culture.
D'un simple geste le second adolescent le poussa à laisser tomber sa hache à terre. Elle pesait si lourd qu'il se vit forcé de capituler. S'il utilisait son pouvoir, son influence de Représentant Continental, le pauvre Danois ne tiendrait pas, ce qui lui arracha un cri de rage pure, oubliant que l'entendre hurler de la sorte allait alarmer ses deux amis restés sur place. Il l'avait vaincu, un claquement de doigt, une humiliation pour un Viking ! Respectait-il la supériorité d'un ennemi, là, il avait été balayé tel un grain de sable !
Une telle manifestation sonore ne passa effectivement pas inaperçue aux membres du groupe leur faisant par essence craindre le pire. Dégainant son épée sans réfléchir, le Norvégien eut un bref regard d'excuse pour son ami, qui le temps de leur bref échange l'incita à rejoindre leur compagnon sûrement en dangereuse posture. Alors qu'il courait dans sa direction, le garçon redoutait ce qu'il allait devoir affronter à quelques mètres. Son camarade ne perdait pas facilement, il savait se battre ! Serait-il de taille, lui ?
La lame brillante à la main, il se jeta sur la première forme non familière qu'il vit manquant de lui en assener un violent coup. L'autre para au dernier moment évitant de très peu l'attaque éclair qui l'aurait atteinte en pleine poitrine. Le bras de l'épéiste trembla, soudain son arme paraissait peser plusieurs milliards de tonnes mettant ses épaules et l'intégralité de son corps au supplice. Lâche, son ennemi osait utiliser son influence ! Sa fierté de guerrier se voyait mise à mal par cet adversaire sans honneur, hors de question qu'il courbe l'échine devant quelqu'un qui usait de procédés si vils !
Il s'élança de nouveau cherchant à viser les jambes cette fois-ci, luttant contre l'énergie puissante qui lui ordonnait de poser sa lame le broyant presque de l'intérieur. Face à lui d'un calme effarant l'autre, dos contre un arbre semblait indifférent à ses efforts évitant chacun de ses assauts avec une facilité aussi exaspérante que déconcertante ! Après dix tentatives infructueuses, il capitula lâchant son épée, tombé à genoux. Epuisé comme s'il avait combattu des jours sans trêve, le souffle lui manquait presque… A côté de lui, le second Viking risqua un contact sur son épaule, voulant s'assurer qu'il allait bien.
Le jeune Danois regrettait à présent d'avoir une hache aussi lourde, sans cela, il aurait pu tenir tête au moins aussi longtemps et ne se serait pas pathétiquement effondré de suite !
Peu prompts à se rendre, les deux garçons parcoururent d'un balayage visuel leur environnement en quête de quelque chose de moins pesant dont ils pourraient encore servir, ils ne comptaient pas cesser la bataille, même à terre ! Une poigne invisible les maintint alors au sol entravant le moindre de leurs mouvements rehaussant leur colère, ça n'allait pas se passer comme ça !
- Bon vous avez fini ou je vous assomme ? C'est pas possible. Voilà pourquoi je n'aime pas venir ici, c'est près de l'océan et on tombe toujours sur des naufragés qui vous sautent à la gorge !
Une injure en Danois s'échappa d'entre les lèvres du dit Représentant. Ce à quoi l'autre se fit une joie de répondre qu'avant de bondir sur quelqu'un il était bon de s'assurer un minimum de ses intentions. Son complice s'était réfugié dans un silence mutique derrière lequel il analysait chaque parole. Tout portait à croire qu'ils se trompaient, le Cardinal Continental venait-il les aider ayant perçu l'un d'entre eux mal en point ? S'il n'avait pas de vraie population à défendre, cela tenait la route.
- Si je promets de ne plus rien tenter contre toi acceptes tu de me libérer ? Tenta le Norvégien inspirant à se montrer de bonne composition.
Son épée fut cependant mise totalement hors de portée, à savoir : ce qui donnait lieu de ceinture à l'adolescent le contemplant avec un compréhensible mélange de défiance et de curiosité. Autant ne pas tomber dans la suspicion.
- Je garde ton ami allongé par contre. Il m'a l'air particulièrement dangereux.
- Cela me paraît sage. Qui es-tu donc ?
- Si tu parles de mon nom, je m'appelle Judd, je suis un Cardinal, je représente l'Ouest de ce continent. Et toi, voudras-tu me
donner le tien ?
Il pesa le pour et le contre, un nom en magie telle que sa culture le concevait permettait de causer de nombreux tords à une personne. Pourtant, il n'avait senti aucune énergie commune, rien ne paraissait les relier au plus loin qu'il « cherchait. »
Dans ce cas, il ne prenait pas de risques conséquents en principe.
- Lukaas, Représentant de la Norvège et celui qui s'agite là c'est Mathias, Représentant du Danemark. Il y a une troisième personne qui nous attend. Pourrais-tu rendre sa mobilité à l'Impulsif ? Je crois qu'il aura compris l'inutilité de sa démarche…Normalement…
Le dernier membre du trio était parvenu à se fabriquer l'équivalent d'une lance rudimentaire. La sienne n'avait pas résisté à la tempête, brisée, perdue au fond des flots ? Qui aurait su répondre ? Il clopinait maladroitement jusqu'à la direction prise par son ami se doutant du caractère vain de sa démarche, il les gênerait à cause de sa jambe, tant pis, il devait combattre ! Un guerrier, blessé ou non n'attendait pas, il agissait !
Désormais capable de les voir, il constata que le Danois était relevé et vilipendé par son complice Norvégien, lequel lui administrait un coup d'épée localisé sur le crâne l'abreuvant d'insultes, elles visaient principalement son manque d'intelligence. Lorsqu'il remarqua sa présence, il voulut manifester son enthousiasme par une sorte câlin, ce dont il se ravisa à temps. Ils étaient désormais les troisièmes à savoir ce que continent-là existait. Enfin, qu'il y avait quelque chose de ce côté-là du globe. Peu à peu les humains se faisaient une place.
