Absolut.
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Chapitre 1 : Il faut bien un début à la légende.
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Harry Potter n'avait pas eu une vie facile pour en arriver là où il était maintenant. Le garçon devenu enfant-soldat puis héros de guerre malgré lui était maintenant un jeune homme de 22 ans qui avait une vie parfaite, il était jeune, beau, riche, intelligent et avait une longue vie prometteuse devant lui, dans laquelle Teddy et Victoire seraient ses plus grandes sources de joie.
Mais tout d'abord, pour ceux qui ne sont pas familiers avec l'histoire de celui qui est reconnu comme étant le plus puissant utilisateur de la magie actuellement en vie, il convient de revenir un peu plus de 22 ans en arrière.
Harry Potter n'était même pas né qu'il fut déjà la cible d'une prophétie. Cette prophétie, délivrée un mois environ avant la naissance du jeune garçon, changea complètement la morphologie du conflit en cours au sein de la communauté magique britannique. L'affrontement entre Lord Voldemort, réputé comme le plus puissant mage noir de tous les temps, et Albus Dumbledore, le leader des forces du Bien et vainqueur du précédent Seigneur des Ténèbres Gellert Grindelwald, devint une chasse à l'homme dont la cible était un enfant dont la naissance épousait les critères énoncés par la prophétie.
Deux enfants étaient concernés par la prophétie qui stipulait que le possible et seul vainqueur de Voldemort naîtrait à la fin du septième mois et aurait des parents qui avaient défié le Seigneur des Ténèbres à trois reprises. Les deux enfants, nés respectivement les 30 et 31 juillet, étaient Neville Londubat et Harry Potter.
Très vite, il apparut que le sang-mêlé, sorcier né d'un parent d'héritage magique sur au moins trois générations et d'un parent d'héritage « moldu », ou sans pouvoirs magiques, était la cible principale. Neville Londubat, dont la famille n'avait plus marié autre chose que d'autres sang-purs et quelques sang-mêlés, n'eut à être déplacé avec ses parents qu'une seule fois durant les 16 mois que dura la chasse à l'enfant de la prophétie ordonnée par Voldemort.
Harry Potter et ses parents durent échapper aux forces du Mal à plus d'une vingtaine de reprises, perdant ainsi progressivement toutes les propriétés des Potter et même d'autres, prêtées par des membres de l'Ordre du Phénix, l'organisation fondée par Dumbledore pour combattre son ancien élève Tom Jedusor, alias Lord Voldemort.
L'Ordre du Phénix et Dumbledore savaient qu'il y avait un traître parmi eux, et qu'il était proche des Potter mais ils ne trouvèrent jamais le rat et, après un dernier plan par Dumbledore afin de protéger les Potter, l'inévitable arriva. Alors qu'ils s'étaient cachés grâce à un sort ancien et puissant retrouvé par Dumbledore après de longues recherches, le Fidelitas, les Potter furent trahis une semaine à peine après leur emménagement à Godric's Hollow.
Peter Pettigrow, celui qu'ils avaient choisi pour être leur Gardien du Secret, le seul qui pouvait renseigner qui que ce soit sur leur adresse et donc permettre à quelqu'un de leur rendre visite, donna l'information au pire ennemi des Potter, son maître depuis plus d'un an, Lord Voldemort. Celui-ci ne tarda pas et, le 31 octobre 1981, il fonça à Godric's Hollow.
James Potter et puis sa femme Lily furent assassinés cette nuit là par le Seigneur des Ténèbres. Mais, contrairement à leurs craintes, Harry ne les suivit pas dans la mort. Lorsque le mage noir tourna sa baguette vers le bébé aux cheveux noirs en bataille et aux yeux verts émeraude, son sortilège de la Mort fut renvoyé vers lui par l'enfant qui survécut à cette nuit avec une simple cicatrice rougeoyante en forme d'éclair au dessus de son œil droit.
Un peu moins de dix années s'écoulèrent pour qu'à l'été 1991, les deux acteurs principaux de la guerre qui ne s'était qu'interrompue dans une paix précaire ne fassent leur retour dans le monde magique.
D'un côté, le jeune Harry Potter avait été envoyé chez son oncle et sa tante du côté de sa mère, Vernon et Pétunia Dursley. Albus Dumbledore avait cru bien faire en envoyant le jeune Harry chez les derniers membres de sa famille proche encore en vie, il aurait du écouter sa Directrice-Adjointe, Minerva McGonagall, quand elle lui avait rapporté qu'ils étaient les pires moldus qu'elle avait jamais vu.
Harry Potter, célébré dans le monde magique comme le Survivant, comme leur Sauveur, fut maltraité par les Dursley dix ans durant, à la fois physiquement et mentalement. Ce fut donc un garçon réservé, timide et rechignant à vouloir croire que quelque chose de bien était vraiment en train de lui arriver qui mit les pieds sur le Chemin de Traverse le 31 juillet 1991.
Quant au deuxième acteur principal de cette guerre qui allait vite reprendre, Lord Voldemort, il possédait un rat et se cachant dans la maison de son serviteur Quirinus Quirrell depuis le début du mois de juillet et attendait de recevoir la Pierre Philosophale afin de revenir d'entre les morts. Mais, quand Quirrell retourna chez lui, après s'être introduit dans Gringotts mais avoir échoué à s'emparer de la Pierre, Voldemort décida de prendre les choses en main et posséda directement le nouveau Professeur de Défense Contre les Forces du Mal de l'école de sorcellerie Poudlard. La Pierre était dans l'école et avait été déplacée par le vieux fou qui en était le Directeur, ce serait encore plus simple et satisfaisant d'aller la prendre sous le nez de son vieil ennemi.
De son côté, Albus Dumbledore, plans en place afin de vérifier si plusieurs de ses hypothèses étaient justes, attendait avec impatience que l'année scolaire commence … il n'allait pas être déçu.
Harry Potter, défiant toutes les probabilités et moquant toutes les représentations de lui que s'étaient forgés les sorciers et sorcières du monde entier, fut envoyé à Poufsouffle par le Choixpeau Magique. Cela suscita un grand nombre de moqueries à la fois du côté de la maison verte et argent, Serpentard, que de celle qui aurait, selon plusieurs de ses membres, dut être celle du Survivant, la maison rouge et or, Gryffondor.
Harry se lia très vite d'amitié avec une grande partie de la maison jaune et noire, Poufsouffle était la maison parfaite pour lui, celle des gens loyaux et valorisant l'amitié au-delà de tout le reste. Il trouva aussi bien vite qu'il ne pourrait pas échapper aux confrontations avec deux principaux rivaux de son année, Drago Malefoy et Ron Weasley.
Les deux enfants étaient des sang-purs qui avaient grandi au son des histoires fantaisistes de Harry Potter, le garçon surpuissant qui sauvait des demoiselles en détresse le matin, protégeait des trésors somptueux le midi et pourfendait les créatures magiques les plus dangereuses le soir, et cela sans perdre une goutte de sang ou même faire un seul pas en arrière.
Ils avaient donc des idées bien arrêtées sur Harry avant même de l'avoir rencontré et chacun d'eux avait essayé de s'imposer comme son nouveau meilleur ami alors qu'ils étaient dans le train qui les amenait à Poudlard. Harry n'avait pas été très réceptif, préférant rester profondément enfoncé dans ses livres sur le monde magique et la magie qui le fascinaient au plus haut point.
Le premier vrai affrontement entre les trois garçons eut lieu le lendemain d'Halloween. La veille, Ron Weasley avait lancé un commentaire désobligeant suffisamment fort pour que tous les élèves sortant du Cours du Sortilèges, dont Harry et les autres poufsouffles de première année, entendent ce qu'il avait à dire sur Hermione Granger, une née-moldue croyant tout savoir et vénérant l'autorité de Gryffondor. La jeune fille était partie en larmes s'enfermer dans les toilettes.
Harry, lui, ayant appris la vérité sur la mort de ses parents quand Hagrid, le garde-chasse de Poudlard, lui avait expliqué pourquoi il était si célèbre dans le monde magique, avait voulu s'isoler en début d'après-midi et n'était pas allé au festin traditionnel d'Halloween.
En début de soirée, le jeune sorcier était tombé, dans l'un des donjons, sur une fête organisée en l'honneur du 499ème anniversaire de la mort du fantôme de la maison Gryffondor, Sir Nicholas. Tous les fantômes du château s'étaient réunis pour sentir des plats avariés et écouter de la musique qui ressemblait aux crissements d'une craie sur un tableau.
Harry avait été très bien accueilli, surtout quand il avait révélé qu'il se recueillait lui-même pour le dixième anniversaire de la mort de ses parents, ce qu'il pouvait faire pour la première fois, et en sachant qu'ils avaient été des parents aimants et attentionnés qui s'étaient sacrifiés pour lui, au lieu d'être le bon à rien alcoolique et la prostituée sans morale décrits par Pétunia.
Harry était resté une bonne heure en compagnie des fantômes avant de s'excuser afin d'aller chercher à manger dans les cuisines, tous les poufsouffles étaient informés de la localisation des cuisines dès leurs débuts dans leur nouvelle maison, les cuisines étaient à deux pas de leur Salle Commune. En revenant des cuisines et en s'apprêtant à aller se coucher de bonne heure, Harry fut surpris quand une odeur nauséabonde emplit le couloir et de gros bruits sourds à intervalles réguliers se firent entendre.
Le garçon, un peu trop curieux pour son propre bien, il devait l'admettre, suivit l'odeur et surtout les bruits sonores jusqu'à se retrouver derrière une bête qu'il avait vu dans l'un des livres qu'il avait acheté en extra grâce à la fortune que ses parents lui avait laissé, un troll des montagnes de 4 bons mètres de haut avec une massue en bois de la taille du poufsouffle.
Au moment où le jeune sorcier se retournait pour aller prévenir un professeur ou un préfet de la présence de la bestiole dans le château, il entendit un cri à glacer le sang. En suivant la créature, il était monté au deuxième étage et la bête était rentrée dans l'une des pièces ouvertes, les toilettes des filles … où Hermione Granger s'était réfugiée en début de journée, d'après Hannah Abbot, l'une des amies les plus bavardes et sujette aux commérages de Harry.
Harry n'aimait pas la gryffondore, il la trouvait bien trop rabat-joie et prête à partager le peu de connaissances sur le monde magique dont elle disposait avec son air supérieur de mademoiselle je-sais-tout pour vouloir la côtoyer au-delà du strict minimum imposé par leurs emplois du temps. Pour autant, le garçon n'allait pas laissé une de ses camarades seule face à cette montagne de muscles la voyant comme un festin ambulant.
Le Choixpeau avait dit à Harry qu'il aurait pu aller dans n'importe quelle maison, qu'il avait l'ambition et l'ingéniosité des serpentards, la loyauté chère aux poufsouffles, la soif de connaissance des serdaigles ou encore la générosité et la noblesse si vantées des gryffondors. Ce qui explique sans doute pourquoi le jeune sorcier sauta au cou du troll au moment même où il le vit prêt à transformer sa camarade de classe en pâté pour chien.
Le combat qui suivit n'en fut pas vraiment un. Sous les yeux horrifiés de la gryffondore incapable de bouger tellement elle était terrifiée, Harry attaqua le troll à la tête à l'aide d'un couteau-suisse qu'il avait toujours sur lui depuis que les Dursley l'avaient laissé dehors un week-end entier alors qu'il n'avait que 6 ans. Finalement, après plusieurs essais, le garçon, juste après s'être fait agrippé fermement par le troll, réussit à taillader la gorge de la bête.
Le troll, couvert de coupures faites par l'humain bien plus rapide et réactif que lui, s'effondra assez rapidement, le tiers de ses réserves sanguines maculant la salle. Bien sur, l'équipe éducative ultra-compétente de Poudlard arriva dans la minute, empêchant le poufsouffle de préparer une excuse en béton et le forçant à dire la vérité, Ron Weasley avait insulté Granger et Harry avait remarqué le troll en train de se diriger vers les toilettes où la gryffondore s'était terrée toute la journée durant.
Ce fut le Professeur Rogue, Professeur de Potions à Poudlard, qui brisa le silence après que Harry ait expliqué comment un garçon de 11 ans armé d'une lame de 8 centimètres de long avait mis à terre un troll trois fois plus grand que lui … oui, Harry était petit, très petit. Le maître des Potions qui, soit dit en passant, haïssait Harry depuis le premier jour, demanda à l'orphelin pourquoi il n'était pas au festin comme tous les autres élèves, suscitant la première réaction ouvertement agressive que n'importe qui avait vu de la part du garçon, un regard haineux dont l'air menaçant était augmenté au centuple par la couleur si semblable à un certain sort aux conséquences funestes des yeux du garçon.
- Il y a dix ans, deux personnes sont mortes pour que je vive, avait répondu froidement le pré-adolescent. Il était important que je prenne mes distances du reste des étudiants, les voir s'empiffrer joyeusement en célébrant ma soi-disant victoire aurait pu mal se terminer.
Le lendemain, Ron Weasley, grand perdant de la nuit précédente, ayant coûté cent points à sa maison et cumulant trois mois de retenue entre une Directrice de Gryffondor horrifiée de son comportement envers une camarade de sa propre maison et un Directeur de Serpentard très heureux de pouvoir doubler sa punition, fonça vers Harry Potter au moment même où il entra dans la Grande Salle pour son petit-déjeuner.
Là encore, le combat n'en fut pas vraiment un. Harry évita le premier coup de poing avant de fracasser la tête du rouquin sur la table en bois massif de Poufsouffle, laissant le plus jeune Weasley de Poudlard inconscient dans une petite flaque de son propre sang. Malefoy se mit à railler les deux garçons ouvertement en moquant Harry et sa façon de combattre comme un Sang-de-Bourbe avant de faire semblant de se rappeler que la mère du poufsouffle était elle-même une Sang-de-Bourbe. Un deuxième garçon vit son crâne percuter une table à grande vitesse ce matin-là.
Poufsouffle perdit 150 points, Gryffondor 100 et Serpentard 50 quand McGonagall sortit enfin du choc dans lequel elle était de voir une telle violence dans son école. Après une visite chez Dumbledore, Harry se vit signifier qu'il avait retenue avec Rogue et Rusard, un autre qui le haïssait depuis le premier jour, jusqu'à la fin du mois de décembre.
La Maison Poufsouffle, voulant marquer le coup et montrer qu'elle aussi était quand même anxieuse de recevoir la Coupe des Quatre Maisons après des années de règne vert et argent, tourna le dos à Harry, pensant que le garçon comprendrait qu'il devrait faire des efforts pour rester un vrai poufsouffle et ne pas perdre des points ainsi. De plus, les plus jeunes, et en priorité les première année, étaient même très craintifs envers ce visage de Harry qu'ils n'avaient pas encore vu.
Du côté du poufsouffle en exil, comme il fut très vite surnommé à travers l'école, la tentative de le discipliner par les jaune et or fut vécu comme une trahison. Et en bon poufsouffle, Harry haïssait les traîtres, le garçon ignora donc sa maison pour le reste de l'année, même quand, après les vacances de Noël, les préfets de la Maison lui tendirent la main en lui expliquant qu'ils estimaient qu'il avait appris sa leçon. C'est à ce moment-là que Dumbledore se souvint en passant que Harry était un Potter, un vrai, et que les Potter ne changeaient jamais d'avis quand ils étaient convaincus d'avoir raison, même quand le monde entier était contre eux. Pour le Directeur de Poudlard, cela rentrait parfaitement dans ses plans ... les poufsouffles n'étaient pas des amis suffisamment nobles et méritants pour le Survivant.
Le reste de l'année vit Harry devenir proche des jumeaux Weasley qui l'avaient félicité pour avoir recadré leur petit frère, même s'ils avaient eu peur pour lui quand ils avaient vu le sang et surtout ovationné pour ce qu'il avait fait à Malefoy. Ensemble, ils allèrent même titiller le chien à trois têtes dans le couloir du troisième étage interdit depuis le début de l'année et dans la Forêt Interdite … celle-ci depuis la fondation de Poudlard.
Les jumeaux Weasley étaient des farceurs, ils adoraient tout faire pour rendre n'importe quelle situation hilarante et n'hésitaient jamais à faire quelque chose qui pourrait faire rire le reste des élèves. Ils créaient même de nouveaux objets en vue de faire leur propre magasin de farces et attrapes, et Harry avait accepté de les financer s'ils envisageaient sérieusement d'en faire leur métier.
Fred et George Weasley étaient aussi très loyaux en amitié, ce qui allait parfaitement à Harry. Quand le garçon aux yeux verts leur rapporta que Quirrell était allé dans la trappe que le Cerbère du troisième étage protégeait alors même que Harry était en train de jouer avec le chien, ils avaient tout de suite accepté de suivre Harry dans les entrailles de Poudlard pour empêcher Quirrell de voler ce que le Directeur de l'école protégeait.
Les obstacles mis en place par, Harry l'espérait, d'autres élèves, furent passés avec une facilité déconcertante. Cela aurait été très embarrassant s'ils avaient été mis en place par les professeurs de la meilleure école de magie du monde,
Naturellement, le trio commença par sauter sans regarder dans l'étroite ouverture précédemment dissimulée par la trappe. Ils atterrirent sur une plante que Harry avait vu cette année en Botanique, un Filet du Diable, parfaite pour assassiner quelqu'un mais craignant la moindre lumière. Fred était un pyromane compulsif …
Ils passèrent ensuite dans une salle où des clés volantes attendaient qu'un pauvre hère s'empare d'un des balais lévitant juste au-dessus du sol pour lui foncer dessus. Fred et George étaient tous les deux Batteurs, volaient avec une adresse rare et montraient pourquoi on pourrait penser que les jumeaux avaient un seul cerveau à eux deux au vu de leur coordination surnaturelle pour coincer la clé dont le trio avait besoin.
Harry, de son côté, se sentait tout simplement chez lui dès qu'il était dans les airs, ce qui avait peut-être avoir avec le fait que seuls les endroits en hauteur avaient été des protections efficaces contre Dudley et son gang quand ils s'attaquaient à Harry. Attraper la clé et passer cette salle fut assez simple et leur permit également de passer la troisième salle avec aise.
L'obstacle suivant était en effet un gigantesque échiquier animé, un véritable chef d'œuvre de Métamorphose selon George, le spécialiste 'sorts' des jumeaux.
- Lee aurait adoré ce jeu d'échec, avait soupiré Fred. La partie de fou ...
Lee Jordan, le meilleur ami des jumeaux, un autre gryffondor de troisième année et aussi facétieux que les jumeaux. Normalement, il était de tous les coups des jumeaux mais il n'aimait vraiment pas les chiens, ce qui faisait toujours hurler de rire les jumeaux quand ils lançaient Fang, le chien de Hagrid, sur le sorcier aux dreadlocks. L'adolescent avait aussi cité le match du lendemain entre Serdaigle et Serpentard qu'il devait commenter comme excuse et les jumeaux n'avaient pas poussé … Lee était le meilleur commentateur de Quidditch que Poudlard ait connu, selon eux.
Après avoir passé l'échiquier, les trois élèves de Poudlard passèrent une salle avec un troll assez amoché avant de se retrouver dans une salle bien plus petite que les autres où il n'y avait qu'une table avec plusieurs bouteilles de tailles et de formes différentes et un parchemin avec une écriture en cursive particulièrement élégante.
- Une devinette ? Demanda Fred en jouant des sourcils alors qu'il atterrissait.
- Une énigme ? S'enquit à son tour George alors que Harry prenait le parchemin.
- Une bouffonnerie, fit Harry avant de passer sa main gauche au-dessus des bouteilles. Les jumeaux virent qu'une bague en or était apparue sur l'annulaire du garçon mais ne firent pas de remarque, ce n'était pas la première fois que Harry leur montrait un des nombreux objets magiques qu'il avait avec lui. Ces trois-là sont des poisons, informa le poufsouffle avant de sentir les potions restantes. Ces deux-là sont le picrate, indiqua-t-il en montrant les deux bouteilles qui étaient à une bouteille d'être en bout de ligne.
- Et les deux autres, oh maître des potions !? Railla George avec un sourire.
- La plus grosse renvoie en arrière et la dernière à moitié vide permet d'avancer, fit Harry d'un ton sec.
Les jumeaux s'arrêtèrent net, Harry leur avait fait part de doutes à propos de Dumbledore à partir du moment où le vieil homme avait été entendu à plusieurs reprises en train de parler de la Pierre et de ses protections alors qu'il pouvait entendre ce qui était dit. Les jumeaux avaient mis cela sur le compte de la paranoïa constante et de la méfiance pathologique que le dernier Potter pouvait avoir envers tout ce qui ressemblait à un humain.
- Dumbledore est censé être au Ministère, déclara Fred sur un ton interrogateur.
- Mais s'il a préparé tout ça … compléta George.
- Alors il sera là dans quelques minutes …
- Prêt à s'occuper de Quirrell exactement …
- Quand j'aurais été battu par l'enturbanné, termina Harry en prenant la plus petite fiole.
- T'es sur de ton coup ? Interrogea Fred d'un air sceptique.
- On pourrait … commença ensuite George avant de s'arrêter sur un signe de la main du jeune poufsouffle.
- Je veux vérifier ma théorie, je n'ai passé qu'un an dans ce monde mais j'en ai trouvé assez pour savoir que Dumbledore avait bien plus à gagner de la mort de mes parents que de les garder en vie. Mais s'il y a la moindre possibilité que les gobelins aient tort … on s'attendait au Grand Manitou des mages noirs lui-même, pas à un sous-fifre, précisa Harry en tournant un regard confus vers le mur le séparant de Quirrell et de la dernière salle du parcours d'obstacles. Quirrell n'est pas aussi pathétique qu'il essaie de nous le faire croire, ça, on le sait, mais bon … on n'a pas vraiment le choix, déduisit Harry.
- Si on vient avec toi ! S'écria George avant d'être réduit au silence par un regard de Harry.
- Il vous tuera au moment même où vous arriverez, pas moi, lâcha Harry avant de boire la potion et de passer les flammes.
Harry se retrouva ensuite bien dans la dernière salle du parcours de Dumbledore pour confronter un Professeur Quirrell un peu moins bégayant et un peu plus prompt à se mettre en colère, apparemment parce que la Pierre Philosophale était dans un Miroir que Harry avait rencontré dans ses périples nocturnes dans le château, le Miroir du Rised. Le Miroir du Rised était un Miroir qui siphonnait l'énergie de ceux qui regardaient en lui en leur montrant leur désire le plus cher afin qu'ils ne veuillent jamais plus décoller leurs yeux de lui.
Harry voyait ses parents et ancêtres dans le miroir … un rêve de fou, il avait été tenté de détruire purement et simplement l'objet magique. Dumbledore l'en avait empêché. Mais ce jour-là, alors que Quirrell et Harry étaient seuls dans la salle avec le Miroir et que Quirrell avait le dos tourné, trop occupé par le Miroir, le poufsouffle saisit sa chance. Quirrell eut à peine le temps d'esquiver l'éclair rouge avant que le sort ne frappe le Miroir et ne le fasse exploser.
Le Professeur possédé reçut une bonne partie des bouts de verre en plein visage, le découpant à plusieurs endroits et le forçant à lâcher sa baguette alors que des gerbes de sang repeignaient les murs de la salle dans le dos du sorcier. Mais au cri de Quirrell s'ajouta bientôt un autre cri quand Harry enfonça son couteau-suisse dans l'arrière du crâne de celui qui avait voulu voler la Pierre rougeoyante que Harry avait senti s'installer dans sa poche au moment même où le jeune sorcier avait aperçu le Miroir.
Le deuxième cri était plus perçant, plus froid que les sanglots de Quirrell, ce qui commença à faire réfléchir Harry.
Durant l'une de ses retenues, Rusard l'avait amené, avec Ron Weasley, Hermione Granger, Neville Londubat et Drago Malefoy, tous en retenue pour une histoire de dragon, dans la Forêt Interdite avec Hagrid. L'homme avait expliqué à Harry que le dragon avait été le sien et que, comme Harry était recherché quasiment constamment quand il n'était pas en cours parce qu'il accumulait plus de retenue que tous les autres élèves réunis à cause de ses joutes verbales assez fleuries avec Rogue, il n'avait pas pu le renseigner là-dessus.
Pendant cette retenue, Harry avait trouvé la forêt plus dangereuse et ténébreuse que quand il la visitait avec les jumeaux. Hagrid avait parlé de quelque chose qui chassait les licornes, ce qui avait convaincu Harry qu'il y avait quelque chose d'étrange et de 'maléfique' dans la Forêt. Il avait eu raison.
Harry avait tracé la licorne blessée jusqu'à trouver une espèce d'humanoïde en capuchon noir en train de boire le sang de la licorne alors qu'elle était encore en vie. Il avait réussi à soigner la licorne … des leçons en premiers secours ayant été la première chose que le jeune Potter avait demandé à l'Infirmière de l'école quand il avait terminé dans son antre … le deuxième jour.
Harry avait été aidé par Firenze lorsqu'ils avaient confronté l'humanoïde. Firenze était un centaure assez sympathique, même si, comme les autres centaures, il aimait parlé des étoiles. Tout ce qu'ils avaient pu dire à propos de la licorne attaquée, c'est que Mars brillait fort ce soir-là. Harry savait qu'ils voulaient lui faire comprendre que le monde magique s'apprêtait à connaître de nouveau la guerre, ce qui n'était pas difficile à comprendre, Mars n'était pas la plus subtile des planète, question signification.
Mais Firenze avait été un peu plus ouvert, Harry le concédait. Le centaure lui avait fait comprendre qu'un seul sorcier serait suffisamment maboul pour boire du sang de licorne … et c'était ce sorcier que Harry voyait maintenant sortir de la dépouille de Quirrell. Voldemort n'avait même pas attendu que l'ancien serdaigle meurt de ses blessures pour le laisser pour mort, pensa Harry en regardant le nuage noir sortant de l'arrière du crâne de Quirrell prendre la forme d'un visage contorsionné par la rage.
- JE T'AURAIS POTTER ! Tonna Ombremort avant de foncer sur Harry en hurlant. Le garçon esquiva avant de lancer le même sort que sur le Miroir, ce bon vieux Reducto dont la puissance dépendait entièrement de la puissance de son utilisateur, sur le mur avec la cheminée d'où Harry était venu.
Le mur explosa sous la puissance du sort et Harry fonça dans la pluie de poussière et de débris avant qu'Ombremort ne puisse le suivre. Il passa sa Cape d'Invisibilité, un 'cadeau' de Dumbledore, si restituer son héritage à un orphelin pouvait maintenant être considéré un cadeau, avant de s'éloigner en espérant que Fred et George avaient fait ce qu'il leur avait dit de faire s'ils devaient se séparer à un moment … retourner dans leurs lits.
Harry avait ensuite fait le voyage inverse, prenant le dernier balai abandonné dans la salle des Potions pour survoler les autres obstacles et remonter par la trappe, croisant Dumbledore à la salle des clés. Il fonça ensuite vers la Volière et mit la Pierre dans une boite qu'il scella comme les gobelins lui avait montré avec le sceau qui lui était revenu de droit et marquait sa position comme Lord Potter, quelque chose qu'il avait appris juste avant Noël dans un des livres qui relataient la défaite de Voldemort.
La Pierre allait rejoindre la collection d'artefacts magiques en tout genre qui ne pouvaient être retiré de son coffre à Gringotts que par un Potter et personne d'autre, la mesure la plus coûteuse et la plus sécurisée des gobelins, réservée pour les plus puissantes familles si elles étaient prêtes à payer le demi-million de gallions que cela nécessitait. Harry était l'héritier des Potter et des Peverell, deux familles qui, sans être parmi les plus riches du monde, en faisaient largement partie quand on parlait seulement de la Grande-Bretagne.
Harry retourna ensuite se coucher dans son dortoir comme si rien ne s'était passé. Le lendemain, Harry fut questionné par Dumbledore comme il s'y était attendu mais le garçon se contenta de dire qu'il s'était couché de bonne heure la veille au soir et que tous ses camarades de la maison jaune et or pouvaient en témoigner. Harry put par contre vérifier une des théories des jumeaux pendant cette rencontre.
Dumbledore paraissait bien trop agacé par les manœuvres d'évitement que Harry faisait afin que ses yeux ne croisent jamais ceux du Directeur de Poudlard. Fred, spécialiste 'logistique' des jumeaux, leur avait parlé de la Légilimancie et de son contraire l'Occlumancie, des magies de l'esprit respectivement pour émettre ou repousser une attaque mentale. Harry s'était honnêtement attendu à ce que ça devienne plus musclé entre Dumbledore et lui s'il faisait cela mais Fred avait eu raison en expliquant que l'ancien gryffondor devait parfaire son opération séduction sur Harry avant de le renvoyer aux Dursley et ne pouvait pas se permettre de faire quoique ce soit à Harry dans les derniers jours de l'année.
Dans le train, Harry et les jumeaux renseignèrent Lee sur la course d'obstacles et leurs conclusions concernant le « Grand-Père » du Monde Magique. Le garçon, montrant que la confiance des jumeaux à son égard n'était pas déplacée, ne douta pas un seul instant de leurs propos, déplorant surtout de ne pas avoir été du voyage. Parfois, Harry se demandait pourquoi les trois gryffondors n'étaient pas des poufsouffles, ils étaient bien plus loyaux et prêts à travailler dur que ses camarades de Maison.
Fin C1.
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Alors oui, une autre histoire, désolé pour ceux qui attendent que je continue enfin les trois autres. J'ai des chapitres en cours d'écrivation (kwa ?) mais l'inspiration est lente à venir et cette histoire m'a complètement mis à terre alors que je flânait dans la section Crossover Harry/Percy Jackson.
Je comprends que ça puisse en agacer ... mais je dois aussi avoué que j'ai beaucoup d'hésitations à terminer mes histoires à partir du moment où je ne suis pas complètement dedans et où, en plus, je suis sur que beaucoup ont déjà leurs propres suites possibles dans la tête et qu'il faut que je fasse une suite à la hauteur par rapport à ce que j'ai déjà écrit et à ce que vos imaginations, que j'espère débordante, ont pu concocter.
Donc pour le moment, je vais plutôt me concentrer sur cette nouvelle histoire, tout en retournant occasionnellement sur les chapitres commencés des autres quand j'ai des idées.
Concernant cette fanfiction-là en particulier, du Harry Potter / Percy Jackson, j'aime bien le principe et je suis tombé amoureux d'une des fics de ce site en particulier, ce qui m'a vraiment donné envie de faire mon propre petit truc un peu dans le même genre sans que ce soit du plagiat.
Un petit avertissement, je pense, est de mise, je ne maîtrise pas du tout l'univers Percy Jackson et ses subtilités, je n'ai vu que le premier film, lut distraitement quelques uns des bouquins et surtout, lut une tonne de fanfics (surtout des crossovers avec HP, normal). Donc il faut s'attendre à ce que ça puisse paraître semblable à de l'Univers Alternatif par moments vu que je connais pas l'original/canon.
Voilà, en espérant que ce premier chapitre sera bien accueilli et que je n'ai pas oublié trop de fautes dans ma relecture.
