Salut à toutes et à tous et bienvenue dans ma nouvelle fiction :-) cela faisait un moment que j'avais envie de l'écrire car je suis une très grande fan de la série Friends :-) Comme vous le constaterez, chaque personnage de Friends aura son équivalent dans TVD. Je m'inspirerai de scènes et de répliques de la série mais j'inventerai aussi certaines choses sinon ce sera trop prévisible pour ceux qui connaissent tous les épisodes :-) Bonne lecture et dites-moi si ça vaut la peine de continuer cette fiction :-) Merci d'avance :-)
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Damon : Chandler
Bonnie : Monica
Elena : Rachel
Stefan : Ross
Caroline : Phoebe
Enzo : Joey
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Un après midi ordinaire au Central Perk...
— Je t'assure qu'elle était en train de me regarder, dit Damon avec conviction.
Les quatre autres soupirèrent.
— Si tu le dis, mon vieux, répondit Enzo en levant les mains en signe de défaite.
— J'aurais pu avoir son numéro, si je l'avais voulu, s'entêta son ami. Mais je ne me suis pas encore tout à fait remis d'Andie.
— S'il te plait, dis-moi que tu ne vas pas te remettre avec elle ! s'exclama Enzo. Son rire me rendait dingue !
— Ne sois pas méchant, le réprimanda Bonnie. Andie est une fille très sympathique.
— Je croyais t'avoir entendu comparer son rire à, je cite : « un phoque asthmatique en plein fou rire », intervint Stefan.
Bonnie jeta un regard meurtrier en direction de son frère. Heureusement, Caroline mit fin à la conversation en prenant la parole.
— Bonjour à tous, dit la blonde après s'être installée face au micro, sa guitare sous le bras. Je vais vous interpréter une chanson qui me tient particulièrement à coeur.
— Qu'est-ce que tu disais à propos des phoques ? demanda Damon comme Caroline commençait à chanter.
— Chut ! répondirent les autres en même temps.
— Toute la pluie tombe sur moi..., chanta Caroline tout en jouant de la guitare. Et j'envoie des la la la la... Je ne connais pas bien les paroles...
Damon la regarda fixement.
— Arrête de te moquer des autres, Damon. Je voudrais bien t'y voir, dit Bonnie.
L'arrivée d'une jeune femme en robe de mariée l'empêcha de répondre.
— Bonnie ? Bonnie Bennett ?! s'exclama brusquement l'inconnue en se dirigeant vers le petit groupe.
— Elena ? répondit-elle sur le même ton. Oh mon dieu, c'est bien toi ! s'écria-t-elle en serrant son amie contre elle.
La pluie avait complètement ruiné la coiffure d'Elena, sa robe était mouillée et son voile pendait lamentablement.
— Les gars, je vous présente Elena, dit Bonnie avec enthousiasme. Elena, voici Damon, Enzo, Caroline et tu te souviens de Stefan, pas vrai ?
Elle acquiesça.
— Que t'est-il arrivé ? lui demanda soudain Bonnie avec intérêt en regardant sa tenue étrange.
— C'est... c'est Matt, expliqua Elena en sanglotant.
Enzo lui tendit un mouchoir.
— Nous étions sur le point de nous marier, ajouta-t-elle avant de se moucher bruyamment.
— Sans blague, dit Damon. Je croyais que les robes de mariées étaient la nouvelle tendance printemps-été. Aie ! cria-t-il comme Bonnie lui donna un coup de coude.
— Je me suis rendue compte qu'il me trompait avec April, ma demoiselle d'honneur.
— Oh, répondit son amie, qui ne savait pas quoi répondre à cela.
— Je ne sais pas quoi faire, gémit Elena. Mes parents vont me tuer, ils ont dépensé une fortune pour ce mariage !
— Comment va le docteur Gilbert ? demanda Stefan, désireux de se mêler à la conversation.
Personne ne le savait à part sa soeur Bonnie, mais Elena avait été son grand amour de jeunesse. Il n'avait jamais osé se déclarer.
— Il ira moins bien quand il saura que le mariage est annulé, répondit Elena avec un soupir.
— Comment ça ? s'étonna Bonnie. Tes parents ne savent pas que le mariage est annulé ?
— Ils sont encore à l'église, dit Elena d'une petite voix. J'ai prétendu devoir me rendre aux toilettes et je me suis sauvée par la fenêtre.
— Dis Bonnie, elle ne serait pas un peu bizarre, ta copine ? lui demanda Enzo à voix basse en mimant d'une main la folie.
— Bon, je crois que je vais me sauver, déclara Stefan en me levant.
Il regarda Elena.
— Le travail n'attend pas, ajouta-t-il, dans l'espoir qu'elle lui demande ce qu'il faisait dans la vie. Je suis docteur, ajouta-t-il comme elle ne disait rien.
— Tu as un doctorat, nuance, répondit sa soeur. Stefan travaille dans un musée, ajouta-t-elle à l'intention d'Elena.
— Je suis paléontologue, Bonnie ! rectifia Stefan avec mauvaise humeur.
— Dépêche-toi d'y aller avant qu'un diplodocus et un iguanodon ne commencent à se battre, rigola Damon.
Caroline s'esclaffa.
— Pour ta gouverne, répondit Stefan en saisissant sa mallette, le diplodocus est un dinosaure du Jurassique, tandis que le...
— C'est bon, on a compris. Tu vas vraiment être en retard, Stefan.
Bonnie voulait à tout prix éviter que les garçons se disputent devant Elena, cela ferait mauvaise impression.
— Que vas-tu faire, à présent ? demanda Bonnie à Elena lorsque Stefan fut parti.
— Je... je n'en sais rien, pleurnicha-t-elle.
— Est-ce que tu as un travail ?
— Quoi ? Bonnie, enfin tu me connais !
— Oh que oui, murmura son amie.
— Matt et moi, c'était le mariage parfait : il apportait l'argent, j'apportais ma beauté.
Les quatre autres se regardèrent.
— Je n'ai plus qu'à retourner chez moi et à subir le sermon de mon père, se résigna-t-elle. « Tu es aussi incapable que tes soeurs, Elena. Tu n'arriveras jamais à rien dans la vie ! » s'écria-t-elle en imitant la voix de Grayson Gilbert.
— Tu ne peux pas continuer à vivre ainsi, dit Bonnie en fronçant les sourcils. Tu as vingt-cinq ans, Elena. Il est temps de prendre ta vie en main !
— Mais... comment ?
— En travaillant.
— Tu sais, ce truc que les gens normaux font, en général de 8 heures à 17 heures, ne put s'empêcher d'ajouter Damon.
Elena regarda l'horloge.
— C'est bizarre, il est quatorze heures et vous êtes tous en train de boire tranquillement votre café un vendredi, répondit-elle avec un sourire.
— Elle marque un point, dit Enzo. Mais tu sais, je n'ai pas d'horaire précis. Je suis acteur.
— Vraiment ?
— Tu as déjà vu cette pub avec le mec qui ne sait pas boire du lait sans s'en renverser partout ? demanda Damon.
— Euh... oui, répondit Elena.
L'air fier, Enzo se désigna lui-même des deux pouces.
— Je vois, murmura la jeune femme. Enfin bref, ajouta-t-elle en se tournant vers Bonnie, tu as mille fois raison. Je vais prendre ma vie en main.
— Excellente décision !
— Je vais me trouver un travail.
— Super !
— Et je vais emménager chez toi !
Bonnie ne répondit pas tout de suite.
— Excuse-moi ? demanda-t-elle après quelques secondes. Je n'ai pas très bien compris.
— Elle a dit qu'elle allait emménager chez toi ! répéta Caroline d'une voix forte. Toi qui es si maniaque, tu devrais te laver les oreilles plus souvent, Bonnie.
— Elena, écoute... je t'aime beaucoup, mais tu ne peux pas venir vivre avec moi.
— Mais pourquoi ?
— L'appartement n'est pas assez grand pour deux personnes.
— Dis plutôt que tu as peur qu'elle ne respecte pas tes petites manies, intervint Damon.
— Quelles petites manies ? demanda Elena.
— Par exemple, Bonnie range ses serviettes de bain selon certaines catégories. Il y en a onze, dit Damon avec une grimace d'horreur.
— Je ne suis pas maniaque, dit Bonnie, un peu contrariée.
— Bien sur que si, répondirent en même temps Damon et Caroline.
— Une fois, elle a refusé que je rentre dans son appartement avec mon sandwich, confirma Enzo.
Bonnie lui lança un regard assassin.
— Tu l'avais trouvé dans une poubelle ! s'exclama-t-elle.
— C'est faux ! Je l'avais trouvé par terre, près d'une poubelle.
Elena eut l'air dégouté.
— S'il te plait, Bonnie, dit-elle en revenant au sujet de départ. Je ne sais vraiment pas à qui d'autre m'adresser. Tu es ma seule amie.
— Si je suis réellement ton amie... pourquoi ne m'as-tu pas invitée à ton mariage ?
— Ce n'était pas ton genre d'assister à un tel mariage, expliqua Elena, embarrassée. C'était un mariage réellement tape à l'oeil, et toutes les filles que j'avais invitées étaient uniquement venues afin de critiquer ma robe, de vérifier si je n'avais pas grossi, de manger gratuitement et de jacasser à propos de Matt et April.
Bonnie semblait hésitante.
— S'il te plait, dit Elena.
— Bon, d'accord, finit-elle par céder. Mais ce n'est que temporaire.
— Merci, je t'adore ! s'exclama son amie en la serrant contre elle.
Enzo lança un regard séducteur à Elena.
— Tu sais, je peux toujours t'héberger, si tu réalises que tu ne t'entends pas avec Bonnie. J'ai un énorme... appartement.
Bonnie leva les yeux au ciel.
— Non, merci, je ne suis pas intéressée, répondit Elena en s'essuyant les yeux car son mascara avait coulé à cause de ses larmes.
— C'est parce que je ne t'ai pas encore sorti le grand jeu, répliqua-t-il.
— Quel grand jeu ?
Il la fixa intensément.
— ça va, vous ? demanda-t-il à Elena avec un regard plein de sous-entendus.
— Euh oui, ça va, répondit-elle, les sourcils froncés.
— Hé zut ! s'exclama Enzo en se levant brusquement pour aller jusqu'au bar chercher un muffin.
— Ne fais pas attention à lui, dit Bonnie à Elena. Est-ce que tu veux venir visiter l'appartement ?
— C'est d'accord... colocataire ! répondit-elle avec un sourire.
— C'est parti, colocataire, dit à son tour Bonnie en se forçant à prendre un air enthousiaste.
