Note de l'auteur:
Alors j'ai eu cette idée car en fait, dans la plupart des fics sur la run pacifiste, une fois à la surface, ils ont leur petite ville, les humains sont cent pour cent pro monstre... Quelques discrimininations mais c'est tout. Je me suis dit que c'était tout simplement pas possible. Alors sans pour autant les changer en esclave comme dans Slavefell (je sais pas si Slavetale existe) je vais pas non plus leur donner une surface de bisounours.
Chapitre 1: LA SURFACE
J'étais tranquillement en forêt, marchant, seule. Savourant avec extase les parfums boisés, le toucher des arbres, la mousse douce qui tapissait le sol... J'étais heureuse. En effet, simple jeune adulte du petit village sans nom au pied du Mont Ebott, j'adorais la lisière de forêt juste à côté de la montagne. J'entendis alors du bruit. Intriguée, je me dirigeais vers l'origine jusqu'à distinguer des voix:
-Nyeheheh! Le Grand Papyrus est heureux d'être à la surface!
-Pareil pour moi, frérot.
-SANS!!! Ce n'est pas le moment de dormir! Nous devons aller voir les humains pour devenirs leurs amis!
-Ahahahah!!!
Le dernier rire était celui d'une enfant. Partageant, sans en savoir la raison, la bonne humeur de ces personnes-là, je m'avançais pour arriver dans une clairière. Ce fut là que je vis... SIX MONSTRES! Deux chèvres bipèdes, dont un bouc avec une couronne, une poisson-femme, avec un cache-oeil, un dinosaure miniature avec une blouse de scientifique, deux frères squelettes... Et une enfant! Mon Dieu!! J'étouffais mon cri. Ils semblent pacifistes... Semblent. Je m'approchais, dans le but de sauver cette enfant lorsque j'entendis une voix derrière moi:
-Bonjour, humaine.
Cette voix me donna de la sueur froide. Il ou elle continua:
-Ne sais-tu pas... Comment saluer un nouvel ami? Tourne toi... Et prends ma main.
Je me retournais calmement et je vis le squelette le plus petit. Il portait un blouson, un pantacourt de sport et des pantoufles roses. Paniquée, je m'écrasais au sol en me rendant compte alors que jusqu'à présent, l'humaine semblait heureuse d'être avec eux. Et ce lascard-là ne semblait pas méchant. Il m'aida à me relever et j'entendis un bruit de flatulence. Ce fut-là qu'il dit:
-Eh eh... Le coup du coussin péteur... Ca marche toujours.
-Eh eh...
-Tu vois, tu as ri!
-Oh, Sans! Tu as trouvé un humain!
-Une, pour être précis.
-Mon nom, c'est... Arcande...
-Eh ben moi, c'est Sans. Ravi de te rencontrer, humaine.
Je me relevais et vis que tout les regards étaient posés sur moi. Euh... OK... Pas très rassurant mais étant l'étrangère dans leur groupe, je suppose que c'est normal. Tous se présentèrent. Papyrus, Undyne, Alphys, Toriel, Asgore et enfin l'humaine. Elle s'exclama, heureuse:
-Ma famille s'est présentée, à mon tour alors! Je suis Frisk!
-Eh eh... Ravie de te rencontrer, F... ATTENDEZ!!! Tu es Frisk, celui qui est tombé il y a une semaine?
-Euh... Oui, pourquoi?
-Ton grand frère était malade d'inquiétude! Franchement... Tu es allé à la montagne, c'est ça?!
-Oui... Pourquoi?
-Parce que c'était interdit! Bon, tu as sauvé ces monstres, je peux pas trop te blamer, mais quand même! Jean était fou de rage!
-Il... a été méchant avec toi?
-Hein?
-Tu sembles le connaître...
-Ah, je vois ce que tu veux dire. Non, c'est juste une relation de travail. Il a fait des recherches mais on en a conclut que tu étais dans la montagne. J'ai du l'empêcher d'y aller.
-C'est ton ami...
-Oui, enfin, pas vraiment. C'est juste qu'on s'entend pas trop mal. Allons-y, il voulait te voir...
-NON!
L'insistance avec laquelle Frisk refusa me confirma ce que je pensais en partie. J'attrapais de force le bras de Frisk et Sans marmonna:
-Que fais-tu...
-Deux secondes.
Je relevais la manche du pull pour voir des cicatrices trop anciennes pour dater de son séjour montagnard. Je fermais mes yeux puis marmonnais:
-Les monstres... Vous avez un endroit où aller?
-Non, pas vraiment... marmonna le Roi Asgore
-Je vais vous recueuillir... A vrai dire, peu d'humains seront aussi cléments que moi...
-Dis, ton nom... marmonna Frisk. Ce serait pas par hasard Arcande Umo?
-Euh... Ouais, pourquoi ça...?
-T'es donc la princesse!
-Euh... Oui, mais je contrôle pas les gens... marmonnais-je en souriant.
-La Princesse? demanda Toriel d'une voix douce.
-Oui, mais c'est qu'un titre... J'ai déménagé de la capitale pour ici. Je n'ai qu'un garde et beaucoup d'argent ici. Ah, j'oubliais... TROP de prétendants qui s'imaginent que je vais les épouser.
-Eh eh, j'ai connu ça... marmonna Asgore.
-Non mais merci! cria Toriel en le giflant.
Il y a anguille sous roche... Bref! J'emmenais les monstres chez moi, une demeure immense. Trop à mon goût. Je ne suis arrivée qu'il y a quelques jours et je me perds. Si bien que j'ai un propre plan sur moi. J'ouvris la porte en grand et marmonnait:
-Si... vous voulez bien, on va discuter de votre situation et de comment on va vous présenter aux humains...
On alla tous dans la salle à manger. Sur le chemin, je croisais mon garde qui écarquilla les yeux. Il s'exclama:
-Princesse, je...
-Euh... Gérard, je vous prierais de... Hum... Faire du thé pour nos invités.
-INVITES?! Ce sont des monstres!
-Oui et vous avez juré fidélité à moi-même. Allez. Faire. Du. Thé!
-Oui!
Il se rua vers la cuisine. Je nous conduisis donc dans la salle à manger qu'on aurait pu croire apte à faire un banquet: immense, avec une longue table, des fauteuils... Je souris puis m'assis à une chaise et invitais les monstres à faire de même. Je continuais:
-La réaction que je veux éviter est celle de Gérard.
-Nous comprenons... marmonna Asgore. Cependant, nous devons faire évacuer les autres.
-Je vois... Combien vous êtes, approximativement?
-Une centaine, je dirais?
-Je vois... Ecoutez, ce petit village ne peut pas tous vous contenir... Vous allez devoir vivre à travers le pays.
-Ce n'est pas un problème tant que les familles restent soudées. dit Sans en regardant Papyrus.
-Je ne peux pas le...
Soudainement, Sans eut un oeil bleu et une musique que seul moi pouvait entendre se mit à résonner (Mégalovania). Il me regarda puis marmonna:
-Mon frère et moi, on restera ensembles!
-Oui, d'accord!
-Dans tout les cas, reprit Asgore, nous devons trouver un logement rapidement pour les monstres.
-Tout à fait d'accord avec vous, Monsieur Dreemur. Hmm... Nous sommes une population peu importante par kilomètres carrés... En rassemblant plus de gens dans les villes, ce que nous pouvons faire, on peut facilement vous libérer de la place... J'ai entendu dire que les monstres mangent les humains. C'est...?
-Non, non, on ne mange que les... petits enfants!!! s'exclama Asgore face à Frisk qui riait sous les chatouilles.
-Hum! Non, on se nourrit de nourriture comme les humains... continua Toriel en jetant un regard noir au Roi.
-Je vois... Le problème de l'alimentation est donc réglé... Euh... Quant à vos modes de vie... Est-ce que vous avez besoin d'une température particulière...? Peut-être qu'à force d'être resté sous terre, vous êtes nocturnes pour certains...
-Oh! Non, aucun d'entre nous est nocturne quand à la température... Eh bien... Nous avons un bonhomme de neige parmis nous...
-On ne peut pas vraiment dire qu'il soit vivant, mais il a toujours rêvé de voyager...
-Ne vous inquiétez pas pour lui! Je l'ai emmené avec moi! s'exclama l'humaine
-Bien, gamine. Dans ce cas, problème est réglé. Bref... Quant à notre arrivée dans ce monde?
-Déjà, on va vous présenter vous... Vous semblez polis... Vos habits sont corrects... Euh... reste juste la date... Je pense que vu que je vais dire un discours pour mon arrivée demain soir... Je vais vous présenter en même temps.
-Hum!! s'exclama le guarde. Voici le thé, madame et... messieurs.
Il servit le thé pour tout le monde. Je pris une gorgée et alors qu'il quittait la salle, je remarquais qu'il portait son épée. Je dis:
-Hum! Gérard?
-Quoi...?
-Votre épée... Donnez la moi.
Il m'apporta son épée. Je continuais en faisant la liste de ses armes qu'il posa sur la table. A la fin, je dis:
-La seule arme que vous serez autorisé à pointer sur autrui sera une plume, est-ce clair?! Je refuse que vous fassiez du mal à quiconque de nos invités. Ce sont des réfugiés politiques.
-Politiques?
-Oui, en effet! Rappelez-vous que c'était nos ennemis qui occupaient cette région... Nous les avons éliminés alors maintenant que leur prisonniers le sont aussi, ce sont des réfugiés politiques.
-Votre père ne va pas apprécier...
-Je sais, mais j'en ai cure. Nous n'allons pas les laisser ainsi, tout de même!
-Hmm...
Sans regardait l'humaine. Hmm... Il doutait fortement qu'elle les aide de façon désintéressée... Ma foi, tant qu'elle les aide, il suppose qu'il n'a pas le choix. De plus, elle a accepté de laisser Frisk avec Toriel... Alors... Toriel, elle, était heureuse, semblait-il car selon cette princesse miracle, elle pourrait enseigner. Les autres, nous étions encouragés à réfléchir à ce qui nous plairait de faire dans cette nouvelle vie et en attendant nous serion pris en charge par l'état. Tout était si parfait dans sa bouche, tout était si mielleux qu'il n'y croyait pas. Au bout d'un moment, il dit:
-Et en échange quoi?
-Pardon?
-Et en échange de ton aide, quoi? Pourquoi tu nous aide?
-Parce que j'ai tout intérêt à! Autre le fait que vous êtes dans une situation inhumaine, ce qui ne semble pas te suffire pour que je vous aide...
-En effet, ça ne me suffit pas.
-Sans! s'exclama Toriel.
-Je comprends, Majesté. Si tu veux avoir face à toi la plus égoïste du monde, dis-toi que ça serait quand même un sacré boost pour moi. Je veux dire, vous allez devenir des citoyens, non? Alors je peux déjà m'assurer lorsque je serais sur le trône le soutien de toute votre population. Ensuite, cela évite une rébellion. Si nous vous accueillons à bras ouvert, vos dirigeants seront mal placés pour organiser une révolte. Puis je serais retenue comme la sauveuse des monstres avec Frisk. Mais Frisk est une enfant, elle ne pourra pas y faire grand chose. Moi, ça sera un sacré coup politique face aux nations étrangères. Cela te suffit pour l'esprit coincé que tu as, jeune squelette? Si tu veux encore me rabaisser, je peux encore dire que vous avoir hors de la montagne me permettra de la forer pour récolter les métaux précieux. Ou alors je peux aussi dire que...
-Cela me suffit, merci.
Je regardais le squelette. Je savais qu'il doutait de mes bonnes intentions, moi-même j'en douterais à sa place. Je parais trop paradisiaque, sans rien demander... La vérité, c'est que je ne le fais pas entièrement de façon désintéressée. Il y a eu la guerre, récemment et le pays est dépeuplé. Avec ces monstres, nous avons de la main d'oeuvre supplémentaire, ce qui est tout simplement magnifique. Si je suis ici, au pied du Mont Ebott, c'était aussi pour demander encore plus de nourriture, les champs brûlés ne pouvant plus servir. Et surtout, à la fin de la guerre, nous avons jetés toute notre technologie à la mer ou... au Mont Ebott. A vrai dire, nous sommes retournés au Moyen-Âge, sauf niveau hygiène et médecine. Ces monstres ont peut-être des capacités inconnues qui pourraient nous êtres utiles. Mais je ne suis pas le monstre que j'ai dépeins à ce squelette pour le faire taire. Loin de là. Cela se rapprocherait plus de mon père. Je dis d'une voix calme et assurée:
-Bien, maintenant... Je vais devoir vous loger cette nuit, eh eh! Euh... Vous aurez besoin de combien de chambres?
-Je dors avec Paps... Il a peur des endroits nouveaux.
-Nyeh! Je suis grand!
-Papyrus! Pas de discussions!
-Compris...
-Eh eh, OK... Pour les autres?
-Je vais dormir avec Alph... continua Undyne avec un sourire édenté
-O-Oh... Si c'est... ce qu'Undyne veux...
-Bien, quant à l'enfant et vos Majestés?
-Hmpf! s'exclama Toriel. JE dors avec MON enfant!
-Tori!!!! s'exclama le Roi, déçu.
-Vous savez, j'ai bien assez de chambres pour que vous trois dormiez seuls...
-Bien. céda Toriel. Frisk, choisis avec qui tu veux dormir.
Frisk regarda sa mère puis son père. Elle ne voulait pas qu'ils soient fâchés alors elle alla vers Arcande et la désigna en disant:
-Je veux dormir avec elle!
-HEIN?! criais-je. Euh, moi je n'ai pas de problèmes avec ça, mais tu devrais peut-être...
-Très bien. dit Toriel qui était satisfaite que ça ne soit pas avec Asgore mais déçue que cela soit moi. Asgore, tu vois, mieux vaut la laisser faire ses propres décisions.
-Mais, Tori...
-Je vais vous montrer vos chambres.
On se balada dans l'immense demeure et laissais deux par deux les monstres. Sauf devant la chambre de Sans et Papyrus où le petit squelette préféra continuer, voulant me parler. J'allais donc montrer à Frisk ma chambre qui hôcha de la tête et me demanda si elle pouvait aller jouer dehors. Je lui dis:
-Oui, mais demande quand même à Toriel...
-Oh, je suis habituée à explorer et je suis très bonne pour esquiver les attaques! Oncle Sans?
-Quoi, gamin?
-Tu peux me faire rebondir?
-Eh eh, d'accord. Tu veux faire un bond super long?
-Oui!!!
-Ok...
L'oeil bleu du squelette et il enroba de magie l'humaine qui marmonna:
-Mais je veux pas des sauts comme ça... Rends moi bleue!
-Euh... Gamin, sûr?
-Mais oui!!! Juste pour un saut!!!!
-OK, OK...
Il reposa l'enfant qui se mit à courir. Soudainement, un coeur bleu apparu devant elle. Et... une rangée d'os!! Non!!! J'allais réagir quand les rires de l'enfant retentirent et qu'elle fit un bond incroyable par-dessus les os. Elle retomba au sol en une roulade puis se retourna et tout en riant salua son ami qui lui fit un signe de tête. Elle quitta la pièce et je regardais le squelette en demandant:
-C'était quoi, ça?
-De la magie. Jamais entendu parler?
-Non... C'est... Il faut que j'apprenne à faire ce qu'elle vient de faire?
-Pourquoi? T'en en danger, princesse? Est-ce que tu risques, comme cet enfant, de passer à travers des dizaines de monstres qui veulent prendre ton âme et la donner au Roi?
-Non... Mais... Je dois pouvoir faire ce que cette enfant fait. Parce que je dois pouvoir me battre pour mon Royaume. Nous subissons constamment des attaques, sans pour autant répliquer de part notre faiblesse. Je veux me battre aux côtés de ceux qui meurent pour moi. Et jamais je n'ai vu un humain pouvoir faire cela.
-Je l'ai rendu bleu.
-Oui, rends moi bleu alors!
-Il est mort des dizaines pour pouvoir y arriver. As-tu la détermination pour revenir à la vie?
-Hein...?
-Non, comme je le pensais, tu n'es pas assez déterminée. Tu n'as jamais eu à voir un bouton 'RESET', n'est-ce pas?
-Je...
-C'est bien ce que je pensais. JAMAIS...
-Et alors?
-Et alors je risquerais de te tuer ou bien l'inverse. Je n'ai qu'un seul PV après tout.
-Je vois... Dans ce cas, de quoi voulais-tu me parler?
-Je voulais... t'informer.
Soudainement, les orbites noires, il me perfora d'un os bleu. J'écarquillais mes yeux. Il dit:
-Tu ne seras pas blessée tant que tu resteras immobile. Compris?
-Oui...
Il eut un sourire qui me donna la trouille. Il s'approcha et me souffla à l'oreille:
-Je sais que les autres te font confiance, mais je me souviens de l'humain qui est tombé avant que je lui apprennes les bonnes manières... Si tu tues un seul d'entre eux, je te tuerais, encore et encore, jusqu'à ce que ton nom soit lui-même effacé de l'existence... Je suis clair?
-Je ne comptais pas leur faire du mal.
-Ah bon?!
-Oui... C'est vrai. Si je suis venue, c'est officiellement pour demander plus de nourriture aux paysans... Si en réalité je suis venue... C'est pour explorer la montagne et sauver Frisk...
-Tu es un peu trop concernée par son sort... Pourquoi?
-C'est un enfant et pas n'importe lequel! C'était le frère d'un ancien résistant important. Mon père voulait s'assurer qu'il soit mort et moi, je voulais m'assurer qu'il ne le soit pas avant que mon père envoie des assassins! Frisk est un enfant, je suis sûre qu'il comprendra ce qu'il doit faire pour survivre.
-Et que doit-il faire?
-Me prêter allégence.
-Pourquoi à toi?
-Mon père est sur la fin de son règne. Il va mourir dans une semaine.
-Tu es bien précise sur la date...
-Normal, c'est ma mère qui va le tuer. Je serais reine dans une semaine.
-Tu sembles avoir beaucoup de temps libre.
-C'est normal aussi... Mon père est Roi des militaires.
-Pardon?
-Chaque métier a son Roi... Chacun a son importance. Je serais juste Reine de l'armée et l'armée n'est pas la chose la plus importante. Je devrais juste laisser mes hommes se gérer eux-même et faire des stratégies guerrières. Je suis plus une citoyenne qu'autre chose.
-Ah, je vois... Alors pourquoi parles-tu de ton père comme chef?
-Nous sommes sur son domaine! C'est lui le Roi de ce domaine... il décide de qui vit et qui meurt.
-Je comprends pas...
-Chaque Roi a un territoire... où sa parole fait loi. Il n'agit cependant pour les autres que dans le Conseil où là, avec les autres Rois et Reines, il dirige les opérations militaires pour l'Empereur. C'est plus un Seigneur tout compte fait...
-Je vois. Mais notre cas...
-Ne sera pas abordé au Conseil car il ne nous concerne que nous! OK?
-Je vois...
Il recula puis dit:
-Je garderais une orbite sur toi...
Et il marmonna, si bas que je crus m'être trompée alors qu'il se dirigeait vers Frisk:
-Maintenant où est ce maudit enfant?!
Il disparut aussi sec. HEIN?! Téléportation...? Je me mis à trembler et retombais. Je dois être forte... Je DOIS être forte! Je me dois d'être forte! J'entendis alors une voix:
-Tiens donc... Bon, je connais la suite. Voir ce squelette disparaître vous remplit de détermination.
-Hein...?
-Oh, salut, la nouvelle! Mon âme ne pouvait plus survivre avec Frisk... Tu comprends, elle est trop faible... Tu es la plus déterminée... Ta détermination va me maintenir en vie.
-Qui es-tu?!
Je levais les yeux pour voir une enfant similaire à Frisk. Elle avait les cheveux bruns, portait un pull à une rayure, un short, des bas et des chaussures. Mais ses yeux... et ce sourire... Elle dit:
-Je suis le démon qui vient quand on le nomme... Aussi nommé Chara. Ravie de faire ta connaissance, Arcande... Je sens qu'on va bien s'amuser, toutes les deux... Eh eh...
