Titre : J'aurais voulu
Auteur : Naura
Raiting : T pour cette partie
Pairing : Je fais toujours dans le Die/Kyo, normal c'est mon couple chouchou!
Disclamer : Comme Noël et ma fête son encore loin je ne crois pas pouvoir dire qu'ils m'appartiennent... TT Par contre Tomoyo est mon personnage.
Bon alors j'ai eut cette idée de fic il y a quelques minutes et comme avec la majorité de mes idées j'ai tout de suite su en détail tout ce qui allait se dire dans la fic et blablabla sauf le plus important ; le POURQUOI du comment et comment ça allait finir pour mes chouchous. Donc j'ai eut deux possibilités. Les deux étant alléchantes j'ai décidé de faire les deux. Les deux parties n'ont aucun rapport entre elles mais elles ont le même concept, le "J'aurais voulu".
Je préviens cette partie est un death-fic... Je crois bien avoir reçut un coup sur la tête si j'en écris un alors que je déteste se genre de fic... Mais bon il faut une première fois à tout!
Sur ce je vous laisse lire et j'espère que vous apprécierez!

J'aurais voulu

J'aurais voulu...
Aucunes phrases ne sont plus tristes et déprimantes à dire que celles commençant par ses trois mots. Il y a aussi celles commençant par "Et si", mais si on me demande mon avis je dirais qu'elle sont beaucoup moins pire.
Car alors que les "Et si" parlent de chose qui ne peuvent pas être changé que quoi l'on en dise, les "J'aurais voulu"...
Les "J'aurais voulu" rime bien trop souvent avec "J'aurais pu", ou devrais-je plutôt dire "J'aurais dû".
Malheureusement lorsqu'on commence à se dire ses phrases c'est qu'il est déjà trop tard pour changer les choses quoique l'on fasse.

Je t'ai rencontré il y a une dizaine d'années. C'est Kaoru qui nous avait présenté pour nous proposer de travailler ensemble pour un groupe. Depuis il ne se passe pas une journée où je n'ai pas bénis se jour.
Au moment où je t'ai vu, je n'ai eut qu'une seule envie découvrir qui était vraiment l'être mystérieux qui se tenait devant moi.
Au début je ne savais pas trop comment m'y prendre. Tu ne ressemblais à personne que j'ai déjà rencontré. Tu ne réagissais pas comme les autres à ce que je disais, à ce que je faisais, mais cela ne faisait que m'intriguer un peu plus encore. De toute manière qui ne le serait par toi?
Mais au fur à mesure j'ai commencé à te connaître, comme toi tu as commencé à me connaître. J'ai vu que la personnalité que tu montrais à tous ceux que tu rencontrais pour le première fois et que les autres prenaient pour un masque n'en était pas un. En quoi aurais-tu eut besoin d'un masque? Non c'était un bouclier. Certains diront que c'est sensiblement la même chose, mais c'est qu'ils n'en ont jamais eut besoin. Contrairement à moi. Mais l'avais-tu seulement remarqué que j'étais dans le même cas que toi? De toute manière ça n'a plus d'importance maintenant...
À cet instant je n'avais en tête qu'une seule idée. Voir qu'est-ce que ce bouclier dissimulait. Quelle partie de personnalité tu laissais encore cachée? Car même si c'était un bouclier c'était une partie de toi au même titre que ton sourire.
Mais en même temps j'hésitais. Car je savais que pour se faire moi aussi je devrais abaisser mon bouclier. Est-ce que cela en valait vraiment la peine? Ou bien en ressortirai-je encore plus blesser que je ne l'étais déjà?
C'est lorsque nous avons changé de bassiste que j'ai pris ma décision. C'est la venue de Toshiya qui m'a convaincu. Il était lui aussi un mystère, mais pas pour les mêmes raisons que toi. Lui il prenait la vie comment elle venait, a tout de suite essayer de lié des liens avec nous sans pour autant vouloir tout savoir de nous. Et pourtant... Il y avait quelque chose qui restait caché en lui. J'aurais alors pu décidé de découvrir son mystère, mais j'ai laissé se soin aux autres. Je ne voulais rien savoir de ce qui ne te concernais pas. Alors j'ai pris une décision que je n'avais encore jamais prise. J'ai abaissé légèrement mon bouclier devant toi, pour voir ce qui allait se passer et je n'ai pas été déçut.

En quelques semaines nous nous sommes rapprochés l'un de l'autre plus que nous ne l'avions fait en quelques années. Je suis devenu ton confident tout comme tu es devenu le mien. Il ne se passait pas une seule journée sans que nous nous voyions. Et jamais je n'ai été plus heureux.
J'avais voulu découvrir ton mystère. Mais je me suis vite aperçut que tu en recelais plus d'un. Je ne comprends pas les gens qui cherchent à découvrir les mystères du passé, de la nature, de l'univers. Ils y passent leur vie alors que juste à côté d'eux il y a une personne qui en détient une source inépuisable.
Cela aurait pu me décourager. Mais non l'effet fut tout autre. À chaque fois que je découvrais une de tes nouvelles facettes j'étais encore plus attiré par toi. Mêmes celles que tu aurais voulut laisser enfouit au plus profond de toi m'attirait comme un aimant. J'aurais pu passer ma vie à tes côtés pour tout savoir de toi.
Lorsque j'ai finalement réalisé cela j'ai commencé à me poser des questions. Si cela ne me dérangeait pas de rester à tes côtés est-ce que cela voulait dire que j'étais... tombé amoureux de toi?
Tout en continuant comme si de rien n'étais j'ai commencé à prendre du recul pour pouvoir pensé à tout cela.
C'était clair que j'éprouvais du désir pour toi. Combien de fois je m'étais surpris à laisser errer mon regard sur ton corps essayant de deviner chaque angle, chaque courbe se cachant sous tes vêtements? Trop souvent et même encore aujourd'hui il m'arrive de le faire régulièrement. Mais t'aimais-je vraiment? Je ne voulais pas gâcher une si belle amitié que pour du désir.
Ma mère ma souvent dit que lorsque l'on veut être sûr d'aimer quelqu'un il suffit de regarder une seule chose. Si la personne possède des défauts que d'habitude vous détestez chez les autres et que chez lui vous trouvez qu'ils ne sont que qualités et bien nul doute vous êtes amoureux.
J'ai alors passé des jours à scruter les moindres de tes mouvements, essayant de trouver le moindre défaut chez toi... Mais j'avais beau faire tout chez toi n'était que perfection...
Lorsque cette réalisation ma frapper je n'ai rien fait. Malgré tout ce que je pouvais ressentir pour toi, je ne connaissais rien de tes sentiments à mon égard. Et je préférais me contenter de ce que je possédais déjà. Quel fou aurait fait autrement?
Mais nous ne cessions de nous rapprochez, nous étions rendu inséparable. Nous utilisions l'autre comme oreiller, étions sans cesse dans la même chambre d'hôtel lorsqu'il fallait partager, faisions des blagues aux trois autres ensemble...
Alors je me suis pris à espérer. Et j'ai étudié chacun de tes faits et gestes lorsque tu te retrouvais avec moi. Essayant de voir si tu pouvais vraiment retourner mes sentiments ou si ce n'était qu'un autre tour de mon esprit...
Malheureusement je ne trouvais rien. Les semaines passaient et tous les gestes qui auraient pu dire quelques choses tu les faisais aussi bien envers les autres. Puis un jour j'ai vu ce que j'avais manqué et qui pourtant était si simple à voir...
Ton sourire.
Le merveilleux sourire qui ornait tes magnifiques lèvres à chaque fois que tu m'apercevais. Il atteignait tes yeux, les faisant briller de milles étoiles et j'aurais pu me perdre dans la contemplation de ton visage si je n'aurais pas paru si idiot. Bien sûr tu faisais de brillant sourire aux autres aussi, mais celui que tu me faisais était spécial... Unique.
Mais je ne voulais pas arriver comme ça un jour et tout te dire alors j'ai simplement continué à te découvrir, à me rapprocher de toi. Voyant que tout allait pour le mieux j'ai commencé à prévoir une soirée où je te dirais tout. Mais il c'est passé quelque chose d'imprévu...

Tu l'as rencontré tout à fait par hasard un jour dans un café et vous avez commencé à discuter et, d'après ce que tu m'as dit, vous vous êtes tout de suite entendu. Elle était fan du groupe, mais ne se comportait pas comme les trop nombreuses groupies. Elle avait voulut discuter avec toi de choses que l'on discute avec n'importe qui.
Tu as commencé à la voir de plus en plus souvent et puis ce qui devait arriver arriva.
Vous avez finalement sortie ensemble pour de bon. J'étais jaloux mais je ne lui en voulais pas. Elle était charmante et tu semblais si heureux avec elle. Elle n'essayait même pas de t'empêcher de me voir, n'essayait même pas de se mêler à nous. Bien sûr tu voulais qu'elle nous connaisse donc tu nous as présenté et je n'ai pu que la trouver encore plus charmante.
Ce n'était pas une beauté fatale, mais elle était belle. Grande, sans l'être trop, de belles formes, un sourire heureux et sincère plaqué sur les lèvres, de grand yeux bruns rieurs, de long cheveux bruns aux multiples reflets qui semblaient si soyeux, une voix douce et apaisante...
Si je n'avais pas déjà aimé quelqu'un, il n'y a aucun doute que je serais immédiatement tombé amoureux d'elle.

Entre vous c'était sérieux, ce l'est encore. Je vois toute la tendresse que tu ressens pour elle lorsque tu en parles. J'aurais pu lui en vouloir de t'avoir arracher à moi, mais non. Tu étais plus heureux que tu ne l'avais jamais été, tu avais abaissé ton bouclier, tu vivais enfin comme tu aurais toujours dû vivre, comment lui en vouloir?
Tu me souris encore comme tu le faisais, mais je vois maintenant que c'est simplement car j'étais un peu plus spécial pour toi que les autres, sans pour autant être celui que tu aimes.
Ça ne me dérange pas, ne me dérange plus.

J'aurais voulu te dire cela en face, j'aurais voulu ne pas à avoir à te l'écrire.
J'aurais voulu oser te demander de sortir avec la première fois que mes yeux se sont posés sur toi.
J'aurais voulu abaisser plus vite mon bouclier. J'aurais voulu que tu me fasses confiance pour abaisser le tien plus vite.
J'aurais voulu ne pas hésiter sur ce que je ressentais pour toi.
J'aurais voulu ne pas douter sur ce que tu ressentais pour moi.
J'aurais voulu te dire ce que je ressentais pour toi bien avant. J'aurais voulu te le dire lorsque j'avais encore une chance de t'avoir pour moi, même si je ne fais que rêver.
J'aurais voulu te crier ses mots que renferment mon coeur. J'aurais voulu les crier sur tous les toits pour que le monde entier sache.

Mais il est trop tard... Je ne te les dirais jamais. Malgré que je te sache heureux avec elle, Tomoyo, je ne peux empêcher mon coeur de souffrir. Cette douleur devient insoutenable et jamais ne s'atténuera.

C'est pour cette raison que je t'ai écrit, pour te faire comprendre pourquoi j'ai fait ce que j'ai fait.

J'aurais voulu te dire que je t'aimais de toute mon âme, Tooru Niimura.

Daisuke Andou

-Kyo ça va?
Toshiya c'était tourné vers le blond, assis sur le siège arrière avec Shinya, devant son silence anormal. Ce dernier semblait aussi perdu que lui. Il avait simplement vu Kyo prendre un feuille parmi celle qui utilisait pour écrire ses paroles et pensait qu'il voulait vérifier quelque chose, mais il semblait complètement figer depuis, si ce n'est que pour ses yeux qui bougeait sans cesse pour lire.
Lorsqu'il vit des larmes se former au coin des yeux du petit chanteur, il commença à paniquer. Mais qu'est-ce qui se passait?
Ça ne pouvait pas être des paroles qu'il avait lui-même écrit qui le mettait dans cet état. Pas après la soirée qu'ils venaient de passer tous ensemble, en oubliant le guitariste roux qui avait préférer rentrer chez lui.
Kaoru avait profité d'un feu rouge pour se tourner lui aussi vers Kyo. L'air horrifier qu'il avait sur le visage lorsqu'il leva les yeux vers lui, lui donna un horrible pressentiment.
-Kaoru... Va chez Die, maintenant!
Le guitariste l'écouta malgré son inquiétude, laissant soin à ses deux amants de s'occuper du blond.
Malgré tout, les efforts de Toshiya et Shinya pour faire parler le chanteur restèrent vain, le blond ne faisait que répéter "s'il vous plaît, s'il vous plaît" sans cesse, tel une prière.
Heureusement qu'ils n'étaient pas trop loin de l'appartement du guitariste et à peine Kaoru avec stationner la voiture que le petit blond était sortit et courait vers l'immeuble de Die.
Arrivé devant la porte de son ami Kyo sortit précipitamment son porte-clé ayant depuis longtemps un double de celle de l'appartement de Die.
Il ne prit même pas la peine de cogner, de s'annoncer, d'enlever ses souliers ou quelque autre futilité et courut vers la chambre, ouvrant la porte violemment.
Il était là étendu paisiblement sur le lit, ses cheveux tel une auréole rouge autour de sa tête. Un triste sourire serein sur les lèvres. Jamais il ne lui avait sembler aussi beau mais un seul détail gâchait se tableau magnifique qui se présentait devant lui. La poitrine de Die ne se soulevait pas paisiblement au rythme de sa respiration...
Il lâcha la lettre qu'il n'avait pas eut conscience de garder dans ses mains et se précipita vers son ami, le secouant pour le réveiller.
Il ne pouvait pas être vraiment... mort! Non il ne lui permettait pas! Il n'avait pas le droit de l'abandonner!
Il s'écroula sur le lit à ses côtés pleurant à chaudes larmes et eux à peine conscience de l'entrée de trois autres. Toshiya accourut aussitôt pour le prendre dans ses bras et le bercer alors que Kaoru se saisissait du téléphone même s'il se doutait que c'était trop tard. Shinya fut le seul à voir la lettre que le petit chanteur avait lâché et qui traînait pas terre. Il la lut rapidement et ne put empêcher les larmes de couler. Comment avait-il fait pour ne pas s'en apercevoir? Pourquoi avait-il fallut qu'il soit aveugle à tout ce qui en dehors de son bonheur avec Toshiya et Kaoru?


Overdose de somnifère.
Die avait simplement vidé la bouteille de pilule semblable à celle que les autres membres avaient chez eux au cas où l'insomnie les surprendrait une nuit ou une autre.
Même s'ils étaient arrivés plus tôt il n'y aurait certainement rien eut à faire. Pourtant ça n'empêchait pas les regrets.
Kyo était le plus affecté ne cessant de répéter que si seulement... Mais Kaoru l'avait arrêter en lui disant que comme le guitariste l'avait écrit les "Et si" ne pouvait pas être changé. Ce qu'il ne savait pas c'est que le chanteur formulait en silence des "J'aurais voulu" qui eux, aurait pu changer bien des choses.
Tomoyo semblait être la seule à le remarquer. Quoi de plus normale vu qu'elle était presque aussi proche de lui qu'il l'avait été avec Die.
Ils avaient pensés s'aimer tout les deux mais Tomoyo avait bien vite remarqué que son petit chanteur en aimait un autre. Elle ne s'en était pas offenser, c'était contenter de lui ouvrir les yeux. Et puis ne disait-on pas un de perdu, dix de retrouver?
La raison pour laquelle elle n'était pas partie de chez le chanteur était simple. Elle attendait de se trouver un appartement. Et puis elle était avant tout une bonne amie de Kyo donc elle ne voyait pas pourquoi elle aurait arrêter ses gestes d'affection.
Pourtant elle regrettait de ne pas avoir plus pousser Kyo à aller voir le roux. Ou d'être aller lui parler elle-même. Ça aurait pu empêcher bien des choses.

Ils se relayaient chacun leur tour pour surveiller Kyo, jusqu'à ce qu'il pique une crise et les mettent tous à la porte.
Ne pouvaient-ils pas comprendre qu'il n'avait plus rien pour lui sur cette terre? Que Die était parti en amenant son coeur avec lui?

J'aurais voulu plein de choses moi aussi Die... Mais celle que j'aurais le plus voulu c'est de ne pas être si idiot.
De fines larmes coulaient le long de ses joues. Il avait l'impression qu'il ne faisait que pleurer depuis ses derniers jours. Il se demanda comment il faisait pour avoir encore des larmes à verser après tout ce temps.
Mais cette pensée fut vite chassée par les remords et la douleur qui s'était logé là où avant reposait son coeur.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi...
Il se dirigea vers la salle de bain et fut dégoutté par son propre reflet. Pourtant au cours des années passé près du roux il avait commencé à s'apprécier un peu. Mais maintenant il n'avait qu'un goût de bile qui lui remontait la gorge lorsqu'il voyait le miroir renvoyer son image.
Pourquoi je suis encore vivant?
De rage et de dégoût il donna un violent coup de poing dans le miroir le brisant en morceaux. Ses jointures étaient rouges et de fins morceaux de verre s'y étaient logés, mais il ne ressentait plus rien.
Rien sauf la douleur dans sa poitrine et les larmes coulant le long de ses joues. Il se laissa glisser par terre, le corps maintenant secouer de sanglots. Ses yeux embuer par les larmes tombèrent sur un morceaux de vitre tomber par terre. Il le saisit fasciner par son éclat. Il regarda le bord tranchant le testant sur l'un de ses doigts. Une petite goutte de sans sortit de la blessure et il sourit un moment. C'était une belle couleur. Elle lui rappelait un peu celle des cheveux de Die.
J'aurais voulu te dire que c'était fini entre moi et elle. J'aurais dû te le dire! J'aurais dû te dire tout ce qui me pesais sur le coeur depuis toutes ses années et que j'avais trop peur de reconnaître.
Il approcha le bout de vitre sur l'un de ses poignets coupant avec une joie morbide la chair. Il ne ressentait plus rien. La douleur qu'il ressentait le coupait à tout. Il regarda le sang couler avec fascination. C'était un spectacle magnifique. Il se sentit soudain très las et fatigué. Pourquoi ne fermait-il pas les yeux alors?
À cause des cauchemars qu'il ferait s'il s'endormait? Non, il n'avait pas l'impression qu'il ferait de mauvais rêves.
Il entendit à peine le cri que poussa Tomoyo en entrant dans la salle de bain et le voyant ainsi le visage baigner par ses larmes et son corps dans son sang.
Elle le saisit dans ses bras, mais il était trop tard.
Tomoyo le regarda lui sourire, le même sourire qui avait été sur les lèvres de Die et les larmes lui vint aux yeux.
-J'aurais voulu lui dire...


Dire que cette histoire avait secoué tout le monde était un euphémisme.
Tomoyo était celle qui était maintenant celle qui était inconsolable. Kaoru l'avait forcer à venir habiter avec eux pour ne pas qu'un autre drame ne se produise. Ils avaient passé quelques jours à pleurer et à se réconforter et finalement l'optimisme naturel de Tomoyo était revenu. Elle était toujours triste, mais avait compris qu'elle n'aurait rien pu faire.
Ils n'étaient sortit que pour assister au double enterrement.
Toshiya et Shinya pleuraient sans gêne dans les bras l'un de l'autre et Kaoru se tenait derrière, entourant leurs épaules de ses bras comme pour les protéger. Tomoyo se tenait juste à côté d'eux, versant des larmes silencieuses.
Lorsque les cercueils furent mit en terre côte à côte, une idée de la jeune femme pour les réunir au moins dans la mort, Shinya se déprit de l'étreinte de Toshiya et attira Tomoyo à eux. Elle se laissa enfin aller et sanglota un long moment.


Il avait froid, il faisait noir.
Peut-être que malgré ce qu'il avait pensé il faisait un cauchemar.
Mais une douce caresse sur son visage lui démontra qu'il était réveillé. Il réaliser que s'il faisait noir c'était car il avait les fermer.
Ouvrant doucement les paupières il vit le visage d'un ange au-dessus de lui. Un ange aux cheveux rouges et au sourire magnifique.
Il se redressa. Ça ne pouvait être vrai IL était mort!
Die se pencha vers lui, l'embrasant avec une douceur et une tendresse qu'il ne pensait pas possible.
Il se recula, un haussant un sourcil interrogateur devant le manque de réaction de sa part. Il le détailla et remarqua en rougissant qu'il était nu. Et remarqua aussi qu'il ne s'était pas trompé lorsqu'il avait pensé avoir vu un ange.
-Je rêve, n'est-ce pas?
Les larmes lui montèrent aux yeux. Il allait encore se réveiller seul, avec la mort du roux sur la conscience.
Le léger rire de Die le ramena au présent et il fut surprit de le voir secouer la tête.
-Non, tu ne rêves pas... Mon ange...
Il écarquilla les yeux et remarqua pour la première fois qu'il était nu lui aussi et qu'il sentait quelque chose dans son dos qui n'était pas là habituellement. Il tourna la tête pour voir de belles ailes blanches et les toucha dans un état second comme pour se prouver qu'il ne rêvait pas.
-Mais... mais...
-J'ai eut la même réaction que toi.
Il regarda de nouveau Die et un sourire orna enfin ses lèvres. L'ange répondit à son sourire et le prit dans ses bras.
-Tu ne sais pas comment j'aime se sourire.
-Et toi tu ne sais pas comment je t'aime...
Le roux le repoussa doucement et embrassa chastement ses lèvres.
-Oui je le sais puisque je t'aime autant.
Kyo sourit et reprit les lèvres de Die dans un baiser fiévreux.

Fin

Je ne vais vraiment pas bien pour écrire des choses comme ça moi...
C'était mon premier death-fic et certainement mon dernier. Vu que j'ai pleuré en l'écrivant je ne veux pas retenter l'expérience.
Malgré tout c'est une sorte de Happy end. Je ne pouvais pas faire autrement que les faire se retrouver par delà la mort. C'est contre ma morale personnelle d'être trop méchante.
Sinon la deuxième partie de "J'aurais voulu" sera là bientôt... Enfin je crois... Dans une semaine minimum... Et cette partie ne sera pas la suite de celle-ci (difficile de faire la suite d'un death-fic lorsque le mamour de celui qui est mort l'a déjà rejoint) et n'aura aucun rapport avec celle-ci appart le concept et peut-être Tomoyo que je vais peut-être faire revenir.
Sinon j'aimerais avoir vos commentaires!
Et pour celles et ceux (y'en a des ceux?) qui attendent après l'épilogue de My love that doesn't reach you... En se moment je bloque donc je ne sais pas quand il sera là.

Biz!
Naura