Whiskey

Warning : M

Disclaimer : K et ses personnages appartiennent à GoRa et aux studios GoHands.

Bêta Reader : En recherche –si qqun veut bien se dévouer ?

Résumé : L'alcool nous fait souvent faire des choses qu'on n'aurait jamais osé faire en tant normal. Alors si en plus vous le couplez à un jeu stupide, ça peut vite dérapé. Ces deux-là s'en rappelleront longtemps –ou pas en fait…

Informations : Ok, alors niveau bizarrerie j'pense qu'on peut pas faire mieux. L'idée étant venu d'une discussion avec des potes –qui se reconnaîtront– portant sur la possibilité ou non d'un Yata en seme… Bon il a fallut que j'bosse pour trouver un contexte, mais c'est fait ! Et j'espère quand même que ça vous plaira ! Bonne lecture !


C'était un jeu stupide, et quel était l'abrutit qui l'avait inventé d'abord ? Non mais il fallait vraiment être con et avoir du temps à perdre pour avoir osé inventer le jeu de la bouteille… Si, si, vous savez ce jeu stupide où vous faites tourné la bouteille et que vous devez embrasser la personne sur laquelle elle s'arrête. En tant normal c'était un bon moyen d'emballer les filles…en tant normal.

Sauf que voilà, il était une majorité de mecs ! Et les quelques filles qu'ils avaient réussit à rameuter étaient déjà écroulé ou en train de vomir tripes et boyaux aux toilettes à cause de l'alcool. Ils se retrouvaient donc tous là, au milieu d'Homra à regarder tourner une bouteille et à s'embrasser entre mecs. Le tout en se marrant comme des

Et heu, quelqu'un pouvait-il leur rappeler pourquoi depuis le début de la soirée ils enchaînaient les boissons alcoolisées ? …Non ? En fait tous semblaient avoir totalement oublié pourquoi ils faisaient la fête à la base. Sauf peut-être leur King, qui semblait le plus sobre de tous –et qui avait avec raison décliné le jeu pour sa clope chérie. Et puis il connaissait déjà ce genre de jeu –fallait pas croire, il était aussi passé par la case du jeu de la bouteille. Enfin, c'était sans doute encore une connerie d'anniversaire ou un truc dans le genre.

Dans tous les cas lui avait finit par s'écrouler par terre. Il arrivait plus à bouger le moindre doigt et ses paupières se faisaient de plus en plus lourde. Il reconnu néanmoins la silhouette de son meilleur ami au-dessus de lui. Combien de fois l'avait-il embrassé ce soir ? Il ne s'en rappelait plus, mais il savait en tout cas qu'il avait aimé ça et qu'il avait de recommencer, mais aussi d'aller plus loin, d'en découvrir plus…

-Oy, Shōhei ? l'appela ce dernier.

-Hm, fut la simple réponse qu'il lui donna.

-T'peux pas rester ici, lui dit-il.

-Hm, réitéra-t-il.

-Oy, Shōhei ? entendit-il à nouveau.

-Va le coucher en haut, retenti la voix de leur King pas loin.

Shōhei tourna vaguement des yeux fatigués vers l'ombre de son Roi qui semblait sortir prendre l'air. Puis une poigne l'attrapa et le souleva du sol pour le poser contre un corps chaud, ce qui le fit soupirer d'aise. Il passa alors ses bras autour des épaules qu'il sentait, tandis qu'on le faisait reculer en le portant à moitié. Autant dire qu'il ne facilitait pas la tâche à son ami et qu'il se laissait plus traîner qu'autre chose.

-Bordel, tu pourrais m'aider un peu Shōhei !

-Hm, fut l'éternelle réponse qu'il reçut.

Un grognement et il sentait qu'il attaquait les escaliers. Il resserra donc son étreinte pour pas tomber, et enfoui sa tête dans le cou de son porteur. Il s'amusa alors à déposer quelques baisers humides dans le cou de ce dernier, qui faillit d'ailleurs le lâcher sous le coup de la surprise. Mais s'il arrêta le temps de reprendre sa respiration, il ne laissa rien paraître et reprit sa laborieuse monté.

Et pendant que Shōhei continuait à humidifier son cou, Bandō ouvrit simplement la porte de la chambre pour emmener son ami sur le lit. Sauf que s'il avait eut pour intention de le laisser là en plan et de repartir, il en était tout autre dans l'esprit du blond. Lui et San-chan seul dans une chambre…ça ne pouvait dire qu'une chose ! Aussi entraîna-t-il son ami d'enfance avec lui sur le lit, se séparant de son cou pour venir l'embrasser –encore une fois.

Bandō lutta et se recula pour plaquer la tête blonde sur le matelas et tenter de s'en aller avant que cette histoire ne dégénère. Mais c'était sans compter sur les mains de Shōhei qui tentait de le retenir et de le faire de nouveau tomber sur lui.

-Shōhei, arrête ça ! lui cria-t-il dessus.

-J'ai envie d'toi San-chan, répliqua simplement ce dernier.

Autant dire que le dit "San-chan" se crispa et se tendit. Comment cet abrutit pouvait lui sortir ça aussi naturellement ?

-T'es bourré ! tant de le raison le brun.

Bourré et sacrément fort quand il le voulait le bougre ! Parce qu'il réussit à lui faire perdre son équilibre, et Bandō se retrouva donc de nouveau sur le corps du blond, enfermé dans ses bras. Mais si encore ce dernier c'était arrêté là, sauf que non, il l'avait retourné pour se mettre à califourchon sur lui. Et non content de ça, il recommençait à l'embrasser, passant déjà ses mains sous ses vêtements pour aller caresser sa peau.

Plus le temps passait, moins le brun avait envie de résisté, surtout que le désir commençait à irriguer son corps, et plus particulièrement une certaine partie de son anatomie. Un gémissement le prit d'ailleurs lorsque son blond décida d'y poser sa main et de lentement le caresser à cet endroit précis. Toutes ses résolutions sautèrent alors et il se décida à agir. D'un coup de bassin il retourna son futur amant et l'embrassa à son tour, commençant au déshabiller de sa veste et de son-t-shirt pour venir embrasser et lécher sa peau.

Shōhei gémit et se cambra, attrapant les épaules de San-chan, se laissant totalement dominé par lui, ouvrant automatiquement les jambes pour avoir plus de contact avec son ami. Ce même ami qui commençait à descendre se s lèvres sur son ventre tout en déboutonnant son pantalon. Ce même ami qui s'arrêta lorsqu'il sentit la pression sur ses épaules se relâcher, jusqu'à disparaître.

Bandō releva alors la tête pour voir…son ami complètement endormit… Ok…What the fuck, bordel ? D'où cet abrutit l'excitait comme un malade pour ensuite s'endormir en plein milieu de leur ébats ? Et il allait faire comment maintenant pour son petit problème au Sud hein ? Il sentait qu'un petit détour par les toilettes allait s'imposer… Putain, s'il se retenait pas il le tuerait sur le champ !

Soupirant, Saburōta se redressa et installa un peu mieux son ami sur le lit, lui enlevant quand même son pantalon pour le glisser sous la couverture. Il serait plus à l'aise ainsi. Puis il se leva dans un soupir et sortit de la pièce. Au final c'était peut-être pas plus mal que ça se finisse comme ça. Mais bon, ça n'empêchait pas qu'il allait quand même devoir s'arrêter aux toilettes…

La soirée avait suivit son cours et nombre de membres d'Homra étaient lamentablement échoués dans le bar. D'autres avaient réussit par on ne sait quel miracle à rejoindre les canapés et les fauteuils, ou encore les tables pour y dormir. Les moins bourrés et les plus suicidaires étaient rentrés chez eux. Est-ce qu'il étaient bien arrivés ? Seul l'avenir nous le dira ça…

Yata de son côté avait un peu auparavant docilement suivit son Roi jusqu'à la chambre, ou plutôt il s'était accroché à ce dernier qui lui avait proposé de dormir dans la chambre plutôt que sur le comptoir –seul endroit encore disponible dans tout le bar, hormis les cuisines. Il c'était donc couché à son tour dans le lit, tandis que Mikoto s'affalait sur le canapé, comme à son habitude.

Bon certes, il avait entrevue une forme déjà roulé en boule sous la couette, mais c'est pas ça qui allait le gêné, du moins tant que c'était pas une fille il s'en foutait. Et puis il était trop bourré pour y faire attention au fait, donc la gêne viendrait plutôt au réveil. Puis à la guerre comme à la guerre merde ! Qu'on le laisse dormir tranquille pour le moment c'était tout ce qu'il demandait !

Aussi après avoir enlevé son t-shirt et son pantalon, qu'il laissa traîner sur le sol, il se glissa à son tour sous la couverture, bien au chaud. Il s'endormit assez rapidement d'ailleurs, presque juste après avoir posé sa tête sur l'oreiller faut dire que l'alcool qui coulait dans son sang n'était pas étranger à sa fatigue aussi. Mais il avait aussi l'avantage de lui faire oublier, qu'étant dans un petit lit, il était obligé de presque se coller contre la personne à côté de lui pour pas tomber.

Lorsqu'il de son coté, le premier occupant du lit sentit le matelas s'affaisser derrière lui et une chaleur apparaître dans son dos, il se retourna instinctivement pour venir se coller contre elle. Quel ne fut pas son bonheur de sentir un bras passer autour de ses épaules. Un soupir d'aise lui échappa et il se cala un peu plus contre la personne, passant à son tour un bras autour de sa taille. Et en fait ce fut un peu après que les choses dérapèrent…

Lorsque le rêve rattrape la réalité, et que les hormones commencent à s'en mêler, les choses peuvent très vite partir de travers. Et c'était présentement ce qu'il était en train de se passer. Ça n'avait d'abord été que des soupirs et quelques gémissements, ainsi quelques caresses distribuées par-ci par-là. Puis ça avait dégénéré, complètement.

C'était d'abord, Shōhei qui avait entrouvert les yeux, encore endormit, à la frontière entre le sommeil et la réalité. Et il était diablement excité par le rêve qu'il était en train de faire. Aussi lorsqu'il entrevit une peau pale devant ses yeux, il ne put s'empêcher d'y poser ses lèvres, se resserrant contre le corps qu'il sentait contre lui. Il accentua aussi ses caresses sur la taille qu'il tenait, remontant vers le torse musclé où il commençait à laisser traîner sa langue.

Puis ce fut au tour de Yatagarasu de commencer à s'éveiller sous les sensations de son corps. Papillonnant des yeux, soupirant, il passa sa main dans les cheveux de son amant. Qu'est-ce qu'il lui faisait l'autre là ? Ça lui avait pas déjà suffit une fois ? Il fallait qu'il remette ça ? Ah que non, il avait déjà les reins en feu ! Et il allait lui faire comprendre cette fois quel effet ça faisait !

Tirant sur les cheveux qu'il avait entre les mains, Yata l'obligea à relever la tête pour venir l'embrasser avec une certaine brutalité. Il faut dire que les caresses sur son corps avaient plutôt bien réveillé une partie de son corps qui ne demandait qu'à être satisfaite. Les caresses s'accentuèrent alors entre les deux corps, de même que les soupirs, puis les premiers gémissements firent leur apparition.

Shōhei se fit alors renverser par son ami, se faisant encore une fois dominer. Néanmoins, il ouvrit instinctivement les jambes, permettant donc à son amant de se glisser entre elle. Et il tilta vaguement sur le fait que le corps qui le surplombait était plus petit que dans ses souvenirs, mais la rencontre de leur deux désirs effaça tout ses doutes. Un déclic se fit aussi dans la tête de Yata, alors qu'il trouvait que son amant cédait plutôt facilement à ses avances, mais le plaisir qui découlait de cette rencontre le fit simplement gémir.

Alors ils continuèrent simplement à s'embrasser, se caresser avec urgence et maladresse, mais excitant un peu plus leur corps, faisant monter la température de la pièce –à moins que ça soit juste la présence du Red King dans la même pièce qu'aucun des deux n'avait encore calculé. Les mains se faisaient de en plus audacieuses, glissant désormais sous les boxers, qui ne tardèrent à rejoindre le sol, laissant libre cours à leur désir respectif de se toucher, les faisant gémir.

Un coup de bassin de la part de son amant fit comprendre à Yata qu'il était temps de passer aux choses sérieuses. Il glissa alors ses doigts entre les lèvres de son partenaire, qui se mit à les sucer avec avidité, les humidifiant pour la suite. Puis il les retira pour les diriger plus bas et taquiner un instant l'entrée de son intimité, le faisait gémir d'impatience. Enfin, il pénétra un premier doigt, qu'il fit immédiatement bouger pour détendre les muscles en place.

Il prit son temps, faisant monter encore d'un cran l'excitation entre eux. La douleur avait été là aussi –ce n'était jamais un moment très agréable à passé–, mais il l'avait détendu par des baisers et des caresses sur son sexe érigé, lui faisant oublier l'inconfort de sa situation. Et finalement son amant était prêt à le recevoir, il l'appelait même par quelques petits gémissements aucun d'eux ne pouvait attendre plus longtemps.

Humidifiant rapidement son membre avec sa salive, Yata se positionna enfin, écartant un peu plus les hanches de son amant, guidant son sexe jusqu'à l'entrée tant convoité. Puis doucement, il commença à le pénétrer, étouffant un premier râle de douleur en l'embrassant, au moins le temps que le gland passe. Après quoi il s'arrêta, laissant le temps à son partenaire de souffler, parce que sans lubrifiant, il savait que c'était une étape difficile.

De nouveau il prit son temps, avançant centimètre par centimètre, continuant à l'embrasser et le caresser pour le détendre, lui faire oublier un maximum la douleur. Jusqu'à ce qu'il soit enfin entièrement en lui, et il se stoppa à nouveau, attendant un signal de la part de son amant, continuant toujours à le caresser et l'embrasser pour refaire monter son excitation et son plaisir.

Une fois une grande partie de la douleur passée –les caresses de son ami aidant–, il put sentir le plaisir refaire surface dans son corps. D'un baiser, il donna alors son assentiment, mais ne put retenir un râle de douleur lors du premier coup de rein. Ça n'avait été rien pourtant, un simple petit mouvement, mais il avait eut l'impression qu'on le déchirait à moitié de l'intérieur.

Puis un autre suivit, forçant un peu le passage, et il se força à se détendre un maximum, s'agrippant à ses épaules, enfonçant ses ongles dans sa peau. Mais savoir que c'était lui qui lui faisait tout ça, lui qui le prenait, lui qui l'emmènerait au septième ciel, ça l'aida. Et plus le temps passait, mieux ça allait, moins il sentait la douleur, le plaisir reprenant droit dans son corps.

Et la danse des corps s'accéléra, alors qu'il ne résonnait plus que des gémissements de plaisir, à moitié étouffés par leurs baisers passionnés, rendu maladroits par leurs mouvements brutaux. Le cri de plaisir pourtant, ils ne parvinrent pas à le cacher, et Shōhei se mordit la main pour éviter de trop laisser aller sa voix. Parce que son amant venait frapper encore et encore ce point, juste là, qui le faisait hurler de plaisir et qui l'approchait de l'explosion finale.

Il ne fallut au final que quelques mouvements de plus, pour que tout deux viennent dans un râle, à la limite du cri. Ne restait plus que leur respiration haletante qui résonnait dans la pièce. Puis Yata se retira, s'écroulant à côté de son amant. Et Shōhei gémit un peu, sentant la semence glisser le long de ses cuisses. Mais trop faible pour faire quoique ce soit d'autre que se coller contre le corps chaud de son ami, il essuya vaguement son ventre, avant de se tourner sur le côté et de se lover dans les bars qui virent l'enserrer. Soupirant d'aise et de satisfaction, toux deux purent retourner dans les bras de Morphée, vidanger ce qu'il leur restait d'alcool dans le sang.

[…]

Un cri, deux cris, puis deux "Boum" simultanés.

Accrochant le drap, Yata se releva en quatrième vitesse pour reculer, tout en s'enroulant dans le drap. Sauf que bien sûr, il se prit les pieds dedans, et se vautra une seconde fois par terre. Shōhei eut exactement le même réflexe, mais chopa plutôt la couverture et se colla contre le mur, restant donc debout. Et les deux rouges se retrouvèrent à se fixer bêtement, tentant de se rappeler ce qu'il c'était passé hier soir et pourquoi diable il étaient à poils dans le même lit à se serrer l'un contre l'autre !

Yata fut le premier à réagir et pointa du doigt son camarade.

-Tu…tu…tu…, commença-t-il sans trop savoir ce qu'il devait dire : l'engueuler ou hurler à nouveau ?

-Non, toi…tu, reprit Shōhei, sans trop savoir comme réagir.

-Oy, z'allez pas faire une histoire parce que vous avez couché ensemble ? intervint une voix.

Et quelle voix… Les deux protagonistes devinrent livides alors qu'ils tournaient la tête vers le canapé. Royalement assit, en train d'allumer une clope, Mikoto leur jeta un regard blasé. Le temps sembla se stopper l'espace d'un moment, avant qu'une sensation de mourir sur place ne prenne les deux plus jeunes.

Ils avaient…avec leur Roi…dans la même pièce ?

Si à ce moment ils avaient put se glisser dans un trou de souris ou disparaître à volonté, ils l'auraient fait sans hésiter. Yata finit par virer au rouge pivoine, mais le genre de rouge qui vous concurrence un feu de circulation. Puis il finit par réagir et se précipita pour récupérer ses affaires et prendre la fuite dans une autre pièce. Shōhei quant à lui, resta blanc comme un linge, limite à vous concurrencer un fantôme. Et il se laissa lentement glisser le long du mur, avant de disparaître sous la couverture dans un gémissement de douleur. Dans un haussement d'épaules, Mikoto leva ses royales fesses pour descendre en bas boire un café, laissant le plus jeune à ses déboires.

Autant dire qu'ils s'en souviendraient de cette soirée ! …Ou pas… En tout cas, plus jamais, mais alors plus jamais, on ne les y reprendrais !


N'oubliez pas, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé ! A consommer avec modération ! Et pensez à vous protégez lors de vos rapports si vous n'êtes pas sûr de votre partenaire ! Pas comme nos deux zigotos qui iront bien sûr faire le test du SIDA !

Sinon j'espère que ça vous aura quand même plus à la lecture !