Les écouteurs dans le creux de mes oreilles, je me tenais là allonger dos contre ma couverture de velours rouge. Mes cheveux blonds teinter d'opaline coulait sur mon coussin comme d'épais ruisseaux organisés alors que je fermais les yeux.
Je me laissais transporter dans mon propre univers. Un univers parfait. Un univers où elle se tenait dans mes bras, musique en fond comme dans les films romantiques dont je me délecte souvent en secret seule dans ma chambre. Son corps fragile mais aux muscles affirmés sous mes doigts, ses lèvres contre les miennes ; mon corps mimait tous ses gestes en me caressant moi-même.
- Ne t'en vas pas enlace moi serre moi tout contre toi… oh, Akko…
Lentement, au fur et à mesure que la musique avançait, plus le plaisir s'accumulait plus bas. Electrisant le long de ma colonne dans un frisson enivrant, je pouvais presque sentir sa chevelure chocolatée effleurer mon entre jambe.
Oh Akko. Cette jeune japonaise au caractère bien trop jovial me faisait encore une fois perdre la tête. Que ce soit en rêve ou en rêverie, tout est si idyllique mais je n'avais hélas pas de baguette magique pour les exaucer. Tout à l'air si facile dans les films mais je n'ai pas de super pouvoir, juste envie de croire que mes rêves sont prophétiques et qu'ils vont un jour ce réalisés. La chaleur de son corps sous les rayons magnifique du soleil à peine lever, je m'entendais lui dire que nous ne faisions qu'une.
Dans ces paroles imaginaires, je venais enfin en l'entendant hurler mon nom. Diana. La chanson s'arrêtant par la même occasion.
