Comme pour toute nouvelle fiction, il faut bien une introduction. Cette fiction est née il y a peu, au cours d'une discussion avec Josam. Nos cerveaux en ébullition ont ... - comment définir ça ...- mis en commun certains débuts d'idées, et peu à peu cette fiction est née. Et, avouons le, ces derniers temps je déborde d'imagination. Alors aujourd'hui encore, vous pouvez remercier Josam. Déjà parce que si cette fiction existe, c'est grâce à elle, mais aussi parce qu'elle m'a demandé de la poster ce soir, avant qu'elle n'aille se coucher. Mais bien sur, comme j'étais hyper décidée à le faire, FanFiction avait mis "Doc Manager" en manutention. Mais heureusement, c'est revenu, alors voilà le petit bébé !
Bon, j'arrête de raconter sa naissance, et je vous donne les quelques infos nécessaires à la bonne compréhension. Cette fiction se situe après la saison 7, House et Cuddy ont rompus. Après avoir détruit la façade de la maison de la jeune femme, il a purgé 8 mois de prison, comme dans la série. Cuddy est partie on ne sait où et Foreman a pris sa place. En ce qui concerne la suite, tout provient de mon cerveau et de mes discussions avec Josam. Vous pourrez donc comprendre sans soucis cette fiction, qui j'espère vous plaira.
Bon allez, j'arrête de vous enquiquiner avec mes blablatages, le plus important étant déjà dit. Je vous laisse donc découvrir ce nouveau petit bébé, et n'hésitez pas à reviewer, j'adore connaître vos avis, vos sentiments à ce sujet, ou même voir les idées que vous imaginez que la suite vous reservera. Sur ce, see ya ! :D [Et tout le monde dit : MERCI JOSAAAAAAAAM !]
Our secret.
Elle l'avait quitté, elle l'avait détruit. Il était allé trop loin pour la récupérer, il l'avait perdu. Il avait payé pour ses actes durant huit mois. Huit affreux mois loin de tout, loin de tous. Et sans nouvelles d'elle qui plus est. Et lorsqu'enfin il avait retrouvé sa liberté, elle était partie. Personne ne savait où, personne ne savait pourquoi. Elle était partie, renonçant à toutes ses responsabilités au PPTH, c'était tout ce qu'on lui avait dit.
Il n'en pouvait plus. C'était comme si tous les efforts qu'il avait fait durant presque deux ans pour ne plus dépendre de la Vicodin quand bien même il souffrait le martyre n'avaient suffit à rien. Elle était partie, son âme à lui aussi. Il avait tout simplement perdu le goût de la vie qu'elle avait su lui faire découvrir.
Son retour au PPTH n'avait pas été des plus simples. La décoration intérieure avait changé, avec l'arrivée du nouveau Doyen. Et puis, il fallait le dire, House n'aimait pas du tout le nouveau Doyen. Tout simplement parce qu'il n'était pas Cuddy, et qu'il ne supportait pas l'idée que l'un de ses anciens employés ait pu la remplacer. Non, elle avait remué ciel et terre pour ce job, elle s'était battue pour conserver sa place. Tandis que Foreman n'avait aucun mérite à prendre le commandement de l'hôpital. Mais le Diagnosticien ne pouvait pas autant mener la vie dure à son Boss qu'il n'aurait aimé le faire, car il le menait à la baguette. A la moindre erreur, il était prêt à le renvoyer en prison afin qu'il termine de purger sa peine. Autant dire qu'House avait horreur du sentiment de pouvoir que Foreman désirait dégager.
Cela faisait à présent 569 jours qu'elle était partie. 569 jours qu'il n'avait plus aucune nouvelle d'elle, qu'il ignorait totalement ce qu'elle devenait. Et 243 jours qu'il avait pu quitter la prison. Tout cela lui paraissait si long ! D'ailleurs, son visage arborait de nouvelles rides, dues à la fatigue accumulée. Car ses nuits étaient plus qu'agitées, il avait énormément de mal à trouver le sommeil. Son visage, son corps, tout lui revenait en mémoire. Elle l'obsédait totalement, lui faisant perdre le contrôle de son propre corps. Sa barbe de trois jours devenait un peu plus marquée qu'auparavant, et ses cheveux étaient davantage désordonnés. Bref, depuis qu'il avait perdu Cuddy, il allait de plus en plus mal chaque jour.
Ce jour-là, comme à son habitude, il avait débarqué au PPTH sur les coups de onze heures. De toute façon, il le savait, il avait peu de chances de croiser Foreman sur son passage, car le récent Doyen se plaisait à fanfaronner devant les jeunes femmes en louant les responsabilités qu'il avait. Il avait donc rejoint son bureau le plus naturellement du monde, et avait lancé son sac à dos sur la table en verre, avant de se laisser retomber sur sa chaise de bureau. Il appuya sur le bouton de marche de son Macbook, et attendit qu'il se mette en route. Mais tout juste put-il consulter ses e-mails, que la porte s'ouvrit, laissant apparaître la silhouette masculine d'Éric.
- House, vous assisterez à une conférence dans une semaine à Boston, déclara-t-il aussitôt, d'un ton froid.
Pas de bonjour, rien. Aucune marque de politesse, mais plutôt de mépris.
- Pas envie, rétorqua l'infirme, les lunettes sur le nez.
- Je ne vous laisse pas le choix. Je vous ai ordonné d'y aller, vous irez donc. Seul qui plus est. Wilson ne vous accompagnera pas pour cette fois, il a d'autres choses à faire, et je n'ai pas envie de chercher quelqu'un qui accepterait de se rendre à Boston en votre compagnie.
- Et pourquoi un membre de ma Team ne vient-il pas avec moi ?
- Ne discutez pas mes ordres House. J'ai le pouvoir, vous subissez, cracha-t-il avant de sortir un billet d'avion de sa poche et de le jeter sur le bureau. Vous voyagerez en classe éco, voici vos billets aller et retour.Il s'apprêta alors à sortir de la salle, se moquant bien de l'avis de son employé.
- Vous auriez au moins pu les prendre en classe affaires, ça vous aurait pas ruiné pour autant, riposta le Diagnosticien. Même Cuddy réservai des places en classe affaire lors des conférences, quand bien même elles se déroulaient sur un autre continent.
- Cuddy appartient au passé. Elle était bien trop laxiste avec vous, il était temps que les choses changent. Alors arrêtez de vous plaindre, et tout ira pour le mieux entre vous et moi. Sur ses mots, il sortit de l'office et referma la porte derrière lui, avant de rejoindre son bureau à grandes enjambées. Le poids du médecin frappa avec force la surface du bureau, la colère prenant le dessus. Il détestait Foreman, il le haïssait même. Mais là, il avait dépassé les bornes. Il n'avait pas le droit de parler de la sorte de Cuddy. Il allait lui faire payer ça, c'était certain. Mais encore lui fallait-il trouver une méthode assez subtile pour se venger sans pour autant finir en prison. Mais bizarrement maintenant, il avait hâte de se rendre à cette conférence. Parce qu'au moins là-bas, il n'aurait pas son Boss sur le dos. Ce serait quatre jours de 'vacances', si l'on pouvait qualifier cela ainsi …
Aucune consultation de la part du Docteur House. Aucune prise en charge de patients venant de ce dernier. Le bureau du Doyen inondé à cause d'une fuite. Le courrier délivré dans les mauvais services. Un problème avec l'antenne de télévision de l'hôpital. Des stylos qui disparaissent. Des blouses teintes en rose. Bref, de petits actes par ci par là, mais pas de vraies vengeances de la part du médecin. Non, il ne voulait pas faire payer ses propos à Foreman tout de suite, il tenait à tout prix à ce que cela ait lieu au moment où il s'y attendrait le moins. Car comme on dit, la vengeance est un plat qui se mange froid …
Une semaine plus tard, il était enfin à l'aéroport. Ses bagages avaient été enregistrés, et il avait pu prendre place dans l'avion rapidement. Une fois de plus, il maudissait son Boss. Parce qu'à cause de lui, il se retrouvait entre un mioche morveux et hyperactif, et un homme bedonnant dont les doigts boudinés laissaient des traces huileuses partout où il les posait. Bref, 196 miles à supporter ça. Mais au moins, il était débarrassé de Foreman, et ce pendant une semaine. Et ça, il n'y avait rien de mieux. Et puis, 28 minutes, c'était largement supportable, non ?
Il avait l'estomac retourné à cause de l'odeur de son voisin graisseux, et mal au crâne à cause des cris incessants du gamin. Mais heureusement pour lui, la charmante hôtesse annonça qu'ils allaient aborder la descente, demandant alors à tous les passagers de boucler leur ceinture. Il poussa un soupir de soulagement, et ferma les yeux le temps que l'avion arrive à bon port.
Il récupéra ses bagages, et s'éloigna rapidement de la foule de gens présente. Il n'était pas agoraphobe, mais il en avait parfois le sentiment. Il n'aimait pas être entouré de monde, surtout depuis que Lisa était partie. Avant elle, il n'aimait pas les gens. Avec elle, il avait su retrouvé le goût du monde extérieur. Mais depuis qu'elle n'était plus là, il avait de nouveau horreur de fréquenter le 'peuple', comme il le surnommait.
Un taxi le conduisit sur les lieux de la conférence, au Massachusetts General Hospital. Là-bas, le Doyen l'accueillit comme il se devait, conscient du génie immense de du Diagnosticien malgré son sale caractère. Il lui remit alors son badge et les papiers nécessaires pour lui assurer une libre circulation au sein de l'hôpital le temps de la conférence, ainsi que les clés d'une chambre d'hôtel. Puis il lui laissa le reste de l'après-midi libre, avant que ne commence la première réunion.
Une fois ses affaires déposées dans sa suite, il en profita pour visiter un peu les lieux. Mais à cause de sa jambe meurtrie, sa balade s'écourta très vite et il se replia sur le bar installé pour l'occasion dans le hall du centre de conférence dont disposait l'hôpital. Il commanda un verre de Bourbon, et le sirota en scrutant tout autour. Il remarqua une Brunette assise un peu plus loin, qui discutait avec deux hommes qui ne cessaient manifestement pas de reluquer ses belles formes. Les boucles ébènes de la jeune femme retombaient en cascade sur un dos nu, laissant tout de même apparaître une peau hâlée d'une beauté surnaturel. Il ne voyait pas la couleur de ses yeux d'où il se tenait, mais il lui semblait que son regard devait être à la hauteur de cette divinité tout droit tombée du ciel. Son nez aquilin sublimait son visage parfait, la rendant tout à fait sublime. C'est fou comme elle lui rappelait Cuddy …
Il secoua la tête, plongeant son regard dans le fond de son verre, se concentrant sur le liquide ambré. Il devait rêver, ou même halluciné. Peut-être était-ce la boisson qui lui montait à la tête, ou son désir de voir la jeune femme qui lui offrait des mirages. Il releva la tête, comme si ainsi il pourrait vérifier s'il devenait fou ou non. Ses yeux scrutèrent les lieux, mais plus aucune trace de la jeune femme. Simplement celles des deux hommes qu'il avait vu en sa compagnie, appuyés contre une table à disserter sur tout et n'importe quoi. Il poussa un soupir, signe de sa profonde déception. Il avait tellement espéré que ce soit elle …
TBC ...
