Hey tout le monde :)

Et oui, comme j'en ai parlé à certains d'entre vous, après le succès de Ceux qui se faisaient la guerre, je me suis mis à l'écriture d'une suite, sous la forme d'une histoire à chapitre. Tadaaam !

Elle se présentera ainsi : Cinq fois où Blaine et Kurt faillirent être découverts, et la fois où ils le furent.

Important : Les cinq premiers chapitres sont écrits. Pour le dernier, j'attends vos idées et propositions, sur la façon dont ils furent découverts. J'ai moi même quatre idées, mais j'aimerais connaître les vôtres.

Bonne lecture, et à la semaine prochaine, pour le chapitre 2 !

Pich'

Ni Glee, ni Harry Potter ne m'appartiennent. Malheureusement. *snif*

Première fois : Décembre, Sixième année.

Kurt laissa ses yeux s'égarer dans l'antre de la cheminée. A ses côtés, Rachel babillait à propos du Préfet en Chef, ce Serdaigle assez populaire, qui avait, selon elle, des vues sur elle. A vrai dire, cette conversation l'ennuyait profondément. Sa vie entière l'ennuyait profondément.

Il passa distraitement une main dans ses cheveux et soupira, espérant que la jeune fille remarque son manque d'attention.

-… Mais Puck m'a dit qu'il avait largué.

Apparemment, il aurait pu s'étouffer avec un Dragée de Berticrochue que Rachel n'aurait pas haussé un seul sourcil.

Lassé, il se leva, s'attirant un regard surpris de la Serpentard.

-Kurt ?

-Je vais faire un tour.

Son ton était sûrement un peu trop sec, mais il savait qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Il ramassa sa cape d'hiver, et la posa sur ses épaules, tentant de réprimer un frisson à l'idée de s'éloigner du feu.

Il sortit sous les murmures des autres Serpentard, peu habitués à le voir s'éloigner des PReSK. Une fois dans les cachots, il déambula vers la Tour Ouest.

Il s'était toujours refusé à monter en haut de la Tour d'Astronomie. Premièrement, la vue n'y était pas particulièrement magnifique. Deuxièmement, il y y avait toujours un amoureux esseulé ou un couple tentant de repeupler le monde magique.

Troisièmement, la Tour Ouest offrait de nombreuses possibilités.

Passant devant une fenêtre, il jeta un coup d'œil vers l'extérieur. La nuit était tombée depuis un moment, et le couvre feu largement dépassé. Il prit mentalement note d'être prudent. Il n'avait pas besoin d'une retenue pour balade nocturne.

Poudlard était immense, et moins d'une dizaine de personnes s'y promenaient le soir.

Le concierge bien sûr, un ou deux professeur parfois, Puck et Santana, le Préfet en Chef et deux préfets par soirée.

Or, aucun d'entre eux n'aurait l'idée de fouiller l'ancien appartement d'un professeur.

Kurt poussa le tableau qui représentait une nuit étoilée, et entra dans la petite pièce qui avait un jour servi d'appartement au professeur de Combat d'Epée, une discipline qui n'avais pas fait long feu au Château, et remontait à plus de deux cents ans.

Il avait découvert cette pièce un peu au hasard, en errant un soir d'hiver de sa quatrième année, et en avait fait sa base secrète, où il pouvait venir se ressourcer lorsque la salle commune de Serpentard l'indisposait. Ou Rachel. Ou quiconque.

Les murs étaient garnis d'armes qui n'avaient pas étés entretenues depuis longtemps, mais qu'un sort magique préservait de la rouille et de l'usure. Il effleura un petit poignard et sourit ironiquement à l'idée de se faire surprendre dans cette salle, au milieu du matériel pour tuer l'ensemble de la population de Poudlard.

Il resserra sa cape autour de lui, un peu frigorifié. Sortant sa baguette, il la pointa vers la cheminée, et murmura un sort.

Le feu prit immédiatement, et il put se poser sur le petit fauteuil qui lui faisait face, tendant ses mains gelées vers les flammes brulantes.

Kurt détestait l'hiver. Ce n'était pas seulement le froid, la neige, la nuit, non, ça, ça ne le gênait pas plus que cela. Le problème venait de Noël.

Bien sûr, n'importe quel psychomage, même moldu, aurait pu en quelque minutes lui expliquer pourquoi il détestait noël.

Mais Kurt préférait prétendre que Noël était une fête pour les imbéciles, et seuls les gamins fêtaient Noël. Heureusement, la plupart de ses camarades de Serpentard connaissaient son humeur et évitaient de sauter de joie en cette période critique.

Cela ne l'aidait cependant pas que ces foutus Gryffondors passent leur temps à bêler des chansons de Noël tout en saupoudrant leur neige pleine de bons sentiments sur tout le château.

Cela ne l'aidait pas non plus qu'Anderson lui jette des regards condescendants à chaque fois qu'il se croisaient dans un couloir. Comme s'il tentait d'être gentil. De comprendre.

Il laissa son esprit vagabonder au gré des pensées qui le traversaient, et il ne se rendit compte de l'heure avancée qu'il était uniquement au moment où le feu s'éteignit. Kurt dut alors se décider à retourner à sa salle commune et tenter de monter se coucher sans se faire repérer.

Comme si quiconque allait oser me dénoncer.

Il poussa la porte, et jeta un coup d'œil dans le couloir faiblement éclairé par une torche qui se trouvait un peu plus loin. Après s'être assuré que personne ne l'attendait à l'autre bout de l'allée - on était jamais trop prudent - , il prit la direction des cachots.

Trois choses arrivèrent dans un timing parfait.

Il crut percevoir le bruit de pas dégringolant l'escalier.

Il s'immobilisa immédiatement.

Une masse lui tomba dessus et il fut jeté à terre.

Blaine ne savait pas vraiment sur quoi il avait atterrit, mais ce dont il était sûr, c'est que cela n'avait rien à voir avec un couloir pavé. C'était … assez confortable, et il pouvait même sentir une odeur … masculine ?

Mais déjà, la raison pour laquelle il s'était retrouvé à cavaler dans l'escalier de la Tour Ouest lui revint en mémoire, et il se releva, prenant appui là où il le pouvait, tentant de ne pas blesser l'élève qui lui avait servit de piste d'atterrissage.

Puisque c'était un élève apparemment. Il n'eût pas le temps de regarder plus précisément de qui il s'agissait. Il faisait sombre, l'autre avait la tête baissée, frottant ses vêtements pour en retirer de la poussière imaginaire, et plus important … Blaine fuyait.

Il saisit la manche de son camarade d'infortune et le tira vers le couloir, les extrayant de l'escalier. Il le poussa ensuite vers un coin au hasard.

L'esprit de Kurt fonctionnait littéralement au ralenti. Il n'en revenait pas que quelqu'un, quelqu'un ait osé lui tomber dessus, en pleine nuit, dans sa Tour. Il se sentit tiré vers l'extérieur, et se laissa faire, encore sonné.

Blaine finit par s'immobiliser, poussant l'autre élève contre le mur, à ses côtés. Il garda les yeux fixés sur le passage, chuchotant à l'intention de l'élève:

-Chut !

Kurt repris conscience, et arracha son bras de la poigne du jeune homme. Il recula d'un pas, examinant la silhouette, qui lui semblait familière.

Surpris par sa brusquerie, l'autre garçon se tourna vers lui, et Kurt ne mit pas même une fraction de seconde à mettre un nom sur ce visage, même mal éclairé.

-Anderson ?

Les pas se rapprochèrent dans l'escalier, et le Gryffondor lui fit signe de se taire, une lueur de désespoir au fond des yeux.

Kurt aurait vraiment, vraiment aimé se mettre à hurler, rien que pour lui attirer des ennuis.

D'un autre côté, il n'avait pas envie de devoir se justifier sur ses errances nocturnes.

Il se contenta donc de faire demi-tour et de marcher dignement à l'exact opposé du Gryffondor, décidant qu'un détour valait mieux que de devoir le supporter ne serait ce que quelques secondes.

Il ne vit pas Blaine le fixer jusqu'à ce qu'il disparaisse, un sourire désabusé sur les lèvres.

Voici donc la première fois où Kurt et Blaine faillirent se faire surprendre en situation compromettante.

A suivre :

Deuxième fois : Avril, Sixième année.