Ecrit : En Aout 2005

Auteur : AkinoSabaku
Email : marion.blasquezwanadoo.fr

Source : Gundam Wing
Genre : UA, OOC, Yaoi, Lemon.
Couple : 4x5 power !

Disclaimer : Les personnages de GW ne m'appartiennent pas, je ne fais que les utiliser.. mouhhahaha !
Note de l'auteur : L'idée m'est venue en écoutant la chanson Fragrance du chanteur Gackt. Je me suis pas mal inspiré aussi du manga Yaoi "Sono Toki Heart wa Nusumareta". Ma première fic publiée... Mon premier lemon... A vous de faire mes premières reviews.
Merci à Ruines sans qui je n'aurai pas reussi à me publier ! lol

Dédicace : Fic dédiée à Daiya en esperant qu'elle l'apprécie, A mon ptit bout Audrey (ma 1ère fan), et A mon frère chéri alias Gegekun. Bonne lecture à tous.

FRAGRANCE

Chapitre 1

Dans la pièce sombre, derrière le bureau, un homme était assis sur son fauteuil. Face à lui se trouvait son employé ; un jeune homme d'origine chinoise, d'une carrure imposante malgrès sa courte taille.

Il le fixa avec dédain et dit d'une voix tranchante :

« Tu as bien compris, je veux le voir mort, et je n'accepterai pas d'échec. »

« Comme toujours Monsieur, vous pouvez compter sur moi. »

Le vieil homme crispa la bouche, formant un horrible rictus.

« Tu peux disposer. »

Le visage fermé, comme d'habitude, le plus jeune s'inclina respectueusement et sortit d'un pas sûr du bureau. Il avait quarante huit heures pour tuer l'homme le plus important du pays, pas une minute de plus.
Quatre Raberba Winner pouvait d'ores et déjà se creuser une tombe.

°&°&°&°

« Monsieur ! Monsieur Winner ! »

Le jeune héritier se fraya un chemin parmis ses gardes du corps. Les journalistes ne cesseraient donc jamais de se mêler de sa vie ?
Un jeune homme en costume noir monta sur les premières marches de l'hotel, il remit son oreillette et héla la foule.

« Mesdames, Mesieurs ! S'il vous plait ! Votre attention ! »

Le vacarme cessa, et tous se tournèrent vers les escaliers.

« Monsieur Winner vous informe qu'il donnera une interview pour répondre à toutes vos questions, ce soir neuf heure, en salle polyvalente. Merci de votre compréhension. »

Quatre, opréssé, se rua presque dans la limousine. Dès le matin ces journalistes venaient l'exaspérer à son hôtel. Parfois il aurait aimé n'être jamais né Winner.
Regardant le paysage défiler à travers les vitres teintées, le jeune homme se perdit dans ses pensées. Il sursauta en entendant son téléphone sonner.

« Quatre Raberba Winner, j'écoute. »

« ... »

« Allo? »

« Tu as une voix délicieuse. »

Le jeune blond écarquilla les yeux.

« Qui est à l'appareil ? » dit-il séchement.

« Celui qui t'ôtera la vie bien sûr. »

Quatre fronça les sourcils et répondit dédaigneusement :

« Essayez ! Essayez ne serait-ce que de me toucher ! »

Le tueur au bout du fil esquissa un sourrire.

« Comme tu veux mon ange. A très bientôt. »

L'arabe fulmina, il avait toujours reçu des menaces de mort, mais jamais via son portable... Il n'avait pas peur, mais il finissait par croire qu'il n'avait plus de vie privée... Dormir dans un hotel, passer plus de 80 pourcent de son temps à la Winner Corp.
Il soupira, la voiture était justement arrivée à son lieu préféré...

Le garde du corps qui attendait la limousine devant le gratte-ciel, ouvrit la porte arrière laissant sortir son patron.

« J'ai reçu un coup de fil qui ne m'a pas du tout plu, faites le nécessaire. »

Sans plus de confession, le jeune blond entra dans l'immeuble, et comme un rite, alla directement à l'ascenceur, étage le plus haut...

Quatre marcha dans les grands couloirs du 250ème, ne se doutant pas qu'on l'observait. Il s'arrêta brusquement et huma l'air... une odeur agréablement épicée... Il se retourna pour faire face au vide. D'où venait cette étrange fragrance ?

Le jeune patron se laissa glisser le long du mur, la tête entre les mains... Il n'avait pas eu cette impression depuis... des années... Ce n'était pas du tout la même odeur de sa mère, et pourtant il ressentait la même chose... La même satisfaction de bien-être.

°&°&°&°

Le chinois de fraya un chemin dans la foule de journalistes. Sur la scène devant se trouvait le jeune Winner avec ses subalternes. Les questions fusaient depuis déjà quarante-cinq minutes. Le tueur, lui, venait d'arriver... Il afficha un sourrire négligé et fit porter sa voix :

« Monsieur Winner, que répondez-vous aux rumeurs insinuant que vous préférez les hommes ? N'avez-vous pas peur que vos clients vous en tiennent rigueur ? » 1

Quatre fixa la foule et répondit agréssivement :

« Je ne sais pas qui a posé cette question, mais sachez que ma vie privée ne regarde que moi ! »

Il se retourna et fit signe à ses bras droit.

« L'interview est terminée. »

Le blond glissa à l'oreille d'un de ses gardes du corps « je suis sûr qu'il est là, débrouillez vous pour me le trouver ». Il descendit de l'estrade pendant que les journalistes sortaient de la salle. Il se figea instentanement... cette senteur...
Quatre avait les yeux rivés sur la foule, il cherchait des yeux d'où provenait l'odeur, comme si elle se materialiserait devant lui. Ses mains tremblaient, il ferma les yeux et la délicieuse fragrance disparue...

La salle était vide, un de ses employés posa la main sur son épaule.

« Monsieur, vous allez bien ? »

« Je... Oui. Je vais à mon hotel. »

°&°&°&°

Quatre sortit de l'ascenseur et se dirigea vers sa chambre, sachant que cette dernière occupait la moitié de l'étage.

Il possédait huit hotels, plus luxueux les uns que les autres, si il logeait dans celui-ci c'était tout simplement parce qu'il était proche de son travail.
Parfois il pensait sérieusement à s'acheter un vrai appart, mais à quoi ça lui servirait ?
Il avait déjà des palaces, des villas aux quatre coins du monde et n'y allait jamais.

Le jeune blond soupira et sortit sa carte magnétique. Il s'arrêta net. L'odeur. Elle n'avait jamais été aussi proche... Cette personne était juste derrière lui. Quatre frissona, il n'eut pas le temps de se retourner qu'il se sentit empoigné avec fermeter.
Il essaya de se débattre mais c'était déjà trop tard... Le chiffon alcoolisé placé sur son visage l'étouffait déjà... une odeur d'ether !

Il s'évanouit dans les bras de son agresseur.

°&°&°&°

Quelqu'un devait jouer du tamtam dans sa tête, oui... ça devait être ça.

Difficilement Quatre émergea. Instinctivement il leva sa main pour la poser sur sa tête, mais il bloqua.
Il avait les mains attachées, un bandeau sur les yeux.
Il se débatit quand une voix l'arrêta.

« Chut... calme toi... Tu es chez toi. »

Quatre cessa tout mouvement, il essaya de comprendre. Tout s'enchaîna à une vitesse folle dans sa tête. Il avait été assomé... sûrement le tueur ? Cette... odeur... il était allongé sur ce qui devait être son lit. Son propre lit ! Un comble.
Quatre Raberba Winner retenu prisonnier dans sa propre chambre par un malade mental qui sentait royalement bon 2.
La voix suave parla encore :

« Tu es encore plus beau de près. »

Une main se posa sur la chemise de Quatre, son coeur se mît à battre la chamade. Il avait un peu peur certes, mais plus... beaucoup plus que ça, il se sentait comme excité. Cette fragrance le rendait fou, comme ivre... Peut-être était-ce l'effet de l'éther ?

L'assassin grimpa torse-nu sur le lit et s'assit à califourchon sur sa proie. Il défit un à un les boutons de la chemise du corps offert à lui.
Quatre ne se débattit pas, il savait qu'il ne pourrait rien faire... Les doigts qui commençaient à caresser son corps ne le dégoutaient même pas...
Alors quoi ? Il allait se faire violer puis tuer sans rien faire ? Après tout... pour la vie qu'il menait.

« Tu ne te défends pas mon ange ? Je pensais que tu étais un peu plus féroce que ça. »

Le chinois eut un rire franc et caressa la joue de Quatre.

« J'ai envie, terriblement envie de t'embrasser. »

Quatre ne savait vraiment pas pourquoi mais la voix de ce type paraissait sincère et douce. Son odeur... ce délice... elle chatouillait ses sens ! La présence de ce corps contre le sien, le contact produit le faisait frissonner.
Il n'avait aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler son agresseur... A sa voix il paraissait jeune... elle était si grave et enjouée...

Le blond inspira profondement, le parfum parcourant tout son corps lui provoquait des piquotements.

« Allez-y... de toutes façons je mourrai après. »

L'autre ne répondit pas, puis finit par se pencher pour capturer les lèvres, effectuant une pression. Il releva la tête de quelques centimètres, décolant juste sa bouche de celle de Quatre.
Ce dernier reçu comme une décharge électrique, son souffle était coupé, il n'avait jamais ressentit ça... Son coeur avait raté un battement. A ce rythme il allait s'évanouir ?
... Un nuage... Il était sur un nuage !

Il sentait les cheveux souples de l'homme au dessus de lui caresser son visage, à en juger ils devaient arriver aux épaules de leur propriétaire. Ces cheveux sentaient si bon...

Le chinois posa ses lèvres sur le cou nacré qui lui était offert. Le jeune Winner huma alors toute l'essence même de la fragrance. Il ne put s'empécher d'avoir un soupir de satisfaction.
La langue du meurtrier effectuait de doux supplices au niveau des clavicules, pour s'allier avec les lèvres avares, prodiguant dès lors d'agréables suçons.

Quatre voulut augmenter la pression en appuyant la nuque de l'homme sur lui, mais les liens ne le lui permettaient pas...

Le chinois s'en rendit compte et sourit. La victime ressentit le souffle de son agresseur sur ses lèvres, et leva instinctivement la tête pour l'embrasser sauvagement.
Les deux bouches s'aspiraient mutuellement, et les langues se liaient, explorant avidement chaque recoin du palet.

Dans la grande pièce seuls les bruits de sussion et de soupirs régnaient.

Le chinois défit avec empressement le bouton du pantalon de Quatre et abaissa la braguette.
L'un comme l'autre donnaient de légers coups de reins, accentuant le plaisir des préliminaires.
Tel un expers, l'homme d'origine asiatique dénuda completement sa proie. Il l'embrassa sur tout le corps, laissant un sillon humide le long des abdominaux.

Quatre sentit une bouche sur sa verge en érection, une langue s'enroula bientôt autour de son pénis effecutant des vas et viens.
Il se sentait comme aspiré. Sa cécité temporaire décuplait ses sens. Le moindre frottement de son épiderme devenait une sensation extravagante.

Le blond gémit de plaisir et s'agrippa aux bareaux du lit dont il était attaché. Le chinois délaissa le membre gonflé et releva les jambes de Quatre par les cuisses. Il introduisit sa langue dans la cavité chaude utilisant sa salive comme lubrifiant.
Le jeune Winner criait de plaisir et tordait ses pieds le long du matelas ; il ne contrôlait plus son corps.

Il ne sentit plus rien pendant quelques secondes et entendit un bruit de froissement, un vêtement qu'on enlevait.

Une pression contre son anus, une douleur ; la pénétration se fit en un coup de reins. Le tueur se pencha doucement sur le visage fin et l'embrassa divinement.
Un murmure "tu m'appartiens" et la danse commença.
Doucement, le chinois se mouvait à l'intérieur de son partenaire, puis, plus sauvagement, il donna de brutaux coups de boutoir. Les deux corps suaient et hurlaient de plaisir. Quatre éjacula sur son ventre, tandis que l'asiatique se répendit au plus profond de son amant.

Le blond avait la tête de son kidnapper au creux de son épaule, il huma une dernière fois son doux parfum avant de sombrer dans l'inconscience... ivre de plaisir...

TZUSUKU

Commentaires :

1 Inspiration venue du film Velvet Goldmine o Hihi merci Daiya pour cette aide colossale via cette phrase (elle est beaucoup mieux comme ça o niark niark)

2 Qu'on soit d'accord, moi seule peux l'insulter èé ! Niark niark !

Note de l'auteur : J'espère que vous avez apprécié ? La suite prochainement !
P.S : Jpeux avoir une Review? siouplé O ? C'est ma PREMIERE fic publiée... alors j'ai les chocottes grave ! mdr !