Auteur: Lovelessnaru-chan
Disclaimer: Les personnages ici présent ne m'appartiennent pas...
Couple: Merthur
Rating: T ne sachant pas si je fais M
Note de l'auteur: Cette fic sera découpée en deux parties. Je me suis inspirée du Roi Lion pour l'écrire en espérant que cela vous plaise.
Bonne lecture à tous et à toutes
Je ne t'abandonnerai jamais
Partie 1
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Camelot... Un royaume prospère et tranquille où Le peuple vivait protéger et en sécurité.
Dans un magnifique château entouré par une verdure luxuriante, deux enfants couraient dans l'immense cour du domaine. L'un des deux riait de la détresse de l'autre enfant.
- Arrête Arthur! Tu cours trop vite! Tu triches parce que tu es plus vieux que moi! Bouda-t-il arrêtant de courir pour croiser ses bras. Du haut de ses sept ans et demi, plutôt de petite taille et de corpulence plutôt frêle et maigrichonne. Ses cheveux bruns aussi sombres que les plumes du plus beau corbeau. Ses yeux étaient d'un magnifique bleu tellement bleu qu'on pourrait croire que ses géniteur avait pris un morceau du ciel en été pour les mettre dans ses iris. Il était vêtu d'un foulard rouge allant à merveille avec son tee-shirt bleu marine ainsi qu'un pantalon marron.
Le jeune garçon respira fortement gonflant ses joues rosés et légèrement pouponne. L'autre garçon alla vers le brun écrasant de son doigt une des joues rondes.
- Allez Merlin, tu ne vas pas pleurer à cause que j'ai encore gagné, rit le garçon. Ce dernier faisait une bonne tête de plus que le brun. Agé de deux ans de plus que le premier enfant, ses cheveux aussi blonds que des épis de blé entourés son visage légèrement bronzé. Ses yeux bleus pétillaient en voyant la tête de son ami d'enfance. Il était vêtu des plus beaux vêtements démontrant sa catégorie sociale plutôt élevé.
Le blond dénommé Arthur prit le jeune garçon dans ses bras, caressant les cheveux de Merlin.
- Ne t'inquiète pas, un jour, tu pourras courir aussi vite que moi. C'est juste que j'ai plus d'entraînement que toi, sourit Arthur.
- Oui, tu t'amuses à taper sur des gens avec des bouts de bois. Ce n'est pas étonnant que tu te mettes à courir comme une fille et à courir vite, râla Merlin.
- Je ne te permets pas, bouda le blond frappant légèrement son ami.
- Je suis un peu plus réfléchi contrairement à certaine personne, dit le brun en souriant avant de se mettre à courir pour éviter un blond en colère d'être traité d'idiot.
Merlin courut jusque dans le laboratoire de son mentor et père d'adoption, le médecin de la cour, Gaius. Le brun partit se cacher dans un placard de sa chambre tandis qu'Arthur pénétra dans le laboratoire.
- Gaius? Aurez-vous aperçu Merlin? demanda le blond.
- Qu'est-ce qui se passe-t-il, votre Altesse? S'étonna Gaius. Ce dernier était plutôt âgé avec son dos légèrement vouté sous une longue robe marron. Ses cheveux blancs arrivaient jusqu'à hauteur des ses épaules. Ses yeux marron noisette regardaient l'enfant du roi avec surprise.
- J'étais pourtant sur qu'il était rentré ici, bouda Arthur, cherchant un indice du regard.
- Votre camarade de jeu est parti? demanda le vieil homme.
Pour répondre à la question, le prince croisa ses bras et gonfla ses joues.
- C'est vrai Gaius que je cours comme une fille? demanda Arthur.
Soudain, un petit rire résonna dans le laboratoire.
- Laissez-moi deviner, Merlin vous a dit ça, soupira le physicien.
- Hn, répondit Arthur.
- Il est dans sa chambre, souffla Gaius.
Un sourire narquois naquit sur les lèvres du blond et il alla doucement dans la chambre du fond. Arthur fouilla toute la pièce avant de regarder le placard. Le blond sourit partant ouvrir la porte quand un brun lui sauta dessus et Arthur se défendit pour essayer de prendre le dessus. Les yeux du plus jeune prirent une teinte dorés et Merlin plaqua le prince au sol.
- J'ai gagné, sourit le brun fier de lui.
- Tu as triché! Tu as utilisé ta magie Merlin, râla Arthur.
Le jeune sorcier rit avant de délivrer le jeune prince pour partir voir Gaius.
- Les enfants, voyons, je suis un pauvre vieil homme, soupira-t-il, et Merlin n'utilise pas ta magie sur son Altesse que dirait le roi s'il apprenait ce que tu fais subir à son fils.
- Oui, il te mettra au pilori, sourit Arthur sous le regard inquiet du brun.
- Je ne veux pas aller au pilori. On n'arrête pas de nous jeter de la nourriture, s'inquiéta Merlin.
- Ne t'en fais pas, tu n'iras pas au pilori. Votre Altesse, j'avais d'ailleurs un message de votre père. Il vous demande dans la salle du trône quant à toi Merlin. Tu vas m'aider, énuméra Gaius.
- A toute à l'heure Arthur! s'exclama le brun en voyant son ami partir, dis Gaius? Est-ce que tu penses qu'Arthur m'aime pour ce que je suis?
- Grand Dieu, Merlin, le prince Arthur ne jouerait pas avec toi s'il ne t'aimait pas, dit le médecin, en tout cas, Merlin, j'ai quelque course à faire dans le village pendant ce temps tu vas t'occuper de la distribution des médicaments dans le château.
- A vos ordres! Sourit le brun en prenant les médicaments sachant pertinemment à qui ils appartenaient.
Dans la salle du trône, le roi vit son fils unique rentrer. Le souverain de Camelot était un homme d'âge mûr à l'allure sévère et autoritaire mais il possédait une personnalité plutôt douce avec ses convives. Ses cheveux poivre et sel étaient presque visible dû à sa couronne en or. Une cicatrice barrait son front rempli de pli sous les intenses concentrations de l'homme. Ses yeux verts tacheté de marron s'illuminèrent en voyant le jeune garçon.
- Arthur! s'exclama le roi, il semblerait que tu jouais encore avec le petit Merlin.
- Oui père, répondit le blond légèrement coupable.
- Voyons Arthur, ne soit pas si défaitiste. Je ne te punis pas. Tu es jeune mon fils, profite de ta jeunesse, sourit le souverain, de plus j'apprécie énormément ce Merlin. Il aide bien Gaius malgré son jeune âge et je vois également que quoi que je fasse je ne pourrai pas t'empêcher de jouer avec lui.
- Pourquoi m'avoir convoqué père? demanda le prince.
Soudain, quelqu'un frappa à la porte et le roi ordonna au garde d'ouvrir la porte. Cette dernière s'ouvrit sur Merlin qui s'inclina.
- Désolé de vous interrompre votre majesté, prince Arthur, mais je devais vous remettre votre breuvage pour votre épaule, sire, dit Merlin tremblant un peu.
- Rentre Merlin, sourit Uther faisant signe à Merlin de venir vers lui, quel âge as-tu Merlin?
- J'ai sept ans et demi votre majesté, répondit le brun.
- Pourquoi vis-tu chez Gaius? demanda le roi, légèrement curieux.
- Ma mère qui habite à Ealdore ne pouvait me garder et elle a demandé à Gaius de me prendre avec lui le temps qu'elle trouve une solution pour nous deux, expliqua le petit garçon.
- Père, nous pourrons demander à la mère de Merlin de venir vivre à Camelot, proposa Arthur.
Le roi se mit à réfléchir à la proposition de son fils avant de sourire et de répondre "oui". Merlin manqua de sauter sur le roi et sur le prince pour les remercier. Au lieu de ça, il s'inclina respectueusement remerciant le roi avant de demander congé que le souverain accepta.
Une fois, le petit brun sortit Arthur sauta sur son père pour le remercier convenablement. Le blond partit également pour rejoindre Merlin mais ce dernier fut introuvable. Il alla dans la cour où il trouva une vieille femme qui mendiait. Arthur la regarda étrangement avant de venir à sa rencontre.
- Que faîtes-vous, madame? demanda Arthur.
- Mon petit, veux-tu écouter une histoire? proposa la vieille mendiante.
- Oui, je ne trouve pas mon camarade de jeu donc oui, répondit le blond.
- Vois-tu mon enfant! Il y a fort longtemps, dans le royaume de Cenred, un immense dragon protégeait la vallée de son souffle divin. Ce dragon puissant et sage apporta la magie au royaume de Cenred, amenant avec lui des puissants sorciers. Une légende raconte que si un humain rencontre ce dragon. Il peut posséder un immense pouvoir magique.
- Waouh! S'extasia Arthur réfléchissant, il faut aller où pour aller à Cenred?
- Mais mon enfant, c'est trop dangereux! s'exclama la mendiante.
- Je suis brave et je suis un Pendragon. Les Pendragon ne connaissent pas la peur, il n'y a que le courage et l'honneur qui comptent pour nous!
La mendiante commença à se lever.
- Madame? S'étonna Arthur.
- Ne dis à personne que tu m'as vu, répliqua la femme recommençant à partir.
Arthur haussa un sourcil avant de laisser tomber.
Soudain, il entendit des petits pas vers lui et il vit Merlin qui courait vers lui le sourire aux lèvres.
- J'ai fini ma tournée avant Gaius! s'exclama le brun, on peut désormais jouer ensemble.
- Désolé Merlin, pas maintenant, dit Arthur.
- Pourquoi? demanda le petit sorcier, d'habitude, tu es toujours partant pour jouer. Qu'est-ce qui t'arrive?
Le prince baissa la tête avant de regarder Merlin.
- Tu sais garder un secret? demanda Arthur.
- Euh... Oui, répondit le brun ne comprenant pas son homologue.
- Voilà, je vais à la quête du grand dragon comme ça toi et moi nous serions tous les deux des sorciers! Chuchota le prince de peur d'être entendu.
- Le grand dragon? s'exclama Merlin mais le blond le bâillonna de sa main pour aller se cacher dans un endroit sombre.
- Merlin c'est un secret alors n'hurle pas, répliqua Arthur.
- Mais Arthur c'est dangereux! S'inquiéta le sorcier, Gaius m'a dit que les dragons ne se laissent pas facilement approcher et qu'il vivait dans le royaume de Cenred. Un pays où vous êtes en guerre depuis des années.
Merlin écarquilla les yeux avant de prendre les épaules de son ami.
- Non Arthur n'y va pas! s'exclama doucement Merlin.
- Tu doutes de moi? répliqua sèchement le prince.
- Non mais c'est trop dangereux Arthur! Paniqua le brun.
- Arrête de faire ta fille Merlin, je vais juste trouver le grand dragon, rétorqua-t-il.
- Je ne te laisserai pas faire une chose aussi stupide!
- Merlin, soupira Arthur, je dois le faire ce sera ma première quête périlleuse et en tant que prince de Camelot, j'en aurai plein d'autre encore plus dangereuse.
Merlin fronça les sourcils.
- Je vais en parler à Gaius, répliqua-t-il commençant à partir.
- Merlin! s'exclama Arthur se mettant à courir à la poursuite du fugueur.
Le brun courait aussi rapidement que ses petites jambes le pouvaient. Il devait prévenir son père d'adoption pour résonner son ami. Ce dernier gagnait du terrain. Les passants laissaient le chemin aux deux garçons ayant l'habitude de leur course poursuite.
Merlin partit se réfugier dans des bottes de foin dans une petite grange. La respiration haletante d'avoir trop couru. Arthur entra dans le domaine appelant son ami Merlin. Ce dernier guettait son ami et les rues de Camelot connaissant le trajet de retour de son mentor.
- Merlin, sors de ta cachette, dit Arthur d'une voix douce et chaleureuse, si tu sors, je n'irai pas à Cenred.
Le jeune sorcier se refugia un peu plus dans la paille. Il savait très bien que son ami mentait.
Soudain, Merlin vit Gaius au loin qui allait rentrer au château. Le brun saisit cette chance, sortant de la paille pour aller vers son mentor. Malheureusement, il n'avait pas vu sa distance avec Arthur qui l'attrapa rapidement. Le sorcier essaya d'appeler Gaius mais ce dernier semblait ne pas l'entendre.
"Le vieil âge" pensa Merlin tandis qu'il se débattait pour se dégager des bras d'Arthur.
Ce dernier le maintint fortement avant de poser son paquet sur son épaule et de passer par des couloirs secrets pour rentrer au château, sachant pertinemment que son ami Merlin avait une forte voix.
Une fois arrivé, Arthur prit rapidement les cordes de son rideau pour attacher Merlin.
- Arthur n'y va pas, pleura Merlin essayant de retirer la forte prise de son ami sur ses membres.
- Je dois le faire Merlin comme ça nous serons liés, répondit le blond entourant les poignets du brun qu'il tenait fermement pour y faire un nœud solide, ne t'inquiète pas Merlin... Je ne t'abandonnerai pas, je ne t'abandonnerai jamais.
- Laisse-moi au moins venir avec toi, tenta le sorcier.
- J'y vais seul Merlin, conclut Arthur mettant son ami dans son placard fermant la porte à clé avant de prendre son sac et de partir en courant de la pièce.
Merlin était piégé dans la pénombre. Il ne contrôlait pas encore très bien ses pouvoirs et ignorer comment se libérer de ses entraves. Des larmes ruisselaient sur ses joues se perdant dans les tissus de ses vêtements. Il voulait arrêter Arthur avant qu'il ne fasse une bêtise.
Soudain, la porte du placard s'ouvrit sur une petite fille un peu plus âgé que Merlin. Cette dernière semblait être de même condition social que le sorcier. Sa peau métissée allait à merveille avec sa robe jaune poussin. Ses cheveux ébène frisés retenus en chignon. Ses yeux noirs chocolat regardaient avec étonnement le petit garçon dans le placard.
- Merlin? dit la jeune fille.
- Guenièvre, libère-moi, je dois aller sauver Arthur! s'exclama Merlin montrant ses liens.
La servante défit avec difficulté les cordes serrées.
- Où est Arthur? demanda son amie.
- Il est parti affronter le grand dragon à Cenred. Va prévenir le roi et Gaius. Je cours le rattraper, répondit le brun partant à la poursuite de son ami.
Arthur avançait rapidement dans la forêt. Elle était calme et reposante. Le blond soupira regardant le toit de Camelot au loin, pensant à Merlin. Il secoua la tête se disant qu'il devait continuer sa route jusqu'à Cenred. Il s'enfonça encore plus dans la forêt se perdant. Le prince ne retrouvait plus son chemin totalement déboussolé.
La panique commençait à le prendre tellement il n'était pas rassuré de l'atmosphère de la forêt. Elle semblait regorger de magie.
Soudain, des voix non loin de lui retentit.
- Vous avez vu le petit brun? Ricana une voix.
- Oui c'est un petit sorcier. L'odeur de sa magie se sent d'ici, répondit une autre.
- Et si on allait l'attraper pour notre reine? Proposa une troisième voix, elle adore les petits sorciers.
Le cœur d'Arthur rata un battement, cherchant la personne avant eux.
Merlin avait suivit les pas d'Arthur et avait couru le plus rapidement possible pour rattraper son ami. Malheureusement, il s'était perdu dans la forêt, ayant un très mauvais sens de l'orientation. Il regarda autour de lui essayant de retrouver une chose familière mais rien. Le brun avait de plus en plus peur de ne pas retrouver Arthur avant qu'il ne se fasse tuer.
- ARTHUR! cria le sorcier.
Soudain, il entendit des pas venir vers lui. Merlin regarda dans la direction des pas.
- Arthur? Redemanda-t-il.
Mais ce n'était pas Arthur mais un homme en armure qui apparut devant lui. Ce dernier était accompagné de trois autres hommes encapuchonnés qui souriaient faisant reculer le brun.
- Attrapez-le sorcier, ordonna l'homme en armure.
Merlin se mit à courir dans la direction opposée pour s'éloigner de ses poursuivants. Ces derniers gagnaient facilement du terrain et le brun commençait à paniquer se disant que si Arthur était encore vivant il le tuerait lui-même après avoir semé ses assaillants.
Soudain, une épée s'abattit derrière Merlin et il vit le blond combattre ses adversaires avec aisance.
- Merlin cours! s'exclama Arthur, je les retiens toi pendant ce temps, cours!
- Arthur! répliqua Merlin.
- Obéis à ton prince! ordonna le blond.
Merlin écarquilla les yeux mais il ne put bouger sentant ses membres s'enfoncer dans la terre.
- Arthur! Je suis bloqué! s'écria le brun paniqué.
- Reste calme Merlin, répliqua le prince tenant son épée fermement, ne cède pas à la panique.
Les hommes sortirent leur épée de leur fourreau.
- Tu es sur que je ne dois pas paniquer? demanda le sorcier.
Pour lui répondre, Arthur s'engagea dans un terrible combat à l'épée où il en sortit difficilement vainqueur. Il libéra Merlin avant de le toiser du regard.
- Retourne à Camelot maintenant. Laisse-moi accomplir ceci tout seul! répliqua Arthur.
Une gifle atterrit sur la joue du blond.
- Espèce d'idiot! cria Merlin partant en courant dans les bois sous les hurlements d'Arthur.
Le brun partit se cacher dans une souche pleurant.
Arthur cherchait de partout son ami mais rien.
Soudain, il fut harponné par les chevaliers de Camelot dont son père et Gaius ainsi que Guenièvre. Le roi alla vers son fils pour le prendre dans ses bras.
- Arthur, j'ai eu si peur en apprenant de Guenièvre que tu avais disparu pour aller à Cenred, dit Uther.
- Où est Merlin? demanda le médecin.
Arthur baissa la tête.
- Je ne sais pas, répondit le blond.
- Je vais le chercher votre majesté, dit Gaius.
- Je vais vous aider Gaius, ajouta Guenièvre non sans lancer un regard à Arthur avant de courir à la recherche de son ami.
Merlin continua de pleurer quand tout d'un coup, un bruit vint vers lui. Un stresse prit le brun tandis qu'il essayait de s'enfoncer un peu plus dans l'écorce de l'arbre. Il sentait la peur et la panique le prendre petit à petit.
Soudain, une main se posa sur l'entrée de sa cachette et l'inconnu se baissa. Merlin prit peur reconnaissant l'homme en armure.
- Te voilà, petit sorcier, sourit-il tirant la jambe du brun pour le faire sortir violemment de sa cachette.
Merlin frappa fortement le sol boueux et remplit de feuille au sol.
- Ma reine sera tellement contente du cadeau que je lui apporterai, tellement qu'elle voudra de moi, continua l'inconnu.
Il s'avança vers le jeune sorcier qui reculait lentement toujours les fesses au sol. La peur affluait dans ses veines comme un torrent. Un nom lui venait en tête "Arthur"... Il voulait qu'Arthur vienne le sauver. Des larmes ruisselèrent sur ses joues terreuses.
- Utilise tes pouvoirs le sorcier, dit l'homme en armure, sinon je te forcerai à les utiliser.
- Laissez-moi, souffla Merlin continuant à reculer.
- Allons! Nous sommes de la même famille, je suis également un sorcier. Tu peux avoir confiance en moi alors utilise tes pouvoirs! S'exclama-t-il.
Le brun se releva commençant à courir vite suivit de son poursuivant.
- Tu ne m'échapperas pas, ragea l'homme.
Soudain, une lumière lumineuse aveugla légèrement l'assaillant tandis qu'Arthur vint près de Merlin suivit des hommes de Camelot. Ces derniers encerclèrent leur ennemi de leur lame. Le brun partit dans les bras du blond pleurant contre son torse tellement il avait eu peur.
- Je suis là Merlin, dit le prince en caressant les cheveux de son ami pour le réconforter.
Uther alla vers l'homme en armure entouré par les épées de la garde royale.
- Tuez-le, sanctionna le roi tandis que Merlin logea sa tête contre le torse d'Arthur ne voulant voir un tel drame.
Arthur quant à lui resserra son étreinte tandis que Gaius et Guenièvre arrivèrent. Merlin se délogea du prince pour aller vers son père adoptif.
- Gaius, ramène Merlin à Camelot! Je dois parler à mon fils! ordonna Uther.
Merlin regarda Arthur avant de le prendre de nouveau dans ses bras.
- Merci Arthur, quoi qu'il dit pour moi tu as été très brave, chuchota le brun à l'oreille de son ami avant de partir avec le médecin et son amie.
Le prince alla vers son père. La tête baissée, il savait qu'il aurait droit aux remontrances de son paternel.
- Arthur, comment as-tu pu faire une chose aussi idiote? dit Uther, et le pire dans cette histoire c'est que tu as mis Merlin en danger.
- Père, je m'en excuse mais je ne voulais pas qu'il vienne, se défendit le blond.
- Mais s'il n'avait pas prévenu Guenièvre la servante de Morgane qui sait ce qui aurait pu se passer. Tu as fait peur à tout le monde en t'aventurant dans une quête aussi périlleuse.
- Je voulais vous prouver que je pouvais être un bon fils dont vous en serez fière père, un Pendragon qui n'a peur de rien comme vous, expliqua Arthur.
- Tout le monde a peur Arthur... Aujourd'hui, j'ai eu peur pour toi. J'ai eu peur quand ta mère m'a dit qu'elle était enceinte. J'ai eu peur de ne pas être un bon père et un bon roi, avoua Uther.
- Alors donc on ne doit pas avoir honte d'avoir peur? demanda le prince.
- Oui mais il ne faut pas le montrer quand on a peur, sourit le roi, allez! Rentrons, je pense que Merlin sera ravi de te voir.
Arthur hocha la tête avant de courir dans les bois suivit de son père mais il ne vit pas une ombre sombre derrière eux rageant, regardant le corps de l'homme se vider de son sang.
Trois mois sont passés depuis l'incident, Arthur et Merlin jouaient ensemble avec de temps en temps la pupille du roi, Morgane. La jeune fille était plus vieille qu'Arthur de trois ans. Ses cheveux arrivaient à hauteur de ses frêles épaules. Sa chevelure avait une magnifique teinte nuit, allant à merveille avec sa peau laiteuse qui semblait douce au toucher.
Depuis le drame, Arthur ne sortait plus du château, sous ordre du roi Uther. Merlin s'était fait disputer par Gaius pour son acte irréfléchi et stupide. Mais le brun savait pertinemment que son mentor était tout de même fier de lui. Quant à Guenièvre, elle avait été grandement remerciée par le roi qui lui donna une petite bourse d'argent pour son père et elle. Malgré le refus de la jeune enfant.
La neige était tombée sur la citadelle imprenable de Camelot. Merlin était vêtu chaudement grâce à Arthur qui refusait que son ami ne prenne froid. Ensemble, dans l'immense cour du château, ils fabriquaient un mur de neige pour préparer leur bataille de boule de neige contre Morgane et Guenièvre.
Arthur s'occupait de la fondation de leur petit château et Merlin s'occupait des minutions.
- Dis Arthur? dit le brun
- Hn?
- Si tu fais un mur en château et que tu es le prince... Tu as besoin d'une princesse, rougit le sorcier sous le coup du froid, tu ne veux pas que j'échange ma place avec l'une des filles comme ça tu auras ta princesse.
- Je ne veux pas de princesse! répliqua Arthur, les filles sont nulles et puis je préfère t'avoir toi que Morgane ou Guenièvre.
- Mais tu seras roi... Et...
- Merlin, le coupa le prince, j'ai encore le temps pour choisir la personne qui vivra éternellement à mes côtés. Je n'ai que neuf ans. Père dit que je suis trop jeune pour avoir une fiancée donc je profite de tous mes moments de bonheur avec vous tous.
- Tu dois tout même avoir ta princesse si tu fais un château de neige, bouda Merlin gonflant ses joues.
- Si cela te tiens tant à cœur, tu seras ma princesse et je te protégerai au péril de ma vie tel un prince charmant sans peur et courageux! s'exclama Arthur pointant son doigt vers le ciel gris comme si son doigt était une épée.
Merlin rougit avant de ramener la moitié de son visage sous son écharpe rouge avec un dragon doré dessiné sur le tissu.
Après un bon moment de préparation, Arthur avait enfin fini le château, fière de son travail il regarda celui de Merlin. Le prince remarqua que les boules de neige de son ami n'étaient pas vraiment rondes et il écarquilla les yeux voyant que le sorcier ne portait pas de gant à ses mains qui avaient rougi violemment sous la froideur et l'humidité de la neige.
- Merlin, tu aurais du me prévenir, dit Arthur passant ses gants à son ami.
- Désolé Arthur mais tu semblais vraiment aimer faire de château de neige que je n'osais pas te déranger et te faire perdre ta concentration, expliqua Merlin.
- Vous êtes prêt les garçons? demanda Morgane cacher derrière un immense mur de neige.
La bataille de boule de neige fut déclarée et les rires d'enfant fusaient dans le château de Camelot.
De sa fenêtre, Uther Pendragon accompagnait de Gaius regardé les enfants jouer ensemble dans la poudreuse blanche.
- Gaius, tu as été un si bon ami, dit le roi.
- Que vous arrive-t-il votre majesté? demanda le médecin.
- Je crains que mes jours ne soient comptés, répondit le souverain.
- Devrions-nous prévenir le prince, sire?
- Non... Il ne pourra pas me sauver.
Les enfants rentrèrent dans le château tout souriant mais tout de même gelé du froid hivernal. Gaius emmena les quatre enfants dans son laboratoire préparant une boisson chaude pour éviter d'être enrhumé. Merlin assit sur un tonneau enrobé avec Arthur dans une couverture épaisse buvant la préparation de son père d'adoption. Le blond frotta délicatement les cheveux de son ami.
- On a gagné, princesse, sourit le prince.
- Arthur... Je suis un garçon, je ne peux pas être ta princesse, répondit Merlin sous le regard souriant des autres membres de la pièce.
- Oui mais sache que si un jour tu as des soucis tu peux être sur que je serai là pour te sauver, répliqua Arthur, car je ne t'abandonnerai jamais.
Le sorcier rougit buvant le breuvage de son mentor. Les deux filles sourirent essayant de récolter le plus de chaleur possible avec leur duvet commun.
Une semaine était passée, Merlin avait attrapé malgré la concoction de Gaius un petit coup de froid. Arthur était resté au chevet de son ami pour l'épauler. Gaius en était gêné de demander au prince de laisser le brun se reposer.
Un banquet était organisé par le souverain pour fêter une belle période telle que Noël où chacun échanger un cadeau avec une personne chère, un ami proche. Arthur avait offert un magnifique collier à Merlin, représentant un dragon doré avec des yeux couleur rubis. Le dragon était magnifique aux yeux du jeune garçon qui était heureux d'avoir reçu un cadeau tel que celui de la part de son meilleur ami. Il trouvait que le dragon représentait bien son compagnon. Fort et courageux.
Le brun lui offrit une petite bague avec une petite perle bleue turquoise accroché à une petite chaîne qu'il avait trouvée au marché. Le sorcier se sentait ridicule à côté du magnifique cadeau que lui avait offert Arthur. Ce dernier sourit en voyant le présent sachant que son ami avait du utiliser ses économies pour lui payer un tel bijou... Mais l'argent ne comptait pas pour lui à cet instant. Seul le présent de Merlin était beau à ses yeux.
Le roi et Gaius festoyaient ensemble de même que les nobles de la cour qui s'échangeaient à tour de rôle leur présent.
Soudain, des tremblements prirent le château arrêtant les festivités. Les murs craquelaient sous l'effet d'une puissance force. Les bougies s'éteignirent les une après les autres rendant la pièce entièrement sombre. Arthur prit la main de Merlin tandis que ce dernier ne savait pas du tout ce qui se passait.
Uther courut vers les fenêtres et il vit des centaines de lampe torche en contre bas.
- Le château est attaqué! s'exclama le roi, que tous les chevaliers aillent défendre le château! Arthur reste ici! ordonna-t-il prenant son épée pour sortir à l'extérieur avec son armée.
Tous les soldats sortirent pour aller près des remparts. Les femmes et les enfants étaient restés à l'abri commençant à transformer la salle en infirmerie pour les blesser potentiel. Merlin aida Gaius apportant des bandages, de l'eau chaude et tout le nécessaire pour les poisons. Arthur regardait son ami s'affairer à ses tâches d'assistant de Gaius. Le blond se sentit impuissant alors que son père affronter vaillamment l'ennemi.
Le prince fronça les sourcils avant de sortir dehors prêt à affronter la menace de Camelot. Malgré la peur qui lui tiraillait les entrailles. Il voulait se montrer fort envers son peuple et non comme un lâche qui aurait eu trop peur d'affronter le danger.
Arthur partit à l'armurerie prendre une armure à sa taille et une épée avant de partir au front.
Les adversaires avaient réussi à percer une de leur défense.
Dans l'infirmerie, les blessés arrivèrent par dizaine voir un même plus. Merlin et Gaius durent demander de l'aide aux invités et aux servants ainsi qu'à Morgane et Guenièvre de les aider.
Soudain, le brun regarda autour de lui cherchant une personne en particulier mais il ne le trouva pas.
- Merlin vient m'aider! s'exclama Gaius
- Gaius! Arthur a disparu! répliqua le sorcier commençant à paniquer, je reviens!
- Merlin! Cria le médecin en voyant son fils adoptif partir pour aller dehors.
Merlin sortit de l'infirmerie à la recherche de son ami, sentant la peur de voir le corps inerte d'Arthur sur le sol. Il secoua sa tête avant de courir à la poursuite du prince.
Ce dernier était sortit discrètement du château pour prendre leur ennemi en croupe. Il pouvait voir au loin les étrangers qui arrivaient par milliers devant le château assaillit.
Le souffle court, Merlin courait à la recherche de son ami et il tomba sur le roi qui ordonnait à ses hommes les directives pour protéger son château.
Le jeune garçon courut vers le souverain, pleurant. Uther fut surpris de voir Merlin.
- Le prince a disparu, répondit le sorcier à la question muette du roi, je pensais qu'il était avec vous.
A ces mots, le souverain laissa Merlin lui ordonnant de retourner auprès de Gaius pour soigner les blessés. Le plus jeune acquiesça laissant la suite au père d'Arthur, retournant auprès de son mentor.
Arthur s'était trouvé un excellent point de vue et il remarquait que beaucoup d'ennemi n'était que des sorciers... Des sorciers puissants.
Soudain, un homme apparut derrière lui manquant de le transpercer de sa lame. Arthur vit son ennemi prêt à recommencer son coup sans aucune hésitation. Le prince sortit son épée de son fourreau.
Le bruit du métal qui s'entrechoquait emplit le son de la nuit.
Tout d'un coup, Arthur fut projeté contre un arbre à cause de la magie de son opposant. Ce dernier leva son épée pour éliminer le jeune garçon.
Soudain, Uther intercepta le coup d'épée de sa propre lame.
- Père! s'exclama Arthur.
- Arthur retourne immédiatement dans le château, c'est un ordre! s'écria le roi.
Un coup de lame trancha le roi juste devant le blond qui écarquilla les yeux. L'homme sourit avant de se faire poignarder dans son dos par une magnifique femme.
Arthur regarda son père mort dans ses bras. Il ne sentait plus son pouls. Des larmes ruisselèrent sur ses joues en voyant Uther dans cet état.
Dans l'infirmerie, Merlin sentit un très mauvais pressentiment et les ennemis déboulèrent dans la grande salle capturant tout le monde. Le brun sentait une immense peur le prendre et il regarda dehors, priant pour qu'Arthur s'en sorte sain et sauf.
Arthur regarda la jeune femme. Cette dernière regardait le corps entre les mains du jeune garçon. Ses cheveux bruns sombres bouclés tombaient élégamment sur ses frêles épaules. Ses yeux bleus océans s'illuminaient avec la pleine lune. Sa peau était aussi blanche qu'elle contrastait avec le rouge de ses lèvres telles une rose rouge. Sa robe rose fuchsia déchirait vers les jambes laissant libre cour aux mouvements de la femme qui s'avança vers le prince qui pleurait la mort de son père.
- Prince Arthur... Pourquoi êtes-vous sorti du château? demanda la jeune femme.
- Je... Je... Je ne voulais pas... pleura le blond.
- Pourtant, c'est de ta faute si le roi est mort. Si tu n'étais pas sorti de Camelot. Il serait peut-être encore en vie, dit doucement la brune comme pour le mettre en confiance, que diront tes proches en apprenant que tu as tué leur souverain?
L'image de Merlin lui vint en tête ainsi que le visage triste de Morgane et de la cour le traitant de monstre. Il voyait son ami jeter le collier qui lui avait offert hurlant qu'il ne voulait plus jamais le revoir.
- Que dois-je faire? Paniqua Arthur.
- Par très loin Arthur... Ne revient plus jamais à Camelot, souffla la jeune femme touchant le vêtement du prince.
Le prince laissa le corps de son père ne voyant nullement le sourire sadique de la femme qui tenait entre ses mains un tissu de l'étoffe rouge d'Arthur.
Dans l'ombre, une personne apparut.
- Votre majesté, Camelot est tombé, dit l'ombre.
- Parfait... Maintenant! Eliminer Arthur Pendragon, ordonna la brune.
- Mais votre majesté, vous aurez pu le tuer! s'exclama l'inconnu.
- Son destin n'est pas de mourir de ma main... Mais de la tienne Mordred, répliqua la reine.
- Bien. Je ferai selon vos désirs, dit-il.
Arthur courait dans les bois, fuyant Camelot qui était désormais sous les flammes. Le blond passa la frontière de la forêt pour arriver devant une immense montagne qu'il escalada malgré ses faibles ressources.
Soudain, un éboulement arriva vers lui et Arthur eut beaucoup de difficulté à en réchapper, se cognant la tête contre un rocher.
En contre bas de la montagne, un adolescent aux cheveux bouclés sourit soufflant un: "mission accomplie".
Dans le château, une nouvelle reine fut couronnée, son nom Nimueh. Cette dernière installa un nouveau régime où seuls les sorciers avaient droits à sa protection.
Un régime de terreur s'installa désormais sur le royaume de Camelot.
Alors qu'au loin, près des rochers d'une immense montagne, un blond souffla un mot...
- Je ne t'abandonnerai jamais... Tandis qu'une magnifique bague incrustée d'une perle bleue brillait.
Rewiews?
Ne vous inquiétez pas, je vais faire tout mon possible pour écrire rapidement la partie 2
