Les personnages de Saint Seiya ne m'appartiennent pas et sont à leur auteur.

Couple : Saga/Mù et Milo/Camus à venir

Genre : Héroïque fantaisie, berf magie, monstre, dieu et autre ?

Premier chapitre en collaboration avec Didi gemini

Ne demandez pas où je vais, j'en sais rien on verra bien où on atterri. J'espère que vous apprécierez.

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La légende des deux

Quelque part, deux jeunes magiciennes étaient penchées sur de vieux grimoires. Elles les étudiaient avec ardeur, cherchant ce petit quelque chose, qui pouvait leur manquer. Leurs recherches allaient arriver à leur fin, rien dans les écritures ne leur était inconnu. Certains auraient dit qu'elles étaient arrivées au sommet de leur art, et pourtant, le projet qu'elles menaient ensemble dépassait de loin les autres magiciens. Elles avaient fixé le jour, et depuis elles cherchaient dans les papiers poussiéreux, une certitude ou une fuite pour ne pas penser à ce qu'elles allaient accomplir. Plus qu'un jour, un tout petit jour.

Sans se concerter, chacune prit les objets qui leur seraient nécessaires. Elles gagnèrent le toit plat de la battisse et commencèrent à poser leur chargement. Les préparatifs achevés, elles se placèrent face à face. Un étrange spectacle que cette blonde qui ressemblait à un ange avec ses yeux bleu et sa robe blanche devant une fille aux cheveux de jais et toute vêtue de noir. Toutes deux se ressemblaient un peu. Elles étaient aussi jolies que dissemblables. Elles se complétaient.

La blonde tendit la main vers un coupe remplie d'eau, invoquant l'élément liquide qui se mit à déborder, la brune effleura les flammes jaunes au dessus du foyer qui en réponse à son appel montèrent plus haut. La magicienne en robe blanche leva souplement le bras, écarta ses doigts, et un léger vent se leva. La jeune fille de noir vêtue leva à son tour la main, et tout sembla se figer autour d'elle. Elles pouvaient seulement voir l'eau qui coulait, le feu qui dansait et le léger vent souffler. Mais le temps venait de s'arrêter, plus rien ne bougeait. Les éléments convergèrent en un point entre elle, formant une sphère. Sous les mains blanches qui s'agitaient naissaient des atomes qui se regroupaient. Lentement la sphère perdait de son éclat et se faisait de plus en plus massive. Elles s'écartèrent un peu, le sol avait disparut et debout dans le néant comme suspendues elles façonnaient l'étrange ballon. Des couleurs apparurent sur la sphère, un léger relief.

Leur œuvre se formait, doucement. Elle sembla grossir encore. La nouvelle planète se rapprocha d'une étoile avant de trouver son orbite. Satisfaite elles regardèrent au tour d'elle, il ne manquait plus que lui le cinquième élément, Ibo, la source de vie. Elles se regardèrent, sans dire un mot. Elles n'avaient pas besoin de parler pour s'exprimer, ce moment était fort, elles étaient bientôt à la fin. Leur création serait bientôt terminée. Fermant à demis les yeux, elles se concentrèrent, et un halo de lumière les entoura.

Elles perdirent un instant leurs esprits et se retrouvèrent sur le sol, elles contemplèrent leur œuvres, les bases de la vie avaient été jetées, il leur restait à la faire évoluer. A regret les deux filles se séparèrent partant chacune d'un coté. Bien du temps s'écoula pendant que le monde devenait monde, jusqu'à ce qu'elles gagnent chacune un lieux pour se reposer.

An 1585 de Mirama

Le prince Guwen promenait dans les allés du château de Biork, son regard passa rapidement sur les monceaux de fleurs qui l'entouraient. A son coté cheminait la jeune reine Liviana avec ses suivantes. La souveraine pour ses seize ans affichait un teint de lait et une opulente chevelure blonde bouclé, elle était fort belle, si en ce jour elle n'avait eut l'air lasse. Derrière les sourires de façade se murmurait déjà qu'elle souffrirait du même mal que ses parents, les complots pour sa succession se nouaient. Des tumultes éclataient de-ci delà rendant l'air du palais irrespirable.

Le ministre Elming aperçu un secrétaire accourir, il lui fit un petit signe et lui prit le parchemin. Il rompit le cachet survola le contenu puis le relut deux fois, des troupes inidentifiées avançaient sur le château, il calcula rapidement quand la missive avait été rédigée, la vitesse moyenne des troupes, si elles devaient passer à l'attaque elles seraient sur eux à la nuit. Quel que chose clochait au châteaux, déjà en se servant de l'eau d'une carafe de la reine un goût amer l'avait inquiété. Dans ses jeunes ans il avait étudié la magie et les plantes, il avait reconnu le goût d'un poison. Il s'était rapidement enfermé dans son bureau où il avait conçu une protection spéciale pour la jeune fille. Il pensait avoir écarté le danger, mais visiblement il s'était trompé.

Le ciel semblait noircir un peu comme si un orage s'annonçait, la cour amorçait son retour à l'intérieur. En quelques minutes une nuit d'encre avait recouvert le château. Elming consulta l'horloge qui indiquait le début d'après midi, il y avait une sorte de bourdonnement dans l'air. Une excitation, depuis la fermeture des portes, les habitants fébriles attendaient le début du siège. Aux pieds des murailles les torches de l'armée inconnue se rapprochaient dans un rougeoiement sinistre. Le ministre avait réclamé la reine et c'était serré avec elle et la garde dans la bibliothèque. L'antique horloge égrenait les heures, dans le silence chacun l'oreille aux agués cherchait à identifier chaque craquement. On entendait l'ennemi se rapprocher, les premiers coups de bélier contre les portes. Les pas des hommes qui se rapprochaient lentement, les ordres qui parvenaient en murmure.

Au fil de l'avancée ennemie la garde enfermée avec eux s'allégeait, les hommes rejoignaient les combats. Les chandelles chancelaient dans la grande pièce, un souffle plus fort les plongea dans le noir. Le feu de la cheminée faisait naître des ombres mouvantes. Brutalement le bourdonnement devint assourdissant, une odeur nauséabonde envahit les lieux et les battants qui fermaient la bibliothèque volèrent en morceaux. Les quelques hommes présents sortirent leurs armes et foncèrent sur l'assaillant encore invisible. La forme noire indistincte réduisit les soldats en une charpie rouge, la faible lumière dévoila une sorte d'insecte géant. Une carapace noire luisante, huit pattes et une tête pourvue de mâchoire.

Elming recula d'un pas, la jeune reine terrorisée était recroquevillée contre le mur opposé à la créature. Le vieil homme traça dans l'air un symbole et prononça quelques mots, une boulle de feux se forma devant lui et fondit sur la bestiole, un rugissement sinistre surgit. Il recommença encore, l'insecte voulut le dévorer mais dévia sous la douleur. Le magicien à travers le brouillard de fumée et de pages à demies calcinées qui voletaient constata le peu d'efficacité de son arme. Décidé il réarma son bras faisant naître le feux, l'animal contre attaqua et l'envoya s'écrasé conte un mur. Dans une demie conscience il entendit les hurlements de la souveraine et des cris plus aigus. Péniblement il tourna la tête vers la petite fille qui hurlait Yarias. Il retraça le charme en se précipitant devant la fillette. Il sera la petite, sa fille adoptive contre lui. La sphère enflammée percuta la carapace et quelque chose le transperça. A genoux l'enfant toujours dans ses bras il commença un étrange texte.

« Plus pure que le jour et plus noire que les ténèbres, les mains créatrices se sont tendue dans le néant …

Yarias – Pépé !!!

L'enfant se sépara du vieil homme et s'avança vers la créature un hurlement suraigu retenti toujours plus fort, plus douloureux. La fillette se détachait dans un halo de lumière sombre. L'insecte gesticulait, se tordait sous ce cri jusqu'à ce qu'il ne reste rien de lui. Quand Guwen entra dans la pièce évitant les restes abominables sur le sol, la petite fille de cinq ans à peine, debout immobile pleurait, il chercha des yeux la reine. Il la trouva inconsciente dans les débris d'étagères et de papier, le souffle hésitant.

Yarias – C'est le poison, l'odeur de ce monstre.

Guwen – Le poison ? Elming !

Yarias – Pépé… Plus pure que le jour et plus noire que les ténèbres, les mains créatrices se sont tendues dans le néant, les deux sœurs règnent sur le monde. Je vous en prie par les pouvoirs anciens aidez nous.

Quelque part dans une cathédrale minérale, une femme en noir assise sur son trône de pierre sembla bouger, à moins que ce ne soit la goûte d'eau qui en tombant du plafond troubla l'immobilité du lieu comme la surface du bassin.

Athènes sanctuaire d' Athéna.

« J'ai une histoire pour toi, il était une fois dans un pays lointain une légende.

Plus pure que le jour et plus noire que les ténèbres,

Les mains créatrices se sont tendues dans le néant,

Les deux sœurs règnent sur le monde.

Elles sont la vérité

Le pouvoir d'où naquit la vie

Et qui s'est perdu.

Dans un vieux château une petite fille centenaire battit un monstre, le vieillard est mort et la reine s'endort. Seul reste le prince face à ce qu'il ignore. Et toi l'aideras tu ? Sauveras tu le monde ? Seules les mains créatrices ont le pouvoir.

Hum mm, un rêve ? Oui un rêve.

Le chevalier grogna, pesta contre son matelas inconfortable, se retourna et se résolu à ouvrir les yeux. Son regard tomba sur les bouts de bois et de papiers près de son visage. Surprit il s'assit et croisa le regard d'une petite fille brune. Il détailla le reste de la pièce ou le même fouillis régnait, trois corps étaient allongés à terre, un vieillard et une jeune fille plus loin avec un homme à ses coté. Il repensa à « le vieillard est mort et la reine s'endort. Seul reste le prince » et lui il faisait quoi là ? Il regarda mieux les autres corps, Mù ? Saga ? Et Camus ? Non ils dormaient comme lui il y a quelques instants.

Yarias – Elles ont répondu. Vous êtes des magiciens ? Des alchimistes ? Des sorciers ? C'est quoi ces tenues ? Bon y a pas de temps à perdre ! Il faut figer le temps pour garder la reine en vie. Vous attendez quoi ?

Mù – suspendre le temps ?

Milo – Mais c'est impossible !

Yarias – hein ??? Mais c'est à la porter d'un novice !

Mù – Où sommes nous ?

Yarias – Au château de Biork. Vous venez d'où ? De l'est au delà de la grande barrière ? Du Sud le pays des glaces ? Du nord brûlant ? Je ne reconnais pas vos vêtures ?

Saga – On vient de Grèce.

Yarias – Je connais pas. Bizarre. Et c'est quoi votre spécialité ?

Milo – On est des chevaliers.

Yarias – C'est une plaisanterie ? Le rang le plus bas de la noblesse. Quoique ça ne surprend pas avec vos tenues débraillées.

Ils firent un rapide tour de leur allure, pieds nus en pyjama pour Mù et Camus torse nu pour les deux autres.

Yarias – Elles sont peut être trop vieilles, elles sont devenues gâteuses.

Mù – de qui parle tu ?

Yarias – Mais d'elle les sœurs.

Milo – Le rêve ?

Yarias – Vous savez faire quoi ? Au moins vous battre ?

Milo – Ca oui

Yarias – Alors armez vous vite !

Mù – Nous armer ?

Yarias – prenez les armes des soldats morts.

Saga – Sacré Gamine.

Mù – Oui, tu crois que nous avons nos cosmos ? Je sens plus les vôtres.

Camus – C'est mal parti.

Yarias – dépêchez vous ils montent dans les escaliers et ils sont nombreux. Les voila !

Les premier hommes entrèrent une bonne dizaine, les chevaliers hésitèrent mais les assaillants engageant le combat par reflex ils se protégèrent. Le combat traînait en longueur, les armes étaient lourdes massives et pas bien maniables.

Guwen – Ils sont nombreux et d'autres vont arriver. Ma reine ? Réveillez vous !

Yarias – Mais c'est pas possible ça, faut toujours tout faire soit même.

La fillette se concentra, les gestes des assaillant ralentirent jusqu'à devenir imperceptible.

Yarias – Vite par là, le réduit il a un passage qui donne dehors ! Prince portez la reine. Toi là aides moi faut pousser ce meuble. Voila ça suffira vite, donnez moi une torche là.

Elle mit le feu à tous ce qui voulu s'embraser, transformant la bibliothèque en une grande fournaise.

Mù – On y va.

Il attrapa la petite dans ses bras et s'enfonça dans le passage à la suite des autres.

Milo – Ca va ? On y voit rien.

Yarias – Vous avez cas être magiciens.

Saga – Oui mais on l'est pas.

Guwen – C'est encore loin ?

Yarias – Oui on sort de l'enceinte à quelques mètres des portes.

Milo – Et après ?

Yarias – On fonce il faut atteindre une cachette avant le jour, y a un temple à quelques heures de marche.

Saga – Quelques heures ?

Camus – On sort enfin.

Yarias – par là sous les arbres on ne nous verra pas. Tu peux me poser s'il te plait.

Mù – Oui bien sûr.

Ils avancèrent le plus rapidement possible dans le noir, ils se glissaient entre les arbres, alternant les zones boisées et découvertes.

Aie

Milo – ça va ?

Camus – Oui c'est bon j'ai trébuché.

Yarias – Vites ! Vites ! A couvert ne respirez pas, ne bougez pas, ne parlez pas !

Guwen – Par tout les dieux c'est quoi ?

Yarias – Ce qui nous a attaqué au château. Ne bougez pas ! Grr il nous a sentit.

Guwen - Où allez vous !

Yarias – Taisez vous, je vais nous en débarrasser.

Le drôle d'insecte passa prés de la gamine, elle effectua plusieurs gestes des mains et la vitesse de l'animal augmenta, la petite semblait se télépoter. Quelques minutes plus tard le monstre tomba au sol pour ne plus bouger.

Yarias – Je suis crevée, dis tu veux bien me porter.

Elle planta ses yeux émeraude dans ceux du bélier qui lui tendit les bras.

Mù – Tu lui as fais quoi ?

Yarias – J'ai accéléré sont développement jusqu'à sa mort. J'ai sommeil. Je vais dormir, faut aller par là.

Milo – On dirait Saorie version gamine

Saga – En plus utile.

Milo – M oui.

Saga – Ca va camus ?

Camus – Oui

Saga – Mù ?

Mù – aussi

Saga – Et vous ? Je peux la porter.

Guwen – Volontiers. Merci.

Leur marche semblait interminable, le ciel commençait a blanchir à son extrémité quant la fillette se réveilla. Elle désigna de sa menotte le toit d'un édifice encore à demi caché. Ils pressèrent le pas pour les derniers mètres. Le prince hésita à taper à la porte de bois sur le coté. Yarias elle tapa un bon coup avec le butoir. Un homme d'une cinquantaine d'années ouvrit la porte après un certain temps.

Yarias – Nous avons fait une longue route et sommes fatigués, je demande asile à ton dieu car il fait partit des cents.

« Alors soyez les bienvenue »

L'homme les fit passer par le jardin puis dans un corridor

« Le puit et là »

Et un peut plus loin il leur désigna une salle assez grande sur le sol se trouvait des tas de végétaux.

Camus – C'est quoi ?

Guwen – Sur quoi on va dormir.

Mù – Et se laver ?

Yarias – Y a le puit pour ça. Je vais vous demander des vêtements et des chaussures vous faites pitié.

Les cinq hommes se dirigèrent vers le puit, l'eau était assez froide, ils firent rapidement un brin de toilette. Pour revenir dans la pièce précédente. Un repas avait était déposé sur la table. C'était pas grand-chose, du pain, un potage et des légumes. Chacun avala son repas en silence. La petite attrapa deux couvertures l'une pour la reine toujours inconsciente qu'elle couvrit puis elle s'enroula dans la deuxième et s'étendit sur une paillasse.

Les quatre chevaliers l'imitèrent, s'installant prés les uns des autres.

Saga – je regrette mon lit

Mù – C'est sommaire

Milo – pour une fois ça suffira.

Mù – Pourquoi cent dieux ?

Yarias – Par ce que nous on en a cent, sinon t'as le monothéiste intolérant, ou le deuxième qui sert à rien et qui est ennuyeux à mourir, après tu as les quelques … Laisses tomber. J'ai sommeil, bref suivant les peuples on varie entre les quatre possibilités.

Mù –Désolé.

Camus – bonne nuit.