Bonjour ! Enchanté! Je suis Sylosse et vous présente ma fanfiction Primo = Decimo? une histoire que je voulais publier depuis un moment sur ce site. Je tiens à préciser qu'il s'agit de ma première fanfiction de KHR et que tout ne peut pas être parfait (mais j'essaye!)
Cela faisait un moment que je lisais des fanfictions de ce style, mais qu'il existe déjà très peu (du moins, que j'ai trouvé) alors je me lance dedans! Surtout que j'adore ce genre d'histoire! ^ - ^
Mais trêve de bavardage! J'ai assez parlé et je vous souhaite une bonne lecture!
Parler: japonais
Parler : italien
Prologue
Au loin, les derniers coups de pistolet retentissaient tandis que Primo s'avançait parmi les restes encore fumant de ce qui avait été sa demeure. Vongola Primo, le leader des Vongola, l'homme à l'origine de ce groupe d'autodéfense, le protecteur des peuples ou tout simplement Giotto de son vrai nom, n'a jamais cru qu'il aurait pu se sentir aussi vide un jour. Depuis la création de sa Famiglia, il ne s'était jamais senti un instant seul. Mais, à ce moment, il nageait dans ce qui semblait être le désespoir le plus profond qui lui a été donner de connaître pendant qu'il s'arrêtait devant l'endroit où se tenait autrefois la salle à manger… la pièce la plus chaleureuse du manoir. Des larmes virent embués ses orbes semblables au coucher de soleil. Qui lui aurait dit que cette guerre prendrait un tournant aussi tragique ? Personne… pas même lui n'aurait pu le dire.
S'abaissant pour ramasser un objet moins brûler que les autres, il se dit que s'il avait été plus attentifs aux mouvements de cette famille, les pertes auraient été moins nombreuses. Seulement, personne ne pouvait revenir en arrière, pas même lui.
Aucun n'avait survécu. Pourtant, à travers l'Italie, ils étaient connus comme étant le groupe d'autodéfense le plus virulent du pays en plus d'être celui avec le plus de personnalité. En repensant à la montagne de paperasse que lui donnait ses gardiens à chaque retour de mission, il ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire. Il devenait presque fou à force. Même si Alaude et Daemon causaient le plus de dégât juste en se disputant que tout le monde réunit. Des véritables catastrophes ambulantes.
Néanmoins, ces jours de tranquillités semblaient loin derrière lui comme le montrait si bien les restes de la boîte où se tenaient les anneaux jusqu'à ce qu'il ne les confît à ses gardiens. Cela faisait maintenant une dizaine d'année que les Vongola existaient et ils en avaient vécu des aventures. Le recrutement difficile de ses protecteurs – la loyauté de G, les rires de Asari, les « extrêmes » de Knuckle, les plaintes de Lampo, les tours de Daemon ou encore l'ignorance d'Alaude -, puis les missions ensemble, l'annihilation totale de la famille sur place avant eux, les batailles contre les différentes Famiglia venus prendre leur place – notamment contre les Fiore – les affrontements quotidiens de ses gardiens, le problème en Russie en plus de celui en Amérique et finalement cette guerre. Une guerre mafieuse d'une ampleur… monstrueuse…
Elle avait balayé leur train-train habituel d'un simple geste, détruisant tout sur son passage. Les villes, les villages, les champs, les forêts, les maisons adversaires et alliées, les parents, les enfants, les amis… les amours… et les vies…
Dans la Vongola Famiglia, à cet instant précis, ne restait plus que… Primo. Tous ses gardiens s'étaient tous fait tués durant les combats incessants. Asari le premier suivit de près par Knuckle, Daemon, Lampo, G et Alaude. Giotto avait été le seul survivant de ce massacre. Sa femme et celles de ses amis étaient parties aussi.
Une larme perla le long de sa joue en se rappelant la mort de tous ceux qui l'avaient soutenu ces dix dernières années et plus pour son fidèle bras droit. Et maintenant, il n'y avait plus que lui.
Seul…
Il ignora volontairement les bruits de pas venant à se rencontre et serra la boîte contre sa poitrine. Le seul souvenir de sa famille encore intact.
-Vongola Primo ! Te voilà enfin ! J'en aurais mis du temps à te trouver ! S'exclama une voix connue du jeune patron. J'peux enfin te faire la peau comme il le faut !
L'interpelé se retourna lentement pour pouvoir faire face à son adversaire. Ce dernier afficha un sourire narquois en voyant la boîte et la larme sur sa joue. Cependant, sa franche cacha ses yeux. Devant lui, une vingtaine de personne se tenaient, prêts à l'abattre à tout moment.
Après un petit moment de silence, Giotto finit par relever la tête vers le déclencheur de cette guerre, Marcello Somaro. Avec ce geste, la Vongola Famiglia, la plus forte famille de l'Italie, ne se résumait plus qu'au Secondo, Ricardo, son cousin. Ses yeux brillaient de leur habituelle couleur orange. Mais il semblait qu'un voile de colère les recouvre. La flamme sur son front se raviva de plus belle tandis que ses adversaires paniquaient légèrement.
-Somaro ! Tu vas me le payer ! Tu ne t'en tireras pas à s'y bon compte ! L'avertit violemment Primo dont sa main se resserrait sur la boîte.
-Essaye pour voir ! Tu es tout seul alors que nous sommes une vingtaine !
Sans que quiconque ne puisse le voir se déplacer, il se retrouva devant eux et sa soif de tuer fit trembler les plus courageux. Au bout de deux petites minutes, il ne resta plus que Marcello pour faire face à un patron furieux.
-Il ne reste plus que nous deux Giotto. Je ne pensais pas que cette guerre se terminerait sur un affrontement des deux dirigeants des familles rivales, mais bon ! C'est comme cela, fit l'ennemi tout en haussant les épaules.
-Et que retires-tu de cette guerre Somaro ? Cracha Giotto. Je ne pense pas une fierté pour ta famille étant donné qu'il n'y a plus personne. Alors qu'est-ce ?
Un rire sinistre s'échappa de la bouche de l'interpelé. Un sourire vint barre son visage, chose qui fit grincer des dents le Vongola tandis que son intuition l'avertissait qu'il n'allait pas aimer ce qu'il allait entendre.
-Un plaisir de voir tous tes amis tomber les uns après les autres, mais surtout de te voir pleurer à chaque nouvelle mort ! Tu m'as donné un spectacle des plus divertissants quand j'ai tué celle que tu aimais sous tes yeux ! J'espère que l'enfant ne se retrouvera pas tout seul après avoir appris la mort de sa très chère mère, chantonna-t-il tout en ricanant.
La colère monta si rapidement que Primo laissa échapper assez de flamme pour que les restes de son manoir prenne feu une nouvelle fois. Il ne voulait plus l'entendre ! Qu'il se taise ! Personne n'avait le droit de se moquer ainsi de sa famille et de ses amis ! Mais encore moins de son fils resté seul au Japon. Il ne savait même pas comment lui annoncer la mort de sa mère, assassinée froidement sous ses yeux. Son visage souriant plein de larmes de ses derniers instants hantait encore ses rêves.
-Arrête…, finit-il par articuler, tremblant de tout son corps.
-Que dis-tu ?
-Ferme-la Somaro !
En l'espace d'une seconde, il se retrouva face à ce dernier et lui inséra un brutal coup de poing. Et tandis que son adversaire se frottait la mâchoire endolorie, son sourire s'élargit, de plus en plus content.
-C'est bien mieux ! Vient à moi Vongola Primo !
Les coups suivirent rapidement pendant que l'autre se défendait plutôt bien et ripostait avec autant de fougue.
Ce ne fut qu'après de longues heures de combat acharné que le premier des deux lâcha. Marcello s'effondra, n'ayant visiblement plus de force. Pourtant, il réussit à rigoler une dernière fois.
-J'ai hâte de voir notre prochain combat, Vongola Primo.
Sur ses mots, sans que ce dernier n'ait pu ajouter quelque chose, son cœur cessa de se battre. La lumière qui l'animait jusqu'à présent, quitta son corps.
Giotto le regarda longuement, sans comprendre les significations de ses dernières paroles. Se sentant partir à son tour après une violente douleur à la poitrine, il eut la puissance de se traîner jusqu'à l'arbre le plus proche. Ironiquement, sous lequel il passait beaucoup de temps avant que G ne vienne le chercher pour finir sa paperasse. Là aussi, où il avait rencontré sa femme pour la première fois. De si doux souvenirs.
Un petit sourire vint flotter jusqu'à son visage en repensant à tous ses moments passer avec sa famille qu'il regretta amèrement. Les colères de G, les mélodies jouer à la flûte d'Asari, les prières à l'église avec Knuckle, les demandes incessantes de bonbons de Lampo, les farces de Daemon et son rire, les combats avec Alaude tout comme son habitude de se battre constamment avec la brume pour n'importe quelle raison, le doux visage de sa femme en le réconfortant de sa paperasse, le premier rire de son fils et les remontrances de Ricardo en lui disant qu'il était trop doux avec ses ennemis. Sur ce point, il lui a prouvé qu'il pouvait être tout aussi dangereux que lui quand il le devait.
Ses paupières commencèrent à se fermer et ses forces l'abandonnaient. Il n'en n'avait plus pour très longtemps.
-Désolé, je vous rejoins aussi mais j'espère tous vous revoir vivant, mes amis, Givro eterna amisizia, murmura-t-il pendant que sa montre à gousset s'arrêtait en même temps que son souffle.
La flamme dans ses yeux s'éteignit. En ce jour, Vongola Primo, plus connu sous le nom de Giotto, le fondateur de la future plus grosse famille mafieuse au monde et patron le plus fort de tous, mourut aux pieds des décombres de sa demeure. Ricardo accompagné de ses gardiens le trouveront quelques heures plus tard. Sous l'arbre, il semblait paisiblement endormi. Et dans sa main, reposait toujours la boîte qu'il n'avait pas lâché durant tout le combat.
Quelques siècles plus tard, dans un hôpital au Japon,
Après une douloureuse étape, le cri d'un enfant retentit dans la salle d'accouchement au grand bonheur des parents. Une infirmière se chargea de l'envelopper dans un linge avant de le confier à ses géniteurs dont le sourire éclairait leurs visages.
-Toutes mes félicitations, c'est un garçon en bonne santé, leur apprit-elle.
Le père ne pouvait s'arrêter de pleurer en voyant la bouille de son enfant tandis que la mère le câlinait contre elle. Le nouveau-né finit par se calmer après une longue minute.
-Qu'il est mignon, roucoula-t-elle en lui caressant la joue.
-Comment veux-tu qu'on l'appelle chérie ? Lui demanda son mari tout en couvant ses deux trésors d'un regard.
-Mmh… Tsuna ! Tsunayoshi ! Sawada Tsunayoshi ! Eclata-t-elle après quelques instants. Ça te va mon bébé ? Tsu-kun !
Comme pour lui répondre, les paupières de l'enfant battirent et un grand sourire vint élargir ses lèvres. Au lieu de prendre son caractère de papa poule, Iemitsu Sawada, surnommé le Jeune Lion des Vongola et leader du légendaire CEDEF créé par Alaude, n'émit plus le moindre bruit et se fit très sérieux d'un coup.
Les yeux de Tsuna venaient de briller, le temps d'un instant, orange, la couleur de la flamme du ciel.
Mais ce que ne savait pas le jeune père, c'était que d'autres cas se produisaient dans le monde et tous correspondaient à une flamme en particulier.
Et voilà ! La fin du petit prologue ! Merci beaucoup d'avoir lu jusqu'au bout le premier chapitre ! J'espère que vous avez aimé ! Si oui, n'hésitez pas à suivre cette histoire, à la favoriser ou encore à me laissez des commentaires ! Je suis preneuse !
Le premier chapitre arrive dans quelques jours alors patientez jusque là vous voulez connaître la suite! Sur ce, je vous souhaite une bonne journée et à bientôt!
Sylosse
