Bonjour/soir, voici le retour des mochis. Cette fois encore je me suis inspirée d'une image (vive les trouvailles). J'espère que la fic vous plaira. J'en prévois d'autres sur les mochis et quelques unes sur les Nekotalia aussi, quand j'aurais le temps d'y réfléchir plus sérieusement. Aller, bonne lecture!
Hetalia appartient à Monsieur Créateur d'Hetalia. "Lol", quoi.
Depuis qu'il vivait chez son nouveau maître, Italy était heureux. Ludwig était certes maniaque et un peu taciturne, il lui donnait toute t'attention qu'il demandait depuis des années. Ludwig le laissait même dormir avec lui, lui achetant pour l'occasion un petit oreiller rien qu'à lui. C'était Italy qui avait choisi son oreiller, un bel oreiller avec trois couleurs: du vert, du jaune et du blanc. Génial!
- Je suis heureux. Je suis heureux. Je suis heureux… j'ai faim.
Entendant son estomac grogner, le petit mochi se dirigea avec une tête de chien battu vers son maître qui lisait tranquillement son journal. D'abord l'allemand ne réagit pas aux supplications du mochi, ayant pris l'habitude des caprices d'Italy. Il fallait s'en occuper comme d'un enfant! Mais au bout du troisième article déchiré, il finit par lancer un regard lourd de reproches à la petit boule blanche qui retenait tant bien que mal ses larmes de crocodile.
- Nourris-moi, maître! Nourris-moi! Il est midi passé d'une minute! J'ai faim! J'ai faim! Grrroouuiikkk!
- Tu veux manger c'est ça?
- Vee! Vee!
- Très bien. - le blond soupira, prit le mochi dans ses bras et quitta le salon - Pourquoi c'est uniquement quand tu as faim que tu es aussi ponctuel?
- Comprend pas. Lalala.
Il fut décidé que des saucisses seraient au menu du jour. Ludwig les avaient mis dans la casserole depuis plusieurs minutes. Encore quelques secondes…
- …ça sera bientôt près.
Italy était perché sur la casserole retournée que lui avait posé son maître. Ils avaient pris l'habitude de faire la cuisine de cette manière. Ludwig cuisinait et Italy le regardait faire. Ça sentait bon la viande. Ça donnait drôlement envie. Italy se pencha, l'eau à la bouche. Qu'est-ce qu'il avait faim.
- Voilà. C'est près. Reste-là.
L'allemand n'eut pas le temps de prendre son assiette, le bruit de chute le fit se retourner aussitôt.
- Italy!
Il récupéra un mochi presque grillé dans ses mains avant de l'emmener de suite dans la salle de bain pour le soigner.
- Quand vas-tu apprendre à attendre que la nourriture soit mise sur la table, au lieu de te jeter dessus!
Quelques jours plus tard, Ludwig se prépara de nouveaux des saucisses. Il venait d'acheter des pommes de terre au marché, et avait hâte de les déguster. Cette fois, Italy avait retenu la leçon et attendait sagement que l'assiette soit posée sur la table avant d'aller jouer les écrevisses suicidaires. Alors qu'il posait son assiette, bien plus imposante, Ludwig réalisa qu'il avait oublié d'éteindre le feu.
- Mince.
Une seconde plus tard c'était chose faite. Il retourna s'assoir et réalisa qu'il manquait au moins une saucisse et trois pommes de terre dans son assiette. Ses yeux bleus se figèrent immédiatement sur son mochi aux joues étonnement grosses.
- Italy…
Il le prit dans ses mains, et rapprocha son visage sérieux du petit mochi qui niait difficilement la bouche pleine.
- C'est pas moi! C'est pas moi! Miam, c'est bon les patates. C'est pas moi!
- Pourquoi c'est toujours dans mon assiette que tu manges?
Italy était heureux avec Ludwig. Ludwig était plutôt content de vivre avec une bestiole aussi adorable. Mais où était le mode d'emploi? Il devait bien y avoir un bouton off pour qu'il arrête de faire autant de bêtises…non?
