Bonjour à tous, me voici avec un nouveau Yaoi (eh oui, c'est ma spécialité). Ici, c'est un Edward x Envy, mais vous devez déjà le savoir, sinon vous ne seriez pas là, à moins que par hasard un facteur inattendu, comme peut-être un navigateur bizarre, vous ais emmené sur cette page, après bien sur un passage express sur Mars, ma planète natale. «Ha Excusez-moi, l'auteure divague encore… » Pouf, Pam, Boum… … … … … … … Bien, donc je disais, merci de passer voir ma fiction. Je voulais faire un OS à la base mais finalement non. Voilà, bonne lecture à tous !
Chapitre 1 :
C'était une nuit noire, sans lune ni étoile. Le ciel était recouvert d'une épaisse couverture nuageuse. L'air était lourd d'humidité comme habituellement pour la saison hivernale. La ville était vide de présence humaine. Les vieux lampadaires en métal clignotaient étrangement, laissant les rues dans une atmosphère lugubre et silencieuse. La légère brise sifflait entre les quelques arbres encore présent dans ce paysage bétonné. Un chat arpentait les allées. Ses pattes, recouvertes d'un magnifique velours noir, se posaient sur les pavés avec une légèreté déconcertante. Il maintenait une allure lente, ses pas feutrés se perdant dans l'obscurité aphone. Telle une âme errante dans une ville fantôme, il se trainait sans but.
Quelques rues plus loin, un jeune garçon parlait seul, s'indignant, insultant et montrant du doigt une personne qui se trouvait dans un autre endroit. Lorsqu'un vent violent vint lui fouetter le visage, faisaient virevolter sa tresse blonde à son passage, il s'entoura de ses frêles bras dans un vain espoir de se réchauffer un peu. Il rentra la tête dans ses épaules, s'emmitouflant dans son épaisse écharpe en laine noire. A présent, seul ses grand yeux ambrés étaient visible, bien que plissé face au froid qui lui venait de face. Il tourna dans une ruelle adjacente, parcourant quelques mètres de plus, puis s'arrêta face à un mur de plusieurs mètres de haut.
« C'est bien ma veine, un cul de sac… Vive mon sens de l'orientation. Heureusement que ce Colonel de malheur ne me voit pas. Je l'entends déjà dire un truc du genre : « Et bien Edward, tu es si petit que tu as besoin de ta maman pour rentrer chez toi ? Et dire que tu n'arrives même pas à passer un petit muret de rien du tout… Normalement les enfants ne devraient-ils pas être au lit depuis longtemps ? »
Il s'énerva et donna un grand coup de pied contre la façade, avant de regretter son geste, avisant de la vive douleur qui lui lacérait toute la jambe. Il pesta contre lui-même et contre sa « stupidité pour s'être trompé de jambe » quand, soudain, il se mit à pleuvoir. Une véritable averse se déversa sur la ville. Il soupira de lassitude avant de claquer des mains.
« Comme je dis souvent, si il n'y a pas de passage, autant le faire soi-même »
Il posa les paumes au sol et un immense éclair bleu illumina la ruelle. Le mur, maintenant séparé par une arche de très mauvais gout, avouons-le, laissa passer le jeune homme, satisfait de sa prestation. Il continua sa route, tournant quelques fois à gauche, quelques fois à droite. C'était au bout de plusieurs, très longues, minutes qu'il aperçut au loin son petit studio, acheter très récemment. Il soupira de soulagement, pressant le pas par la même occasion.
Le vent soufflait violemment à présent et c'était une véritable tempête qui se déchainait sur la ville. La pluie glaciale retarda le chat, qui, complètement frigorifié et épuisé, trainait la patte. Les oreilles rabattues sur le haut du crâne, il se résigna finalement à trouver un abri pour la nuit, convaincue qu'il ne la passerait pas vivant trempé comme il l'était, et s'apprêtait à se laisser choir sur le sol complètement vidé, lorsqu'au loin, la vue d'une fenêtre entrouverte l'appelait comme le chant divin de la libération. Il releva ses oreilles poilues alors qu'une lueur d'espoir anima ses grands yeux violets et courut tant bien de mal, surtout mal en fait, jusqu'à sa bouée de sauvetage.
Arrivé au but, le chaton, car s'en était un, se rendit compte que l'ouverture se trouvait beaucoup trop haut pour sa petite taille. Pas désespéré pour autant, il commença à sauter, espérant atteindre la fenêtre, ce qui, entre nous, relèverai du miracle.
Edward, arrivait à destination se stoppa sur le champ. Devant ses grands yeux ébahis, se déroulait une bien étrange scène. Un chaton noir essayait vainement d'atteindre la fenêtre qu'il avait vraisemblablement oublié de fermé en partant le matin même. Il fut pris d'un rire jaune lorsqu'il se rappela le jour de l'achat du studio. En effet, quelques semaines plus tôt, Edward qui visitait ce magnifique bout de terrain, fut l'objet d'un autre des nombreux sarcasmes du Colonel Mustang.
« Si tu achètes cette maison FullMetal, fait attention de ne pas oublier tes clés. Bien qu'elle ne contienne qu'un rez-de-chaussée, on ne peut pas nié que tu es bien trop petit pour atteindre la fenêtre »
Edward avait beuglé un bon moment avant de finalement lui demander, ou plutôt de lui ordonner en criant, pourquoi il était là. Le Colonel l'avait juste tout simplement humilié en lui rappelant qu' « Alchimiste d'Etat ou non, toute personnes censée refuserai de vendre une maison à un gamin de son âge », sans oublier bien sûr, d'accentuer sur la dernière partie, au plus grand damne du FullMetal. Retrouvant la réalité, il se rappela qu'il était trempé jusqu'aux os et que le chat essayait toujours de rentrer chez lui.
« Tu te crois où le matou ? » cria-t-il, « on ne rentre pas chez les gens sans leur permission !»
Le chaton sursauta mais avant même qu'il n'eut le temps de se retourner, Edward l'attrapa par la peau du cou, l'amenant à son auteur. La boule de poil ouvrit grand ses pupilles lorsqu'elle se rendit compte de l'identité de son « agresseur ». Le chat se mit à se débattre, miaulant à la mort mais c'était sans compter l'alchimiste qui l'entraina à l'intérieur de son domicile. On entendait presque le chat hurler un grand :
« Pourquoi lui ?! »
