Note de l'auteur: Etant une avide lectrice des fanfictions consacrées au Hobbit, et trouvant malheureusement qu'il n'y en a que trop peu (surtout dans le genre ship Thilbo et autres), je me lance aujourd'hui avec un premier écrit (une sorte de baptême du feu). Je m'excuse par avance pour les fautes (bien que j'ai tenté de corriger au maximum) qui m'auraient échappées (les coquines).

Par ailleurs j'ai terminé dans sa totalité la rédaction de cette fanfic, donc je posterais la suite régulièrement (je ne sais pas encore dans quel laps de temps, cela dépendra sûrement des retours et de mes disponibilités). J'espère apprendre de mes erreurs, et surtout que vous passiez un bon moment à la lire, comme j'ai passé un bon moment à l'écrire (dans le sens que c'était bien).

Dernier détail, et je vous laisse au premier chapitre, je mélange dans mon récit le livre du Hobbit et les films qui en ont été adaptés. L'univers de la Terre du Milieu et les personnages appartiennent à Tolkien, et je ne fais que jouer avec eux (Tolkien se retournerait dans sa tombe si il savait ce que font les fanfics à ses personnages...) Vous trouverez donc bon nombre de référence, et également un mini-mini-mini crossover de rien du tout avec la série Sherlock (pour une amie).

Je pense avoir tout dit, ou le plus important,

Bonne lecture !


L'autostopeur

Tom pianotait rageusement sur son téléphone. Il effaça puis réécrivit la même phrase avant de l'effacer à nouveau pour mieux la réécrire. Un quart d'heure qu'il n'arrivait pas à se décider si oui ou non il devait envoyer ce message à sa sœur. Ayant une énième fois appuyé rageusement sur l'icône ''effacer'', il jeta son téléphone sur le siège passager et plongea son visage dans ses mains.

Il était à bout de nerf. Arrêté sur cette aire d'autoroute depuis près d'une heure, à mi chemin entre son appartement et la maison de sa sœur, dont il revenait après un week-end familial, il ne savait pas quoi faire.

Il avait prévu de faire le chemin du retour d'une traite afin de pouvoir se remettre un peu au travail et d'avancer dans la commande qu'il devait livrer dans moins d'un mois mais un appel de sa sœur, qui l'avait poussé à s'arrêter sur cette aire d'autoroute, l'avait plongé dans un débat intérieur extrêmement compliqué.

La brave femme lui demandait de rebrousser chemin, si il en avait la possibilité et surtout la volonté, pour venir récupérer ses deux neveux qui désirait ardemment passer leurs semaines de vacance avec leur oncle. Tom aimait ses neveux, là n'était pas la question. Il les adorait comme très peu d'oncle pouvait adorer leurs neveux d'ailleurs, mais… Philippe et Kylian étaient des bombes à retardement, de vrais piles électriques toujours sur le point de décharger leur énergie sans limite. Et Tom était à la veille de rendre une commande importante, il ignorait donc si il devait écouter son cœur qui lui intimait de retourner chercher ses neveux, ou sa raison qui lui assurait qu'il ferait une grosse erreur d'aller les récupérer.

Il poussa un profond soupir et ouvrit sa fenêtre. Un courant d'air frais lui rafraîchit le visage, et lui apporta beaucoup de bien. D'ailleurs en y réfléchissant bien, pourquoi ces deux idiots ne lui avait pas demandé plus tôt si il voulait bien les accueillir ? Il n'aurait pas dit non. Et maintenant il se prenait la tête tout seul. Rageusement il poussa sa portière et sortit de sa voiture. Il s'étira un instant et inspira profondément. Marcher lui ferait du bien. Il attrapa donc ses clés, son téléphone et son portefeuille et alla jusqu'à la minuscule supérette qui bordait l'aire de repos.

Tout comme la station, le magasin était vide. Le vendeur somnolait tranquillement, tout en gardant un œil semi attentif sur l'ensemble. Tom remarqua qu'il n'était pas seul dans la boutique. Un jeune garçon sirotait un café à une table dans le fond du magasin. N'ayant vu aucun autre véhicule à part le sien sur le parking, Tom le dévisagea curieusement.

Il ne devait pas avoir plus de 20 ans. Son visage était imberbe et une touffe de cheveux miel et ondulé entourait son visage à la peau très blanche. Il portait un sweet rouge et un pantalon de toile marron. Son gros sac à dos indiqua à Tom qu'il était en voyage, de part le tapis de sol et le duvet accroché par de grosses lanières sous le sac. Il lisait attentivement un magazine people et sa bouche formait parfois des ''o'' stupéfait.

Bien vite Tom se détourna de lui. Il marcha dans les rayons, sans but réel, jusqu'à tomber sur un paquet de chips goût poulet rôti. Ses neveux adoraient ça. Tout en détaillant l'emballage, Tom réfléchissait. Il poussa un profond soupir de résignation et se dit que pour une fois il céderait aux caprices des deux adolescents. Enfin pour une fois… comme à chaque fois aurait été plus juste.

Il se dirigea vers la caisse et remarqua que le garçon au café était partit. En moins d'une seconde, comme il lui était venus à l'esprit, il en partit. Tom récupéra son achat et passa les portes automatiques pour rejoindre son audi A6. Oui, il n'avait pas à se plaindre, la vie lui souriait.

Il était l'héritier d'une famille avec une rente bien assurée (même si il avait abandonné son titre d'héritier à l'avantage de son petit frère), et son travail à domicile ou à son atelier (à domicile en réalité) en tant qu'ébéniste, lui offrait une vie douce et tranquille. Il avait acheté son appartement, un bel et grand appartement en centre ville au dernier étage dans un quartier tranquille.

Au fond de lui il se disait qu'il méritait cette vie paisible et prospère. Après tout, dans son autre vie n'était-il pas mort en peine ?

Son autre vie, dont les douloureux souvenirs lui étaient revenus avec la puberté. Et qui depuis l'adolescence le hantait, lui rappelant ce qu'il avait été : un prince héritier du plus grand royaume nain, un prince en exil par la faute d'un dragon, un roi reconquérant ses terres en menant une compagnie de seulement 12 nains et un hobbit. Et un roi mort sur le champ de bataille peu après avoir récupéré ce qu'il lui revenait de droit pour le protéger de hordes de gobelins.

Une vie douloureuse mais qui avait été vécu sans regrets. Car même si sa faute avait été grande envers le hobbit, ce dernier l'avait pardonné, l'avait appelé ami alors qu'il plongeait dans son dernier sommeil.

Ces rêves, ces souvenirs, Tom avait prit conscience qu'il n'était pas le seul a les revivre depuis l'adolescence. Au jour d'aujourd'hui il avait retrouvé chaque nain de sa compagnie. Entre eux ils s'appelait par leurs anciens noms. Et l'amitié bien que récente qui les liait pour la plupart était en vérité aussi vieille que le monde. Ses neveux d'ailleurs, Philippe et Kylian, tout comme leur ami d'enfance Orion était en pleine période de puberté et si leur énergie était inépuisable, Tom/Thorin, comprenait qu'ils avaient besoin de se décharger de la pression de leurs souvenirs renaissant. Surtout que, de ce qu'il avait appris des autres membres de la compagnie, ces trois là étaient morts dans la souffrance.

Tom secoua vivement la tête. Il ouvrit sa portière et s'affaissa sur son siège. Il laissa tomber le paquet de chips sur le siège passager et mit le contact. Il se dirigeait vers la sortie de l'aire d'autoroute lorsqu'il se dit qu'il devait prévenir sa sœur de sa décision. Il attrapa son téléphone, lorsqu'il aperçut le jeune homme au café au bord de la route. Ce dernier avait le pouce levé et regardait devant lui, l'air inattentif.

Une idée saugrenue traversa l'esprit de Tom. Qu'en était-il des statistiques à propos des auto-stoppeurs ? Il devait y en avoir disant qu'en prendre était une mauvaise idée, et que c'était dangereux. Et puis si il était arrivé jusqu'ici, dans ce coin paumé, on devait bien l'y avoir amené. Alors pourquoi était-on partit sans lui ? Tom ne prenait jamais d'auto-stoppeurs. Pas dans ses habitudes. Alors pourquoi ralentissait-il la voiture, jusqu'à ce que celle-ci fusse arrêté devant le jeune homme. Et pourquoi diable baissa-t-il la vitre ?

L'auto-stoppeurs, l'air un brin mal à l'aise se pencha et jeta un œil furtif à Tom.

- Bonjour, lança-t-il d'une voix peu assurée.

- Tu vas où ? demanda Tom, oubliant la politesse qui disait qu'il fallait répondre à un salut.

Sans être le moins du monde déstabilisé par le ton un peu sec du conducteur, le jeune homme répondit.

- Je vais à Arnac.

La ville de Tom.

- Vous pouvez me prendre ? Ou me déposer dans le coin si c'est pas votre chemin.

Tom lui fit signe de monter.

- C'est aussi là que je vais.

Ainsi donc il n'allait plus chercher ses neveux. Première nouvelle. Il libéra le siège à sa droite tandis que son passager installait son sac à l'arrière et grimpait à côté de lui. Tom redémarra la voiture et s'engagea silencieusement sur l'autoroute.

- Je m'appelle Danny Williams, se présenta le passager après quelques minutes.

- Tom O'Malley, répondit le conducteur avec un sourire.

Ce simple éclaircissement de visage sembla détendre Danny qui s'assit plus confortablement dans son fauteuil. Il n'osa pas, cependant, entreprendre une conversation. Tom n'était pas bien bavard avec les inconnus, alors il n'était pas trop tenté pour se lancer. Il remarqua, non sans amusement, que son passager lui jetait des coups d'œils curieux. Il se redressa et se concentra sur la route. Il n'avait que faire du jugement qu'on pouvait lui porter. Et de toute façon il était assez fier de sa personne. Conformément à ce qu'il avait été en tant que Thorin, il s'était appliqué, sans savoir pourquoi, à tenter de ressembler à cette majesté perdu. Sa chevelure ébène, tressée par endroit, et soyeuse, ondulait légèrement et tombait sur ses épaules. Il l'avait retenus des deux côté de la tête avec des barètes pour dégager sa vue. Il n'aimait pas que ses cheveux lui tombes sur le visage. Sa barbe de plusieurs jours était parfaitement taillée -il y mettait un point d'honneur! Et ses vêtements simples mais chics, ne cachait absolument pas son corps sculpté à force d'exercice. Il ressemblait beaucoup à ce qu'il avait été. Et il se plaisait beaucoup ainsi.

Danny le fixait sans se cacher depuis un moment maintenant, et Tom commençait à trouver le temps long. Il tourna brusquement la tête et ses yeux d'un bleu pur et clair entrèrent en contact avec ceux noisettes du jeune homme. Ce dernier rougit violemment et détourna le regard.

- Pa-Pardon ! Je ne voulait pas être… gênant.

- Ce n'est rien, mentit Tom.

Ce n'était pas rien. Ce visage lui était familier.

- Nous sommes nous déjà rencontré ? glissa Tom innocemment sûr d'avoir déjà croisé ces yeux.

Danny rit doucement.

- Non je ne crois pas. Je me souviendrais d'un homme comme vous.

-Comme moi ? ironisa Tom.

- Je veux dire que je n'aurais pas oublié un bel homme… un… je ne vous aurais pas oublié si… Je veux dire…

Danny se recroquevilla sur lui-même. Tom put facilement deviner qu'il se sentait soudain à l'étroit dans l'habitacle. Au moins une question avait été soulevé puis éclaircis, les tendances sexuelles du garçon était les mêmes que les siennes. Elles penchaient pour les personnes du même sexe. Tom cacha son demi sourire. Sentant Danny de plus en plus mal, il se décida à lui faire la conversation.

- C'est la première fois que tu fais du stop ?

- Ha, heu, oui ! J'étais en voyage avec des amis, et on était sur le chemin du retour. On a fait une pause sur l'aire où vous m'avez gentiment pris -je vous en remercie encore d'ailleurs-, et j'en ai profité pour aller faire une sieste en prenant mon sac comme oreiller.

- Laisse moi deviner, le coupa Tom, ils sont repartis en t'oubliant ?

Danny acquiesça. Il se passa la main dans les cheveux le rouge aux joues.

- Je n'ai plus de batterie, dit-il en agitant son téléphone. Je n'ai pas pu les joindre.

- Pas de chance, s'amusa Tom en riant franchement.

Danny rit également. Mieux valait rire de son malheur. Et puis Tom ne se moquait pas méchamment. Il y eu un nouveau silence, plus détendu cette fois, qu'un grognement sonore brisa. Tom regarda Danny avec surprise. Ce dernier avait attrapé son ventre et le serrait comme pour essayer de faire taire son estomac.

- Regarde derrière, il y a un paquet de chips.

Danny obéit tout en s'excusant platement. À présent Tom ne cachait même plu son amusement.

- Vous êtes sûr que je peux ? risqua le passager vraiment déstabilisé.

- Je l'avais prit pour mes neveux mais comme je ne vais pas les chercher au final, vas y, régale toi.

- Vous n'allez pas les chercher ? murmura Danny en ouvrant le paquet dans un frrch discret.

- Je devais faire demi tour et retourner les prendre chez ma sœur, mais je t'ai prit en stop à la place alors…

Danny ouvrit de grands yeux.

- Je suis vraiment désolée ! s'écria-t-il. Je ne savais pas que vous aviez changé vos plans pour moi, je..

- Tout doux, tout doux, rit Tom. Y a pas de mal. J'habite à Arnac, et j'hésitais à rentrer. Tu m'arranges d'un côté. Tu es un peu une excuse que je pourrais leur sortir si ils viennent râler.

Danny s'excusa à nouveau. En général ça aurait agacé Tom, il n'aimait pas trop les gens qui s'excusait à tout bout de champ, mais bon, là il voulait bien ignorer ce détail.

- Et vous ? Vous prenez souvent des auto-stoppeurs ?

- Jamais.

- Ha, ben pourquoi moi alors ? s'inquiéta Danny.

Tom l'imagina en train de penser aux statistiques sûrement existant sur les conducteurs dangereux prenant des auto-stoppeurs.

- Tu me sers d'excuse pour rentrer chez moi, lança-t-il d'un ton enjoué.

Danny soupira et eu un petit rire furtif que Tom ne manqua pas. Il le trouvait mignon. Très jeune, mais mignon.

- Tu as quel âge ? s'autorisa-t-il a lui demander.

- J'aurais 24 ans dans quelques semaines.

24 ans. Il faisait nettement plus jeune.

- Et vous ?

- J'en ai eu 28 récemment.

- Oh. Joyeux anniversaire en retard alors.

- Merci.

Ils rirent de bons cœurs, puis Tom se re-concentra sur la route.

- Si je ne suis pas trop indiscret, vous faites quoi dans la vie ? demanda Danny.

- Je suis ébéniste. Je fais autant des sculptures que je retape de vieux meubles pour les remettre à frais.

Danny fut impressionné de toute évidence.

- Je suis encore étudiant, personnellement. Je me dirige dans la littérature, même si je suis encore peu sûr de ce que je veux vraiment faire.

- Tu veux que je te serves de psy ? Histoire que tu puisses t'éclaircir les idées ?

Danny éclata de rire. Franchement. Tom trouva son rire adorable. Sa part de Thorin fut piquée par ce son qui lui était familier. Encore cette impression. Et pourtant non, il ne le remettait pas. Impossible de savoir où il l'avait vu.

Thorin et Tom était une seule et même personne. Tom et ses sentiments, son caractère était toujours dominant, mais il arrivait que des émotions et des sensations à la Thorin surgissent. Comme lorsqu'il avait rencontré les membres de sa compagnie dans cette vie par exemple. En plus de ses souvenirs, c'était sa part Thorin qu'il lui avait soufflé qui ils étaient.

- Vous avez un diplôme au moins ? reprit Danny.

- Absolument pas.

Danny lui lança un regard doux. Puis se rattrapa en détournant les yeux comme si il venait de commettre une faute grave.

- Très bien, mais si je vous ennuis arrêtez moi. OK ?

- OK.

Et Danny commença à parler de lui. De ses études et de ses peurs. Il ne ressentait aucune gène. Et Tom ne ressentit aucun énervement face à ce garçon sortit de nul part qui lui déballait sa vie scolaire. Scolaire, car Danny faisait bien attention d'omettre tout détails sur sa vie privée, ce qui dans le fond, décevait un peu Tom. Le reste du voyage passa plus vite que Tom ou même Danny ne l'aurait voulu.

Et ce fut à la faveur de la nuit tombante, que la voiture arriva à Arnac.

- Je te dépose où ?

- J'habite à la résidence de La Colline, en centre ville. Déposez moi là où vous voulez je saurais me débrouillez, vous inquiétez pas.

- La Colline ? s'étonna Tom. J'habite là-bas également.

Sa voix avait trahit une certaine joie. Et Danny ne put retenir un grand sourire de se dessiner sur ses lèvres.

- Quelle coïncidence ! s'exclama-t-il.

Oui. Coïncidence en effet.

Tom gara sa voiture dans le parking souterrain de la résidence et lui et son passager remontèrent par l'ascenseur extérieur. Ils ne vivaient pas dans le même immeuble mais coïncidence là encore, l'appartement de Tom qui prenait tout le dernier étage de son bâtiment avait son balcon au-dessus de celui de Danny.

Ayant étonnement bien sympathisé durant ce cours voyage inattendu, Danny proposa à Tom d'échanger leurs numéros, ce qui au fond ravi Tom plus que de raison. Ils se serrèrent la main, Danny remerciant encore et encore la gentillesse de son ''sauveur'' et ils se séparèrent. Alors que Tom cherchait ses clés dans sa poche, il entendit des bruits de pas qui accélérait.

- BILBO !

Tom lâcha ses clés. Il fit volte face et vit un petit garçon courir vers Danny. Ce dernier se baissa et ouvrit les bras en souriant. Derrière l'enfant une femme et son mari accourait.

- Danny ! Je suis tellement désolée, s'exclama celle-ci.

- Félix cesse d'appeler ton oncle Bilbo enfin, soupira le père.

Danny souleva le garçon qui s'accrochait à son col et le serra contre lui.

- Ce n'est rien monsieur Watson, j'ai l'habitude de ce surnom avec Félix maintenant.

- C'est John pour toi, je te l'ai déjà dit enfin…

Danny haussa les épaules l'air de dire : j'oublie toujours.

- Danny comment as tu fais pour rentrer ? s'inquiéta la mère de Félix qui récupérait son fils.

- J'ai fait du stop...

Devant l'air surpris de sa sœur et de son beau-frère, Danny tourna la tête vers l'immeuble de Tom, espérant le voir pour le présenter et rassurer sa famille. Mais Tom n'était plus là.

Non Tom avait déjà monté les escaliers quatre à quatre et s'était enfermé chez lui en proie à une violente émotion.

Danny était Bilbo. Bilbo était réincarné en Danny. Pas étonnant que son visage et son rire lui ai été familier. Le dernier membres de la compagnie de Thorin Oakenshield vivait à côté de chez lui. Le cambrioleur, son ami, était tout proche. Le garçon qui l'avait appelé Bilbo ne pouvait pas avoir choisi ce surnom au hasard. Même inconsciemment.

En tremblant, il chercha le numéro de sa sœur dans le répertoire de son téléphone. Il l'appela la gorge sèche. Aussitôt que la femme décrocha il entendit derrière elle les râles et les cris de colère de ses neveux.

- Tom ? Tu n'as pas du tout répondu à mon appel je commençais à m'inquiéter…

- Dís…

Son murmure frappa la femme au bout de la ligne.

- Fili, Kili silence ! cria-t-elle.

Appelé par ces prénoms, les deux adolescents se turent aussitôt. Dís reporta son attention sur l'appel en cours.

- Qu'y a-t-il Thorin ?

Un silence bref.

- J'ai trouvé Bilbo...