Bonjour tout le monde,

Je suis de retour avec une nouvelle fiction basée sur le manga Naruto. C'est un yaoi donc si vous détestez passer votre chemin. Cette histoire m'a été inspirée par le roman: «Et vint un chevalier» de Jude Deveraux. Bien sûre, les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas même si je les aime énormément. Je vous souhaite une bonne lecture.


Samouraï

Prologue

Japon, 1560

Assis derrière sa table de travail, Sasuke écrivait fébrilement sur le parchemin étalé devant lui. Plus tôt dans la journée son fidèle homme de main, qui était chargé d'épier pour son compte personnel le pays du son, lui avait rapporté certains évènements pour le moins troublants. Assez dérangeant pour qu'il s'empresse de rédiger ses faits à l'attention de son frère Itachi. Ce document revêtait une très grande importance pour l'avenir de son clan, de son honneur mais aussi pour sa vie. Satisfait de mettre, enfin, un point final à ce message, Sasuke déposa sa plume sur la surface en bois usé puis étira ses muscles engourdis par l'immobilité.

Soudain un bruit sourd attira son attention, doux gémissement s'élevant dans le silence. Surpris, il regarda autour de lui, scrutant la pénombre de la pièce. Rien. En soupirant il passa une main sur son visage désirant, par ce geste, effacer l'épuisement qui marquait ses traits. Du bout des doigts il se massait légèrement les tempes dans l'espoir de diminuer la douleur qui l'accablait depuis quelques heures. C'est avec détermination qu'il empoigna le rouleau scellé de son sceau, pour ensuite aller le confier à son meilleur messager.

Mais alors qu'il s'apprêtait à rejoindre les quartiers des officiers, il perçut de nouveau cette mystérieuse lamentation, sans cesse s'amplifiant encore et encore, irritant le maitre des lieux. D'un geste impatient, il fît glisser la porte* s'ouvrant sur le jardin arrière.

- Qui va là? Cria-t-il en scrutant de ses yeux sombres les profondeurs de la nuit. Sortez de votre cachette maintenant, et je pourrais épargner votre vie.

Il demeura complètement immobile attentif au moindre bruit suspect. Après quelques minutes d'écoute, l'homme commença à perdre patience et d'un haussement d'épaule il poursuivit son chemin. Il n'avait vraiment pas de temps à perdre sur l'humeur d'un roturier, il se devait de trouver Suigetsu le plus rapidement.


* portes coulissantes appelées shōji lorsqu'elles sont en papier (washi) et fusuma lorsqu'elles sont épaisses.