Auteur Magical Girl Kiki ou Kiki simplement si vous êtes trop crevé pour tout mettre

Titre : Vivre et mourir (près de toi)

Série : Fullmetal Alchemist

Genre : Aussi normal que possible dans cette série, de l'action, un peu d'humour, OOC, de l'alchimie et à venir yaoï.

Disclamer : Malheureusement, les persos ne sont pas à moi et je le regrettes amèrement. Je voudrais bien posséder Edward et Envy et peut-être aussi Roy mais ils appartiennent déjà à quelqu'un d'autre. Alors je les emprunte pour m'amuser à défaut d'autre chose.

Chtite note : L'histoire débute après la fin de l'épisode 51, plusieurs mois après.

Les ¤¤¤¤¤¤ indiquent un changement de lieux mais les deux premières parties se passent simultanément.

Chapitre 1 : Le message.

Dublith

Alphonse et son maître étaient assis dans le jardin derrière la maison d'Izumi. Il faisait un temps magnifique, le ciel était bleu, le soleil tapait fort mais installés sur un banc à l'ombre d'un arbre, le maître et l'élève ne le sentaient pas, rafraîchis par une légère brise. La jeune femme avait décidé de faire travailler Al à l'extérieur. Il était toujours aussi doué qu'avant, mais comme avant également, elle constatait qu'il faisait d'énormes efforts uniquement pour son frère. C'était le but qu'il s'était fixé : comprendre toutes les arcanes complexes de l'alchimie pour le retrouver un jour. Elle était fière de lui mais en même temps, elle appréhendait le moment inévitable où Al demanderait des explications sur la transmutation humaine et celui où elle lui expliquerait qu'il ne le ferais pas revenir de cette manière. Mais en attendant ce jour funeste, elle appréciait les moments passés avec le garçon à leur juste valeur.

Levant les yeux du livre qu'ils parcouraient ensemble, Izumi remarqua que plusieurs personnes s'avançaient dans le but évident d'interrompre la leçon. L'une d'elles était son mari, pas d'inquiétude à avoir donc sur les intentions des autres visiteurs. Une des autres personnes était Winry qui était en visite chez eux depuis une semaine, pas de soucis non plus de ce coté-là. Mais les deux autres personnes l'intriguaient. La première était Lisa Hawkeye, retirée depuis peu de l'armée et future épouse du nouveau généralissime, Roy Mustang. La seconde était Alex louis Armstrong, lui toujours dans l'armée et toujours tout en muscle. Que venaient-ils faire ? Si Lisa était venue seule, Izumi aurait pensé à une petite visite de courtoisie mais le fait qu'elle soit accompagné d'Armstrong ne laissait pas envisagé ce cas de figure.

Au moment où tous arrivaient près du banc, Al sembla enfin remarquer que son maître ne lisait plus et il leva la tête pour voir les nouveaux arrivants. Un sourire joyeux s'installa immédiatement sur ses lèvres et il se leva d'un bond. Sans un mot, il serra Lisa dans ses bras et tendit la main à Armstrong qui manqua une fois de plus de la lui broyer. Puis Winry s'approcha de lui et déposa un baiser très appuyé mais tendre sur son front avant de prendre la parole, des larmes dans les yeux :

¤ Al…je sais pas comment t'annoncer ça…

¤ Qu'est ce qui se passe Winry, demanda-t-il en la prenant dans ses bras. Pourquoi tu pleures ?

¤ Je pleure de joie, répondit-elle en embrassant tendrement sa joue. C'est pas encore sûr mais…

Elle s'interrompit, prise par un sanglot et Al resserra sa prise sur la jeune fille avant de se tourner vers les autres.

¤ Je peux avoir une explication ?

¤ Bien sûr, fit Lisa en sortant un papier de sa poche. Il y a deux jours, ce papier est apparu comme par magie en plein milieu du QG de Central. C'était déjà bizarre mais en plus, il t'est adressé.

¤ Quoi ?

¤Regarde par toi-même

Elle lui tendit le papier, légèrement jauni et il examina l'écriture. Elle semblait avoir été tapée à la machine et en même temps être manuscrite. Il lut avec attention les quelques lignes avec les yeux grands ouverts de surprise.

A l'intention d'Alphonse Elric aux bons soins d' Izumi Curtis.

Edward va revenir. Il passera la Porte dans quatre jours.

Soyez à l'entrée de l'ancienne église.

¤ C'est impossible, murmura Izumi qui avait lu par-dessus l'épaule de son élève. Comment quelqu'un pourrait-il prévoir ou et quand Ed reviendra ?

¤ Nous n'en avons aucune idée, répondit Lisa, mais Roy prend cette lettre très au sérieux. Il a déjà prévu un dispositif de sécurité autour de l'église pour dans quatre jours. Si vous voulez venir…

¤ Bien sûr que je veux venir, s'exclama Al. S'il y a ne serait-ce qu'une seule chance pour que ce soit vrai, je veux être présent à tout prix.

Il se tourna vers son maître pour obtenir son approbation et elle hocha la tête.

¤ Tu es libre de ton choix, Al. Mais si tu décides d'y aller, je pars avec toi.

¤ Bien entendu, maître. Je ne le voyais pas autrement. Et toi Winry, tu viens, demanda-t-il en se tournant vers la jeune fille.

¤ Je ne raterai son retour pour rien au monde, fit-elle en se blottissant contre lui.

¤ Alors le problème est résolu, déclara Al. On part sur le champ.

Ils allèrent faire leurs bagages et prirent tous ensemble la direction de la gare, sous la surveillance d'Armstrong et de l'unité de soldats venus pour assurer la sécurité de la future femme de leur chef et celle de ses amis.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Munich,1921, dans notre réalité.

Hohenheim attendait sur le quai de la gare. Il attendait l'arrivée de son fils Edward, parti déjà depuis plusieurs semaines à la recherche d'un moyen pour retourner dans leur réalité et surtout pour retrouver Alphonse.

Hohenheim avait reçu une très courte lettre quelques jours plus tôt où le jeune homme annonçait qu'il était sur le chemin du retour et qu'il arriverait ce jour-là. Mais il ne disait rien sur ce qu'il était parti chercher. Succès ou échec, il devrait attendre de voir son fils pour le savoir. Néanmoins selon Hohenheim, ce brusque retour ne laissait pas présager une pleine réussite. Si c'était le cas, alors la stupéfiante nouvelle qu'il devait annoncer à son fils lui redonnerait peut-être espoir. A condition bien sûr que ce ne soit pas une supercherie quelconque. Mais personne dans ce monde ne connaissait de telles choses. Ed et lui étaient les seuls, il en était intimement convaincu. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il se sentait nerveux et qu'il était sûr que la quête de son fils parviendrait à son terme grâce à cette fameuse nouvelle.

Le train entra enfin en gare et il s'immobilisa en crachant des tonnes de vapeur qui bouchèrent quelques instants la vue à toutes les personnes qui attendaient et celles qui déjà descendaient du train. Hohenheim tenta de percer le léger brouillard pour apercevoir son fils quand il entendit :

¤ Salut.

Il se retourna pour se retrouver en face de Ed qui le regardait, sa valise à la main avec une moue boudeuse sur le visage. Hohenheim, heureux de le voir, leva une main pour la poser sur la joue de son fils mais interrompit son geste avant d'y parvenir. Comme toujours dans ce genre de situation, il aurait voulu serrer le jeune homme dans ses bras mais, leur relation étant toujours aussi conflictuelle bien qu'un peu meilleure, il ne le faisait jamais de peur de se faire rabrouer violement. Ayant vu sa tentative maladroite et avortée, Ed lui sourit doucement pour lui montrer que malgré tout, il était content de voir son père. Hohenheim lui sourit à son tour :

¤ Bonjour Edward. Tu as fait bon voyage ?

¤ Ouais, ça va. C'était long mais j'ai l'habitude du train. On le prenait souvent avec Al pour vadrouiller à la poursuite de la pierre philosophale…

A l'évocation de son frère, ses yeux s'étaient remplis de larmes qu'il tentait courageusement de refouler. Le fait d'être séparé d'Alphonse lui faisait plus mal que la perte de son bras et sa jambe. Son père le savait parfaitement, c'était comme si on avait enlevé à son fils une partie de son âme. Hohenheim prit alors la parole.

¤ A ta tête, ce n'est même pas la peine que je demande si tu as trouvé ce que tu étais parti cherché.

¤ Vaut mieux pas en effet. C'était le fiasco total, à oublier sur le champ. Et je me retrouve sans aucune piste. Quelle galère !

¤ Je n'en suis pas si sûr, répondit-il avec un sourire.

Ed regarda son père avec surprise, ne comprenant pas où il voulait en venir. Ce voyage qu'il venait de faire était la meilleure chance qu'il avait jamais eue. Devant son échec, il ne savait pas comment son père pouvait sembler de si bonne humeur. A croire qu'il se moquait de lui !

Hohenheim se dirigea vers le café de la gare, et voyant que son fils ne le suivait pas encore décontenancé par sa remarque, il lui fit signe de le rejoindre. Ed s'avança lentement et prit place à une table pendant que son père passait une commande. Le silence entre eux perdura jusqu'à l'arrivée de leur boisson, vin blanc pour le père et jus de fruits pour le fils. Ed soupira mentalement : du jus de fruits ! Quand son père arrêterait-il de le considérer comme un enfant ?

¤ Je ne te considère pas comme un enfant.

Ed sursauta. Comment son père pouvait-il savoir ce qu'il pensait ?

¤ Ne sois pas aussi étonné, il suffit de voir ta tête pour comprendre ce que tu ressens, tu as le visage le plus explicite que j'ai jamais vu. Alors non, je ne te considère pas comme un enfant, Ed, tu as 17 ans mais malgré tout, tu n'as pas l'âge de boire de l'alcool et je n'ai aucune envie d'avoir des problèmes avec la police.

¤ Oh c'est bon, explosa Ed, ça suffit les leçons de morale, t'es pas mon père…

¤ Et bien si justement, répliqua-t-il.

¤ Ouais ben, désolé si j'ai tendance à l'oublier mais tes années d'absence n'ont pas aidé ma mémoire…

A l'expression blessée que provoqua cette remarque, Ed sentit toute sa colère retomber brutalement. Il tenta de s'excuser :

¤ Pardon… J'avais promis de ne plus faire ce genre de remarques désobligeantes. On devait faire tout pour améliorer nos relations mais j'ai encore du mal à intégrer tout ce qui s'est passé depuis que tu es revenu dans ma vie. Les mauvaises habitudes sont coriaces à combattre. Et mon moral est si bas que j'en rejette la faute sur toi…

¤ Je ne t'en veux pas Ed. Tu as raison, je n'ai pas été présent pour ton frère et toi, tu as le droit de me le reprocher… Pour ce qui est de ton moral, poursuivit Hohenheim, j'ai peut-être un moyen de te le remonter…

Il laissa sa phrase en suspens dans le but de taquiner son fils. Mais celui-ci n'était pas vraiment d'humeur à supporter ça pour le moment et il le fit savoir.

¤ Bon tu as l'intention de me le dire un jour ou il faut que je te supplie ?

¤ Ne t'énerve pas, dit tranquillement Hohenheim en sortant une enveloppe de la poche de son manteau. Il y a trois jours j'ai reçu ceci.

¤ C'est une lettre. Et alors ?

¤ Tu arrêtes de m'interrompre ou tu ne sauras rien. Bon, alors elle vient d'Angleterre et à l'intérieur, il y avait une petite note ainsi qu'un vieux morceau de parchemin. Dans la note, un des mes amis anglais féru de phénomènes étranges m'explique que le parchemin est apparu spontanément à travers l'un des arc de pierre de Stonehenge, comme si quelqu'un l'avait lancé à travers.

¤ Qu'est ce que c'est, ces pierres ?

¤ Stonehenge, c'est un site incomparable et merveilleux ; c'est un ensemble de mégalithes disposées en cercle concentriques dont on n'a jamais pu déterminé l'origine. Il y a diverses explications, certaines farfelues, d'autres moins mais le mystère reste entier. Toujours est-il que ce parchemin est sorti de nulle part et que son texte est plutôt énigmatique.

¤ Quel est le rapport avec nous ?

¤ Regarde par toi-même.

Hohenheim lui tendit le fameux parchemin et Ed s'arrêta stupéfait après avoir lu l'entête. C'était tout simplement impossible. Il tenta de dépasser sa stupeur et parcourut les trois lignes écrites à la main mais pourtant comme imprimées.

A l'intention d'Edward Elric aux bons soins de son père Hohenheim.

Alphonse est revenu.

Passez la Porte sans crainte.

¤ C'est….impossible, balbutia Ed…c'est… impossible…. C'est une mauvaise blague…

¤ Je l'ai cru également au début mais après y avoir réfléchit pendant trois jours j'en suis arrivé à la conclusion que ce n'est pas une plaisanterie. Personne dans ce monde ne sait ce que nous savons sur la Porte et la connexion entre ces deux mondes. Personne dans cet univers n'aurait pu écrire une telle chose.

Ed se releva brusquement, manquant de renverser la table, le parchemin toujours dans la main et se retint tant bien que mal de sauter de joie mais il hurla quand même :

¤ Mille pétards, qu'est-ce qu'on attend pour partir ? Même si ce message n'est pas très explicite, j'ai de nouveau une piste pour retrouver Al. Je veux…. Il faut que j'examine ces pierres sur le champ.

Hohenheim éclata de rire face à cette réaction typique de son fils quand il était de bonne humeur et devant le regard interrogatif que celui-ci lui lança, il expliqua la raison de son hilarité:

¤ J'avais prévu que tu réagirais ainsi. C'est pourquoi j'ai minutieusement préparé notre voyage et que je me suis permis de prendre des billets de train et de bateaux qui nous conduiront en Angleterre. Si tout va bien nous serons à Stonehenge dans quatre jours. Et notre train part dans…

Il leva la main et regarda sa montre.

¤ Dix minutes. Tu as juste le temps de finir ton jus de fruits.

¤ Mais…tu viens avec moi ?

¤ Bien sûr, ça fait longtemps que je voulais voir ce fameux site de Stonehenge alors je ne vais pas m'en priver. Bon allez, fit-il en se relevant, notre train arrive à quai, on doit y aller.

Hohenheim récupéra ses bagages à la consigne et avec Ed, il monta dans le train qui les emmèneraient pour la première partie du voyage.

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Stonehenge

Ed était agréablement surpris : son père n'avait pas menti, et ce sur toute la ligne. D'abord, en ce qui concernait l'organisation du voyage ; il avait été effectué en trois jours et demi et tout s'était admirablement bien passé. Ensuite, il avait raison concernant le site de Stonehenge : il était vraiment superbe.

En ce début d'après-midi, le soleil était à moitié voilé et l'ombre légère que cela entraînait, rendait les vielles pierres mystérieuses et vivantes. Oui, vivantes. La seule fois où Ed avait ressenti cette sensation face à un objet inanimé, c'était quand son frère était devenu la pierre philosophale. Il se dégageait de ces énormes mégalithes la même puissance que dans la fameuse pierre rouge, la même intensité, la même…magie ?

Son père s'approcha lentement de lui, amusé par le regard enfantin qu'affichait son fils devant ces vestiges.

¤ Je comprends ce que tu ressens, Ed. Je suis l'une des rares personnes à avoir comme toi tenu entre les mains la pierre philosophale. Et il est vrai que la sensation que l'on éprouve ici est identique. Tout le monde le ressent mais personne ne sait ce que nous savons et donc personne ne saisit véritablement ce qui crée l'âme de ces pierres.

¤ Oui, tu as raison. Et je trouve que c'est dommage. Les humains de ce monde auraient tellement à apprendre de ce genre de site. Je suis sûr qu'il en existe d'autres, peut-être même plus que l'on peut imaginer…

Il s'interrompit et ses yeux se voilèrent un instant comme sous une vive émotion. Il chancela légèrement et fut soutenu par son père.

¤ Edward, ça va ?

¤ Ouais, ouais, répondit le jeune homme en s'écartant de son père. C'est juste que…

¤ Que ?

¤ J'ai une impression bizarre. J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure, je sens des picotements dans la nuque, j'ai des frissons…

¤ Tu n'es pas malade, j'espère ? Le climat de l'Angleterre peut être traître à cette période de l'année.

¤ Non, t'inquiète je vais bien…Mais c'est comme la première fois que je me suis retrouvé devant la porte…quand on a essayé de ramener maman…

¤ Alors j'avais raison.

¤ De quoi tu veux parler, demanda Ed interloqué.

¤ J'ai émis l'hypothèse que dans ce monde, il y aurait des passages entre cet univers et le nôtre…Des espèces de portails permettant de passer de l'un à l'autre et qui seraient dissimulés dans ce genre d'endroits, considérer comme mystiques ou magiques.

¤ Ca se tient, approuva Ed. Si l'énergie des morts part de ce monde pour donner l'alchimie dans le nôtre, il faut bien qu'il y ait quelque chose qui l'amène là-bas. Ce serait la même chose que la Porte mais sous une forme différente.

¤ C'est tout à fait ça. Mais mon hypothèse veut que ces portails soient à sens unique de ce coté et aussi que seule une personne ou une chose venant de notre monde puisse les trouver et y retourner. Reste à le vérifier en trouvant ce portail.

¤ C'est par là, fit Ed sans hésitation en se dirigeant vers un arc de pierre parmi les autres.

¤ Comment tu le sais, demanda son père en le rejoignant.

¤ J'en ai aucune idée je le sais, c'est tout. Comme si une voix mystérieuse me soufflait que c'est là…

¤ Et tu as raison, selon les notes de mon ami, c'est bien à travers cet arc que le message est apparu.

Pendant qu'il parlait, Ed s'était avancé vers les pierres dressées et il tendit lentement la main. Quelle ne fut pas sa surprise de la voir s'estomper doucement. Il se recula en sursautant et tomba sur le sol.

¤ Waouh ! Je crois que ta théorie est juste. Il existe bien un passage. J'y vais, s'exclama-t-il en se relevant.

¤ Attends, fit son père en posant une main sur son épaule. Ne sois pas aussi impulsif. Tu es sûr de toi ?

¤ Je crois. Si quelqu'un, et qui que ce soit, m'a envoyé ce message, c'est pour que je le fasse. Et d'ailleurs c'est ce que je cherchais : un moyen de ramener Al et de le retrouver de l'autre coté. On peut voir qu'une partie du message est vraie, je peux passer, alors pourquoi l'autre partie ne serait pas également vraie? Al doit être revenu.

¤ Je te l'accorde mais n'agis pas sur un coup de tête.

¤ Ca va aller et puis je n'aurais peut-être pas une deuxième chance d'y parvenir…

¤ D'accord, Ed. Si tu crois pouvoir trouver ce que tu veux en franchissant ce passage, je ne t'en empêcherai pas et je te donne ma bénédiction.

¤ Merci mais…Tu ne viens pas avec moi ?

¤ Tu sais parfaitement que c'est impossible. Mon corps n'y résisterai pas….Ed…..

¤ Oui ?

¤ Dis à ton frère….que je vous aime et vous aimerai toujours…

A ces mots, il serra son fils contre lui. Après un instant, il sentit Ed lui rendre chaleureusement son étreinte et il sentit même des larmes transperçaient son pull là où la tête du jeune homme était appuyé. Ed relâcha néanmoins son père et se dirigea vers l'arc de pierre. Mais avant de le passer, il se retourna vers son père et lui fit un superbe sourire.

¤ Merci pour tout….Papa…

Son père lui rendit son sourire et sur ce dernier geste affectif, Ed se tourna de nouveau vers les pierres et fermant les yeux, un sourire aux lèvres, il avança et disparut.

A SUIVRE.

Voilà le premier chapitre de ma première fic sur FMA. Qu'est ce que vous en pensez ? Je continue ou pas ? Surtout que ce n'est que le commencement, la suite va être encore mieux, du moins j'espère. Faites-moi par de vos idées, de vos commentaires, de vos questions. J'y répondrai du mieux possible.

Kiki