Hello les enfants me revoilà avec une nouvelle fanfic sur Inazuma Eleven. Je vous préviens, il aura des mentions explicites de meurtre, viols, mutilations, automutilations, voilences etc. Donc âmes sensibles, abstenez vous de lire ça.


Prologue:

Des coups, des gifles, des insultes. Il se tait et encaisse. Il a envie de hurler, de taper dans les murs. Son oreiller a la marque de ses morsures de rage. Il déteste son grand frère, il le hait plus que quiconque. Lui, l'enfant adoré de tous, qui s'amuse chaque soir à le tortuer, à le tuer, lentement, sadiquement. Il en pleure chaque soir, chaque nuit, chaque jour. Une aube et un crépuscule. Ils me hantent. Il le hante. Il devait l'aimer. Même ça il n'en est pas capable. Puisque personne ne veut l'aider, il s'en va.

Une ruelle sombre, des bâtiments gris, le ciel noir et menacant se dressent dans cette petite ville inanimée. Une silhouette, un enfant. Il se promène seul dans cette rue froide, l'écharpe montée sur le nez, le souffle chaud qui fait rougir ses joues gelées et les mains dans les poches. Il pense à sa mère qui doit s'inquiéter pour lui, enfin il l'espère. Sa mère est si tendre, si douce avec lui. Elle est si gentille et a toujours un mot réconfortant quand il ne va pas bien. Il soupire, le froid commence à engourdir sa tête et ses doigts gelés par la brise hivernale. Il continue de marcher, en pensant à sa mère, à son père aussi, si attentionné, qui est toujours là pour l'encourager. Malheureusement il sait bien que es parents préfèrent son frère à lui malgré tout. Car son frère est bon à l'école, a beaucoup d'amis, est sportif et fait de la musique tandis que lui se contente d'être médiocre dans certains domaines, voir carrément nul dans d'autre. La seule chose dans laquelle il excellait était le football, mais ses parents détestaient ce sport, alors il s'était résigné à n'être que l'ombre de son frère. Tant qu'il recevait toujours l'amour de ses parents, ça lui allait. Après tout pourquoi briller si on peut quand même recevoir l'affection, l'amour et les encouragements de ses parents?

L'enfant continue de marcher dans la rue sombre et froide, les yeux plissés, pour distinguer un peu de lumière.
Un bruit strident crisse dans ses oreilles le faisant grimacer. Une lumière aveuglante, un bruit de chairs se déchirant le fait tomber à la renverse. Il se figea, apeuré. Deux corps sont étendus près de lui, et sans se rendre compte, du sang glisse sur ses vêtements, un couteau gis dans sa poche, rouge et puant. Un crissement de pneus, le camion s'en va, les hommes à l'intérieur. Il ne comprends pas. L'odeur du sang le prend à la gorge, les larmes lui montent aux yeux. il reste fixé là. Les cadavres près de lui se vident de leur sang dans un râle de douleur. L'enfant retire précipitamment le couteau qu'il sentait dans sa poche, sans rien comprendre aux événements. Il regarde, affolé, autour de lui. Il veut hurler mais sa voix se bloque dans sa gorge, le faisant haleter. Il veut partir mais ses jambes se figent, l'empêchant de bouger. Il se laisse tomber au sol, les yeux écarquillés devant l'horreur qui vient de se produire, dont il ne comprend pas tout. Le tintement du couteau sur le sol résonne d'un bruit sourd dans ses oreilles. Il entends au loin les passants hurler, la sirène incessante de la police venir, se rapprocher, inlassablement, sans que le petit garçon ne puisse bouger. Il veut pleurer, il est perdu.
Il sent une poigne de fer se serrer autour de ses poignets, il ne bronche pas. Il suit ces grands hommes vêtus de bleu marine. Le bruit ne devient qu'un crépitement sourd et sans aucun sens. Il s'assied. Le moteur s'allume. Il n'entends rien, pas même le bruit des policiers qui l'accuse. Il ne veut rien comprendre. Il veut juste partir d'ici, loin. Se retrouver dans les bras tendres et chauds de sa mère, recevoir ses doux baisers. Il veut revoir ses amis et n'être qu'avec eux, loin de ces adultes froids et méchants.
L'enfant respire de plus en plus fort, inquiet. On l'emmène devant un autre homme, il y donne tout ce qu'il doit donner. Nom, prénom, adresse, numéro de téléphone des parents et bien d'autre choses encore. Il ne comprends rien. On le jette dans une cellule moisie, et il reste là, sans un bruit, mort de peur.


Une review ça fait toujours plaisir. Bisous à dans deux semaines.