Ceci est ma première fanfiction alors je ne sais pas ce que ça va donner mais soyez indulgent ! J'ai adoré une fanfiction du même genre et j'ai voulu essayer écrire la mienne.
Depuis quatre mois qu'Edward et sa famille étaient partis, je ne ressens plus rien sinon le vide. Oh bien sûr je continue d'aller en cours, de vivre mais j'ai l'impression d'être morte à l'intérieur. J'essaye de donner le change pour Charlie, mon père
mais je sais que je suis une piètre menteuse et comédienne. Mais depuis un mois, je revis peu à peu grâce à mon meilleur ami, Jacob. Je passe la plupart de mon temps libre avec lui, évidemment je ne suis pas aussi heureuse qu'avant ,je ne sais même
pas si je le serais à nouveau.
Au lycée, tous se sont lassés de mon mutisme, je reste seule et cela ne me dérange pas. Lorsque j'habitais à Phoenix , c'était déjà comme ça. Depuis deux semaines, mon prof de biologie est absent, cela me soulage, je n'ai plus à regarder la paillasse
vide à côté de moi et les regards scrutateur de mes camarades pour décider si je vais craquer ou non. Mais aujourd'hui, le remplaçant est arrivé ainsi qu'un nouvel élève que je n'ai pas encore rencontré. Je ne connais même son nom. Cela fait déjà
quelques mois que je suis ici, presque un an mais je suis toujours considérée comme la nouvelle.
A la cantine, un garçon que je ne connais pas vient s'assoir à ma table, tout les regards convergent vers nous. Ne vont-ils jamais se lasser de moi ?
-Salut, je peux m'assoir à ta table ? Me demande le garçon.
J'acquiesce sans même le regarder. Ça n'a même pas l'air de le décourager puisqu'il continue de me parler.
-Je m'appelle Chris Halliwel, et toi?
Je sens que je vais devoir lui parler, personne ne lui a dit que je suis une asocial ?
-Isabella Swan mais appelle moi Bella, je réponds de mauvaise foi. Il me souris et tend sa main. Je lui serre donc .
-Alors Isabella, pourquoi es tu toute seule ? On dirait une âme en peine.
-J'en ai envie. Et pourquoi ne vas tu pas manger avec les autres, ils ADORENT les nouveaux! Je lève enfin les yeux pour lui répondre et je suis surprise. Devant moi se trouve un jeune homme brun aux yeux d'un bleu océan, il paraît plus que dix huit ans,
il fait facilement vingt quatre, vingt cinq ans, c'est assez troublant. Il assez beau mais n'a rien à voir avec Edward. Je sens les larmes montées en pensant à lui.
-J'ai remarqué mais je n'aime pas voir des personnes seules, alors je suis venu. Je ne réponds rien , je sais bien que j'inspire de la pitié à tout le monde. Maintenant, je fais même pitié au nouveau. Je suis vraiment tombée bien bas. Se relever est plus
long et difficile que ce que l'on pourrait pensé. La sonnerie retenti, je me dirige d'un pas lent vers la salle de bio, je ne suis pas pressée d'y retourné, et je sais que même si je voulais marcher vite, je ne ferais pas dix mètres sans que je ne
m'affale au beau milieu du couloir, ce que je préfère éviter. Chris me suit, il doit avoir cours dans une salle adjacente à la mienne. Je suis donc étonnée de le voir me suivre dans ma salle. Tout le monde n'est pas encore arrivé, le prof manque aussi
à l'appelle. Je sais que Chris va finir à côté de moi, je suis toute seule et les binômes sont déjà formés. Le prof entre dans la classe et tout le monde se tait, bouche béé . Il n'est pas comme le précédent prof, il n'a pas cinquante ans, n'a pas
de cheveux gris, ne s'habille pas comme au siècle dernier. Non le prof est jeune, vingt cinq, vingt six ans tout au plus, blond avec des mèches sauvages et des yeux bleus semblable à un océan, étrangement ressemblant à ceux du nouveau.
-Bonjour, je me présente Wyatt Halliwel, je suis votre nouveau professeur de biologie avancée . Un murmure parcours la salle, Chris et lui sont de la même famille. En parlant de ce dernier, il est toujours debout à l'entrée.
-Chris va donc t'assoir à côté de... Il regarde son trombinoscope, d'Isabella.
-Bella, je réponds.
-Pardon ?
-Je préfère Bella.
-Alors ce sera Bella me répond-t-il avec un sourire. Toute les filles semblent sur le point de faire un malaise et doivent heureuse à l'idée que M. Halliwel leur face un bouche à bouche. Je souris à cette idée .
Le cours était intéressant et pour la première fois en quatre mois, je ne m'étais pas inquiétée pour la place à côté de la mienne.
Jacob m'attendais à la fin des cours et nous partons sur sa moto sous le regard stupéfié de certains de mes camarades.
Une fois arrivé à la Push , la réserve Quileute, à la sortie de Forks, nous nous sommes immédiatement dirigés vers son garage.
-T'as fini la moto, j'en reviens pas! M'exclame-je surprise.
-Eh oui ! Me répond Jacob avec fierté. Je voulais d'abord finir la tienne mais il me manque encore une pièce. Il affiche une mine penaude.
-Ce n'est rien. C'est fantastique ! En plus comme ça ma première sensation en moto ne s'est pas achevé en accident. A cette remarque nous rions tout les deux .
-Ouais, t'as raison après tout . Et ta journée sinon? Cette question est un peu notre routine, dès que nous nous voyons, il me la pose, je lui réponds et ensuite vient son tour de me raconter sa journée.
-Il y a un nouveau, il s'appelle Chris et à l'air plutôt sympa mais sans plus. Le nouveau prof de biologie est son frère. Toute les filles sont déjà dingues d'un des deux, voire des deux, je réponds en souriant.
-C'est qu'elles ne m'ont jamais vu ! Je suis le plus beau mec qui existe !
-Tu crois ça? J'adore badiner avec Jacob, il est un peu comme mon grand frère. Il a tendance à en faire un peu trop dès qu'il s'agit de moi. Mais je sais qu'il n'y a aucune ambiguïté entre nous : si je le vois comme mon frère, il me vois aussi comme
sa sœur.
Il ne me demande pas si je fais partie des filles dinguent des nouveaux, il sait bien que non. De plus Edward et les Cullen sont un sujet tabou entre nous, nous n'en parlons jamais. Moi à cause de ma souffrance dû à l'abandon d'Edward, lui parce que c'est
un loup-garou , l'ennemi naturel des vampires.
-Et toi ta journée? Je demande.
-Rien la routine tu sais, les cours, la surveillance avec la meute.
Au début, lors de sa transformation, il ne pouvais plus me voir au risque de révéler son secret mais j'avais assez vite deviner et je n'étais pas surprise. Depuis que je savais que les vampires existaient, plus rien de surnaturel ne me surprends.
Nous sommes restés un bon moment à discuter et à faire nos devoirs avant que je ne rentre . Je mangea avec mon père et partie me coucher de bonne heure.
Je m'endormi rapidement mais je fis un rêve des plus troublant.
Je me trouvais dans une vieille demeure, dans une ville ensoleillé, j'étais très entourée et heureuse lorsque surgit au milieu de nous un être qui semblait maléfique, je n'avais pas peur mais j'étais pétrifié, je ne pouvais plus bouger. Je vis comme une
boule de feu sortir de sa main, alors qu'il s'apprêtait à me la lancer, une personne détournât la sphère de feu et alla tuer l'être. Je me réveilla en sursaut. Ce n'était pas la première fois que je faisait un rêve semblable mais c'est la première
fois qu'il est aussi détaillé bien que je ne vois toujours pas le visage des personnes qui m'entourent .
La semaine suivante, une routine s'installa. Au lycée, Chris mangeait tous les midis avec moi, je parlais peu, lui aussi par ailleurs. A la fin des cours, Jacob venait me chercher et j'allais à la Push avec lui. Il avait terminé ma moto et je pris enfin
mon premier cours de pilotage, qui a mon grand étonnement, se déroula sans accident.
Le week end arriva et Charlie qui avait très envie d'aller pêcher avec Billy, rechigna à me laisser toute seule.
-Tu peux aller pêcher papa.
-Pas si tu es toute seule. J'appelle Billy pour annuler. Me répond mon père.
-Non ! Appelle le plutôt pour demander à Jacob de me rejoindre, s'il te plait, j'ajoute devant sa mine peu convaincu.
-Bon, soupire-t-il, si Jacob vient je serai plus tranquille.
C'est ainsi que je passa tout mon samedi avec lui, mais au alentour de quinze heure, la sonnette de la porte d'entrée retentit.
En ouvrant la porte, je tombe nez à nez sur les frères Halliwel.
-Bella, nous avons quelque chose d'important à te dire, pouvons nous entrer ? Me demande Wyatt.
Je sens Jacob, plus que je ne le vois, derrière moi sur la défensive.
