Résumé : Kurt Hummel a sept ans. Un jour, il se fait un nouvel ami au parc, le petit Blaine. Ceci est leur histoire.
Classement : Eeesh… On va y aller avec T pour l'instant.
Avertissements : Allusions à la négligence et à l'abus d'enfants. Je ne possède aucuns des personnages reconnaissables, propriété de Ryan Murphy et Fox!
Le petit Kurt de 7 ans a beaucoup de questions.
Bien sûr qu'il a beaucoup de questions, il n'a seulement que 7 ans, après tout.
Dernièrement, c'est plutôt pourquoi-ci, ça c'est quoi et d'où ils viennent les bébés au juste?
Lorsque la maman et le papa de Kurt répondirent à cette dernière, « dégueu» et « yeurk » furent ses premiers mots, suivit de « ça n'arrivera jamais à moi parce que juste non ».
Cependant, ce qu'il voulait le plus savoir en ce moment était l'identité du petit garçon assis tout seul dans les balançoires.
Le petit Kurt observe de loin l'autre garçon et la première chose qu'il remarque est la gigantesque, indisciplinée touffe de cheveux noirs sur sa tête. Kurt est certain que ses cheveux pourraient être très jolis s'il utilisait un peu du truc spécial pour les cheveux de sa maman. Il remarque ensuite le t-shirt trop large et miteux qui repose de façon précaire sur les épaules du garçon parce que le col est vraiment trop grand, Kurt ne sais pas du tout pourquoi il le porte. Une paire de jeans sales complète l'ensemble, même si Kurt trouve cela étrange que les jeans semblent trop petits lorsque le chandail n'est visiblement pas assez petit pour la mince silhouette du garçon. Il ne porte aucunes chaussures.
C'est là qu'il remarque les grands yeux du garçon. Ils semblaient plutôt drôles, ils étaient si grands, mais Kurt ne peux s'empêcher de les trouver si beaux; ils sont verts et bruns et comme or.
Kurt décide alors qu'il va lui parler parce qu'il est assit tout seul sur la balançoire et, en fait, Kurt n'a aucun amis pour jouer en ce moment de toute façon parce que tout les autres enfants sont occupés à s'amuser entre eux.
- 'Alut, Kurt dit le plus amicalement possible.
Sa salutation, cependant, à l'effet complètement contraire tandis que le frisé petit garçon, sous le choc, tombe de la balançoire directement dos contre le sol.
- Ça va bien? Kurt grince, sautant au dessus de la balançoire afin de l'arrêter pendant que l'autre garçon se redresse parce que, bien, sinon, le siège de la balançoire aurait frappé l'enfant directement dans la figure.
- Tu t'es fais mal?
Les yeux du garçon s'élargissent encore plus, comme si c'était possible, et dévisage Kurt comme s'il avait vu Dieu ou quelque chose dans le genre.
- Je-je suis correct…, dit le garçon avec les grands yeux.
- Je m'excuse de t'avoir tant fait peur, dit le petit Kurt, tendant sa main.
L'autre garçon ne fait que regarder sa main comme s'il attendait que quelque chose arrive.
- Tu la tiens, intime Kurt, se sentant plutôt judicieux, pour que je t'aide à te relever.
- Oh.
Leurs mains s'enlacent finalement et Kurt remet le garçon sur ses pieds. Dès qu'il est debout, l'étrange garçon ne fait que fixer leurs mains, ne faisant aucun geste pour les séparer.
- Moi c'est Kurt, dit Kurt parce qu'évidement, ils se tiennent la main donc ils devraient connaitre leur noms. C'était plus approprié.
- Moi c'est Blaine.
- C'est un beau nom, commente Kurt. Blaine. Blaine. Il roule le nom dans sa bouche et décide qu'effectivement, Blaine est un très beau nom. J'aime ça, je n'avais jamais rencontré de Blaine avant!
Le petit Blaine ne dit rien du tout, il est encore en train de fixer leurs mains enlacées et Kurt croit qu'il a l'air plutôt confus.
- On devrait se balancer, dit Kurt. Il faut juste que tu sois sûr que tu ne vas pas encore tomber.
Les yeux de Blaine rencontrent maintenant ceux de Kurt.
- Bien non. Tu m'avais juste fait peur, c'est tout.
Kurt acquiesce, se séparant de la main de Blaine, même s'il pense que Blaine ne voulait pas tellement. Ils prennent des places côtes à côtes sur les balançoires, leurs jambes trop petites pour que leurs pieds touchent le sol. Les jambes de Blaine sont bien plus petites, par contre.
- Pourquoi t'as pas de souliers?, Kurt pense à demander.
Blaine fixe le sol et hausse des épaules.
- J'sais pas.
- Tu sais pas pourquoi t'as pas de souliers?
Blaine hausse encore des épaules, ce qui fait froncer les sourcils de Kurt parce qu'il ne sait pas comment continuer une conversation avec quelqu'un qui ne fait qu'hausser les épaules.
- Je ne t'avais jamais vu dans ce parc, Kurt dit. Et je viens tout le temps ici.
- J'habite loin, lui informe Blaine.
- Où est-ce que tu habites?
- Il faut marcher longtemps. Il n'y a pas de parcs près de chez moi. Alors je suis venu ici, explique le petit Blaine.
- Tu as marché longtemps sans chaussures?, demande Kurt. Tu n'as pas mal aux pieds?
- Pas beaucoup.
- Hm…
Blaine tend ses mains afin de tenir les chaines de sa balançoire, ce qui fait ramener le coté opposé de son chandail vers son épaule. Une épouvantable ecchymose d'une sorte de jaune verdâtre est alors révélée.
-Tu dois trébucher beaucoup, dit Kurt, pointant l'ecchymose.
- Je trébuche pas beaucoup!, réplique Blaine, même si Kurt trouve ça correct d'être maladroit. Il connait des tas de gens maladroits. Il était maladroit avant, lorsque qu'il était dans sa poussée de croissance, comme son papa appelait. Il n'était pas encore habitué à sa nouvelle grandeur et il était tout à fait maladroit. Il ne croit pas que Blaine a eu sa poussée de croissance encore. Blaine a vraiment l'air tout petit et efflanqué.
- C'est correct si tu trébuches, Kurt lui dit.
- Mais c'est pas vrai!
- Comment tu t'es fait ça alors?
Blaine redevient silencieux et Kurt décide qu'il n'aime pas le Blaine silencieux. Blaine a une très jolie voix quand il parle et Kurt veux qu'il parle encore plus pour qu'il puisse l'entendre.
Mais il n'a pas l'occasion d'entendre vraiment plus de la voix de Blaine, car sa maman l'appelle, lui disant qu'il est temps de rentrer à la maison.
- Je dois y aller, Kurt dit à son nouvel ami. Mais je vais revenir demain. Est-ce que tu peux revenir demain aussi?
Blaine mort ses lèvres.
- Je vais essayer.
- J'espère que tu vas pouvoir. Tu as des beaux yeux.
Pendant que Kurt s'en va, il ne voit pas Blaine contempler le dos de Kurt, la bouche grande ouverte.
Le prochain jour, Kurt et sa maman reviennent au parc. Kurt recherche immédiatement l'ami qu'il s'est fait la veille. Il l'aperçoit assis seul dans le bac à sable. Il porte exactement les mêmes vêtements que la veille. Kurt espère que la maman de Blaine les a lavés pour lui. Il trottine vers Blaine et s'assoit sur le bord du bac à sable.
- Salut Blaine, dit-il, espérant que cette fois, il ne tombera pas.
La tête de Blaine se tourne et affiche un énorme sourire.
- Salut Kurt.
- Qu'est ce que tu fais?
-Rien. Juste m'assoir.
- Tu n'as pas amené des jouets pour t'amuser?
Blaine secoue sa tête lentement.
- Je n'ai pas beaucoup de jouets…
Kurt trouve cela triste. Tout le monde devrait avoir pleins de jouets parce les jouets sont vraiment les meilleures choses sur la terre! Mais il commence à réaliser qu'il n'aime pas tellement le même genre de jouets que les autres garçons de son âge. Il n'y a pas d'autres garçons qui aiment les dinettes et le bricolage comme lui. Il se demande si Blaine aime ce genre de trucs.
- C'est correct, Kurt répond. J'ai des tas de jouets. Je peux en apporter la prochaine fois qu'on va au parc et on pourra partager. Tu aimes les dinettes?, Kurt demande. Parce que la plupart des garçons que je connais n'aiment pas ça.
- C'est quoi une dinette?
- C'est vraiment amusant. Enfin, je crois que c'est amusant. C'est quand tu t'assois à une table et tu peux t'habiller chic et tu bois du thé dans des jolies tasses, ou bien du semblant de thé, enfin, et du peux manger des craquelins et des biscuits et des trucs. Et tu peux faire semblant d'être une princesse ou un prince ou n'importe qui tu veux!
- Tu fais semblant d'être qui, toi?, lui demande Blaine, les yeux curieux.
- Euh… Je fais semblant d'être Belle parfois. Ou Ariel. Quand elle a des pieds au moins. Je sais pas si les sirènes peuvent avoir des vraies dinettes.
- Je crois que c'est plutôt difficile de boire du thé quand on vit sous l'océan, confirme Blaine.
Kurt se rend compte que Blaine ne se moque pas de lui parce qu'il fait jouer les rôles de filles de ses films de Disney favoris, ce qui est chouette parce que c'est ce que font les autres garçons. Mais soyons francs, il n'y a pas une tonne de films de Disney avec comme personnage principal un garçon, excepté Aladin.
- J'aimerais ça jouer à la dinette avec toi, Kurt demande. Tu pourras être qui tu veux.
- Si tu fais jouer Ariel, je peux être le prince Éric?
- Si tu veux, ouais!
Blaine sourit de nouveau et Kurt aime plutôt ça qu'il puisse le faire sourire parce qu'autrement, il a seulement l'ai triste tout le temps.
- On peut faire une dinette demain, dit Kurt. Tu peux venir chez moi et on fera ça.
Blaine s'arrête et mord ses lèvres.
- Je… sais pas si je peux venir chez toi. Mes parents me laissent pas tellement entrer dans les maisons des autres.
- Pourquoi pas?
Blaine hausse des épaules.
-J'sais pas.
Kurt fronce les sourcils, essayant de trouver une solution au problème.
- Et si tu venais seulement dans la cour?, demande-t-il. Parce que si c'est seulement la cour, c'est pas vraiment dans ma maison. Alors ça compte pas.
Blaine se tortille le visage, le nez en l'air tandis qu'il considère l'option.
-Ça devrait marcher, conclut-il.
Kurt affiche un sourire narquois.
- D'accord. Alors je vais demander à ma maman si c'est correct si tu viens avec nous après le parc demain. Mais elle va dire oui. Elle dit toujours oui.
- D'accord, acquiesce Blaine, balançant la tête.
Et alors il redevient silencieux et quand Kurt se rend compte qu'il s'ennui de la voix de Blaine, il demande :
- Ça va bien?
Blaine l'observe de ses grands, rond, jolis yeux, mais il à l'air nerveux.
- Je peux-je peux te demander quelque chose?
- Bien oui.
- Si tu veux pas… t'es pas obligé…, commence Blaine, mais… tu peux tenir ma main encore? Comme tu as fais hier quand je suis tombé?
Kurt penche sa tête sur le côté parce que vraiment, ce n'est pas une question si étrange. Il demande tout le temps à sa maman de lui tenir la main. Tout le monde se tient la main. En fait, sans compter la plupart des garçons. Mais Blaine est un garçon et il veut lui tenir la main alors Kurt pense qu'il y a d'autres garçons dans le monde qui aiment tenir les mains aussi.
- Ouais, dit Kurt, tendant sa main avec les doigts écartés. Voila.
Blaine observe sa main, mais pas de la même façon que la veille. Il ne la regarde pas de façon confuse ou rien; il la regarde comme si c'était quelque chose qu'il voulait vraiment beaucoup. Mais éventuellement, Blaine glisse sa main dans celle de Kurt et puis Kurt la resserre, espérant que ça l'indiquera à Blaine que c'est correct.
- Ta main est douce, murmure Blaine.
- Ma maman me donne toujours de la lotion, explique Kurt. Ça garde les mains douces.
-J'aime ça, admet Blaine.
- Merci, dit Kurt, se rapprochant pour qu'ils soient les deux avec leurs jambes croisées et leur genoux qui se touchent. J'aime tes mains aussi. Elles vont vraiment bien avec les miennes.
Blaine sourit légèrement.
- Oui, c'est vrai.
Le jour d'après, malgré leurs plans, une figure solitaire avec une touffe de cheveux frisé, sans chaussures et des vêtements de la mauvaise grandeur est assit seul au bout d'une glissade dans l'aire de jeux.
Il attend des heures dans une chaleur accablante.
Quand personnes ne vient, il part.
Le lendemain, Kurt se précipite vers Blaine qui est encore assis dans le bac à sable.
- Salut, dit-il joyeusement.
Blaine ne répond pas, il ne fait que tracer dans le sable d'un seul doigt, la tête penchée.
- Qu'est-ce qu'il y a? Tu va bien?
- C'va.
- Mai s tu a l'air triste, Kurt remarque tandis qu'il prend place dans le bac à sable devant Blaine. Pourquoi tu es triste?
Finalement, Blaine remonte sa tête pour tourner ses beaux yeux de chouette vers Kurt.
Ils sont humides.
- Blaine, pourquoi tu pleures?, lui demande Kurt, incertain de ce qu'il devrait faire. Sa maman le serre toujours dans ses bras quand il pleure, mais Kurt ne sait pas s'il devrait serrer Blaine dans ses bras. Est-ce qu'il faut qu'il lui donne un câlin?
- Je pensais qu'on allait jouer à la dinette hier. Tu as dis que tu allais venir me chercher, lui rappelle tranquillement Blaine.
- Mais il faisait bien trop chaud pour aller dehors. Les parents de tout le monde les gardaient à l'intérieur. Je pensais que les tiens feraient ça aussi, explique Kurt.
Blaine secoue sa tête de façon découragée, laissant sa tête se pencher et Kurt aperçoit une larme couler le long de sa joue et tomber dans le sable.
- J'étais ici. J'ai été ici longtemps et je t'ai attendu. Mais tu n'es jamais arrivé.
- Tu étais ici?, demande Kurt avec des yeux étonnés. Mais il faisait si chaud! Et tu… tu as marché de très loin sans souliers? Mon papa a dit qu'on pouvait frire un œuf sur le trottoir tellement c'était chaud. Tes pieds sont corrects?
- Ils faisaient mal quand je suis rentré chez moi, mais je suis correct, lui assure Blaine.
- Pourquoi t'es pas resté à l'intérieur? Tu es… Blaine, Kurt dit tristement lorsqu'il obtient un aperçu des bras, du cou et des jambes du plus petit garçon. Tu es plein de coups de soleil. Il se penche pour y toucher, mais se retient. Il a eu des coups de soleil avant et ça fait mal tout plein quand on y touche. Ça ne fait pas mal?
Blaine hoche la tête faiblement et Kurt peux l'entendre renifler.
- Ton papa et ta maman ne t'on pas dit qu'il fallait pas aller dehors?, demande Kurt.
- Non, Blaine renifle, ramenant le bout de son chandail trop grand à son nez afin de l'essuyer. Ils ont rien dit.
Kurt ne sais pas quoi dire parce que, pour quelques raisons, ça ne semble pas du tout correct.
- Est-ce qu'ils ont mis du truc sur tes coups de soleil?, Kurt demande son ami. Ma maman met toujours une espèce de gel sur ma peau quand j'ai des coups de soleil. Ils font moins mal après.
- Non, Blaine secoue la tête.
Kurt fronce des sourcils et tombe silencieux une seconde avant de se lever.
- Reste ici, lui intime-t-il. Je reviens tout de suite.
Il court aussi vite que ses petites jambes le permettent jusqu'au banc de parc où sa maman est assise avec un sac à ses cotés pendant qu'elle parle avec une autre mère. Elle lui sourit tandis qu'il fouille dans le sac, tassant quelques bouteilles d'eau, une bouteille d'écran solaire et sort une bouteille d'aloès. Elle le regarde de façon perplexe, mais il s'enfuit avant qu'elle n'ait eu la chance de lui demander quoi que ce soit.
- Voila, dit Kurt, s'asseyant de nouveau. Ça va te faire sentir mieux. C'est l'espèce de gel.
Blaine regarde la bouteille en question et mord ses lèvres.
- T-tu es certain que c'est correct?, demande-t-il. Ta maman ne va pas être fâchée si j'en prends un peu?
- Pourquoi elle serait fâchée? Blaine hausse des épaules et Kurt ouvre la bouteille et verse un peu de l'aloès sur sa main. Tend moi ton bras.
Blaine lève sa main timidement, comme s'il avait peur que Kurt allait lui arracher. Mais quand Kurt commence à simplement frotter le gel sur sa peau délicate, il soupire de soulagement et Kurt sourit.
- On se sent beaucoup mieux, pas vrai? Kurt demande naturellement.
- Ouais, admet Blaine, regardant Kurt appliquer plus du produit sur son autre bras et sur ses jambes étendues. Beaucoup.
- Tu devrais demander à ta maman d'en acheter.
- On-on a pas beaucoup d'argent, explique Blaine. Alors on n'achète pas beaucoup de choses. La seule chose qu'on achète beaucoup, c'est de la bière.
À ce mot, Kurt plisse son nez.
- Ça sent dégueulasse la bière, affirme-t-il.
-Oui, c'est vrai, approuve Blaine. Mon père en boit beaucoup.
-Mon père aussi en boit. Mais pas beaucoup.
Blaine tombe silencieux après les propos de Kurt et lui permet de frotter un peu de l'aloès sur ses petites joues et son coup.
-Kurt?
-Oui?, Kurt répond, fermant la bouteille et la posant dans le sable.
- Quand… quand ton père boit de la bière, est-ce qu'il… est-ce qu'il devient… tu sais…
- Comment?
-Est-ce qu'il devient parfois vraiment fâché?, demande Blaine tranquillement.
Kurt pense un instant avant de répondre.
- Non. Mais il ne boit pas vraiment beaucoup. Il devient juste un peu… joyeux, je crois. Il trouve que tout est drôle.
Blaine semble un peu découragé de la réponse.
-Oh, dit-il.
- Pourquoi?, se demande Kurt. Le tiens oui?
Blaine hoche la tête lentement.
- Euh… ouais, parfois.
- Est-ce qu'il cri et tout?
-Ouais.
- J'aime pas ça quand les grands crient, Kurt dit. Ça fait peur.
-Ouais, Blaine dit doucement. Vraiment peur.
- Alors… est-ce que tu veux qu'on fasse la dinette demain, parce qu'on ne pouvait pas hier?, demande Kurt à son ami.
- …. Seulement si tu promets d'être là pour me prendre comme tu l'as dit, Blaine dit doucement.
-Je serais là, affirme Kurt. Je ne t'avais pas oublié, promis. On avait seulement pas le droit d'aller dehors.
Blaine lèche ses lèvres gercées et donne un hochement de tête décisif.
- D'accord.
-Tu es mon super ami, lui dit Kurt. Je vais pas oublier.
Avec un lent sourire, les yeux de Blaine rencontrent ceux de Kurt.
- Tu es aussi mon super ami.
- Tu veux aller jouer dans les balançoires ?, demande Kurt. On peut se tenir les mains comme avant-hier.
- Ouais, Blaine dit rapidement.
Kurt sourit et prend la main de Blaine, en faisant attention de ne pas trop la serrer à cause des coups de soleil.
Il aime ça que Blaine lui laisse lui prendre la main. C'est plutôt vraiment, vraiment chouette.
À suivre…
NA : Voila le premier chapitre. J'ai le sentiment que ça va être long parce que je veux les suivre dans leur jeunesse pour un moment et possiblement plus. Je ne suis pas encore certaine. On va voir.
