Auteurs : Deux folles ? Sans doute… Shakaan et Chibi-Yuya, pour vous servir !
Titre : Divine Comédie
Source : Samurai Deeper Kyo
Disclamer : Les personnages sont à nous (enfin, c'est beau de rêver…) … le temps de cette fic du moins !!!
Résumé : Et si vous rencontriez les Dieux, que feriez-vous ?
Couples : Pour des raisons de place, nous ne pouvons vous les présenter.
Note des auteurs: ceci est né d'un vaste délire issu de nos esprits dérangés lors de conversations msniennes.
P.S : Non messieurs dames, si vous mourrez, vous n'irez pas voir la Kyo-team, seules les auteurs, spécialistes du voyage, ont l'habilitation nécessaire.
Divine comédie
Prologue
J'ai tant rêvé…
… de cette vie d'insouciance…
… ou l'on peut tout créer…
… avec la toute puissance…
… de ces divinités qui ont tant de connaissances…
« Kami-sama, si tu m'entends, rappelle moi … »
…
Il était une fois deux jeunes et jolies jeunes filles vivant une vie trépidante, vivante et ou la joie de vivre se sentait à chacun de leurs mouvements souples et gracieux.
La vie leur avait toujours sourie et le bonheur ne semblait pas vouloir les abandonner pour de nouvelles heureuses victimes…
C'est bien ainsi que vous aimeriez que cette histoire commence, non ? Comme telle ou telle comédie où l'on rit du début à la fin ? Nous sommes au regret de vous annoncer que ce n'est pas le cas et qu'il serait bien dommage que vous ayez cru une seconde aux premières lignes de ce récit… Mais reprenons.
Leila et Claire étaient bien différentes. La vie elle-même les avait toujours séparé de par leurs lieux de naissance, leurs familles, leurs amis… Mais le destin, si tenté que vous y prêtiez le moindre crédit, possède de biens étranges desseins.
Leila était une jeune femme de 21 ans vivant encore chez ses parents. Mince, brune, le regard malin… elle se complaisait à dire qu'elle aurait aimé naître ailleurs et le pensait fermement. Fille rebelle d'une famille trop nombreuse pour la laisser vivre en paix, la demoiselle travaillait sans relâche afin de rapporter un peu d'argent à la maison. Elle n'avait pas, ou plutôt… n'avait plus d'amis, était incomprise de sa famille et n'avait pas le temps d'avoir de relation stable avec quelque garçon que ce soit. « En définitif », disait-elle gaiement à son chat, « il n'y a que toi qui me comprend, Isis.»
Leila n'aimait pas sa vie et l'avait bien fait comprendre le jour où, saoule, elle avait tenté en vain, de se tailler les veines avec une bouteille brisée. Mais personne ne s'était inquiété. Depuis lors elle se saoulait donc tous les soirs espérant un jour réussir là où cette fois là, elle avait échoué. De même, elle demandait chaque soir l'aide d'un Dieu, peu importait lequel, en lui demandant de l'emmener. Mais rien ne vint.
Un vendredi soir enneigé, la demoiselle, de bonne humeur, ne songea pas un instant à mettre fin à ses jours, voulant dépenser cette fois ci sa paie personnellement. Elle alla acheter un pack de bière comme à son habitude, s'installa sur un ban et picola gaiement. Tout semblait aller pour le mieux ce jour ci alors qu'elle appelait son chat sous les effets marqués de l'alcool. Soudain, tandis qu'elle était assise sur le dossier du ban, la tête lui tourna furieusement et la fit basculer en arrière ou malencontreusement son crâne rencontra fortement la bordure en béton présente sur le sol derrière le ban. Un liquide rouge forma une marre et le lendemain voyait marqué dans le journal la mort malencontreuse de Leila, 21 ans, picoleuse chevronnée et cascadeuse ratée.
Revenons maintenant un peu en arrière, ailleurs.
Claire était une jeune fille de 18 ans logeant chez ses parents. Blonde, pas très très grande et les yeux bleus elle se disait chanceuse d'être là où elle était. Fille unique, aucun problème d'argent, de gentils parents, un bon toutou bien pèpère… elle ne manquait de rien. Elle n'aimait pas vraiment les gens. Enfin, elle les aimait mais ne pouvait s'empêcher de remarquer leurs comportements parfois pour le moins bêtes et incompréhensibles… ainsi dans les moments ou elle tombait sur des gens exaspérants demandait elle au bon Dieu s'il n'avait pas une petite place toute prête pour elle, mais pas sérieusement
Son plus gros défaut était sans doute le fait de ne pas toujours faire attention à son environnement... vous allez comprendre pourquoi.
Un vendredi soir sec et chaud, la jeune fille partie en promenade, toute joyeuse de l'approche des vacances d'été. Elle entama une promenade le long d'une route peu fréquentée. Le soleil baissait dans le ciel et l'on pouvait entendre certains oiseaux chantés de petites chansons fluettes qui perçaient le vent de soirée naissant.
Soudain, alors qu'elle tournait la tête à sa droite, elle aperçue, au beau milieu de la route rappelons le très peu fréquentée, une chenille ma foi fort mignonne. N'attendant ni une ni deux seconde elle s'en approcha pour la regarder de plus près… un klaxon se fit alors entendre, elle aperçue vivement la face volumineuse d'un camion à pleine vitesse…
…le camion passa et la chenille mourut écrasée. Le lendemain voyait marqué dans le journal le décès accidentel de Claire, 18 ans, promeneuse distraite.
…
Un long couloir…
Une intense lumière immaculée…
Les jeunes filles (et la chenille) s'étaient retrouvées ensemble à l'entrée du tunnel et s'y étaient engouffré en même temps. Leila ouvrait la marche.
Lorsqu'elles arrivèrent enfin à ce qui ressemblait au bout du chemin, Claire entendit le bruit d'une Leila qui tombait. Eblouie par la lumière, elle ne tarda pas à prendre le même chemin.
Le sol s'était soudain arrêté et n'ayant plus rien sous les pieds, les filles s'étaient méchamment écrasées au sol, l'une sur l'autre, ne se privant pas de pousser des protestations bruyantes. La chenille, sur l'épaule de Claire, se demanda ce qu'elle fichait là. (Sha : on se fait battre par une chenille en QI ; CH : Ca me rapproche du niveau de Luciole ).
Tout brillait et se ressemblait autour d'elles. Se relevant avec difficultés, les filles se lancèrent des regards étonnés.
« T'es qui ? »
« Euh…et toi ? Et puis on est où ? »
« Tout ce que je sais c'est que je te suis tombée dessus ! »
« Une chose est sûre… demain j'arrête de boire ! »
« Les mauvaises habitudes sont tenaces… »
« Oui mais là ça urge !! Je rêve que je suis avec une fille et une chenille devant des portes gigantesques ! »
Claire tourna alors la tête remarquant enfin ces immenses portes se trouvant dans son dos. Majestueuses…sans doute lourdes et verrouillées. Elles surplombaient tout l'espace monstrueusement vide.
« Tu crois que derrière il ya mon prince charmant ? »
« Tout est possible dans les rêves… il est même possible que la chenille se mette à parler ! »
« … »
Claire prit la chenille de son épaule dans ses mains, regarda à tour de rôle sa vis-à-vis et la bête, puis commença :
« Tu parles ? »
« Bienvenue devant la porte du ciel ! »
Les deux jeunes filles restèrent muettes. Les yeux ronds, figées, elles continuaient à regarder la chenille d'un air tout hébété.
« Ah oue elle parle ! Quel rêve ! »
« Et pourquoi si c'est un rêve, à ta place c'est pas un beau gosse ? »
« Qu'est ce que j'en sais? »
« J'ai trop bu… »
« Ca se voit »
« Eh, je vous parle ! »
« Toi la chenille, la ferme »
La dite chenille ne bougea pas d'un poil.
« Sinon, t'es qui ? »
« Leila et toi ? »
« Claire »
« Non mais elles m'ignorent… »
« Et qu'est-ce que tu fais dans mon rêve ? »
« Qu'est-ce qui te dis que c'est ton rêve ? »
« Et pourquoi ce serait le tient ? »
« C'est moi qui ai bu je te signale ! »
« Bon vous allez m'écouter ?!!!! »
Et la conversation dura encore et encore de la sorte jusqu'à ce que…
« En fait, Leila, je crois que c'est l'homme derrière toi qui parle… et pas la chenille »
La jeune fille se retourna d'un bon, l'air heureuse de la présence d'un homme mais déchanta vite.
« J'ai dis que je voulais un beau gosse pas un ours !!! »
«JE NE SUIS NI UNE CHENILLE NI UN OURS !!!! »
« Qui alors ? »
La question sembla momentanément soulager le dit ours.
« Euh Claire, y me fait peur le monsieur »
« Je te protégerais du grand méchant ! »
« Avec quoi ? Une chenille en guise d'arme ? »
« Ca peut être dangereux…exemple c'est sa faute si mon dernier souvenir avant là est un pare choc »
« Elles m'ont encore oublié… »
« Bon reprenons du début : Avant de te retrouver là, tu faisais quoi ? »
«Je ramassais cette chenille qui traversait une route »
« E t le pare choc ? Y sort d'où ? »
«Elle s'est fait renverser » Je me demande pourquoi je parle elles ne m'écoutent pas…
« Je sais pas, quand j'ai tourné la tête, il était là… »
«Ah elle est morte en fait !! »
« C'est ça !! Bon on va y arriver !! » Enfin…
« Toi aussi alors t'es morte …si t'es là… »
« Comment j'ai fais mon compte ? »
« T'es tombé et tu t'es pris le bord d'un trottoir : fracture du crâne, t'es morte sur le coup! »
Leila regarda l'ours, choquée. Ce dernier soutenait son regard tout en hochant la tête positivement. Le temps sembla alors long avant qu'elle reprenne.
« Ah bon ? Putain mais qu'est-ce que je suis con quand j'ai bu ! »
«Vaut mieux s'en apercevoir tard que jamais »
« Toi t'es pas mieux, alors ta gueule ! Mais toi alors t'es qui ? Saint pierre ? »
« Non le gardien des portes du ciel, Bontenmaru est mon nom ! »
Les filles le regardèrent l'air dubitatif. Lui ? Un gardien ? Le ciel existait-il vraiment ?
« Je comprends pourquoi on t'a mis là »
« Ils veulent pas de toi au paradis c'est ça ? Pas assez beau ? Mon pauvre… »
Le dénommé Bontenmaru regarda Claire après sa dernière réplique… elles le fatiguaient énormément.
« Moi j'y crois pas au paradis de toute manière… »
«Ah toi aussi !! A choisir de toute façon l'enfer à l'air mieux »
«Elles me gonflent »
«Moi du moment que j'ai un nuage ou dormir… »
«Tant qu'il ya de l'alcool moi je m'en fous »
«Eh je vous parle »
«On sait on sait…on est pas sourdes »
Les filles le regardèrent, exaspérées. Le silence prit place une minute pour le plus grand bonheur du gardien. Puis Leila reprit :
« Bon tu gardes les porte ! C'est bien ! T'es une brave bête et maintenant on fait quoi !! Du camping ? »
« Mais moi je veux pas voir le chien de garde…autant parler au maître chien… »
Soudain Bontenmaru perdit patience…
« EH BIEN VOUS ALLEZ Y ALLER !!!!!!!! JE VOUS EMMENE DEVANT LE DIEU SUPREME !!!! »
« Très aimable à toi… je te donnerai un os quand j'en trouverais un »
«Il est un peu bruyant quand même ! Hein Claire ? »
Sa nouvelle amie approuva d'un geste de la tête. Bontenmaru prit un téléphone portable dans sa poche, ce qui étonna les filles et beugla à un dénommé Saizo de ramener son derrière à l'entrée Sud. Quelques minutes silencieuses plus tard, un jeune homme grand, brun aux cheveux longs et habillé d'une tenue toute blanche et fine arriva comme stressé à l'idée de découvrir ce qui mettait le bon Bontenmaru de mauvais poil. Ce dernier le présenta aux filles, brièvement, comme l'un des apôtres d'un des Dieux habitant les cieux. Le gardien donna ses instructions :
« Emmène-les devant le dieu suprême, je ne veux plus les voir »
« A…à vos ordres seigneur Bontenmaru !!! Venez mesdemoiselles, suivez moi je vous pris !! »
«Tiens c'est un toutou un peu plus beau…. »
«Un peu plus intelligent aussi ! L'autre a le regard vide c'est effrayant !! »
«Tout dans les pattes rien dans la caboche »
« CA SUFFIT FOUTEZ LE CAMP D'ICI !!!! »
«Rooh c'est bon on se casse ! Même là on peu rien dire !!! »
Les filles râlèrent un peu pour la forme puis reprirent :
«Bon on y va, voir ce fameux dieu suprême !! »
«Dieu dieu…tout a une nuance… »
Les deux jeunes filles suivirent alors le dénommé Saizo. Ils étaient sur un chemin légèrement en pente et très lisse. Des fleurs blanches fleurissaient sur les coté et répandaient un doux parfum digne des plus belles senteurs.
« ATCHOOUUUUMMM !!! »
Claire venait d'éternuer. Visiblement, les allergies étaient admises au paradis.
Ils continuèrent encore ainsi, en descente, durant quelques minutes qui semblèrent durer des heures. Lorsqu'ils touchèrent enfin le fond les attendait une grande porte toute d'or recouverte. Saizo frappa, attendit puis lorsqu'une voix lui autorisa l'entrée entra accompagné des deux demoiselles.
« Excusez-moi Kami-sama !! »
« Ce n'est rien, que ce passe t-il ? »
« Ces jeunes demoiselles ont, semble t-il, exaspéré le gardien, il vous les envoie donc »
Le Dieu suprême se mit à rire de bon cœur à cette déclaration. Ses yeux rouges, larmoyant intriguèrent les demoiselles qui se mirent à chuchoter.
« Dieu il a les yeux d'un démon ? C'est louche… »
« C'est pas le diable qui nous fait une farce des fois ? »
Entendant ces propos, Dieu redoubla encore plus de rire laissant l'enfant à ses côtés, qui avait les yeux rouges également, se plaindre du comportement de son supérieur.
« C'est la première fois… que des esprits arrivent à passer sans l'accord du gardien… »
« … »
« A l'énerver ainsi vous auriez pu vous retrouver en enfer, vous le savez ? »
« C'est beau ? Les enfers ? »
« Non… Nobunaga est trop cruel ça vaut pas le coup »
« Ah… mais alors on peut nous expliquer ? On se souvient à peine d'être mortes ! »
Et Dieu leur expliqua… toute deux étaient mortes de façon assez inhabituelles et s'étaient retrouvé là un peu par accident… Il leur conta leur mort dans ses moindres détails et toutes deux rougirent de honte tandis que Saizo ricanait dans un coin.
« Je veux pas mourir l'en est pas question !!! J'ai pas encore dépensé ma paie !!! »
« Moi non plus je veux pas… »
Dieu leur expliqua qu'il en était ainsi et qu'elles ne pourraient rien faire autrement, cependant, il du céder (ndlr : et oui, même Dieu cède) quand il vit que rien ne les ferait changer d'avis et qu'elles brailleraient jusqu'à ce qu'elles aient ce qu'elles désiraient. Une lueur de malice passa dans ses yeux.
« Je vous propose un marché alors, mais vous devrez vous y tenir ! »
Les filles l'écoutèrent attentivement.
« Je vous propose de passer différentes épreuves auprès des différents Dieux qui vivent au ciel. Si vous réussissez toutes les épreuves, alors je vous ferais vous réincarner sur terre. Si vous échouez, vous restez »
Les filles ne prirent pas le temps de réfléchir et acceptèrent trouvant le défi attrayant.
A suivre…
Alors, ce prologue, qu'en avez vous pensé?
