Salut ! Bon c'est ma première fanfic, donc compassion et tolérance.
Merci à ceux qui liront,j'espère recevoir des reviews (l'espoir fait vivre !) Je met cette fic en complète, mais je rajouterais peut-être quelques chapitres.
Bon alors :
Couple : Drago Malefoy/ Harry Potter
HOMOPHOBE S' ABSTENIR !
Le seul lemon est dans le deuxième chapitre.
BONNE LECTURE ! (faut que j'aprenne à le dire en japonais.)
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Lettre non anonyme.
Je te salue, Potter.
Tu as du reconnaître le hibou, je me permets donc de passer les présentations rituelles.
…
Je ne sais pas trop par où commencer. Tu as surement remarqué que nos luttes incessantes ont perdu de leur piquant, que mes répliques sortent moins vite et blessent moins.
Et tu as raison.
« Pourquoi ? »
Je suis persuadé que cette question reste dans un recoin de ton esprit toute la journée, surgissant quand celui-ci commence à s'évader. Et je suis surement le seul dont tu remarque les changements, excepté tes si précieux amis.
Enfin.
Tu vas avoir la réponse à cette question Potter, ne t'en fait pas. A celle la et à d'autres, peut- être.
Je suis toujours Malefoy.
Je suis toujours un serpentard.
Et pourtant, depuis un certain temps je ne suis plus moi-même.
Nous sommes des antithèses, des Némésis, tous ses mots qui sonnent de façon magique à mes oreilles.
Tu me hais.
Plus que Voldemort lui-même, je pense.
D'une façon différente.
Tu veux le tuer, alors que de la même façon que je ne pourrais jamais t'ôter la vie, tu ne pourras pas me faire subir le sort que tu réserves au meurtrier de tes parents.
Tu es brun, je suis blond.
Déjà, n'importe qui voit cette différence.
De nombreuses filles m'appellent « ange ». Ca me fait bien rire, car tu sais tout comme moi que je suis loin d'en être un. De nous deux, l'ange c'est toi.
Même quand le sang de cette vipère te tachera les mains.
Même quand tu couvriras d'un regard emplis de regret les tombes de tes amis morts au combat.
Toujours un ange.
J'ai appris pour ton passé, tu sais ?
Tes parents adoptifs.
Les privations.
Une vie d'esclave et de monstre.
Un être seul et isolé.
Différent et désespéré.
Trop jeune pour lutter contre cette famille qui n'en était pas une à tes yeux.
Je comprends cela.
Une vie sans enfance, hein ?
Je ne te plaindrai pas.
Je ne t'offrirais pas ma pitié.
Simplement parce que ce n'est pas ce dont tu as besoin.
Passons.
Nos yeux à présent.
Les miroirs de l'âme, comme ont dis.
Dans ce cas, qu'y a-t-il à voir dans les miens ?
Un vide.
Les ténèbres.
Toi.
Je pense que tu te vois dans mes yeux.
Lorsque les tiens, si vert, une forêt vivante qui s'embrase quand je te provoque, rencontre les miens.
Si gris.
Ternes.
J'ai appris depuis si longtemps à cacher mes émotions, qu'elles ne transparaissent plus dans mes yeux.
Ils restent froids et vides.
Seules tes provocations ramènent un peu de vie dans ces perles sinistres.
Mais cela, tu as du t'en apercevoir.
Une forêt dans les yeux d'un ange.
Ta peau est plus sombre que la mienne. Tu es bien plus masculin.
Androgyne.
Ce terme me correspond bien.
Efféminé.
Un peu aussi.
J'ai vraiment l'apparence d'un ange.
« Les apparences sont parfois trompeuses »
Parfois ? Je dirai plutôt 90% des fois, mais ce n'est qu'un point de vue.
Je suis le prince des verts et argent, le prince des glaces.
Toi, le sauveur, l'ami de tous, le prince des rouges et or.
Feu contre glace.
Sauf au lit peut-être… Je peux t'assurer que je brûle.
Tu sais, ça me va bien le verts et l'argent.
Tu me vois avec du rouge ? Franchement !
Le vert tirait bien.
Il mettrait tes yeux en valeurs.
Sérieux, tu les achètes où les frusques que tu portes ?!
Potter.
Harry.
Le sauveur.
Le survivant.
J'ai l'impression d'avoir énuméré des personnes distinctes.
Rien que la manière dont je prononce ton nom et ton prénom n'est pas la même.
Hey, Potter.
Je serais un mangemort demain.
Du moins c'est ce qu'a dis mon père.
Tu comprends le « pourquoi maintenant » de la lettre.
Cette fois Potter, il va falloir me tuer.
Finis, ces joutes qui ressemblait à un jeu sans fin où nous nous perdions.
Tant mieux, je n'en pouvais plus.
Tu as vu ? Rien qu'hier je me suis retrouvé à cours de mots.
Cela t'a surpris, je crois.
Weasley était ravi.
Je m'excuse.
De ne pas être capable de continuer ces joutes qui nous faisaient oublier le reste du monde.
Oublier nos destins et nos passés.
Mais c'est terminé, Potter.
Fini de jouer.
Je n'ai plus qu'à dire la vérité, à présent.
Tu vas assister au premier acte gryffondor de ma vie !
J'appelle ça suicidaire moi.
Mais quand on n'a plus rien à perdre, quelle importance ?
Je ne veux pas spécialement être mangemort.
Je n'y crois plus à cette foutue supériorité des sang-purs.
Pas faute d'avoir tenté de battre Granger !
Harry.
Je t'aime.
…
Evite de t'évanouir, ça m'arrangerais.
Je te l'ai dis, c'est un acte désespéré.
Demain, c'est le début des vacances, et le début de mon futur aussi.
Mais, ce n'est pas obligatoire.
Je sais que tu ne peux répondre à mes sentiments, ne t'en fait pas.
Mais, si tu t'en sens capable, j'aurai aimé que cette fois, se soit toi qui me tendes la main.
Toi qui me propose ton amitié.
On ne peut modifier le passé.
Pourtant, se serait un peu ça.
Es-tu capable de m'accepter ?
Même si une lueur brille enfin dans mes yeux ?
Même si cette lueur est mon amour pour toi ?
Je ne serais jamais ton ennemi.
Si je deviens mangemort…
Lors de la bataille finale…
Tu seras le seul sur qui je ne lèverai jamais la baguette.
Jamais.
Mais je n'épargnerais pas tes amis, n'exagérons rien.
Je me demande ce que tu penses.
As-tu montré cette lettre à tes amis ?
Si oui, j'entends déjà leurs critiques ou leurs moqueries.
Tu peux me faire de nombreuses choses avec cette lettre.
Je m'en fous.
Mais j'aime penser que tu l'as gardée secrète.
Je suis toujours le même au fond.
Serpentard.
Arrogant.
J'ai envie de tuer les filles qui gloussent sur ton passage !
Vil.
Rusé.
Je te regarde sans cesse.
Aristocrate jusqu'au bout des ongles.
Méprisant.
Tu hantes mes jours et mes nuits.
Tu croyais quoi ? Que je rêvais d'amour et d'eau fraiche ? Faut pas pousser !
Mon amour n'est ni gentil, ni chaste.
Tu n'imagines pas tout ce que je souhaite te faire subir.
Je suis très imaginatif sur ce plan là.
Ce n'est peut-être pas le meilleur moyen de te séduire que de dire cela, mais je préfère que tu saches la vérité.
Je suis bourré de défaut.
Pas sur que tu trouve une qualité au milieu.
Tu n'es pas parfait non plus.
Du moins, c'est ce que je me tue à répété à mon cœur glacé qui a eu l'étrange idée de se réchauffer pour toi.
Crois-moi, j'ai eu du mal à l'admettre.
Merde, je suis en train de fantasmer maintenant.
Je n'aurais pas du parler de mes « nuits ».
Vaut mieux que je me taise.
Je pense que dans ton pack de super-héros, tu as « l'acceptation des différences quelles qu'elles soient ».
Donc je doute que tu sois homophobe.
Même si tu es sûrement le parfait hétéro.
J'ai le cœur qui bat un peu vite.
Bizarre.
Tu connais quelque chose à l'amour Potter ?
Moi pas.
Je nage dans l'inconnu là.
Pas très agréable.
Je t'aime.
Putain, t'imagine pas à quel point.
Tu es mon obsession, ma drogue.
Je dois t'effrayer, j'en suis conscient.
Mais, Harry, sache que je suis possessif, au point de vouloir tuer quiconque t'approche.
Egoïste, à te vouloir pour moi seul.
Amoureux, presque prêt à ramper à tes pieds pour que tu m'embrasses.
J'ai dit « presque » !
Bon sang, je n'arrête pas de penser à ça maintenant.
Tes lèvres.
Sur les miennes.
Ta langue…
Putain je suis bon pour la douche froide ou la séance de travaux manuels.
Fait chier.
Je suis pervers également, je ne le nie pas.
Mais t'a vu comme t'es bandant aussi ?!
Je vais stopper cette lettre qui déraille sérieusement.
Je t'en prie.
Je veux être ton ami.
Si tu viens me voir, si tu m'accepte…
Attention, je ne veux pas de ta pitié !
Si tu me rejoins…
Je laisserai tout tomber pour te suivre.
J'ai ma fierté, tu ne pourras pas me demander n'importe quoi.
Mais je te suivrai si tu le désire.
Mon ange, ne crois pas que ce sang va te tacher.
Jamais.
Tous ces sorciers se servent de toi pour tuer ce mec.
Ne te laisse pas atteindre.
Tues le, et pars.
Si tu veux bien de moi, je te suivrai.
Je traite tes amis de toutous, je suis pire…
Je t'aime.
Comment des mots si dégoulinant de bon sentiments paraissent si beaux quand je te les adresse ?
Mystère.
Drago Malefoy.