Heyo, new fanfic k-on, parce que voilà ! (meilleure raison du monde... non sérieux, vu que je trouve tellement peu de fanfiction en français et que j'adore écrire, je me prive pas haha)

Breeeef, passons au discours habituel de début de fanfic, pour qu'on sache à quoi s'attendre :

Disclaimer : K-on ne m'appartient pas, blabla et tout ça

Rating : on commence tranquille avec du T, parce qu'il risque d'y avoir un poil de violence ou bad language (sais pas comment le traduire en français... des gros mots (?) xD) dans la suite.

Genre : Supernatureeeeel... hé oui si vous avez lu le résumé vous le savez déjà :p mais je rajoute mes genres préférés, de l'angst, du hurt/comfort parce qu'on aime ça, un peu de drame, le tout saupoudré de romance... et ceux qui connaissent mes autres fanfic savent quel est mon pairing préféré xD hé oui, un Mio x Ritsu, parce que je me lasse jamais de faire des misères à ces deux là. (euh je précise quand même pour les néophytes qui se sont perdus : c'est du yuri, donc si don't like, don't read mes cocos).

UA : Ouaaaais, si vous l'avez pas déjà comprit, c'est dans un univers alternatif, parce que les yokai existent pas vraiment ici bas (mais le contraire serait tellement cool), et je vais y mettre des OC, on est bien obligé si on veut parler de la famille qu'on voit jamais dans le canon xD

Allez maintenant go, j'espère que ça plaira à certains ^.^


...


Prologue

..: Estranged :..


Le mot yōkai est composé des kanji « attirant », « ensorcelant » ou « calamité », et des kanji « apparition », « mystère », ou « méfiant ». Yōkai dérive du chinois : yāoguài, littéralement : « monstre bizarre », également appelé en coréen yogwi, et désigne un « être vivant, forme d'existence ou phénomène auxquels on peut appliquer les qualificatifs extraordinaire, mystérieux, bizarre, étrange et sinistre ». Souvent considérés comme des esprits malveillants, certains apportent cependant la chance à ceux qui les rencontrent, et on leur prête généralement des pouvoirs spirituels et surnaturels.

Devant l'ordinateur portable posé sur la table de la cuisine, la jeune fille croisa les bras en laissant son dos s'appuyer contre le dossier de sa chaise. Qu'importe le site ou elle cherchait, les adjectifs généralement attribués au mot yokai étaient toujours mauvais ou étranges. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ce genre de recherche sur internet, mais à chaque fois, ces recherches se terminaient sur un sentiment de frustration. Elle ne trouvait jamais les bonnes réponses à ces questions, ne trouvait jamais le pourquoi de leur existences. Ou alors, certains sites racontaient que les hommes avaient besoin d'inventer des choses et des esprits pour expliquer ce que la science était incapable d'expliquer, pour trouver une raison à la malchance, pour justifier ce qu'il leur arrivait. Et aussi, pour trouver de l'espoir dans les moyens de se débarrasser de ces esprits, avec les rituels ou autres incantations magiques. Si seulement ils savaient... Elle, elle les voyaient. Ils étaient partout, certains avait des formes amusantes, d'autres effrayantes, certains ressemblaient aux images que l'on pouvait trouver dans les livres ou sur le net, d'autres étaient totalement inconnus et ne figuraient nulle part. Mais ils étaient bel et bien là, et elle les voyaient tout simplement parce qu'elle faisait parti de leur monde. Personne n'avait rien inventé...

Seul le bruit de ses doigts qui tapotaient nerveusement sur le bois de la table brisait le silence dans lequel était plongé la cuisine. En ce samedi soir de novembre, même les tic-tac de l'horloge se faisait discrets. Dans une lumière chaude et tamisée, la jeune fille laissait ses pensées dériver, se posant toujours les même questions. Pourquoi elle ? Pourquoi elle vivait comme un humain alors que les autres de son espèce leur étaient invisible ? Pourquoi elle, ressemblait-elle en tout point à un humain alors que les autres avait ces formes étranges ? Pourquoi ne se sentait-elle pas « malveillante » comme la plupart d'entre eux semblaient l'être ? Personne n'était là pour lui apporter des réponses, pour lui dire ce qu'il fallait faire maintenant, personne pour la rassurer sur la suite. Tout allait bien, avant, tout allait normalement comme sur une partition bien réglée, mais depuis l'événement, les notes étaient devenues imprévisibles et les accords dissonaient entre eux.

Aujourd'hui, cela faisait pile trois mois que sa mère été décédée. Sa mère, qui était exactement comme elle, qui savait la rassurer quand les yokai se faisait trop envahissants, sa mère qui elle aussi faisait parti de ce monde, et sur laquelle elle prenait modèle pour arriver à vivre dans deux mondes différents. Mais maintenant, elle n'était plus là pour répondre à ses questions, alors que c'était maintenant qu'elle en avait le plus besoin. Mio posa ses coudes sur la table et se prit la tête entre les mains en soupirant. Quelque chose changeait, en ce moment, elle ne pouvait pas dire quoi, mais elle se sentait inhabituellement stressée sans comprendre pourquoi. Mais dans sa maison, ou sa mère lui avait assurée qu'elle serait en sécurité, elle sentait l'angoisse qui planait dans les airs.

Un bruit lui fit relever la tête. La porte d'entrée s'ouvrit, laissant apparaître son père, qui rentrait encore une fois tard du travail. Il travaillait aussi le samedi, maintenant qu'il devait s'assurer seul des besoin de sa famille.

– 'Soir papa, l'accueillit Mio en se levant de sa chaise. Ça s'est bien passé au travail ?

L'homme au teint fatigué accrocha son manteau à l'entrée, et vint saluer sa fille en lui passant sa grande main froide dans les cheveux.

– Salut ma grande. Oui, tout s'est bien passé, répondit-il simplement en l'embrassant sur le front.

Mio ne fit aucun commentaire, mais elle baissa le yeux en sentant qu'il avait quelque peu une haleine alcoolisée. Depuis qu'ils n'étaient plus que deux dans la famille, même les conversations les plus banales semblaient inconfortables et stériles... durant les semaines qui avait suivi le décès, elle avait eut l'impression de vivre sous le même toit qu'un étranger.

– Je n'ai pas le courage de faire à manger... tu veux bien commander quelque chose ? soupira son père en s'allongeant sur le canapé du salon.

Mio acquiesça non sans un soupir discret, et prit le téléphone pour appeler le fast-food habituel. D'ailleurs elle se rendit compte qu'ils ne devaient en manger un peu trop souvent maintenant, lorsqu'elle commanda le menu poulet « volcan » – à savoir le plus épicé, que prenait toujours son père – et que le vendeur au téléphone devina facilement à quelle adresse il devait venir. Après avoir reposé l'appareil, et vu que le soirée était déjà bien avancée, elle grimpa les escalier pour aller se laver.

Dans la salle de bain, une fois déshabillée, comme à son habitude depuis quelques semaines, elle regarda son corps pour vérifier si rien n'avait changé. Rien de significatif en tout cas, pas de nouvelle marque sur sa peau, et en se penchant vers le miroir, elle constata que ses yeux étaient toujours du même bleu-gris habituel. Mais ses canines n'étaient-elles pas légèrement plus grandes et pointues ? Ou se faisait-elle des idées ? En tout cas, de loin on ne voyait aucune différences. Du moment qu'elle ne se retrouvait pas avec un rictus de vampire, tout allait bien.

Si elle avait l'habitude de vérifier si tout était normal, c'était à cause de cette étrange marque qui était apparue sur sa peau. Une marque qui sortait de nulle part, apparue peu après le décès de sa mère, et elle avait été bien surprise en la découvrant. Juste en dessous de sa nuque, entre les omoplates, il y avait maintenant comme un tatouage, un symbole noir indélébile. Elle avait fait des recherches, il s'agissait d'un triskell celtique, bien qu'elle ne voyait absolument pas ce que ça faisait sur sa peau. Et ce triskell, dont les branches tournaient vers la gauche, était entouré de deux cercles, à l'intérieur desquels pénétraient cinq traits noirs. Et c'était aussi grand que sa paume, et évidemment, pas des plus discret, bien que ces longs cheveux noirs le masquait aisément. Elle s'estimait donc heureuse, car si c'était apparu sur un endroit plus compliqué à cacher comme ses bras ou même son visage, elle aurait eut bien du mal à expliquer d'où venait ce « tatouage ». Bien sur, elle n'avait aucune réponse qu'en à l'utilité de ce truc, mais elle était sûre que ça avait un rapport avec la perte de sa mère, car cette dernière avait exactement le même, bien qu'au milieu du dos.

Une fois s'être plus ou moins assurée que rien d'autre n'avait changé chez elle, Mio se glissa dans l'eau chaude du bain. Toute la maison était bien silencieuse. Normalement, elle prenait souvent son bain avec sa mère, et cette dernière avait toujours quelque chose à raconter, que ce soit sur sa journée ou sur le dernier yokai étrange qu'elle avait rencontré. C'était certain, sa mère savait y faire avec eux, beaucoup mieux que sa fille qui avait énormément de mal à comprendre les autres membres de son espèce. Pouvait-on vraiment appeler ça une « espèce » en plus ? C'était le mot qu'employait sa mère pour les différencier des humains. Elle lui disait toujours, quand elle avait peur « ne t'inquiète pas, c'est normal si tu les voit, tu es comme eux ». Mais en quoi ? Jusqu'ici, elle ne s'était pas sentie très différente des humains.

Mio resta longtemps à réfléchir dans cette salle de bain silencieuse et remplie de vapeur d'eau chaude, jusqu'à que son père ne vienne frapper plusieurs fois.

– Le livreur est passé, tu viens manger ? lui demanda t-il à travers la porte.

– J'arrive, répondit-elle rapidement.

La jeune fille resta encore quelques minutes à profiter de l'eau chaude, avant de se redresser pour sortir. Même son père ne savait rien sur la nature de sa fille, et cette dernière se demandait pourquoi sa mère ne l'avait pas mit dans la confidence... après tout, elle avait passé une partie de sa vie avec lui. Mais par conséquent, Mio n'avait jamais osé lui en parler.

Mise en pyjama, elle descendit, et ne fut pas surprise se constater que son père avait tout installé sur la petit table basse devant la télévision.

– Je me disais que ça faisait un moment qu'on avait pas passé une soirée ensemble. J'ai loué plein de vieux films de science-fiction, ça te dit qu'on se fasse une nuit blanche et qu'on dorme tout le dimanche ? s'exclama t-il en agitant une boite de dvd.

– Je veux bien en regarder avec toi, mais faudra que j'aille dormir quand même ! Demain je sors en ville avec mes amies, répondit la jeune fille en s'asseyant à côté de lui. En plus, un père ne devrait pas plutôt encourager son enfant à se coucher tôt ?

L'homme haussa les épaules, et ébouriffa les cheveux de sa fille, qui sourit en manifestant tout de même son léger agacement d'un mouvement d'épaule. Depuis les dernières semaines, une nouvelle routine s'installait doucement. Réapprendre à vivre avec une perte n'avait pas été simple, mais après tout, la vie continuait à s'écouler malgré tout, il fallait bien faire avec. Bien sur cela ne l'empêchait pas d'être triste, mais en plus, elle devait maintenant gérer le réveil de sa nature, car dans ses relations avec les autres yokai, il y avait maintenant de grandes différences par rapport à avant. Au point qu'elle craignait parfois de sortir de la maison.


Merci d'avoir lu ce prologue (même si il est très court :p) ! Mais je post le premier chapitre en même temps !