Titre : En amour, on n'écoute pas sa tête mais son coeur...

Auteur : loulou-chan

Pairing : Sasuke / Neji

Disclaimer : Pas à moi ! snif…

Ma première fic à chapitre. Excusez la maladresse...les chapitres ne sont pas très longs mais je vais essayer d'arranger ça. Voilà ! Bonne lecture !

Chapitre 1 :

Je suis assis sur une banquette marron, devant une petite table blanche.

Devant moi, un verre. Diabolo menthe. C'est lui qui a choisi. Savait-il que j'aimais ça ou est-ce un coup de chance ?

Autour de moi il n'y a qu'un brouhaha duquel je ne discerne que peu de paroles compréhensibles. De toute façon je n'écoute pas.

Je ne regarde pas non plus le monde grouillant qui m'entoure.

Je ne vois pas les serveurs amener leur boisson aux clients, ou débarrasser les tables derrière eux.

Je ne vois pas les gens rire et discuter entre eux, les enfants crier sous les plaintes de leurs parents, ni les amoureux roucouler dans un coin.

Je ne vois et n'entends qu'une seule chose. Qu'une seule personne. Celle qui est assise en face de moi. Il repose son verre. Une bière pression.

Je sens son regard sur moi.

Moi, je garde les yeux baissés. Je n'ose pas croiser son regard. Pas après ce qu'il s'est passé.

Comment pourrais-je lui faire face ? J'ai trop honte…j'ai trop peur…

« Tu ne bois pas. »

C'est plus une affirmation qu'une question. En effet, je n'ai pas touché à mon verre. J'ai la gorge nouée. Je me sens incapable de faire le moindre mouvement.

Pourquoi est-il ici ? Pourquoi m'a-t-il amené dans ce bar ? Pourquoi n'est-t-il pas blessant ?

Il aurait dû se moquer, m'humilier, me rabaisser plus bas que terre, me frapper même, le connaissant.

Mais non.

Il s'est approché, m'a attraper le poignet et m'a conduit ici. Sans un seul mot. Ensuite il m'a fait m'assoir et est allé chercher nos boissons.

Toujours sans une parole.

« Tu n'aime pas ça ? »

Il me tire de mes pensées. Je relève vivement la tête et quand je réalise qu'il a les yeux fixés sur moi, je ne peux m'en empêcher, je rougis.

Je rebaisse la tête et me cache derriere mes cheveux. Je lui dis d'une toute petite voix que si, j'aime.

Je ne me reconnaîs plus.

Où est donc passé mon mépris et mes remarques tranchantes ? Où est mon regard glacial ?

Quand ai-je perdu mon masque de froideur ?

Quand je l'ai vu. Quand il est arrivé et que j'ai compris qu'il avait tout entendu. Quand j'ai su qu'il savait. Là, je n'ai pas pu rester impassible.

Heureusement que des années de maitrise de soi ne disparaissent pas comme ça car sinon, je crois que j'en aurais pleuré. Mais je ne pleure jamais. Lui non plus d'ailleurs.

Pourtant j'ai bien cru craquer tout à l'heure.