Apologue entièrement retapé ! Revu et corrigé par ma beta Natycat et quelque passage ajouté ou retravaillé ! Voilà j'espère que cette version vous plaira, les autres chapitres seront corrigés aussi.
Encore merci à Natycat c'est très gentil à toi.
Bisous à tous et bonne lecture ! ^^
Disclaimer : Tous les perso appartiennent à J.K Rowling et soit dit en passant cette histoire est un peu (beaucoup) inspiré d'une deuxième chance qui a été abandonnée (ce qui est très dommage !) j'ai repris un élément mais l'ai tourné à ma sauce bref vous verrez bien !
Résumé : Après un gros pétage de câble Séverus Snape se fait exploser un chaudron à la figure. Conséquence il rajeuni jusqu'à ses 6 mois et bien sûr qui mieux que la préfète-en-chef pour s'occuper de ce dernier mais il va sans compter qu'une menace plane au-dessus de l'enfant.
Apologue
La journée s'annonçait magnifique, les rayons du soleil caressaient le visage d'une jeune fille aux cheveux châtains légèrement dorés. Il faisait chaud et pourtant la matinée n'était pas encore finie. Elle avançait parmi une foule d'élève désordonnée le long d'un quai menant à une magnifique locomotive rouge. Parmi ceux de son âge elle paraissait avoir grandi ou vieillit bien plus vite que les autres. Son regard reflétant tant de souffrance était le témoin d'un passé chargé d'horreur, qu'elle avait vécue des choses qu'aucun être humain auraient du vivre. La guerre avait marqué ses traits et son cœur jusqu'au plus profond d'elle-même.
Voldemort était mort depuis seulement quelques semaines. Cet être immonde avait succombé après un long combat où Harry Potter, le survivant, lui avait fait face. Ce duel avait été provoqué par son enlèvement. Elle était restée seulement 24 heures avec le Seigneur des Ténèbres mais ce fut la journée la plus longue de sa vie. Elle avait tenu aux assauts mentaux et aux tortures physiques mais en était ressortie avec l'impression d'être morte à l'intérieur, d'être une coquille vide. D'ailleurs elle se demandait comment elle pouvait encore être vivante après tout ça ou encore pourquoi elle n'avait pas été violée par les mangemorts qui semblaient plus qu'entreprenant pendant sa détention.
Harry Potter l'avait tué au moment où Séverus Snape l'agent double au service de l'ordre du Phoenix avait tué Nagini l'horrible serpent, dernier Horcrux contenant l'âme déchirée de son maître. Devant tous il était devenu le traître au camp de Voldi et de ses vils serpents. Tous n'avaient pas été tués ou arrêtés et ceux là s'étaient évanouis dans la nature.
A part les blessures morales, elle ne gardait qu'une seule marque physique de cette terrible épreuve. Une cicatrice, fine et blanche sur toute la longueur de son avant-bras droit. La blessure encore récente immobilisait parfois son bras, ce n'était pas un grand handicap par le fait qu'elle était gauchère mais cela la gênait beaucoup au quotidien. (NDL : Il n'y a jamais de gaucher, ils existent quand même ! Elle n'avait pas voulu qu'on lui efface cette cicatrice. Elle voulait la garder pour se souvenir, se souvenir qu'il fallait toujours être forte dans n'importe quelle circonstance, toujours garder son sang froid. Se souvenir qu'une personne était morte à cause d'un moment de faiblesse, à cause d'un instant où elle avait voulu tout abandonner. C'était sa punition à elle…
-Hermione !
Quelqu'un venait de la tirer de ses sombres pensées. Hermione Granger vit venir à grand pas le survivant, son meilleur ami aux cheveux indomptable qui la prit tendrement dans ses bras, il ne lui en voulait pas. Elle était quelque peu soulagée malgré sa douleur à vif, elle ne pu s'empêcher de verser quelques larmes.
A cette instant Ron apparu et prit la relève en ajoutant un baiser sur ses lèvres humides.
Ron et Hermione étaient ensemble depuis le début des vacances et semblaient en apparence heureux.
Ils s'installèrent tous les trois dans un compartiment vide comme avant mais l'atmosphère n'y était plus. La fin de la guerre avait laissée dans l'air la tristesse des êtres chers perdus, les blessures. Maintenant chacun tentait de se relever de cette longue période noire. Le monde continuait de tourner, de même il fallait continuer à vivre.
On y était, Poudlard était en vue. Sa dernière année à l'école de sorcellerie. Cela laissait à Hermione un sentiment bizarre de savoir qu'à la fin de l'année scolaire elle quitterait le château et ce peut-être pour toujours. Elle laisserait sept ans de sa vie derrière elle. Sept ans dont six plus ou moins mouvementées. Hermione espérait que cette année s'écoulerait lentement et tranquillement surtout afin qu'elle puisse étudier calmement et avoir les notes les plus élevées à ses ASPICs.
Les calèches la menèrent jusqu'aux immenses portes de l'école, elle ne s'était pas même aperçu qu'elle avait fait le voyage dans les bras du roux. La chaleur humaine ne l'atteignait plus depuis quelque temps.
La grande salle était égale à elle-même, toujours aussi chaleureuse. Cette année Hermione avait reçu le badge de préfète-en-chef. Dumbledore l'annonça et elle découvrit que son homologue masculin était Drago Malefoy. Un soupir lui échappa, tout compte fait l'année n'allait pas être de tout repos. De plus ils partageraient les mêmes appartements et puis il ne fallait jamais juger les gens trop vite. Après tout il avait choisit le bon camp et avait peut-être changé qui sais ? Elle laisserait une chance au vert et argent. Tout le monde avait droit à une deuxième chance, elle ne le connaissait pas vraiment.
Les premières années furent réparties, et le banquet commença. Hermione remarqua qu'à la table professorale le nouveau professeur de DCFM était présent un certain Monsieur Himaz, un homme qui venait sûrement d'un pays orientaux d'Orient. Mais aussi que Séverus Snape, leur détesté prof de potion, manquait à l'appel et que personne ne le remplaçait.
Le dîner se déroula dans une humeur festive. Quand il fut finit, Hermione du prendre la charge de mener les nouvelles recrus à la tour des Griffondors. Une fois fait, elle souhaita bonne nuit à Harry et à Ron qui ce dernier voulant la suivre dans ses quartiers, elle prétexta un mal de tête, une ronde à faire, et qu'elle était très fatiguée. La jeune femme partit en coup de vent laissant derrière elle un Ron boudeur. Ce qui lui fit ni chaud ni froid.
La rouge et or flânait plus dans les couloirs perdues dans ses pensées qu'elle ne faisait réellement sa ronde à la recherche d'élève en effraction du règlement. Elle ne comprenait pas sa réaction envers Ron. Il lui laissait l'impression d'être resté au temps de ses gamineries tandis qu'elle avait mûrie.
Au détour d'un couloir elle entendit un faible gémissement. Un gémissement de douleur. Une forme sombre gisait au sol à demie cachée derrière une armure. Elle s'approcha prudemment baguette à la main et qu'elle ne fut pas sa stupeur quand elle reconnut cette forme sombre. Les quelques rayons de la lune éclairaient faiblement un visage pale et ensanglanté, le corps semblait comme déchiré et gisait dans une marre de sang. Les yeux à demie ouverts Séverus Snape regarda Hermione d'un air méprisant. Même aux portes de la mort il ne perdait pas contenance. La jeune femme se pencha vers lui et essaya de voir les plaies ouvertes. Mais les mains de son professeur la repoussaient, il essaya de lui cracher une de ses répliques cinglantes mais il ne pouvait produire aucun son. A bout de force il se laissa faire et regarda Hermione, son expression était vide il l'observait c'est tout. Avec délicatesse elle leva les pants maculés de cape et vit que sa robe de sorcier était dans un piteux état. Elle défit le haut sans gestes brusques, sans tremblement. Le maître des potions arquait un sourcil interrogateur à ses gestes. Hermione avait des connaissances très étendues et rêvait de devenir médicomage, elle s'était beaucoup renseignée sur les différents sorts qui pouvaient être utilisé. Depuis cet été elle bénéficiait d'un très grand sang froid et c'est sans peur qu'elle jeta un sort qu'elle n'avait pas encore expérimenté sur un homme pour arrêter toute hémorragie. Ce fut un succès et Snape remercia Merlin d'être tombé ou plutôt que la meilleur élève lui soit tombé dessus. Sans plus attendre elle l'emmena à l'infirmerie.
L'infirmière ne manqua pas d'exprimer son indignement et sa peur sur ce cas à grands cris.
Hermione fut très vite mise à la porte. Elle n'était pas vraiment inquiète malgré l'état plutôt critique du maître des potions. Elle savait que tout irait bien pour ? Elle le savait c'est tout, elle le savait au fond d'elle.
La jeune femme ne rentra que très tard dans ses appartements. La salle commune des deux préfets-en-chef était un étrange mélange des deux maisons où lions et serpents se mêlaient dans leurs couleurs. La salle était accueillante et le blond était là se prélassant paresseusement dans un fauteuil.
-Eh bien Hermione, c'est à cette heure qu'on rentre ?
Il n'y avait aucune méprise, aucun dégoût dans sa voix. Elle était seulement moqueuse.
Elle n'en revenait pas, il l'avait appelée par son prénom.
En voyant sa tête le blond ajouta :
-Quoi tu préfères que je t'appelle sang-de-bourbe ?
-Heu… non… non mais…
-J'ai grandis Hermione, la guerre ma fait comprendre que mes idéaux étaient complètement faux, débiles et surtout que ce n'était pas les miens mais ceux que mon père me rabâchait depuis ma plus tendre enfance. J'ai pris conscience de la réalité, j'ai affronté mon père. J'ai tout perdu pour aller là où la bataille me semblait juste. J'ai gagné tout de même l'amour de ma mère et des amitiés qui m'étaient insoupçonnées et tellement plus véritable que celle que j'avais avant…
Drago Malefoy ouvrait son cœur à Hermione, il était sincère et malgré toutes ces années de haine réciproque elle du bien se l'avouer qu'il la touchait au plus profond d'elle-même.
-… j'aimerais que tu fasses parti de ceux-là, des amis sincères où en tout cas qu'on apprenne à se connaître…
Hermione s'approcha de lui et vint s'assoir à ces côtés.
-Toi au moins tu as eu la chance de grandir Drago, ce n'est pas le cas de certains…
-Parlerais-tu de quelqu'un en particulier ?
-oui, de l'imbécile qui me sert de petit ami !
-Ah Weasley ?
-Ron.
-Oui enfin j'ai changé mais faut pas pousser quand même.
Hermione n'était pas en colère, elle ria même de bon cœur avec lui. Pour la première fois elle riait vraiment depuis longtemps et voyait en Drago Malefoy en très bon ami potentiel et qui ne sera jamais rien d'autre, ce qui était réciproque.
Ils parlèrent longuement sur Ron se moquant de ses actes puérils ; puis ils vinrent sur la relation qu'elle avait avec lui :
-Tu te rends compte je ne supporte même plus que ses mains me touchent, elles me font l'effet de brûlure sur la peau…
-Mais qu'est-ce que tu fais encore avec lui alors ?
-Je ne sais pas, je l'aime bien et…
-Tu l'aimes bien ! C'est tout ? Hermione je ne te comprends pas ! Arrête de te torturer avec ce mec, te force pas, largue le !
-Mais j'essaye de lui faire comprendre qu'il n'y a plus rien entre nous deux où en tout cas que mes sentiments envers lui son mort avec la guerre mais il ne voit rien. Je ne veux pas lui faire de mal, je veux garder notre amitié comme avant, je ne veux pas d'une séparation brusque, je veux seulement que ce soit lui qui me quitte où que ce soit d'un commun accord.
-Eh bien si tu veux mon avis tu peux toujours rêver ! Hermione faut voir la réalité en face, ce mec est trop gamin pour s'apercevoir de la situation, et trop bête pour ne pas voir qu'elle merveille tu es et qu'il a eu la chance insolente que tu daignes bien vouloir de lui.
-Tu as raison, mais comment faire ?
-Si tu veux je m'en charge. Dit-il avec une lueur machiavélique dans les yeux.
-Non ! Merci Drago mais ça va aller je vais trouver une solution. Bon je vais me coucher il se fait tard. Elle déposa un baiser sur la joue du serpent et ajouta : Merci de me dire que je suis une merveille… le taquina-t-elle.
-Je crois que je n'aurais jamais du flatter ton ego…
-Et tu n'as pas encore tout vu.
Le lendemain matin au petit déjeuner Albus Dumbledore annonça à tous les élèves réunis qu'ils n'auraient pas cours de potions de toute la semaine. En effet, le professeur de potion Séverus Snape avait été retardé pour affaires personnelles. Seule Hermione savait la vraie raison de cette absence et le directeur en était conscient, aussi lui lança-t-il un regard appuyé pour que le silence soit de mise et elle hocha légèrement la tête pour signifier que rien ne s'échapperait de sa bouche.
En milieu de semaine, alors qu'Hermione faisait sa ronde nocturne, elle pensait et repensait à son professeur mal en point à l'infirmerie. Elle ne l'avait pas revue depuis et une pointe d'appréhension se faisait ressentir en pensant que son cas avait empiré. Elle se remémorait sans cesse à la nuit où elle l'avait trouvé allongé adossé contre le mur, le sang ruisselant de son torse… Souvent perdu dans ses pensées lui valait d'oublier d'esquiver Ron et n'arrivait plus à s'en défaire !
La jeune femme arriva au triste endroit ce qui la décida de prendre une tout autre direction. Ses pas la menèrent directement devant les portes de l'infirmerie.
A cette heure, l'infirmière n'était plus là. Elle posa une main tremblante sur la poignée. Elle se sentit ridicule et voulu faire demi tour sachant qu'elle serait la réaction de Snape en la voyant. C'était trop tard ses gestes n'avaient pas suivis sa pensée et les portes étaient ouvertes.
L'infirmerie était dans le noir complet, elle mit quelque temps à s'habituer à l'obscurité. Tous les lits étaient vides sauf un dans le fond où des rideaux avaient été tirés. Hermione s'approcha de ceux-ci d'un pas assuré mais une boule au ventre. Elle tira doucement une des rideaux en faisant le moins de bruit possible. Séverus Snape était bien là, endormi, les cheveux noir corbeau encadraient son visage et lui donnait l'air… d'un ange ? Oui d'un ange paisiblement endormi, serein. Tous ses traits étaient détendus et Hermione ne pu cacher qu'il était nettement plus beau comme ça, et d'ailleurs carrément mignon…
« Hermione ! C'est Snape ! »
Son regard descendit sur le torse dénudé de l'homme, sa peau était blanche certes, mais l'on pouvait dire que ses robes le camouflait plutôt bien. Elle ne l'avait pas remarqué le soir où elle l'avait trouvé trop occupé par ses blessures, mais cet homme avait une musculature fine assez appétissante…
« Hermione ! Arrête là t'es grave ma fille ! »
…il possédait quelques tatouages dont un magnifique dragon sur l'un des ses pectoraux et un serpent sur l'avant-bras droit, d'ailleurs au même endroit qu'elle avait sa cicatrice. Elle eut une soudaine envie de toucher ses tatouages ou de caresser l'une de ses nombreuses cicatrices. Elle pu se retenir à temps, avant que Snape n'ouvre les yeux.
-Miss Granger que faites-vous là ? Cracha-t-il en remontant brusquement les couvertures. En une fraction de seconde, cet être si apaisé redevint le bâtard des cachots. Son regard haineux la pétrifia sur place.
-Heu je…
-Vous avez perdu votre langue ? Son visage qui était redevenu dure et froid comme avant et ses traits tordus ne le rendaient vraiment pas attirant en cet instant mais donnaient plutôt l'envie de prendre ses jambes à son cou.
Reprenant son courage à deux mains, elle lui répondit simplement :
-Je voulais voir si vous alliez bien.
-Comme vous pouvez le constater je vais bien.
Pendant un instant ils se toisèrent du regard.
-Pourquoi êtes-vous venu à mon aide ! Je n'en avais pas besoin j'aurais très bien pu me débrouiller seul !
-Bien sûr. Dit-elle d'un sarcasme Snapien.
-Arrêtez d'être insolente, 5 point en moins pour Griffondor.
Elle n'en revenait pas il était sensé ne pas être là il n'enseignait pas encore et il lui enlevait des points pour lui avoir sauvé la vie. Mais pour qui se prenait cet horrible personnage ! Une rage sans nom s'emparait peu à peu d'Hermione.
-Vous n'avez pas le droit ! Et mon intention n'était pas mauvaise mais ne vous inquiétez pas la prochaine fois que je vous vois à l'agonie je vous laisse crever dans votre coin comme le sale chien que vous êtes !
Cette réplique était des plus polaire et glaça quelque peu le sang si froid du maître des potions. Elle l'avait laissé coi ce qui donna le temps à la jeune femme aux yeux lançant des Avada Kedavra de partir à grand pas de l'infirmerie. Snape ne pouvait encore bouger de son lit, mais cette petite miss je sais tout allait le payer et ça elle le savait.
Voilà la fin du premier chapitre ditesmoi ce que vous en pensez avec une tite review mici…
