Coucou a tous
Voila un nouveau fic né de nos deux esprits pervers ! Apres confessions nocturnes voila addict. J'espère qu'elle vous plaira, mais attention ne vous attendez pas a plus d'une suite par semaine.
Un petit commentaire ?
Addict
AUTEUR : Morgane et Holly
Forum sur les couples d'Atlantis : loveinthecity.aceboard.fr/
Mon blog : carys-isis./index.htm
DATE : Août/septembre 2008
SAISON : Hors saison
CATEGORIE : Romance (shweir) , humour.
RESUME : Quand John Sheppard et accroc à quelque chose…
ARCHIVES : Je serai très heureuse que ce fan fic soit diffusée sur d'autres sites, merci de m'en informer si vous l'utilisez.
DISCLAIMER : Je ne touche pas d'argent pour cette fic, que j'écris pour le plaisir. Cependant, la totalité de cette fanfiction est la propriété de son auteur (ne pas publier, en totalité ou en partie, sur quelque support que ce soit, sans l'accord de l'auteur).
NOTE DE L'AUTEUR :
Une autre idée née de nos deux esprits pervers et tordue ! Je fais vous raconter l'histoire, cela est partie d'une conversation téléphonique entre Holly et moi-même, où Holly me racontait un des nouveaux épisodes de la saison 5, moi qui ne les avaient pas encore vus ! Et de là, on est venue à parler des personnages et du personnage de John, et voilà ce que cela a donné… à vous de juger !
OoO
Une fine brume était tombée sur la ville de Washington, donnant aux immeubles qui pointaient fièrement vers le ciel, un aspect fantomatique…Tel des phares, les lumières des buildings brillaient dans la nuit. Des voitures serpentaient les rues, et ruelles, éclairant au passage, les devantures, pour la plupart fermées, à cette heure, des magasins.
Un break noir s'engagea dans la rue à droite, une fois que le feu lui en ait donné la permission. Au travers une des fenêtres coté passager, qui était ouverte, on pouvait entendre la voix de Johnny Cash résonnait dans l'habitacle. Bien que la radio diffusait la chanson préférée du conducteur, l'homme resta de marbre. Son regard habituellement si vert, et expressif, était à présent assombris par les doutes et la peur qui l'assaillaient de toute part… Que lui avait il pris d'accepter ?
Après avoir stoppé à deux feux et tourné à gauche, puis à droite, il engagea la voiture dans la rue qu'il cherchait et bien vite, il stoppa devant un immeuble des années 1970. La rue était déserte…il fallait dire qu'à cette heure de la nuit et dans ce coin de banlieue reculé de Washington, il n'y avait plus grand monde dans ces rues passé 20 heures le soir.
Il s'était d'ailleurs posé la question de savoir pourquoi, ils avaient créé cela à cet endroit. Peut-être car ceux qui y venaient ne s'aimaient déjà pas eux mêmes ? Allez savoir…L'homme soupira, avant de se saisir du papier sur le tableau de bord et de comparer l'adresse qui y était griffonnée avec le numéro qu'affichait le bâtiment.
Numéro 69…Pas de doute, cela ne pouvait être que là. La petite plaque en cuivre accrochée à la droite de la porte, le confirmait. Il coupa le moteur et soupira. Que faisait il là ? Jamais il n'aurait dû écouter Kate et Rodney, qu'en savaient ils après tout ? Il n'était pas dans sa peau ! Comment pouvait-ils prétendre et lui dire, droit dans les yeux, qu'il était accroc ?
C'est faux, il n'était pas accroc à quoi que se soit ! S'énerva t-il. Alors qu'une colère s'emparait de lui. Ce n'est pas parce qu'il y pensait toutes les 5 minutes qu'il était accroc ! Puis, que voulait dire accroc de tout façon ? Une addiction pour quelque chose ? Un besoin irrépressible ? Une envie soudaine ? Une envie qui vous prend à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, en devenant vitale… Aussi vitale que de respirer ? Si c'était ça être accroc, non il ne l'était pas ! Non…
Le jeune homme soupira, appuyant sa tête contre l'appuie tête et ferma les yeux. Une subreptice image passa dans son esprit. Celle d'une jeune femme brune, aux yeux vert hypnotique, ainsi que la phrase de Rodney « Si vous ne le faite pas pour vous, faite le pour Elizabeth »
Elizabeth…Cette femme qu'il aimait plus que sa propre vie…Cela faisait deux mois qu'ils étaient ensemble…Deux magnifique mois…Qui s'étaient transformés bien rapidement en un véritable enfer pour lui, comme pour elle…Surtout pour elle…
Au début, il avait essayé de se maîtriser, relayent au fond de lui son envie, ses pulsions qu'il avait de l'avoir à ses cotés, de la toucher, d'y goûter… Il suffisait qu'il ferme les yeux pour la visualiser. Ces courbes harmonieuse et parfaite, son odeur… Malgré tout ses efforts, rien n'avait marché…Il n'avait fait que s'enfoncer un peu plus dans son addiction, comme un junkie en manque de drogue…Et la diplomate méritait mieux que le Colonel John Sheppard. Oui, beaucoup mieux…
Sur ce, il allait rallumer le moteur, quand le « je t'aime » qu'avait prononcé Elizabeth deux semaine plutôt, lui revint à l'esprit. Elle l'aimait, il devait faire un effort et se soigner ! Il devait le faire ! Il ne savait pas si ce groupe de parole anonyme était une bonne chose, mais il fallait un début à tout. Puis…il le devait pour elle, si ce n'était pas pour lui…
Sans réfléchir plus avant, il retira les clés du contacte, les mit dans sa poche, défit sa ceinture, et sortie de la voiture et fermant à clé. Arrivé sur le trottoir, il appréhenda de tout sa hauteur le bâtiment, sentant une sensation d'oppression lui comprimer la poitrine. Il angoissait… il angoissait rien qu'à l'idée de se retourner face à des personnes, bien que inconnues…
L'idée même de s'asseoir en cercle, de parler de son problème l'effrayait…Il était effrayé au plus haut point… Plongeant dans les dernières onces de courage qui lui restaient, John entra enfin dans le bâtiment. Arrivé dans le couloir du deuxième étage, son angoisse augmenta d'un cran et il songea à partir, fuir, loin de tous, loin de ces personnes, de ces lieux… Mais, malgré lui, ses pieds le menèrent à la porte, puis dans une pièce.
Elle était sobre, comme le voulait ce genre de pièce pour une tel réunion. Dans les tons clairs, deux grandes fenêtres surplombaient de deux rideaux attachés de part et d'autres, laisser passer les lumières provenant des réverbères de la rue. Des affiches contre la prévention du tabac, et les dangers de l'alcool étaient accrochées sur les murs.
Une table calée au fond de la pièce, sur laquelle une cafetière, avec à ses cotes des goblets en plastique et cuillères, étaient posées. Un des rares mobiliers, avec les chaises disposées en cercle au centre de la pièce. Le militaire prit exemple sur les autres et s'installa sur l'une d'elle. Stoïque, cachant son malaise comme il le pouvait, il fit un tour d'horizon des membres présents.
L'homme, d'environ cinquante an, en pull jacquard, et pantalon de velours marron, jambes croisées l'air sérieux sur le visage, peut-être dû à ses lunettes carré l'air, devait être le président. Sûrement un médecin, ou psychologue, qui dirigeait cette association à ses heures perdues.
Le reste des personnes présentes étaient de sexe et d'âges différents. Il y avait quatre femmes et cinq hommes. Certains avaient peut-être vingt ans, trente, d'autres quarante, voire plus… Tous touchées par la même maladie, le même problème…Une nouvelle fois, John voulait fuir, mais il avait encore plus peur qu'on le remarque, s'il se levait et partait maintenant. Il écouta donc la voix du médecin.
-« Bonsoir tout le monde ! Merci d'être venu, avant de débuter, quelqu'un a t-il quelque chose à nous dire ? »
Un homme d'une trentaine d'années, brun, vêtue comme un agent d'assurance, leva la main pour prendre la parole.
-« Oui Olivier ? » L'interrogea le médecin.
-« Aujourd'hui, cela fait deux semaines que je suis sobre. »
-« C'est très bien » Répondit il en souriant.
Les autres applaudirent, ce qui provoqua un frison le long de la colonne vertébrale de Sheppard. Sortir… Il fallait qu'il sorte. Une jeune fille de vingt ans, au style gothique, leva elle aussi la main.
-« Moi, cela fait un mois ! C'est dur, je l'avoue… »
Elle marqua une pause.
-« l'autre jour, dans un bar, j'ai failli craquer quand un garçon me la proposer, mais j'ai refusé… »
-« Félicitation ! vous avez fait un grand progrès ! » Dit il en applaudissant avec les autres.
La jeune femme lui fit un sourire timide, en rougissant légèrement. Ainsi de suite, chacune des personnes présentes annoncèrent leurs nombres de jours d'abstinences, jusqu'à ce que le médecin prenne la parole.
-« Vous avez fait de grand progrès, c'est très bien ! Je suis fier de vous. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais nous avons un nouveau membre qui s'est joint à nous. »
John se figea à cette phrase et il déglutit difficilement, en voyant les regards de toutes les personnes présentes braqués sur lui. Jamais il ne s était senti aussi mal à l'aise…
-« Voulez vous bien vous présenter ? » Demanda aimablement le médecin.
Tout mais pas ça…Pas se présenter…A cette instant, il aurait voulu être une petite sourie pour pouvoir se cacher dans un trou.
-« Monsieur ? » L'encouragea le président, sachant combien cela pouvait être difficile la première fois.
-« Je… »
Les mots mouraient dans sa bouche. Aucun sons ne semblaient vouloir sortir. Sa gorge était serrée, comme rétrécie.
-« Calme toi John, calme toi... » Tenta t il, de se raisonner.
Il ferma brièvement les yeux et l'image de Liz lui apparue une nouvelle fois. Comme si cette vision lui avait fait l'effet d'un électrochoc, il y puisa sa force et dit faiblement.
-« Bonjours…Je…Je m'appelle John Sheppard et j'ai un problème…Je suis.. (Il hésitait un instant) Je suis accroc au sexe. » Dit il d'une traite.
