C'est une fic que j'ai écris il y a un moment déjà mais comme je ne me suis inscrite sur que depuis quelques temps je ne la poste que maintenant. Enfin, soyez indulgents, à l'époque je n'avais pas encore le style d'écriture que j'ai actuellement.
Comme d'habitude :Les personnages appartiennent à JKR. Cette fanfiction commence au début de la 6ème année de Draco, Harry, Ron, Hermione et tous les autres.
oOo Fic remaniée/corrigée en septembre 2018 oOo
DRACO MALEFOY ET SON FUTUR
Chapitre 1 : Nouvelle vie
7 septembre 2004
Draco Malefoy trônait au centre de la salle commune des Serpentard, assis dans un des vieux canapés en cuir. Personne n'avait encore osé essayer de s'asseoir à côté de lui malgré le fait que la salle commune fut pleine et le canapé vide. Il était entouré de son habituel groupe d'amis : ses deux débiles de Crabbe et Goyle, Blaise Zabini et Pansy Parkinson qu'il était obligé de supporter car leurs pères étaient de bons amis. Draco observait toutes les Serpentard qui essayaient de faire décrocher une parole au capitaine de l'équipe de Quidditch des vert et argent. Il se demandait bien comment faisait ce type pour rester de marbre devant toutes ces filles, prêtes à tout pour ne serait-ce qu'un sourire de sa part. Pansy était encore en train de se plaindre, accrochée au bras du blond. Cela faisait à peine une semaine qu'ils étaient de retour dans le vieux château et il ne la supportait déjà plus.
- Mais qu'est-ce qui leur prend ? disait-elle en désignant le groupe de fille. Elles n'ont rien compris ou quoi ? Il n'est même pas beau ce type ! Elle ferait mieux de se soucier de toi, tu as quand même beaucoup plus de charisme que lui.
Draco leva les yeux au ciel, ce compliment venant de quelqu'un d'autre lui aurait plu mais pas venant de Pansy. Lassé, il se leva et se dirigea vers son dortoir.
- Draco ? L'appela-t-elle.
- Quoi ?
- Où tu vas ?
- Ça te regarde ? La renvoya-t-il balader avant de descendre se coucher.
Enfin seul dans son lit, il ouvrit le carnet où il notait ses impressions de la journée depuis qu'il était entré à Poudlard. Il y inscrivit quelques lignes avant d'éteindre les bougies d'un coup de baguette et de sombrer doucement dans le sommeil.
oOo
Lorsque Draco ouvrit les yeux le lendemain, il se souvint presque aussitôt qu'aujourd'hui était le premier weekend de l'année, il les referma paresseusement et se retourna, pensant s'appuyer sur le mur contre lequel était habituellement coller son lit. Mais à sa grande surprise il se retrouva les quatre fers en l'air, par terre. Le jeune homme se remit difficilement sur ses pieds en se massant le bas du dos et en rouspétant contre l'humour débile de ses camarades de chambré qui avait une fois de plus déplacer son lit durant la nuit. Puis, regardant autour de lui, il s'aperçut que la plaisanterie avec franchit une étape de plus puisqu'il ne reconnaissait rien du mobilier qui l'entourait et il se demanda où il avait bien pu atterrir.
Le lit dans lequel il s'était réveillé était à deux places et les rideaux des baldaquins n'étaient plus verts mais noirs. La chambre était petite et circulaire, et possédait, en plus du lit, une grosse armoire et une table de chevet où étaient posé un cahier fermé d'un cadenas et sa fidèle baguette magique. Il s'en empara et se sentit aussitôt un peu mieux, mais se faisant il jeta un œil à ses mains et ses bras qu'il ne reconnût pas. A nouveau nerveux, il se demanda si ses copains n'avaient pas poussé le vice à dénicher du polynectar pour lui en faire boire à son insu. Une boule se forma dans sa gorge et il se dirigea vers l'armoire. En l'ouvrant un cri de stupeur lui échappa : à l'intérieur de la porte il y avait un grand miroir accroché à la porte, dans lequel se reflétait l'image d'un homme qui n'était sûrement pas Draco Malefoy. Il avait les mêmes cheveux blonds mais plus longs et ébouriffés. Son corps aussi était différent : Il était plus grand, plus musclé, il avait l'air… de lui en plus vieux. Draco examina un moment cet homme qui avait les mêmes yeux que lui et dut se résoudre à conclure que c'était bien lui. La version de la potion de vieillissement devenait peu à peu plus crédible que le polynectar. C'était très étrange de s'observer ainsi et il se dit que si cette potion était vraiment fidèle à la réalité, il n'avait pas à craindre le futur.
Curieux, il visita le reste du petit appartement en pierre qui se composait d'un espace salon garni d'un canapé de cuir comme il avait chez lui et d'une salle de bain. Le tout ressemblait à l'idée qu'il se faisait d'un appartement privé d'un préfet en chef et il se demandait s'il valait mieux tomber sur le Poufsouffle ou sur le Serdaigle qui occupait actuellement le poste. Le poufsouffle ne raterai pas une occasion d'enlever une quantité aussi astronomique de point à Serpentard et il savait le Serdaigle incorruptible. Mais après tout, tant qu'il paraissait plus vieux, il ne risquait pas d'être reconnu.
Il s'habilla avec des affaires trouvées dans l'armoire et sortit dans le couloir au moment ou un groupe de première année de Poufsouffle le traversait. Ceux-ci firent un écart en passant devant lui. Draco les suivit dans la Grande Salle et prit place à la table des Serpentard. Il ne reconnaissait presque personne, même à la table des professeurs jusqu'à ce que ses yeux tombent sur la femme qui était assise dans le fauteuil du directeur : McGonagall.
Mais elle aussi semblait plus vielle que d'habitude, si c'était possible, ses cheveux était complètement blanc mais toujours relevés en chignon strict. Que faisait-elle à la place du directeur et où était passé ce vieux fou de Dumbledore ? Il se remettait peu à peu de sa surprise lorsqu'un élève l'interpella :
- Professeur Malefoy ? Vous cherchez quelqu'un ?
- Professeur ?
Le-dit professeur regarda le garçon comme s'il venait de lui pousser une deuxième tête et prit ses jambes à son cou. Il se réfugia dans l'appartement où il s'était réveillé et s'assit sur le lit. Ça ne pouvait être qu'un mauvais rêve, oui c'était ça, pas vraiment un cauchemar, un simple rêve un peu désagréable et complètement loufoque et il allait bientôt se réveiller dans son dortoir. Comment cet élève avait-il pu le reconnaître avec la tête qu'il avait ? Et pourquoi l'avait-il appelé professeur ? Il se prit la tête dans les mains et ferma les yeux de toutes ses forces.
Mais rien ne se produisit lorsqu'il les rouvrit. Ses yeux tombèrent alors sur la table de chevet et aperçurent le cahier fermer d'un cadenas. Draco le prit délicatement et examina la fermeture, il connaissait ce cahier c'était son carnet, les réponses à ses questions était forcément dedans. Il donna le mot de passe qui le fermait mais le cahier refusa de s'ouvrir. Intrigué, il donna tous les mots de passe qui lui passait par la tête (même « Harry Potter ») quand soudain une idée lui traversa l'esprit. Il se rassit correctement et prononça à haute et intelligible voix le tout premier mot de passe qu'il avait utilisé. Aussitôt le cadenas disparut et le cahier s'ouvrit à la page du... 1er septembre 2010. Intrigué il lut :
« 1er septembre 2010, et nous voilà repartit pour une nouvelle année. Mon planning n'est pas trop chargé. Le nouveau professeur de défense contre les forces du Mal est une femme, elle s'appelle Aequilis Druma et vient du Danemark. Elle est plutôt jolie : blonde, yeux bleus... »
Encore plus intrigué, il revint à la date ou il s'était endormi dans son dortoir le 7 septembre 2004 et surpris, il y lut ce qu'il avait lui-même écris :
« 7 septembre 2004, comme tous les soirs Pansy se plaint, elle dit que toutes les filles qui courent après cet idiot de Mark n'ont rien compris et qu'elles feraient mieux d'être à mes pieds. Si ça peut me débarrasser d'elle je suis d'accord »
Il feuilleta les pages et tomba sur le 26 juin 2005 :
« 26 juin 2005, ÇA Y EST ! J'ai fini, je m'en vais et je n'y retournerais jamais. Adieu Poudlard ! »
Encore quelques pages et il lut quelque chose qui lui fit apparaître une boule dans la gorge.
« 13 août 2005, Je viens de découvrir que mon père avait l'intention de me tuer pour être sûr que je ne prenne pas sa place auprès de Vous-savez-qui. Moi qui lui ai toujours obéît et l'ai toujours admiré. J'ai toujours rêvé de lui ressembler, j'ai tout fait pour ça, chaque acte, chaque parole que j'ai prononcé depuis que je sais marcher et parler était dans ce but. Comment peut-il se retourner contre son propre fils, son propre sang ? Je suis le dernier des Malefoy, ne se rend-t-il pas compte qu'en me supprimant il anéantit à jamais notre lignée ? Mais pour qui se prend-t-il ? S'il croit que je vais me laisser assassiner comme ça il se trompe ! C'est moi qui le tuerait le premier et je réaliserais ce qu'il redoute le plus : c'est moi qui prendrait sa place auprès du Seigneur des Ténèbres ! Moi qui deviendrais plus puissant qu'il ne l'aura jamais été. C'est moi qui redonnerais sa splendeur à la famille Malefoy !»
Draco continua à lire, oubliant le temps et l'endroit où il se trouvait. La date suivante lui fit tourner la tête.
« 18 août 2005, j'ai tué mon père. Il a voulu en finir avec moi en m'envoyant son copain Macnair, mais il ne sait pas ce dont je suis capable je l'ai tué et ensuite j'ai traqué le célèbre Lucius Malefoy comme un vulgaire lapin. Maman était là, elle a tout vu mais elle ne l'a pas aidé. Elle s'est enfuie juste après et je ne l'en ai pas empêcher. »
Un sanglot le sortit de sa lecture et il s'aperçut que c'était le sien. Ce cauchemar devenait de plus en plus glauque mais il n'arrivait pas à se réveiller et il continuait à lire, incapable de s'arrêter.
« 19 août 2005, Contrairement à ce que j'avais cru, Vous-savez-qui n'as pas apprécié que je tue son bras droit, il pense que je tente de le détrôner en ralliant ses hommes à moi. D'après lui, tuer mon père n'était qu'un acte de rébellion contre lui. Ce n'est finalement qu'un fou, aveugle et ivre de pouvoir. Décidément, les hommes que j'admirais depuis toujours ne sont que finalement que faibles et déments. Impossible de m'expliquer, il est à mes trousses, il a mis ma tête à prix avec ordre de m'abattre sans sommation, je ne sais plus où me cacher. Aller à Poudlard serait trop prévisible. »
Après ces lignes plusieurs pages étaient vides, ce qui permit à Draco de se remettre de ses émotions. Il commençait à admettre qu'il n'était ni endormi ni sous l'effet d'une potion et, s'il comprenait bien, il était dans le futur, dans son propre futur, dans son propre corps. Il arriva à la fin de la période de blanc et reprit sa lecture, l'écriture était maladroite comme celle d'un enfant.
« 5 septembre 2005, IL m'a retrouvé alors que j'atteignais une cachette sûre et m'a presque brisé le bras. Rogue a tenté de s'interposer mais il l'a balayé d'un simple coup de baguette. Mon parrain est mort sur le coup mais Potter, lui, il l'a affronté et il l'a tué sous mes yeux, c'était un combat épique je n'ai jamais vu quelqu'un réagir aussi vite et prendre les bonnes décisions dans un laps de temps aussi court. Je l'ai sous-estimé si je l'avais vu se battre comme ça lorsque nous étions à Poudlard j'aurais gardé mes distances avec lui ! J'étais le seul témoin mais j'avais perdu trop de sang et j'ai perdu connaissance après qu'il l'ait vaincu. »
Draco mit un moment avant de digérer ce qu'il venait d'apprendre, toutes ses informations tournant dans son cerveau à toutes allure. Il avait tué son père. Lord Voldemort avait disparu. Potter l'avait tué. Lord Voldemort avait disparu. Lui était là à ce moment. Lord Voldemort avait disparu. Potter lui avait sauvé la vie. Lord Voldemort avait disparu. Mais il avait été blessé. LORD VOLDEMORT AVAIT DISPARU !
« 6 septembre 2005, j'ai été transféré dans un service secondaire de St Mangouste à cause de mon bras parce que Potter est maintenant auror et ne peut pas « s'occuper de moi » comme il dit. Comme si j'avais besoin de lui ! »
Au vu de l'écriture encore très maladroite, Draco jugeait qu'il devait encore avoir besoin d'aide contrairement à ce qu'il avait écrit. Draco continua de lire apprenant toute sa vie.
« 7 septembre 2005, j'ai appris dans la Gazette du sorcier que Dumbledore a pris sa retraite après s'être assuré que son précieux Potter allait bien. C'est McGonagall qui le remplace à Poudlard, elle m'as proposé un poste de prof de potions et j'ai accepté même si je m'étais promis de ne jamais retourner à Poudlard. De toute façon mon bras ne fonctionnera normalement que dans deux ans donc ma carrière d'auror tombe à l'eau, ils ne prennent pas « les infirmes » comme ils disent.
Voilà ce qu'était devenu Draco Malefoy : Un assassin, un infirme, professeur de potions condamné à enseigner ses sciences à une bande d'adolescents boutonneux comme un certain professeur Rogue. Comme c'était pathétique, il frissonna, s'imaginant en vieux garçon célibataire de 40 ans, les cheveux gras. Il ne le voulait surtout pas, il voulait retourner à son époque pour pouvoir changer tout ça, et vite !
Un carillon se fit entendre. Draco se leva et aperçut devant sa porte un ruban verts formant les mots « Aequilis Druma ». C'était sans aucun doute elle qui était derrière le battant de bois. Il le poussa et découvrit qu'il avait eus raison en deux points : C'était bien elle qui était là (il la reconnut grâce à la description du cahier) et le Draco qui avait écrit le journal avait raison, elle était superbe. De longs cheveux blonds attachés en une couette haute, des yeux gris bleu pétillant de malice. Elle était vêtue d'une petite robe vert émeraude sous sa robe de sorcier et ne devait pas avoir plus de 25 ans.
- Professeur Malefoy, le salua-t-elle d'une voix douce et claire.
- Appelez-moi Draco.
Il avait trop de mal à entendre quelqu'un l'appeler ainsi pour ne pas la corriger.
- Très bien …Draco, dit-elle un peu surprise, le professeur McGonagall m'envoi vous demander si vous allez bien car on ne vous a pas vu ni en cours ni aux repas.
- Oh ! Euh! …Oui c'est vrai mais…j'avais des choses à finir.
- Vous préparez déjà des devoirs pour vos élèves ?
- Oui… Oui c'est ça, c'est juste pour évaluer leurs connaissances.
- C'est une très bonne idée ! S'exclama-t-elle. Je crois que je vais faire de même mais vous ne devriez pas manquer un autre cours, le professeur McGonagall était inquiète, mais elle pourrait bien ne plus l'être lorsqu'elle apprendra que vous n'êtes pas malade.
- Je comprends.
- Bon et bien je vais vous laisser, a plus tard… Draco, fit-elle avec un sourire charmeur.
Il la regarda s'éloigner d'une démarche légère. Finalement, sa vie future n'avait pas que des inconvénients. Il referma la porte, grignota une ou deux sucreries qu'il trouva sur la table de salon et s'allongea sur son lit vêtu d'un simple jogging noir, une plume en sucre dans une main et le journal intime dans l'autre.
« 14 septembre 2005, me voilà de retour au château. Maintenant je comprends Rogue : C'est super de terroriser les premières années surtout que maintenant je peux les coller et les septièmes années qui n'ont pourtant qu'une seule année de moins que moi sont tellement effrayés par toutes les rumeurs sur ce que j'ai fait pendant la guerre, qu'ils n'osent pas se rebeller contre mon autorité, sans compter qu'il y en a une grande partie de vraies »
Draco sourit, il n'avait pas tant changé que ça finalement.
« 25 décembre 2005, j'ai reçu un cadeau d'une admiratrice secrète…secrète tu parles ! Je sais depuis deux mois qu'elle s'appelle Cathy McMillan et que c'est une poufsouffle de troisième année ! »
Draco grimaça, une poufsouffle comme admiratrice secrète beurk ! Les filles ne pouvaient pas s'empêcher de craquer pour les méchants garçons et ça, la marque sur son bras ne pouvait s'empêcher de lui rappeler qu'il était définitivement dans cette catégorie.
« 14 février 2006, ces fichus lutins de la St Valentin sont de retour et il y en a un qui est venu me chanter une chanson d'amour devant toute une classe de 7ème année qui se sont mis à rigoler : JE DETESTE CETTE MC MILLAN ! »
