Bonjour tout le monde !
Voici ma première fanfiction sur House, une fic totalement Hameron ! J'aimerais bien avoir vos reviews, afin de savoir si je dois continuer ou abandonner cette fic… À vous de me dire !
Merci à Julie, qui a corrigé ce texte ! Tes conseils me sont précieux !
Bonne lecture !
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09.10.09
Elle avait déposé la cafetière sur le comptoir et était sortie rapidement de la pièce.
Ça, c'est ce qui m'a mis la puce à l'oreille.
J'ignore où Cameron s'était dirigée, mais la main qu'elle avait posé dramatiquement sur sa bouche avant de partir me disait qu'elle se rendait sûrement à la salle de bain. Qu'avait-elle ? Chase se tourna sur sa chaise afin de la voir s'éloigner au travers des fenêtres de la pièce. Foreman resta bien assis, les bras et les jambes croisés. Quant à moi, je feignais une certaine indifférence, bien que le départ précipité de Cameron m'inquiéta profondément. Ça ne lui ressembla pas de quitter comme ça. Était-elle malade? Elle avait fait plusieurs heures de clinique cette semaine et je savais bien que c'était habituellement à ce temps de l'année où les gastro-entérites faisaient rage. Peut-être l'avait-elle contracté en examinant un patient ? Toute cette histoire m'asticotait ; j'allais devoir lui en toucher un mot plus tard. Je repris contenance. Je fis mine d'avoir réfléchi à ce que pouvait avoir notre patient.
« Faites-lui une ponction lombaire. Pendant ce temps, je crois que je vais aller manger un petit quelque chose… » dis-je, avant de m'éloigner, la main bien fermée sur ma canne. Je ne fis que deux pas, quand Chase s'exclama : « Et Cameron ? On ne devrait pas aller… »
Je l'interrompis. « Voyons, c'est une grande fille. Elle devrait retrouver son chemin jusqu'ici. » Ce n'était pas vraiment ce que je me disais, mais je ne pouvais pas les laisser voir mon inquiétude. Comme Foreman et Chase me regardaient encore tous les deux sans bouger, j'ai ajouté : « Allez ! Cette ponction ne se fera pas toute seule ! » Chase leva les yeux au ciel. Foreman soupira avant de se lever et de quitter la pièce, suivi de son collègue.
C'est cet instant que choisi Cameron pour revenir. Pâle, à bout de souffle. Elle me jeta un regard vaguement paniqué. Sans un mot, je me suis approché du comptoir, ai pris un verre et l'ai empli d'eau. Je lui ai tendu. Elle me remercia d'un sourire faible. Elle semblait épuisée.
Elle saisit le verre et le but lentement. « Ça va mieux ? » demandai-je en me dirigeant vers mon bureau.
« Oui, ça va bien mieux… Ça doit être une simple indigestion… »
Elle me suivit dans l'autre pièce. Je fermai les rideaux et me laissai tomber dans ma chaise. Cameron vint s'installer face à moi, en s'assoyant légèrement sur mon bureau. Elle me fit un sourire authentique à la Cameron, un de ses sourires qui fait accélérer les battements de cœur de n'importe qui en ayant un. Même le mien…
Ho, oui… J'ai bien un cœur, bien que Wilson semble parfois douter de son existence.
Je pris la main de Cameron et la portai à mes lèvres. J'aimais ses doigts fins. J'aimais tenir son corps frêle entre mes bras. J'aimais embrasser ses lèvres douces. J'aimais lui faire l'amour passionnément. J'aimais aussi me réveiller à ses côtés après une nuit d'amour. Mais tout ça, je ne le disais à personne. Comment House, l'ironique, l'asocial, l'arrogant, l'enfoiré et le grand House pouvait-il avoir des sentiments ? Comment moi, Gregory House, pouvais-je ressentir quelque chose pour ma belle et jeune employée ?
Belle et jeune. Elle était désirable, en particulier pour un homme comme moi. Elle avait encore toute sa vie devant elle. Elle aurait pu sortir avec n'importe quel homme puisqu'ils étaient tous à ses pieds. Et pourtant entre tous, c'est moi qu'elle avait choisi. Je n'étais pas en mesure de comprendre cela – quoi que je ne le sois toujours pas. Mais moi, tout ce que je ressentais pour elle à ce moment-là, c'était du désir sexuel. Hey ! Je vous entends penser, mais que voulez-vous ? Je suis un homme !
La première fois que Cameron et moi avons couché ensemble, c'était après les Monsters Trucks. Je l'ai raccompagnée à sa porte, elle m'a remercié et là… Bam ! Je ne sais pas qui a initié le baiser, mais une chose est certaine : en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous nous sommes retrouvés dans sa chambre à coucher. Le lendemain, alors qu'elle était toujours dans le lit, se servant de la couverture pour cacher son corps nu et que je me rhabillais, je lui ai expliqué que nous devions en rester là. Je me serais attendu à des larmes… Mais rien. Elle acquiesça, comme si elle s'était préparée à cette éventualité.
Et je suis parti.
Évidemment, nous n'en sommes pas restés là. Un soir, Foreman nous a invités à aller prendre une bière au bar. Chase est reparti avec lui et Allison et moi avons pris un taxi. Nous avons tous les deux bu pas mal, ce ne fut pas long que je m'étais collé à elle comme une sangsue. Et le lendemain, j'ai tenté de lui sortir le même baratin. Elle m'a empêché de parler, répétant presque mot par mot ce que j'avais dit la première fois.
Et il y eut plusieurs autres fois, avant que j'ose admettre que nous avions un problème… Après la cinquième fois, je lui ai proposé quelque chose : « Ça suffit ! » m'étais-je exclamé. « C'est la cinquième fois qu'on couche ensemble et je crois que tu connais la chanson de : « Tout ça ne doit plus jamais arriver… » Il est évident que nous sommes attirés l'un par l'autre et ça ne peut plus continuer ainsi. Alors j'en viens à cet accord : que du sexe. On se voit en dehors du travail que pour ça, pas de sentiments, pas de cadeaux… » Je m'attendais à ce qu'elle refuse. Je ne l'imaginais pas accepter une offre de sexe de la part de son patron, plus âgé qu'elle.
Et pourtant… Elle accepta.
Habituellement, dans ce genre de contrat, il y a toujours des règles, mais ni elle ni moi ne prit la peine d'en fixer. Ou du moins, aucune autre que celles que j'avais mentionnées plus tôt. Sans même se le dire, aucun de nous deux n'en parla au travail. Et aussi, aucun contact physique là-bas. Imaginer le scandale si nous étions pris en flagrant délit ! Cuddy déciderait sûrement de changer Cameron d'équipe et je ne voulais pas ça. Personne ne faisait du café comme elle, ça aurait été un tel gâchis !
J'avoue sans mal que je ne souhaitais réellement que du sexe. Je crois aussi que je peux dire, qu'à ce moment du moins, je ne ressentais pour elle que du désir sexuel. Mais d'une fois à l'autre, je sentais un espèce d'attachement se créer entre nous.
Les premières fois où nous avons couché ensemble après le début de notre entente, je partais dès que c'était terminé si c'était chez elle et vice versa. Il y eut ensuite cette nuit où je m'endormis. Nous étions chez elle et j'étais épuisé, un patient ayant retenu mon attention toute la nuit précédente. Et je me suis endormi. Quand je me suis réveillé, elle était déjà debout et le déjeuner était servi avec le café et tout le reste. Elle m'a invité à manger avant que ça refroidisse comme si c'était normal. Alors, j'ai mangé.
À partir de ce moment, s'endormir après l'acte sexuel, bien que je sois chez elle ou elle chez moi, devint habituel. Le premier debout le lendemain préparait le déjeuner pour l'autre. Après quelques nuits passées à dormir auprès d'elle, je commençai à en aimer la sensation. J'aimais avoir son corps chaud collé contre le mien. Parfois, il m'arrivait même de la regarder dormir. Je me raisonnais ensuite en me disant que ce n'était que du sexe, mais rien à faire. Je devenais lentement mais sûrement amoureux de Cameron.
Je me surpris dans les mois qui suivirent à aimer lui faire plaisir. Je commençai à lui préparer des soupers et il nous arriva même un soir de simplement écouter un film. Bêtement, nous nous sommes tous les deux endormis. C'est un coup de téléphone de Wilson qui nous a réveillés le lendemain matin…
Finalement, il y a de cela deux mois, un de mes amis m'a invité à une soirée de retrouvailles. C'était le rassemblement de tous ceux qui avaient étudiés en médecine avec moi. Je ne souhaitais pas y aller seul, alors j'ai invité Allison. C'est en voyant tous les autres hommes la regarder et être secrètement jaloux de moi, parce que je l'avais à mon bras, que je réalisai à quel point j'étais chanceux qu'elle veuille bien être dans ma vie. Et comment je pouvais aussi la perdre facilement si un autre mec mieux que moi se présentait.
À la fin de la soirée, juste avant d'aller reconduire Allie chez elle, Jack, celui qui m'avait invité, me prit à part.
« Cette fille, elle est parfaite, Greg. Fais attention à elle si tu ne veux pas la perdre… » m'avait-il alors dit. C'était des paroles pleines de sagesse que je n'oublierai pas de sitôt.
À partir de ce moment-là, il ne sembla plus avoir de règle. Allison pouvait passer plusieurs jours chez moi. Il nous arrivait même de simplement aller dormir, sans même faire l'amour. Oui, j'avais toujours du désir pour elle. J'en aurai sans doute toujours, mais je redécouvrais quelque chose qui m'avait manqué après ma rupture avec Stacy : la compagnie.
Je trouvais agréable de me coucher dans mon lit et de la prendre dans mes bras. J'aimais discuter avec elle pendant les repas d'un quelconque article lu dans une revue médicale au sujet d'un nouveau médicament et écouter des émissions de télé de toutes sortes à ses côtés. Doucement, je découvrais une nouvelle facette d'elle, une personne tout à fait différente de la Cameron du travail. Une personnalité que j'aimais bien.
Et avant qu'elle ou moi ne le sachions, elle avait presque emménagé chez moi. Ses vêtements avaient pris leur place dans ma commode et ses DVD s'étaient ajoutés à ma collection. Et étrangement, ça ne me dérangeait pas le moins du monde…
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14.10.09
Je commençais vraiment à m'inquiéter pour Cameron.
Elle mangeait avec énormément d'appétit. Elle dormait beaucoup, et pourtant elle était toujours épuisée. J'avais aussi remarqué qu'elle ne buvait plus de café le matin. Qu'avait-elle ? Quatre jours s'étaient écoulés depuis l'incident où Cameron avait précipitamment quitté notre local pendant le différentiel. Je ne croyais plus à la théorie de Cameron, à savoir qu'elle avait une petite indigestion. Elle ne serait plus malade si elle avait vraiment eu ça. Et ça ne pouvait pas être une simple gastro-entérite, car elle n'était pas assez malade pour ça.
C'est alors qu'une idée farfelue apparut dans mon esprit. Je me répétais que c'était impossible et pourtant… Il y avait toujours une possibilité.
Je lui ai envoyé un court message lui disant de me retrouver dans la salle d'examen numéro 1, à la clinique. Je l'attendais déjà lorsqu'elle arriva.
« Tout va bien, Greg ? Ça avait l'air urgent. » Stop ! J'ai oublié de préciser quelque chose! Depuis le temps qu'on se fréquente – plus ou moins huit mois – nous avons commencés à nous appeler par nos prénoms… sauf en public évidemment.
« Pour moi, tout va bien, Allie. Pour toi, en revanche… » Je me levai de la table d'examen sur laquelle j'étais assis afin de lui laisser la place. Je la forçai plus ou moins à s'assoir dessus. Elle me regarda bizarrement. Je me décidai ensuite à lui donner une explication.
« Tu es épuisée. Tu manges beaucoup. Tu ne bois plus de café… » dis-je simplement, en prenant une seringue et une petite lingette. « Relève ta manche. » Elle le fit, mais toujours avec un air étrange. « Depuis quand n'as-tu pas eu tes règles ? » demandai-je.
Je la vis tourner la tête vers le calendrier affiché sur le mur plus loin. Je la laissai compter alors que je passais un petit linge sur son bras, à l'endroit où je m'apprêtais à piquer. Elle revint vers moi, inquiète. « Tu crois que je suis enceinte, c'est ça ? » J'acquiesçai lentement, tout en poussant la pointe de la seringue dans sa peau. Elle tressaillit légèrement ; elle avait beau être médecin, je savais qu'elle n'aimait pas vraiment les piqûres. Je finis de faire la prise de sang et enlevai l'échantillon afin de le glisser dans la poche de mon veston. Allie se leva, tout comme moi.
« Je ne peux pas être enceinte Greg. Je suis en retard de quelques jours. C'est sûrement juste à cause du stress.. » Elle s'attendait sans doute à ce que j'abandonne l'idée d'analyser son sang pour détecter la présence de HGC. Hors de question. Je lui répondis alors que je quittais rapidement la pièce.
« Alors on sera fixé avec cette prise de sang. »
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Dès que je reçus les résultats, j'appelai Cameron afin qu'elle me rejoigne encore une fois dans la salle d'examen. Cette fois, cependant, elle y parvint avant moi. Elle m'attendait, anxieuse, assise dans une des chaises. « Alors ? » fit-elle, révélant sa grande nervosité. J'ouvris le dossier et pris connaissance des résultats du test. J'avais attendu d'être en sa présence avant de regarder.
Sans un mot, je lui tendis la feuille de papier. Elle la parcourut rapidement avant de lever la tête vers moi, paniquée.
« C'est.. Je ne.. Non… » Formuler une phrase complète semblait être au-dessus de ses forces. Alors, je le fis pour elle.
« Tu es enceinte, Allie. »
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Alors, vous voulez la suite ?
