Auteur : Himitsu Chibi Hana
Titre : Possessions
Genre : Shonen-aiUA
Pairing : confidentiel
Bases : D'espairsRay
Disclaimeur : Encore et toujours pas à moi, ils s'auto appartiennent…
Mot de l'auteur : Ouais, c'est a cause de Tsukasa d'abord, parce que j'ai rêver qu'il était un corbeau !xDD(viens de se rendre compte du jeu de mot pas drôle qu'elle viens de faire ) Bref, vous l'aurez compris, cette fic est une fic pour se faire plaisir…
Mes chapitres serons plutôt courts, mas je tien a vous mettre l'eau à la bouche
Alors bonne lecture
Possessions
Chapitre 1
Les trois hommes se précipitent vers leur ami, qui venait de chuter de sa grande cage de fer. Il était tombé sur le sol dans un bruit sourd et sa longue robe de jais serpentait sur ses jambes nues, couvertes de perles.
Ils avaient beau l'appeler, le batteur de D'espairsRay ne répondait pas et ses grands yeux couverts d'une poudre bordeaux restaient clos. Hizumi le prit alors dans ses bras pour le portait dans la pièce qui leur servait d'infirmerie et déposa le corps léger du musicien sur le futon blanc, dégageant les longues mèches brunes qui cachaient son visage. Profitant de son inconscience, il passa la main sur sa peau blanche, caressant, apprivoisant les traits de son visage, finement ciselés dans une porcelaine blanche.
Il n'avait jamais osé le regarder de si près. Ses doigts allaient et venaient sur le visage livide, effrayant, mais pourtant si attirant. Il hésita un instant, mais déposa ses lèvres dans son cou, lui provoquant un léger frisson. Puis, il se rassit à son chevet. Mais au moment ou il se leva pour parti, la main pâle du brun attrapa un pan de sa veste.
Il essaya de murmurer on nom, mais ne fit que remuer les lèvres. Le chanteur s'approche alors doucement, de lui et pose délicatement sa main sur son front ; Il était brûlant, avait beaucoup de mal à respirer. Tant pis pour la séance photo, il devait se reposer, et on ne pouvait le laisser seul dans cet état là.
-Non… Non ce n'est rien.
-Mais, enfin…
-Hizumi retournes y… les autres vont t'attendre.
Ledit Hizumi protesta, mais Tsukasa ne voulais pas l'entendre. Il s'assit au bord du lit et posa la paume de sa main sur la joue de son ami, qu'il baisa du bout ses lèvres, avant de respirer doucement l'odeur de son cou nu. Une odeur chaude, suave… Un long moment de silence se passa avant que le batteur ne décolle la main de sa joue brûlante.
-Ne t'inquiète pas pour moi… Ce doit être juste un manque de sommeil et de nourriture. Je ne mange pas beaucoup en ce moment, je ne peux rien avaler…
-Tsukasa… Il faut… Il faut que tu prennes plus soin de toi ! Cela vas trois semaines que tu es comme ça…
Le batteur eut un sourire et pose sa bouche sur le front de son ami. Il se leva difficilement et attrapa sa veste avant de se diriger vers la sortie. Mais avant qu'il n'ait eut le temps de poser la main sur la poignée, Hizumi couru pour l'enlacer par derrière. Son front collé à son dos, il lui promit de passer le voir. Le grand homme sourit, embrassa rapidement son camarade avant de laisser le vent envahir la pièce, le temps qu'il disparaisse au dehors.
Le jeune chanteur resta seul devant la porte, à attendre. Qui ? Quoi ? Il ne le savait pas lui-même.
Tsukasa n'avais jamais fait ce genre de crises avant. Alors il y avait de quoi s'inquiéter, et puis, il semblait avoir perdu énormément de poids et ne cessait d'avoir de courtes crises de tremblements. Non, Tsukasa n'était vraiment pas bien.
Le chanteur fut tiré de ses rêveries par Zero, qui venait le chercher pour poursuivre le travail. Il esquissa un faux sourire avant d les rejoindre, sans cesser de penser à son ami.
L'eau de la douche ruisselle lentement sur son corps de nacre. Tsukasa relève doucement la tête, afin d'abreuver son visage assécher. Il détourna les yeux avait de contempler son reflet dans la glace… Ses yeux rouges brillaient déjà de désir, de passion, avait que la glace n'aspire son image, demeurant vide… Complètement vide. On sonna ;
Le batteur s'empressa de descendre les escaliers, nouant rapidement un drap autours de sa taille. Puis, il s'arrêta net, et observa attentivement la clef qui maintenait la porte de l'appartement fermée. Il entendait son nom au travers de la porte de bois blanc… mais ne l'ouvrit pas. Hizumi ne voulait pas écouter les paroles de son ami et attendit, attendit dans le silence glacial, jusqu'à ce qu'il entende le cliquetis de la clef qui tournait dans la serrure. La porte s'ouvrit alors sur Tsukasa, nue, grelottant. Lorsque le plus jeune vit la tenue dans laquelle l'accueillait son ami, il ne pus s'empêcher de rire et enlaça doucement ses hanches.
-C'est juste pour cela que tu refusait de m'ouvrir ? Baka…
Le jeune homme lui bisa la joue et l'encouragea à aller se couvrir. Mais celui-ci, sentant un long filet de sueur descendre son visage, ne fit que s'enfuir à l'étage, après avoir violemment repoussé la main qui caressait sa joue.
Le sang inonde mes temps, ses frissons innombrables se répandent en moi... Sa peau si pâle, son odeur et sa vois excitent mes désirs. Dès que j'en aurais l'occasion, dès que tu auras le dos tourné… je n'hésiterais pas, et le montre que j'emprisonne au fond de moi te sautera à la gorge… et te tuera
Le batteur laisse le linge s'écrouler au sol et s'allonge sur son lit. Son corps nu est dès lors dévoilé à la lune, rouge de sang, qui le regarde à travers la fenêtre.
Le sang brûle son corps. Comment pourrait-il résister si jamais il venait à voir encore une fois son visage… pas tant que la lune, ainsi que son propre désir excitaient tout ses sens.
C'est alors qu'il entendit des pas dans l'escalier, suivi d'une voix qui l'appelait sans cesse. Bientôt, Hizumi apparut devant la porte, un sentiment d'inquiétude masquant son visage.
-Non… N'entre pas là !
-Quoi ? Tsukasa enfin…
-Dépêches toi de sortir ! Je sens qu'il vient !
Le corps de Tsukasa se tordait, se désarticulait violemment, sous les pulsions puissantes des soupirs de l'astre rouge. Terrorisé, Hizumi porta les mains à sa bouche, mais commença à avancer, les hurlements de son ami l'apeurant d'avantage.
-Hizumi ! Que fais tu voyons ! Je t'a dis de ne pas t'approcher !
Alors qu'un rugissement bestial déchira le silence, le chanteur se retrouva propulsé en arrière et atterrit contre le mur. Puis, une douleur atroce s'empara de lui. Il ouvrit alors les yeux et du retenir un hurlement d'effroi lorsqu'il vit son visage ;
Sa langue pointue qu'il passait sur ses lèvres rouges, sur ses dents devenues rasoirs… Et ses yeux… ses yeux teintés de sang, grands ouverts… et qui le regardait avec une lueur de cruauté, de désir…
Le musicien planta ses ongles noirs dans la chaire du chanteur, le faisant pleurer, hurler. Il approcha son visage su sien avec un sourire affamé et lécha goulûment sa joue rose.
Hizumi était paralysé par la peur et devenait impuissant face à cet être surnaturel, face à ce montre qu'il était devenu… Face à son ami. Ce dernier passa sa langue sur son oreille, avait de plonger son visage dans son cou, soufflant de plaisir. Le jeune chanteur pleurait de peur, de douleur… mais le corps du monstre se mit à trembler. Tsukasa porta ses lèvres à son oreille, le suppliant de partir. Il savait qu'il reviendrait rapidement, tant que cette lune assassine sera là, à le contrôler. Il poussa alors son compagnon hors de la chambre avant d'en fermer la porte. Il attendit d'avoir entendu celle de l'étage inférieur claquer avant de se précipiter à la fenêtre, pour le regarder s'enfuir sous la pluie.
Tsukasa tomba alors à genoux, tira les rideaux. Il reprenait peu à peu possession de son corps, de ses esprits, et enterra son visage dans le creux des ses mains. Des larmes s'enfuyaient sur ses joues avant qu'il ne s'allonge sur le sol froid, lacérant lentement sa peau nue… Laissant le sang le torturer, le blesser…
Laissant ses larmes nourrir sa tristesse…
Alors Hizumi courais, alors Hizumi pleurais…
Il ne savais pas ce qu'il lui arrivé… Ce ne pouvait être une illusion, il avait sentit la cruauté qui s'émanait de lui… Il n'avait jamais été aussi cruel, aussi fou et effrayant…
Aussi beau… Comment tout pouvait se mélanger, aussi bien les émotions, les odeurs et les sens…
Tout était tellement flou !
Il n'espérait qu'une chose… Que tout cela e soit qu'un rêver éveillé, qui s'effacerait lorsque son ami le prendrait dans ses bras… Ces bras puissants…
Oui, ce qui c'était passé était trop irréel pour qu'il puisse y croire… car jamais un homme ne pourra être aussi beau… aussi sanguinaire…
Car jamais il ne pourrait aimer un monstre.
Owari
