De retour sur ffnet après deux ans d'absence…

au cas ou quelqu'un poserais la question, oui je vais me remettre à publier mes fics en cours, oui je suis désolé (l'excuse de bac + prepa, ça marche ? … ok, je suis juste lent)

Enfin bref, voilà un mini oneshot retrouvé en faisant du vide dans mes papiers.

(oui il date de ma période romantico-déprimé, et alors ?...)

Disclaimer : l'histoire et les personnages de FMA ne m'appartiennent pas, je me fais pas de fric en publiant cette fic, bla bla bla…

Auteur : ça me semble évident (moi)

Parings : …nombreux


Manières de faire

Il y en a qui font ça timidement. Ils se saisissent doucement de toi pour te protéger ; et ça fait comme d'immenses mains de pierre qui surgiraient du sol, au milieu d'éclairs. Si nombreuses et pourtant hésitantes. Peur de blesser… d'être blessé ? Il y en a qui font ça timidement, qui mettent du temps avant d'oser rayer de blanc le tableau noir, avant d'oser demander qu'on vienne effriter leur coquille de métal.

Certains font ça brutalement, à la manière d'une explosion. Tout miser sur l'effet de surprise, pour se préserver des sentiments. Boom, feu d'artifice, même pas le temps d'applaudir –à peine celui de claquer une fois ses mains… Certains font ça brutalement, comme pour y découvrir quelque chose d'autre…. ou pour se protéger. Un moyen simple de réduire l'autre à un sourire et un souffle rauque. A un bref éclat violet, un déluge de carmin et d'écarlate.

D'autres font ça de loin. Un sourire supérieur, un regard enjôleur. Ils ne s'approchent pas, non. La peur de se mouiller les retient à l'écart. Et pourtant ils n'ont qu'à claquer des doigts pour tout avoir… D'autres font ça de loin, par une simple étincelle et son bruit de feuilles mortes qu'on froisse. Ensuite seulement viennent les vraies flammes. Rien ne presse, tu n'es qu'un sujet d'expérience pour lui –regarde, il a même mis des gants pour te toucher. Consumer lentement. Détruire par le feu, pour ne laisser aucune trace. Tel un incendie que le vent propulse vers les sommets, sans le laisser brûler la plus belle fleur, juste derrière lui.

Et d'autres encore le font avec fièvre, pour combler un manque, un besoin supérieur à la vie même. Avec un amour infini et le désir de donner à nouveau la vie. Avec dégoût et indifférence, pour tenter d'oublier, ne serait-ce qu'une seule nuit, leur tristesse, leur haine et leur solitude.

Pour finir, il y a tous ceux qui ne le font pas. Simplement parce qu'ils ont oublié qu'au départ il faut juste le vouloir. Vouloir vivre –et non pas survivre. Parce qu'ils ont oubliés ce que c'est d'être complet, et de donner jusqu'à sa mémoire, simplement pour entendre…

« …je t'aime ! »


ouf, une page word tout pile !

ne me demandez pas qui sont les personnages… y'en a certains dont je me souvient plus…