Aloha tout le monde !

Oui je sais j'en suis encore à parler comme à Hawaï, mais si vous êtes pas contente vous n'avez qu'à partir hein ! Non mais ! Bref, en attendant d'avoir fini le chapitre 2 de Code Red, j'ai décidé de vous poster le premier chapitre d'une magnifique fiction, qui n'est (hélas) pas de moi. En effet, elle est originellement en anglais, et je me suis attelée à la traduire avec l'accord de ShunKickShunKers, son auteure. Voici donc pour vous une histoire Mentalist complètement AU, et complètement Jisbon bien sûr !

Disclamer : Rien n'est de moi, les personnages sont la propriété de CBS, et l'histoire est à ShunKickShunKers. Enfin bref vous savez tout ça, sinon qu'est-ce qu'on ferait de Jane s'il nous appartenait hein ?


Slave

1.

Le murmure de la foule, des bruits indéfinissables, l'air chargé de poussières, quelques voix çà et là. Tout était mélangé en un fouillis incompréhensible. Elle n'écoutait presque pas ce qu'il se disait. Elle avait faim, était épuisée, et ne désirait qu'une chose : que ce cauchemar cesse.

« Allez ! Dépêchons, nous n'avons pas beaucoup de temps. »

Pendant les trois derniers jours, elle n'avait pas dormi plus de deux heures, ni beaucoup mangé, ni pu se laver Mais elle n'était pas la seule dans cette situation. Une cinquantaine de personnes, elle comprise, attendaient dans cette petite pièce. Leurs habits étaient plutôt propres quoiqu'en lambeaux –personne ne s'occupait (beaucoup) d'eux. Ils portaient tous ce maudit collier numéroté à leur cou. Leurs poignets étaient attachés dans leur dos, et ils étaient tous là, priant pour une seule chose : partir loin, très loin de cet enfer. Malheureusement, il n'existait que deux façons de s'en sortir, et elle n'aimait ni l'une ni l'autre : être vendu, ou mourir.

Le contremaître –un grand homme bien bâti, dont les épaules étaient recouvertes par une courte cape- cria, faisant claquer son fouet dans le vide.

« Venez mes beautés, souriez du mieux que vous pouvez et soyez gentilles, ou du moins donnez-vous-en l'apparence ! »

Alors que toute la masse de haillons se déplaçait vers la porte, quelques gardes s'autorisèrent à rire sans retenue.

« Hey Tessa ! L'appela un des portiers. Tu ferais bien de vite revenir, qu'on puisse s'amuser ce soir »

Elle frissonna mais ne se retourna pas. Elle allait encore une fois trouver un moyen de s'enfuir. Et cette fois, elle réussirait, se promit-elle.

Ils furent séparés en groupes de cinq sur trois rangées, suivant leur âge, leur sexe et leur couleur de peau. Elle, fut mise à l'écart des autres, derrière et masquée par d'épais rideaux gris. Là, une cage en barreaux d'acier l'attendait, assez grande pour qu'elle puisse se tenir debout. Elle fut détachée puis jetée sans ménagement à l'intérieur, et on verrouilla bien derrière elle. Un garde armé d'une lance se tenait assez proche, gardant un œil sur elle.

« Tu ne seras pas si chanceuse cette fois-ci Tessa. Dit-il avec un sourire satisfait. Le Boss a quelqu'un de spécial qui pourrait être intéressé par toi et il veut être sûr que tu n'essayeras pas de t'enfuir à nouveau. »

Le Boss. C'était ainsi qu'ils surnommaient le patron, Brad Elias. Cette nouvelle ne pouvait être bonne pour elle. Elle agrippa les barreaux et fixa d'un air furieux le soldat pour toute réponse, il rit. Sa fatigue disparut lentement alors que ses poings, empoignant les barreaux de sa cage, blanchissaient.

« Ris tant que tu peux. Cracha-t-elle furieusement. Quand je serais sortie d'ici, la première chose que je ferais sera de t'ouvrir la gorge. »

Son ton déterminé n'eut pour effet que d'amuser l'homme davantage.

« Et bien, et bien, Tessa je n'en doute pas. Mais avant cela, tu ferais bien de te faire libérer par ton nouveau maître !

-Je ne suis pas une esclave ! Cria-t-elle en retour. Je n'en étais pas une au départ, et n'en deviendrai jamais une !

Le garde sourit et se pencha pour s'approcher d'elle, son visage à quelques centimètres du sien.

« Je me fiche de ce que tu étais avant, c'est ce que tu es maintenant qui importe. Murmura-t-il, moqueur. Tu as été achetée par le Boss, et tu devrais bien te comporter si tu veux partir d'ici. Pas que je m'en plaigne. Les gars et moi nous amusons beaucoup avec toi. Sa main saisit brusquement son menton. Tu as une peau si lisse et un caractère si…féroce ! Tes cris sont si stimulants… »

Ses paroles auraient dû la terrifier. Plus maintenant. Elle se libéra de sa poigne, ravala sa colère et regarda à travers ses barreaux. Les rideaux n'étaient pas bien fermés, et elle pouvait voir ses infortunés compagnons se faire examiner sous toutes les coutures. Une femme aux cheveux noirs, d'âge moyen, dessinait de légers motifs sur la poitrine d'un jeune homme. Teresa se rappela vaguement qu'il s'appelait Harry et le plaint. Il était assez beau, et cette vieille perverse cherchait sans aucun doute un esclave pour satisfaire ses envies sexuel. Teresa savait qu'elle était attirante, mais heureusement pas assez pour tenter des acheteurs potentiels. Brad Elias était bien connu pour la bonne santé et la docilité de ses marchandises, mais aussi pour ses prix outrageusement élevés.

« Oui, une pièce rare, monsieur. Seulement dix-sept ans, bien née et éduquée, je vous l'assure… »

Tiens, quand on parlait du loup ! L'homme écarta les rideaux pour pouvoir passer, accompagné d'un énorme client richement habillé. Brad Elias était plutôt attirant bien bâti, de belles boucles brunes et de sombres yeux pétillants. Malgré sa fabuleuse fausse gentillesse, il arrivait à garder un chiffre d'affaire stable, charmant les gens pour qu'ils achètent ses esclaves…

Le client, au contraire, avait l'air de souffrir seulement pour ne serait-ce que marcher. S'il n'avait pas eu de la barbe et porté des vêtements différents, il aurait pu être pris pour une femme enceinte de huit mois avec des yeux de porcins.

Elias s'arrêta devant sa cage et la montra du doigt. Teresa recula instinctivement, déglutit, avant d'adopter une position plus confortable.

« Alors, qu'en pensez-vous cher monsieur ? N'est-elle pas magnifique ? »

Ces mots lui firent presque perdre ses moyens. Magnifique mon cul oui ! Pensa-t-elle. Ses cheveux bruns étaient emmêlés et elle était loin d'être propre. Mais ses vêtements accentuaient les courbes élégantes de son corps quand elle était détachée. C'était peut-être pour cela qu'ils avaient fait une exception pour elle ce jour-là. Ce dernier détail sembla attirer l'attention du client.

« Oh oui, elle l'est.

-Je la vends pour cinq cents dollars. Je sais que c'est un petit peu cher. Ajouta-t-il rapidement avant que l'homme ne puisse répondre quoi que ce soit. Mais regardez-là attentivement. Je pense qu'elle les vaut bien. Elle est en bonne santé, jeune et jolie. Croyez-moi cher monsieur, vous ne trouverez aucune autre femme de cette qualité sur le marché. »

Gros lard –le surnom qu'elle avait donné au client- parut attiré par l'idée et séduit par le discours du marchant. Teresa savait que si elle ne réagissait pas assez vite, elle allait être vendue. Et heureusement pour elle, elle devenait de plus en plus forte lorsqu'il s'agissait de dégouter les acheteurs.

Une idée, vite !

Elle se leva, droite et fière, et croisa les bras sur sa poitrine, fixant le prochainement ancien acheteur potentiel avec un regard méprisant.

« Je n'arrive pas à croire que tu gobes tout ce que le Boss te dis. Dit-elle nonchalamment. Ses paroles attirèrent l'attention de Gros lard. Elias et le garde étaient tous les deux tendus à l'idée de ce qu'elle allait dire. Il te considère seulement comme un gros lard, un pigeon qui s'apprête à acheter un esclave dont il rêve de se débarrasser depuis qu'il l'a acheté. Ouais Gros lard. Ajouta-t-elle lorsqu'elle vit les yeux de l'homme grand ouvert de stupeur. C'est à toi que je parle. »

Elle savait qu'elle allait regretter ses mots dès qu'elle les dit. Le garde la frappa violement entre les côtes avec le bout de sa lance. Teresa cria de douleur et se massa l'endroit où il l'avait blessée. Le client fronça les sourcils en regardant le Boss.

« Vous êtes sûr que vous n'êtes pas en train de me duper ? Elle est jolie, mais je n'aime pas vraiment les grandes gueules. »

Elias haussa seulement les épaules, essayant de rattraper son impolitesse.

« Je suis désolé cher monsieur. Elle est bien élevée et a l'esprit vif…

-Ça je m'en fiche ! Répondit l'homme avec colère. Je veux seulement une jolie fille qui ne se plaindra pas toutes les cinq secondes.

-Ça risque d'être compliqué. Fit Teresa en protégeant ses côtes. Tu sens aussi mauvais que tu es laid, Gros lard. N'importe quelle femme se plaindrait de ton odeur. »

Cette fois-ci, le garde la frappa à la tête. Elle se roula en boule, s'éloignant autant qu'elle le pouvait mais n'arrêta pas de fusiller Gros lard du regard.

« Allons voir d'autres articles cher monsieur. Dit rapidement Elias. Je suis sûr que nous avons exactement ce que vous voulez ici. Mon assistant, Riddle, a une assez belle collection de jeunes filles. Riddle ? Peux-tu montrer tout ceci à ce gentleman ? »

L'assistant, grand et fin, acquiesça et invita le client à le suivre, essayant de l'amadouer avec des phrases et des compliments alors que son employeur se tournait à nouveau vers elle. Teresa sentit les ennuis arriver lorsqu'Elias lui jeta un regard glacial.

« Tu m'as causée bien plus de problèmes que je ne l'imaginais. Je pensais que tu aurais été assez sage pour te taire, après toutes les sanctions que j'ai ordonné, je me rends compte que j'ai été trop gentil. »

Il se pencha vers elle, son visage très proche du sien. La fureur sourde qu'elle vit dans ses yeux la fit frissonner, mais elle se jura de ne pas craquer devant cet homme.

« Je te ferai regretter chaque mot que tu as dit. Je briserai jusqu'à la plus petit forme de résolution que je verrais dans tes yeux. Et je te jure que tu souhaiteras mourir bien avant que j'en ai fini avec toi. Compris ? »

Teresa acquiesça et déglutit. Elle devait à tout prix s'échapper d'ici, et très, très vite.


Et voilà pour ce premier chapitre ! Que pensez-vous de la traduction ? Et l'histoire, vous avez vu comme cette SK2 a du talent ? Ralala heureusement que j'arpente les plaines inexplorées des fanfictions anglaises hein ? xDD. Bref, dites-moi tout ce que vous pensez ou ne pensez pas en me laissant une review ! Pour les chapitres, cela dépendra de la vitesse à laquelle je traduis, mais je dirais un par semaine, puisque j'ai d'autres histoires en cours et donc des lecteurs en attente ^^. SK2 a posté à l'heure actuelle 14 chapitres, donc ne vous inquiétez pas, j'ai de quoi traduire avant d'être à sec !

Ciao, F.